[Q] Devenir coach, seule issue possible ?

Note : 1

le 20.02.2010 par Champion

29 réponses / Dernière par Sébastien Night le 17.05.2010, 13h44

Le taf, on y passe 8h par jour minimum, et c'est loin d'être facile tous les jours. Ce forum est là pour échanger autour de tous les sujets en lien avec votre vie professionnelle.
Ozone a écrit :Interessant. Par curiosité, pourquoi as-tu quitté ce métier ?
Je ne posterai pas de lien ici, mais j'ai publié une vidéo explicative sur Drague.Tv que tu trouveras facilement en cherchant "j'arrête le coaching".
Ozone a écrit :Je ne pense pas que ce soit une question de rentabilité, etant donné que j'ai l'impression que tu avais de plus en plus d'articles et de visibilité, et souvent des articles positifs (disons une fois sur deux, ce qui est enorme pour un coach dans ce domaine).
Hey...
Selon ma revue de presse, j'ai bien plus d'un article sur deux qui soit positif :)
Les seuls articles "négatifs" sont : -un article diffamatoire utilisant de fausses sources, publié sur un blog à sensation, -un paragraphe dans Femme Actuelle qui dit que le coaching séduction c'est mal (quelle surprise), -et un montage audio à base d'extraits de Walt Disney sur Liberation.fr (je n'ai toujours pas compris le rapport).

D'un autre côté, je peux citer en revues positives Charlie Hebdo, TF1, France 2, M6 , Paris Match, 20 Minutes, France Soir, Canal +, France Bleu, Europe 1 pour ne donner que les plus connus.

Ce n'est pas un hasard. Maïa de Sexactu a publié une interview qui explique bien comment j'ai "séduit" les média. (d'ailleurs plusieurs autres coaches sont aussi cités positivement quand ils apparaissent dans les médias, il n'y a pas vraiment de traitement négatif de la communauté par la presse).

Sébastien
il n'y a pas vraiment de traitement négatif de la communauté par la presse
Pourtant très près d'ici, certains pensent le contraire. Croivent que les médias ne feront que détournés leurs propos, et les rendre risible.

Encore des gens qui sont trop dans l'aspect "underground". Ou qui se cache derriére ça, car ils pensent ne pas être à la hauteur des médias.
Je pense que le problème du coaching, c'est que c'est pas facile de séparer le bon grain de l'ivraie.

Cette profession devrait être réglementée, comme les professions de psychologie.


Dans l'état actuel, on peut très facilement tomber sur quelqu'un qui a (ou qui a eu) lui-même des problèmes avec les femmes, et qui fait coach pour se prouver quelque chose. Etre en position d'expert conseilleur, ça permet de sauvegarder un peu son égo.


Le coach auto-proclamé, bien que de bonne foi, peut causer du tort à ses clients en croyant bien faire. Les méthodes de coaching en séduction ne reposent sur aucun corpus théorique qui fasse l'objet d'une recherche scientifique. Il ne s'agit que du point de vue du coach, qui peut être juste, mais qui peut aussi comporter sa marge d'erreur.


Les représentations que nous nous faisons de l'homme et de la femme ne sont que des interprétations à travers une grille de lecture qui nous est propre. Nous appliquons sur ces représentations nos propres valeurs, et notre interprétation du monde, et nous sommes influencés par la culture dans laquelle nous vivons, et par les expériences que nous avons vécues.
Electrik a écrit :Cette profession devrait être réglementée, comme les professions de psychologie.
Humm... difficile, mais je te rejoins. Pour le moment, seule la psychiatrie et la psychologie sont réglementées. Mais n'importe qui peut s'installer comme psychanalyste ou psychothérapeute. C'est un soucis car ces deux dernières professions sont difficiles à réglementer, en raison de leur nature.

Idem pour le coaching, il y a bien des associations de coachs qui proposent une "certification" - qui n'a pour l'heure aucune consistance légale - mais quid du coaching en séduction ?

Bref, sages propos mais il faudra faire avec des zones d'ombre pendant un moment.

Ceci dit rien n'empêche de se renseigner sur le parcours d'un coach, comme on le fait avec un psychanalyste ou psychothérapeute.
Soit dit en passant, j'ai quitté ce métier vendredi.

J'ose donc espérer que ce ne soit pas la seule finalité d'un Séducteur... sinon je n'ai nulle part où aller

SBN
Ouais enfin quitté le métier, et n'a nulle part ou aller ... :mrgreen: On est entre nous là Seb, bien vu la retraite stratégique. Et fin de la parenthèse.

Sinon effectivement faudrait que ce soit règlementé mais en même temps, qui aurait une autorité assez légitime sur les coachs en séduction ?
okapi a écrit :
Electrik a écrit :Cette profession devrait être réglementée, comme les professions de psychologie.
Humm... difficile, mais je te rejoins. Pour le moment, seule la psychiatrie et la psychologie sont réglementées. Mais n'importe qui peut s'installer comme psychanalyste ou psychothérapeute. C'est un soucis car ces deux dernières professions sont difficiles à réglementer, en raison de leur nature.

Idem pour le coaching, il y a bien des associations de coachs qui proposent une "certification" - qui n'a pour l'heure aucune consistance légale - mais quid du coaching en séduction ?

Bref, sages propos mais il faudra faire avec des zones d'ombre pendant un moment.

Ceci dit rien n'empêche de se renseigner sur le parcours d'un coach, comme on le fait avec un psychanalyste ou psychothérapeute.

ça serait drôle... "apportez nous la preuve que vous avez niqué au moins n femmes et vous aurez votre diplôme."
- mais monsieur, faut il vraiment que je constitue une collection de strings avant de me lancer dans le coaching ?

je pense qu'à part dans des cas où un coach ou psychothérapeute a vraiment un pouvoir sur quelques ouailles dévouées et obsédées, auquel cas il est quand même fort , au prix de la "consultation", s'il est mauvais, il risque d'être vite out. Je pense que le coach fait ses preuves avec sa clientèle par son savoir être, déjà il doit se la constituer et la conserver, s'il n'y arrive pas c'est la preuve implicite qu'il n'est pas bon.
Le psychiatre peut se permettre d'être mauvais relationnellement puisqu'il est remboursé et qu'il a la caution médicale (et l'arsenal de cames qui va avec), le psychologue, lui a la caution des études, ça ne prouve pas pour autant qu'il soit humainement disposé à apporter son aide.
Je connais une psychologue par exemple, qui s'est bien plantée, elle avait le bagage mais socialement c'était juste quelqu'un qui se "figurait" qu'elle s'en sortait bien, en fait elle n'avait aucune empathie et aucun charisme, elle a reprit des études d'informatique...
Mais un mauvais coach en séduction, peut avoir plusieurs problèmes : soit il ment sur son statut et ne sait pas séduire, mais là ça va vite finir par se voir auprès de ses "clients", soit il n'est tout simplement pas pédagogue, soit il n'a pas su analyser sa méthode et oublie un élément important, ou bien sa méthode n'est efficace que pour lui.

Le problème est que si il est suffisamment habile pour savoir manipuler les gens, il pourra facilement faire croire à son élève que le problème ne vient pas du coach ou de sa méthode mais de l'élève qui ne comprends pas ou bien applique les conseils de travers.

On retrouve ce genre de problème avec la PNL et les apprentis soigneurs que cette méthode a pu générer ... comment être sûr que le prof qui apprend à ses élèves à manipuler les gens ne les manipules pas eux-mêmes ?
Electrik a écrit :Je pense que le problème du coaching, c'est que c'est pas facile de séparer le bon grain de l'ivraie.
Cette profession devrait être réglementée, comme les professions de psychologie.
Impossible, et aucun intérêt.
Cela freinerait l'innovation dans une profession qui est naissante, et ce serait dangereux dans la mesure où le métier a encore besoin de beaucoup de maturité.

Ce qui est intéressant en revanche, c'est le développement d'un mécanisme de certification. Cela va sans doute avoir lieu dans les prochaines années, une fois que les entreprises de coaching les plus établies du marché (en terme de volume et de viabilité) décideront d'ouvrir des franchises ou de "partager" leur visibilité. J'ai entamé cette démarche avec la formation que je donne depuis Janvier, qui aura sans doute une première promotion certifiée en 2010.

Cependant, il faut aussi bien noter qu'en France le secteur est naissant, et que 80% des "nouveaux venus" vont vraisemblablement disparaitre en 3 ans, comme cela a été le cas sur les 3 dernières années. Donc il y a peu de représentants "fiables et viables" qui soient en position de démarrer une telle démarche.
Dans l'état actuel, on peut très facilement tomber sur quelqu'un qui a (ou qui a eu) lui-même des problèmes avec les femmes, et qui fait coach pour se prouver quelque chose. Etre en position d'expert conseilleur, ça permet de sauvegarder un peu son égo.
Extrêmement vrai, mais il ne faut pas prendre les clients pour des idiots non plus. Ce type d'insécurité est vite décelable.
Les méthodes de coaching en séduction ne reposent sur aucun corpus théorique qui fasse l'objet d'une recherche scientifique.
C'est l'un de mes projets à moyen terme que de donner une vraie base scientifique au métier, et d'entrer en partenariat avec la recherche, et la recherche universitaire.
Je suis d'ailleurs ouvert à toute proposition ou idée permettant d'avancer dans ce sens.

Sébastien
J'ai du mal a visualiser comment on peux démontrer scientifiquement les théories de séduction décrites dans les diverses méthodes. Je parle ici de demonstration, a savoir que dans le langage scientifique cela signifie que les mêmes données en entrée donneront toujours les mêmes résultats.
Ce sont les postulats des sciences dites "dures" (physique, maths etc...)
Pour la séduction je pense qu'il s'agit davantage de science humaine où il est presque impossible de définir des règles précises tant les facteurs de variation sont nombreux.
Pas seulement chez le sujet mais dans son environnement, sa cible etc...
Je ne pense pas qu'on pourra un jour avoir une Demonstration Scientifique au sens propre, juste des expériences comme il en existe tant sur les comportements humains. Il faudra se contenter de théories et d'experimentations.
Un peu comme avec la psychanalyse
Djudj a écrit :J'ai du mal a visualiser comment on peux démontrer scientifiquement les théories de séduction décrites dans les diverses méthodes. Je parle ici de demonstration, a savoir que dans le langage scientifique cela signifie que les mêmes données en entrée donneront toujours les mêmes résultats.
J'ai dit base scientifique, pas démonstration scientifique.

Oui, il s'agira effectivement d'expériences de psychologie sociale.

Sébastien
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