FTS

Y'a plein de trucs qui me font grimper aux rideaux sans avoir d'orgasme. Genre une zone érogène très sensible, une position préférée (on jouit pas forcément pendant cette position mais damn, c'est bon), etc.

Dans un coup d'un soir c'est tendu, mais dans une relation mettre en place un "code" pour montrer qu'on a eu sa dose peut-être une bonne chose quand c'est possible, une discussion posée pour expliquer que tu peux prendre ton pied sans jouir me semble importante. J'ai réussi à avoir cette discussion à 16 ans avec ma MTR alors si à +/- 25 ans ce n'est pas possible...

paolina a écrit : je sais bien que si je ne simule pas un orgasme (bien sur il m'arrive d'en avoir aussi!!) mes partenaires quels qu'ils soient vont être déçus, voire vont "s'acharner" jusqu'à qu'ils pensent que j'aie joui!
alors un fois pour toutes: on peux avoir un extrème plaisir sans orgasme, et une partie de jambes en l'air pas fameuse tout en ayant eu un orgasme.. je ne penses pas être la seule dans ce cas.

francwa a écrit :La plupart des mecs pensent que si il n'y a pas d'orgasme, c'est qu'ils s'y prennent mal, donc leur égo est touché.

Mais bon c'est déjà pas mal d'avoir trouvé des mecs qui pensent à vouloir te faire jouir, j'ai discuté avec des amies qui m'ont avoué d'avoir couché avec des types qui voulaient juste se vider(excusez de l'expression) sans s'occuper de la fille.

paolina a écrit :d'accord merci de ta réponse, mais dans ce cas comment faire comprendre à quelqu'un qu'il faut savoir s'arréter, que c'était très bien et que l'on est satisfaite même si on a pas eu un orgasme?
le sujet est tellement sensible pour vous les hommes que l'on ne sais pas comment s'y prendre pour de pas vous vexer...

Ooooohhhh a écrit :Il y a un autre problème avec cette demande des hommes, c'est la pression qui est mise sur la femme pour qu'elle jouisse.

On a alors "je dois jouir mais je n'y arrive pas" et plus elle essaie moins elle y arrive.
Parce que quand on n'a pas assez d'expérience, l'orgasme s'enfuit quand on le poursuit

Donc, l'homme la juge : il y a un "bon" plaisir et un "moins bon" plaisir.
Tout ça pour quoi en fait ?

Puisque le sujet remonte, je ne peux pas m’empêcher de dire que l'éducation sexuelle de masse des hommes est un combat qui n'est pas encore gagné.

50 ans pour faire comprendre aux hommes l'existence du clitoris et l'intérêt des préliminaires...

Les prochaines étapes:
- Leur faire comprendre qu'on peut transposer l'ambiance sensuelle des préliminaires à la phase de pénétration
- Leur faire comprendre que leur sexe peut être manié à la cool, et bouger de plein de manières différentes
- Leur faire comprendre qu'ils ne sont pas des machines à orgasmes et que si leur copine jouit en moyenne une fois sur deux ou une fois sur trois c'est pas mal. Que l'acharnement peut être douloureux et chiant
- Leur faire comprendre que leur ego peut être un tue l'amour qui amène leur copine à simuler et mentir
- Leur faire comprendre que la vérité n'est pas leur ennemi et que si leur copine n'a pas joui c'est bien qu'elle puisse répondre librement si on lui demande (sinon y'a qu'à pas demander )

Le tout à construire sur les ruines du patriarche à poigne de fer à la Jean Gabin / Lino Ventura, ces dinosaures apparemment très doués pour ramener de la bouffe à la maison et distribuer les baffes, mais qui ont malheureusement disparu de la surface de la terre en raison de la chute d'une météorite appelée "libération de la femme". Sale temps pour les kikis tous durs (pardonnez-moi je m'égare...)

J'écris ça sans arrogance, pour aller dans le bon sens.

Moi je demande très souvent à ma partenaire si elle a joui, je le fais "pour info" mais à chaque fois je sens son angoisse et sa méfiance la première fois que je lui pose la question. Je vois dans son regard les questions qui se bousculent "c'est un piège? Qu'est-ce que je dois répondre?" etc... Alors je désamorce la bombe, j'essaye d'être rassurant sur le sens de ma question. D'ailleurs si ça se trouve certaines m'ont menti

Tiens j'en remets une couche pour que ce soit clair: le jour où la vérité et le plaisir général auront plus de valeur aux yeux des hommes que leur misérable petit ego de mâle en quête de triomphe on pourra en finir avec ces histoires de mensonges, simulation, et séances de limage interminables et douloureuses...

Disons que pour les coups d'un soir le sujet est pas vraiment abordable !

Dans le cadre d'une LTR ou sex friends si l'homme est suffisamment réceptif et que la femme est mesurée dans ses propos, sa passe tout seul. ( enfin j’espère ).
Oué les gars faut arrêter de se mettre la pression tout seul !
Comme dit plus haut elles peuvent avoir un extrême plaisir sans orgasme


On peut aussi parler du contraire, on est pas le seul a avoir de l'égo, j'avais une copine son plaisir c'était de me faire plaisir.

J'ai essayé de lui expliquer qu'elle était un peu trop brusque lorsque qu'elle me Mas***** un vrai drame.

Du coup une fois ou j'avais un peu trop bu ( j'étais complétement déchiré :-p ) vous savez le moment ou t arrive plus a te concentrer sur la chose et que tu peux durer indéfiniment ( ou presque )
J'ai du simuler pour pas la vexer ( c'est arrivé qu'une fois ).
Si vous vous demandez comment : préservatif + cris rauques et fuite au toilettes !

J'ai jamais réussi à différencier l'orgasme dans le body language d'une femme. Y a des grosses crêtes de plaisir oui, où vous êtes totalement out, où je peux vous faire un peu ce que je veux sans que vous bronchiez en général des moments où le coït est rapide et intense, mais je saurais pas différencier un orgasme d'une autre jouissance.

Je suis surpris que ce sujet n'ai pas rencontré plus de succès à l'époque ou il a été posté.

Je vais tout de même apporter un peu d'eau au moulin.

Déjà je trouve que Paolina a eu beaucoup de chance de ne tomber que sur des homme qui cherchaient à la faire jouir.
Ensuite, il est vrai que pour la plupart d'entre nous, "être un bon amant" passe par de don d'orgasme.
C'est à mon sens tout simplement parce que notre sexualité est différente.
Les Hommes pensent "Performance", "Technique" et "Objectif"
Les Femmes pensent "Attention" et "Affection"
Je généralise hein

Il faut pas mal de temps pour sortir de ce schéma.

Pour ma part, il m'a fallu plusieurs années avec mon ex pour sortir de la recherche de l'orgasme à tout prix.
Au début elle devait avoir un orgasme sur trois rapports... Ca me complexait un peu, mais je lui avais demandé de ne JAMAIS simuler.
Avec le temps, en apprenant un peu des techniques et avec l'habitude de voir ce qui marchait ou pas je suis arrivé à un ratio d'environ une fois sur deux.
Elle me disait de ne pas culpabiliser et que c'était très bien quand même... c'est une chose incompréhensible pour un homme qui doit systématiquement finir par un orgasme.
Je me suis contenté de l'admettre sans chercher vraiment à le comprendre. Je lui faisais suffisamment confiance pour la croire sur parole si elle me disait que c'était bien.
Et j'ai cessé de complexer sur le sujet, sans cesser d'essayer quand même...

Avec les années, c'est moi qui devenait de plus en plus endurant, et qui avais envie de faire durer les choses, j'avais juste envie d'en profiter plus et mieux.
Le truc c'est qu'elle n'avait jamais plus d'un orgasme, si j'avais "le malheur" de la faire jouir durant les préliminaires, elle ne ressentait pas grand chose durant la pénétration... Ca ça me faisait vraiment chier, déjà parce que je ne pouvais pas jouer avec elle autant que je le voulais, mais aussi parce qu'à un moment elle me demandait limite "C'est bon ? tu as fini là ?", le genre de truc qui plombe VRAIMENT.

Je suis alors tombé sur un livre de sexologie : "L'art de faire l'Amour à une Femme" et son pendant masculin : "L'art de faire l'Amour à un Homme".
Ces deux livres m'ont vraiment énormément apporté, surtout en me révélant la véritable dimension psychologique du sexe pour les Femmes et à quel point l'attention qu'on porte à sa partenaire est plus importante que la technique ou l'endurance.

Après avoir un peu tâtonné, je suis arrivé à un "ratio" proche des 100%, parfois c'était moi qui jouissait avant elle et dans de rares cas elle n'avait pas d'orgasme mais c'était vraiment rare. Et surtout ses orgasmes étaient beaucoup plus forts.
Mais toujours un seul par rapport, même si j'arrivais à lui donner encore du plaisir après, je ne suis jamais arrivé à deux. J'ai appris par la suite qu'il y a des femmes comme ça...

Bref, j'arrête là le 3615 Mylife... C'était pour dire :

Aux gars :
-Ne complexez pas si votre copine vous dit que c'était bien quand même. Si votre copine vous aime et que vous l'aimez, vous pouvez lui faire confiance, elle ne cherche pas juste à vous consoler. (Je ne parle pas pour les ONS ou Plans Q.)
-Portez de l'attention à ses réactions et son plaisir, et ça viendra tout seul. On n'arrive pas à l'orgasme féminin par la performance et l'endurance, mais par l'attention... et quand même la technique (si si !)

Aux filles :
-N'hésitez pas à dire à un gars qu'il peut faire mieux, mais sans jamais sous-entendre que ce n'étais pas bien.
genre : "<Ca> c'était bien, et tu pourrais peut être essayer <comme ça>, ce serait encore mieux"
Un gars qui accorde de l'importance à votre plaisir sera juste super heureux de recevoir des informations pour faire mieux.
-Pour arrêter un gars sur sa lancée :
éviter à tout prix les variantes de "C'est bon, t'a fini là ?", "Tu peux abréger steup' ?"
Une formule que j'ai entendu une fois et qui m'a semblé non seulement efficace mais aussi gratifiante pour le gars :
(essoufflée et avec le sourire) "Waoooh... j'en peux plus là !"

[quote="paolina"]je sais bien que si je ne simule pas un orgasme (bien sur il m'arrive d'en avoir aussi!!) mes partenaires quels qu'ils soient vont être déçus, voire vont "s'acharner" jusqu'à qu'ils pensent que j'aie joui!
[quote]

Tu donnes la réponse à ta question. Quand tu en as marre, tu simules et tu lui dit "viens, viens" et voilà.
Je crois qu'y a pas vraiment d'autres solutions gagnant gagnant car si tu fais comprendre au mec que bon, c'est un peu long et qu'il serait temps que ça finisse, ça risque de le vexer. Et ce que ce soit ton mec ou un coup comme ça. Même quand on sait que c'est finalement tres rare qu'une femme arrive à l'orgasme systématiquement, je pense que les hommes préferent malgré tout se mentir à eux mêmes. T'es pas obligé de simuler un gros orgasme mais un "viens maintenant" sur un ton explicite peut faire que tout le monde soit content.

Apres c'est à toi de faire comprendre entre les rapports que les ébats courts peuvent t"exciter terriblement et que l'orgasme n'est pas un but systématique, qui d'ailleurs quand il en est un deviens j'imagine plus difficile à obtenir.

Champion a écrit :

paolina a écrit :
Donc un conseil : ne simule pas. Tu peux parler, dire des trucs cochons, etc... mais pas simuler un "moment d'orgasme".

Facile à dire !! On est toutes déjà tombé sur un mec qui s'acharne pendant une heure sans oser lui dire que c'était pas le bon jour pour l'orgasme (ça on le sent, nous les filles.) Au bout d'un moment on simule pour que ça s'arrête, parce qu'on en a marre ou qu'on a mal.
Ou alors les mecs qui font la tronche quand on leur dit stop, ça incite aussi à simuler ! Quand on n'a jamais d'orgasme, faut en parler, mais quand ça arrive une fois de temps en temps, simuler ça sauve la nana.

Sherrie a écrit :

Champion a écrit :

paolina a écrit :
Donc un conseil : ne simule pas. Tu peux parler, dire des trucs cochons, etc... mais pas simuler un "moment d'orgasme".

Facile à dire !! On est toutes déjà tombé sur un mec qui s'acharne pendant une heure sans oser lui dire que c'était pas le bon jour pour l'orgasme (ça on le sent, nous les filles.) Au bout d'un moment on simule pour que ça s'arrête, parce qu'on en a marre ou qu'on a mal.
Ou alors les mecs qui font la tronche quand on leur dit stop, ça incite aussi à simuler ! Quand on n'a jamais d'orgasme, faut en parler, mais quand ça arrive une fois de temps en temps, simuler ça sauve la nana.

Oui m'enfin, ça n'aide surement pas à rendre les choses plus claires et ce qui est certain, c'est que ça enferme le gars dans une idée fausse (et donc ça pose les bases pour qu'on continue à ne pas se comprendre ...).

Il est marrant ce sujet. Je suis pas du genre à taper sur les filles, mais là je scotche un peu.

Je veux dire. Comme il vient d'être remonté, j'ai parcouru un peu rapidement ce post, et si je résume ce que j'y ai vu, on pourrait dire que vous (les femmes):
- n'êtes pas satisfaites lorsqu'il continue pour arriver à ce satané orgasme.
- n'êtes pas satisfaites de devoir simuler.
- et encore en même temps, vous ne voulez pas prendre sur vous d'expliquer au gars que ce n'est pas nécessaire de vouloir aller jusqu'au bout (ce qu'il fait pourtant pour vous).

C'est assez surréaliste. À un moment donné, on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.

Donc, Sherrie, si tout simplement, au lieu de simuler, tu disais les choses clairement ? Je peux comprendre que ce n'est pas nécessairement facile, mais si on décide de ne pas être clairs et faire semblant, on ne doit pas s'étonner que celui en face ne s'y prend pas nécessairement de la meilleure des manières...

Sherrie a écrit : Quand on n'a jamais d'orgasme, faut en parler, mais quand ça arrive une fois de temps en temps, simuler ça sauve la nana.

Superbe phrase. La racine du mal. Un noeud de serpents rempli de paradoxes et d'idées fausses.

@Sherrie: je te remercie sincèrement et sans ironie d'avoir écrit ça, de l'avoir écrit comme ça, je trouve que formulé de cette façon c'est énorme et universel. Tellement simple, tellement faux dans le sens le plus efficace du terme, et pourtant tellement anodin en apparence... Si on lit en vitesse on trouve presque ça logique et normal.

Mais si on prend juste le temps de s'arrêter sur cette phrase, de la regarder en face, si on admet que c'est un raisonnement, (je dirais même une ligne de conduite) très répandu chez les femmes, on comprend mieux que la simulation est une danse qui se pratique à deux. Main dans la main. Et on tourne, et on tourne, et on tourne... L'homme et la femme sont autant coupables. Après libre à chacun de tirer des conclusions.

Ma conclusion personnelle c'est que consciemment ou non, beaucoup d'homo sapiens croient qu'en ce qui concerne l'orgasme féminin la vérité est une idée fumeuse, inutile et source de problèmes.

C'est comme si on croyait malin, indispensable ou confortable, que sais-je, de gérer la personne qui couche avec nous comme l'ado gère ses parents qui se demandent à quelle heure il est rentré hier soir. Et zou, un petit mensonge à la cool, et c'est plié!

Sur cette base nos amis les homo sapiens, masculins et féminins, se retrouvent dans des situations toutes plus foireuses les unes que les autres. Et après ils se demandent pourquoi-comment ils ont pu s'embarquer dans de telles galères. Un vrai mystère en effet...