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Re: Journal de Gnou, ou la progression par l'échec

Posté : 11.11.11
par Gnou
I fucking hate crushes.

Les crush sont devenus beaucoup plus rares depuis mon premier et dernier coup de coeur de gros AFC d'il y a quelques années qui m'avait d'ailleurs fait réagir sur ma façon de voir les choses et de me comporter.

Parler normalement avec des jolies filles qu'on ne trouve que jolies et pas complètement inintéressantes, je sais faire. Jouer avec des jolies filles qu'on ne trouve que jolies et pas complètement inintéressantes, je sais faire. Mais faire les deux avec une fille qu'on trouve à la fois jolie et intéressante et pour qui on sent un bon gros feeling, ça pose parfois quelques menus problèmes de logistique.

Je sais, je sas. No zob in job. Mais là, pour le coup, c'est plus fort que moi. Je la veux.

Il est étonnant je trouve que je sois, en ce moment, dans une période où je semble être attiré par des filles plus âgées que moi.
Y'a encore pas si longtemps que ça j'étais vite fait sorti avec une fille de 26 ans, ce qui après l'avoir découvert m'a quand même un peu surpris. J'ai également pris conscience qu'une autre fille que je pensais plus jeune est en fait plus âgée : également 26 ans... Puis... nouvelle fille au boulot. 28 ans. Mais putain, gros coup de coeur comme ça m'était pas arrivé il y a longtemps. Physiquement... Wow. Puis en plus elle est simple, déconneuse et marrante.

Ca y est, le crush contre attaque. Mais bon, mon comportement de mec parfois lourd (ou plutôt qui s'y prend mal) et de gros timide... je m'en suis progressivement détaché durant ces dernières années, donc c'est déjà ça de pris. Right ?

Donc bon, voilà. On était sortis à plusieurs un soir entre collègues et elle était également de la partie. Et c'est là que j'ai compris plus qu'à aucun autre moment l'importance des soirées. C'est bien à ces moments qu'on peut véritablement se rapprocher et créer des liens avec les gens. Bonne petite soirée à écouter de la musique traditionnelle irlandaise, à rire et à s'amuser.
Je crois qu'elle fait partie de mes soirées préférées jusqu'à présent, d'ailleurs. Pas parce que cette fille était présente, mais plutôt parce que je me sentais bien; la musique et l'ambiance me plaisaient comme rarement.

Un des potes avec qui je sors le plus s'est finalement barré assez vite parce qu'il était pas dans la meilleure forme et deux autres sont partis en même temps, me laissant seul avec... J.
C'était l'opportunité parfaite pour faire connaissance. S'est avéré qu'on a pas mal de gouts en commun et qu'en plus je sens un bon feeling. De mon côté, en tout cas.
La soirée s'est finie vers les 1h du mat' et on s'est séparés à ce moment là.

Puis, me disant que les choses ne bougeraient pas par magie, j'suis allé discuter avec elle il y a quelques jours pendant mon break au boulot pour discuter de choses et d'autres. Je savais qu'elle allait à un concert d'ici fin novembre grâce à FB mais j'ai fait celui qui n'était pas au courant, pour éviter de passer pour le mec stalker qui scrute tous ses faits et gestes. Elle m'en a donc parlé et m'a proposé de venir si ça m'intéressait, pour qu'on y aille ensemble. Après tout, c'est vrai que d'aller seul à un concert c'est pas génial, autant y aller accompagné quand c'est possible.
J'ai simplement dit que j'allais voir si le concert me disait ou pas et que je la tiendrais au courant.

Il me dit, ce concert. C'est le genre de musiques que j'aime écouter, donc parfait.

... reste plus qu'à travailler l'approche, garder à l'esprit qu'il faut travailler l'angle de la calibration, éviter de faire mon AFC, rester joueur et... normal.

On verra bien comment ça se passera.

Re: Journal de Gnou, ou la progression par l'échec

Posté : 13.11.11
par Senco
Je pense que tu as une bonne carte à jouer avec ce concert. La musique aidant, tu pourras t'amuser à la faire danser et à la kinoter. En plus si c'est juste toi et elle dans une foule d'inconnus c'est un cadre idéal. Plus le petit verre juste après pour plus d'intimité c'est encore mieux.

Le challenge à mon avis sera de sexuer la conversation et de ne pas passer trop pour le pote. J'ai échoué un rencard cette semaine à cause de ça, parce que je m'entend bien avec la fille et du coup on parle de tout et de rien sans vraiment d'ouverture pour un kclose, kino poussé etc.

Re: Journal de Gnou, ou la progression par l'échec

Posté : 13.11.11
par Gnou
Ouep... Tu as tout à fait raison sur ce que l'évènement peut apporter comme opportunités puis également sur les risques de ne rien faire.

Je me connais suffisamment bien pour savoir que dans ce genre de cas, dès le moment où je tombe vraiment sous le charme j'ai du mal à me comporter en joueur, à faire du C&F alors qu'en temps normal j'y arrive parce que je ne trouve pas les enjeux si importants (et qu'au final, la fille ne me plait pas tant que ça). J'imagine que c'est mon côté AFC qui tend à refaire surface.

Ca a beau être une fille qui me plait, ça n'en reste pas moins une fille. Donc stop le piédestal et toutes ces conneries.

Et si j'arrive à avoir cet état d'esprit là lors du concert, tout est possible.

Mais oui, le kino sera faisable je pense, sexuer risque d'être plus tendu par contre. Enfin bon, qui sait!

D'autant plus que pour l'instant, je suis sous le charme mais j'ai des doutes quant au fait qu'elle soit sous le mien. Donc tout ou presque reste à faire.

Re: Journal de Gnou, ou la progression par l'échec

Posté : 17.11.11
par Gnou
A la poursuite de la non-anxiété à l'approche

Pardon. Mon journal n'est pour l'instant pas des plus passionnants mais je suis sûr qu'il finira par le devenir à force.

Ce post ci sera juste un reminder me servant à me redonner du peps/mojo quand j'suis en coup de blues/de mou.

Etant à la base un mec assez introverti qui, il y a quelques années, était très timide et évitait (plus que provoquait) le contact social non nécessaire, j'ai ce soir avancé d'un nouveau pas vers mon but premier : ne plus avoir peur d'engager la conversation avec des inconnus mais plus important encore, apprécier le fait d'engager la conversation avec des inconnus.

Mes avancées sont, je le reconnais, relativement petites comparées à celles de certains ici. Mais j'm'en tape. Le but n'est pas de faire la course. Au moins, j'avance.

Tout ça pour dire quoi au final ? Alors que je rentrais du boulot cette aprèm, je me suis inséré dans une discussion lancée au sujet d'une de mes séries préférées (Breaking Bad) par - ma foi - une jolie blonde (pas du genre à sembler écervelée ou conne). J'avais de la musique au bout de mes écouteurs et un livre au bout du regard et je ne pouvais pas m'empêcher d'écouter leur conversation. Après avoir entendu quelques mots-clés en anglais (je vous rappelle que je vis à Dublin) comme meth, tv show, et chemistry teacher, je me suis dit "non, je pense pas que tu peux te planter là.

Puis j'ai lancé à la blonde après avoir enlevé un de mes écouteurs : "you're talking about Breaking Bad, right ?"
Elle a acquiescé, j'ai causé vite fait sur la série et...

Malheureusement, quelques secondes après avoir ouvert ma gueule et commencé à parler sur la série, elle descendait à son arrêt. Pour le coup, j'avoue avoir été à la fois déçu et rassuré. Déçu parce que je me disais que ça aurait pu occasionner un échange intéressant et rassuré parce que j'étais pas forcément des plus à l'aise non plus. Faut rappeler les faits : j'ai clairement pas l'habitude d'ouvrir ma gueule comme ça.

Donc... elle s'est barrée et je me suis retrouvé avec l'autre fille avec qui l'échange se faisait à côté de moi dans le carré de sièges du train. Puis... j'ai remis mon écouteur.

Le + :
- j'ai ouvert ma gueule et je me suis inséré dans une discussion entre deux (très probablement) irlandaises qui discutaient
- ça me montre que j'ai les couilles pour aborder, faut juste que je me motive et que je sois pas d'une humeur exécrable

Le - :
- la belle blonde s'est barrée trop vite
- le manque de la confiance en moi pour que ma conversation se fasse de façon plus "normale" : en gros, comme si j'engageais la conversation avec des inconnues tous les jours et que c'était quelque chose de tout à fait inné pour moi (ça viendra à force)
- quand la blonde est partie (elle était située en diagonale par rapport à moi, je trouve que c'était parfait puisque l'échange semblait moins agressif que si j'l'avais eue en face de moi) et que l'autre fille restait à ma gauche, j'ai pas tenté de relancer la conversation. En prenant du recul, la meilleure solution aurait probablement été de changer de place et de me placer en diagonale par rapport à elle pour reproduire le même schéma qu'avec la blonde) puis de relancer la conversation, somehow.

Re: Journal de Gnou, ou la progression par l'échec

Posté : 19.11.11
par Serial
Pardon. Mon journal n'est pour l'instant pas des plus passionnants mais je suis sûr qu'il finira par le devenir à force.

Ce post ci sera juste un reminder me servant à me redonner du peps/mojo quand j'suis en coup de blues/de mou.

Etant à la base un mec assez introverti qui, il y a quelques années, était très timide et évitait (plus que provoquait) le contact social non nécessaire, j'ai ce soir avancé d'un nouveau pas vers mon but premier : ne plus avoir peur d'engager la conversation avec des inconnus mais plus important encore, apprécier le fait d'engager la conversation avec des inconnus.

Mes avancées sont, je le reconnais, relativement petites comparées à celles de certains ici. Mais j'm'en tape. Le but n'est pas de faire la course. Au moins, j'avance.

Tout ça pour dire quoi au final ? Alors que je rentrais du boulot cette aprèm, je me suis inséré dans une discussion lancée au sujet d'une de mes séries préférées (Breaking Bad) par - ma foi - une jolie blonde (pas du genre à sembler écervelée ou conne). J'avais de la musique au bout de mes écouteurs et un livre au bout du regard et je ne pouvais pas m'empêcher d'écouter leur conversation. Après avoir entendu quelques mots-clés en anglais (je vous rappelle que je vis à Dublin) comme meth, tv show, et chemistry teacher, je me suis dit "non, je pense pas que tu peux te planter là.

Puis j'ai lancé à la blonde après avoir enlevé un de mes écouteurs : "you're talking about Breaking Bad, right ?"
Elle a acquiescé, j'ai causé vite fait sur la série et...

Malheureusement, quelques secondes après avoir ouvert ma gueule et commencé à parler sur la série, elle descendait à son arrêt. Pour le coup, j'avoue avoir été à la fois déçu et rassuré. Déçu parce que je me disais que ça aurait pu occasionner un échange intéressant et rassuré parce que j'étais pas forcément des plus à l'aise non plus. Faut rappeler les faits : j'ai clairement pas l'habitude d'ouvrir ma gueule comme ça.

Donc... elle s'est barrée et je me suis retrouvé avec l'autre fille avec qui l'échange se faisait à côté de moi dans le carré de sièges du train. Puis... j'ai remis mon écouteur.

Le + :
- j'ai ouvert ma gueule et je me suis inséré dans une discussion entre deux (très probablement) irlandaises qui discutaient
- ça me montre que j'ai les couilles pour aborder, faut juste que je me motive et que je sois pas d'une humeur exécrable

Le - :
- la belle blonde s'est barrée trop vite
- le manque de la confiance en moi pour que ma conversation se fasse de façon plus "normale" : en gros, comme si j'engageais la conversation avec des inconnues tous les jours et que c'était quelque chose de tout à fait inné pour moi (ça viendra à force)
- quand la blonde est partie (elle était située en diagonale par rapport à moi, je trouve que c'était parfait puisque l'échange semblait moins agressif que si j'l'avais eue en face de moi) et que l'autre fille restait à ma gauche, j'ai pas tenté de relancer la conversation. En prenant du recul, la meilleure solution aurait probablement été de changer de place et de me placer en diagonale par rapport à elle pour reproduire le même schéma qu'avec la blonde) puis de relancer la conversation, somehow.
Sur le coup d'etre assez introverti et super timide je l'etais aussi. Je pense l'etre toujours mais je fait avec sans problemes.
Honnetement l'anxiete de l'approche ne va jamais te quitter. Meme si moi (et d'autres) avons le courage de le faire tout les jours je peut te garantir qu'il est bel et bien la meme apres 500 approches (juste un chiffre, je ne compte pas mes opens). L'idee c'est d'y etre habituer et d'avoir ces trucs a soi pour le gerer.Comme par exemple : la regle des 3s/etc..
Evidemment tu doit le savoir que ca va pas disparaitre en une journee ou apres 5000 opens.
Ce que tu peux essayer c'est d'y aller progressivement, c'est ce que j'ai fait d'ailleurs.
Disons pendant un 1er temps si t'a vraiment peur tu peux ne serait-ce aller dans la direction de la fille,, puis a un moment si tu te sent plus apte tu peux commencer a lui poser une question banaledu genre : l'heure/une direction/ *inserer pretexte*/.. pour t'ejecter ensuite. Apres si tu sens que ca va mieux tu pose une autre question : "ok merci, j'aime bien ta montre d'ou tu la eu??".etc..Tu brode ,tu rebondis sur ce qu'elle dit, tu l'ecoute..

tu vois l'idee, l'art de la conversation et tout ces trucs la sont evidemment disponible sur le forum.Autre chose, c'est pas trop le contenu de ce que tu dit qui peut te rendre interessant mais comment tu le dit (excpetion sur le fait qu'il est preferable de parler de choses positifs..)


Tu fait pas l'erreur classique que je vois souvent (et que moi meme j'ai faite d'ailleurs) :

Des gars qui de base ne savent meme pas parler de tout et rien avec une hb memorisent des pages entieres de routines/techniques/phrases C&F par coeur..Pour qu'au final la nana les trouvent lourd.

Pour cette histoire d'etre en face ou en diagonale: je sais pas a dublin si vos metro/subs sont bruyants au points ou t'entend rien du tout, mais a Paris oui. En plus de pouvoir vous ecouter sans gueuler ni de se pencher pour ca tu peux en profiter pour la kinoter (pas trop hein, je parle de high five et autres.. ) . Bref tu semble aggressif du moment ou sa se voit que tu cherche a envahir son espace intime , a etre lourd quoi (se pencher trop sur elle,etre trop sur elle/ a trop te rapprocher/..)..

en tout cas pour le reste du journal meme si tu fait pas exploser le resultatmetre :blbl: , ya du bon progres. Baby steps comme on dit, deja le fait de pouvoir tenir une conversation avec une fille qui te plait c'est deja bien.C'est deja une bonne base avant de se lancer progressivement vers une vrai seduction..

j'aime bien le fait que tu reflechisse par toi meme (comme te la fait remarquer francwa, je crois que c'est presque propre aux ITNJ :mrgreen: ) .
Au moins t'a evite pas mal d'erreur classique : Suivre le modele alpha et t'assumer toi meme, c'est deja tres bien d'y penser tres tot.Pas mal de gens et players font cette erreur..


Keep it up!

Re: Journal de Gnou, ou la progression par l'échec

Posté : 07.01.12
par Gnou
Désolé pour ce manque d'updates à ce topic, j'avais des doutes quant au fait qu'il serait intéressant de le mettre à jour. Vraiment.

Mais là... plus d'un mois sans rien écrire ici, c'est trop. Certains auront cru que j'avais déjà laissé tomber. Ceux-là auront eu tort.

Donc. Résumé des semaines précédentes.

S'il y a quelque chose dont je me suis rendu compte, c'est que pour changer de comportement et sortir plus, il faut fréquenter des gens qui sortent, pas des gens qui ne sortent pas. Ca a un impact direct sur notre propre vie. Ca avait pourtant bien commencé, puis ces derniers temps c'était une période de vache maigre, dira-t-on.
Donc le moral n'était pas non plus au plus haut.

Update sur (J), la fille de 27/28 piges avec qui j'étais allé voir deux concerts en tête à tête. A ce moment là déjà elle commençait à se rapprocher d'un autre mec qui ma foi, s'y prenait quand même bien et qui malgré tout était bien sympa (pour le coup ça m'embête parce que j'peux pas dire "ouais, son mec c'est un connard et tout"), ouvert, sociable et tutti quanti. Donc voilà. Ca devenait une rumeur, maintenant c'est vérifié. On nexte. Je ne me considère pas vraiment dans une friend zone avec elle car j'ai montré de l'intérêt et que bon... disons les choses comme elles sont, on parle quasiment pas ensemble. On parlera ici de nothing-zone.
Next.

Je tchattais depuis quelques temps avec une autre fille (A) plus âgée que j'avais aussi rencontré au boulot mais qui elle était revenue en France peu de temps après mon arrivée au taff. On a profité de Facebook pour se chercher un peu, se provoquer, jouer... Bref, flirter quoi. Elle revenait pour nouvel an le temps d'une semaine pour revoir des gens, dont moi. Mon moral n'était pas encore au plus haut à ce moment là non plus, et je faisais pas des masses d'efforts pour accepter les endroits où on pourrait se voir. Jusqu'à lundi dernier où j'me suis dit qu'il fallait quand même pas déconner, qu'elle repartait en France le lendemain, et que c'était à peu de choses près, "maintenant ou jamais".
Rdv pris devant un pub. J'avais en tête de rester une heure et d'improviser après. Je suis resté de 18h du soir à 2h du matin. La gueule de bois quand on se lève et qu'on doit aller bosser, c'est pas glop, laissez-moi vous le dire.

Bref. ECs parfois intenses, toujours longs, petits jeux... On avait repris ce qu'on avait commencé sur FB sauf en vrai. J'aurais pu la KC (voire même plus). J'aurais pu. Je le sais. J'ai eu les occasions de le faire. Mais non... J'avais pourtant de l'alcool dans le sang. Pas assez, peut-être.
J'ai même dansé avec elle, chose que je ne suis clairement pas habitué à faire, et elle l'a remarqué.
Mon gros problème c'est mon manque de spontanéité... je réfléchis trop... donc du coup je me prends la tête pour des trucs qui ne devraient pas me prendre la tête. C'est pourtant pas quelque chose de nouveau. De souvenir, j'ai toujours été comme ça. Et ça continue de me pourrir la vie.

Donc du coup, voilà qu'on arrive pas loin des 2h du mat'. Je replace le cadre du moment. Assis à côté d'elle (qui est elle-même assise à côté d'un pote bien AFC du bureau) je lutte contre ma conscience qui m'assassine d'être débile et qui me dit qu'encore une fois je vais regretter de ne rien avoir fait (ça devient vraiment une habitude maintenant avec toutes les occasions que j'ai eues ces derniers mois...). Lutte intérieure, donc. Puis là, une application pratique du dicton "un objectif vague aboutit à une connerie précise". Je me suis dit "fais n'importe quoi mais fais quelque chose". J'lui ai donc susurré dans l'oreille qu'elle était bien sexy ce soir là. J'ai été surpris de pouvoir dire quelque chose comme ça à haute voix... j'avais jamais fait ça auparavant. Et là, elle me répond doucement "... genre particulièrement ce soir ou... ?".

C'est ça le problème avec l'improvisation d'un truc qu'on n'a jamais fait. On ne sait pas à quoi s'attendre. Bah là, c'était pareil. Sa réponse m'a carrément surpris et j'ai pas su répondre du tac-o-tac. Si bien que j'ai fini par répondre une connerie du genre "mais tu peux pas accepter un compliment?!!!". Ca l'a fait rire. Moi, moins.
Nouveau monologue intérieur dans ma tête. "Vas-y merde, FAIS QUELQUE CHOSE".
J'ai posé ma main sur sa cuisse et encore une fois je lui ai susurré à l'oreille "ça te va comme début de réponse ?". Vu sa réaction, je pense qu'elle a pas su où se mettre. Elle s'est levée, est retournée sur le dancefloor quelques minutes et quand elle est revenue a changé de place.

"Bon. Bah, ça c'est fait", je me suis dit. "Plus aucun intérêt à continuer ce soir je crois, j'ferais bien de partir et d'aller me coucher maintenant, j'vais avoir la tête dans le cul au boulot demain de toute façon."
J'ai donc dit bye aux gens, y compris à elle, aussi étrange et bizarre le moment d'avant ait pu être et je suis parti.

On continue de se parler, hein. Enfin c'est plus elle qui est revenue vers moi après la soirée que l'inverse... Je voyais pas trop comment lui reparler après ce qui s'était passé ce soir là. J'étais conscient d'avoir fait n'imp et pourtant je le regrettais pas tant que ça non plus. C'était bizarre. Donc on continue de se reparler comme si de rien n'était et... tant mieux.

Conclusion.

Plutôt que d'enchainer les tête à tête avec les filles j'ferais mieux de trouver un moyen de dépasser ce blocage que j'ai...
Un des points positifs que j'ai trouvé à force de sortir avec des filles c'est que je me sentais plus sûr de moi, plus confiant. C'est moi qui propose comment la soirée va continuer, c'est moi qui vais chercher à boire et tout se fait de façon naturelle maintenant. Ca, ça fait plaisir.

Re: Journal de Gnou, ou la progression par l'échec

Posté : 07.01.12
par Adoniis
Wow... ça fait vraiment bizarre de se reconnaitre à ce point dans des situations comme ça.
Je comprends à 100% ton raisonnement et ta façon d'agir.

Alors déjà je dirais : PUTAIN, tu l'as fait !!! Tu as fait quelque chose là ou beaucoup d'autres (dont moi) auraient buggué.

Ta remarque ou tu lui dit que tu la trouve sexy me semble très bien calibrée, et elle passe plutôt bien apparemment. Je note pour plus tard.

Je pense que ta réaction après a été trop intrusive, trop rapide. Ca c'est clairement le genre de truc que tu apprendra à gérer avec l'expérience.
Lui poser la main sur la cuisse m'a semblé trop direct, et si tu étais alcoolisé ça a du la faire redescendre vite fait bien fait. D'où son malaise, son éloignement et son changement de place.

Dans l'idéal : je pense que tu aurais du répondre avec un silence et un sourire mystérieux, histoire de laisser sa curiosité et son intérêt au max. Voire carrément de parler d'autre chose à quelqu'un d'autre, pour y revenir plus tard.
Autre solution, au lieu de rester à discuter, tu l'emmène danser et tu tentes un KC sur la piste...

En tout cas, je vois ça comme un gros pas en avant. En t'en souhaitant d'autres.

[EDIT] J'y reviens, avec un peu de recul, c'est clairement un shit-test qu'elle t'a fait.
C'est une réponse typiquement féminine.
Quand on sort pour faire plaisir un : "Tu est très belle ce soir", la fille te répond comme si elle n'entendait même pas le "Tu es très belle" mais uniquement le "ce soir" et te balance une réponse du genre "quoi uniquement ce soir ?" (shit-test par excellence)
Le mieux, comme toujours c'est de répondre à coté ou pas du tout.
[/EDIT]

Re: Journal de Gnou, ou la progression par l'échec

Posté : 07.01.12
par Gnou
Merci pour le retour, ça fait toujours plaisir de voir qu'on est pas le seul à galérer pour les mêmes trucs.
Ta remarque ou tu lui dit que tu la trouve sexy me semble très bien calibrée, et elle passe plutôt bien apparemment. Je note pour plus tard.
Je pense aussi, ça m'a l'air d'être bien passé, elle aurait pas répondu comme ça sinon.
Je pense que ta réaction après a été trop intrusive, trop rapide. Ca c'est clairement le genre de truc que tu apprendra à gérer avec l'expérience.
Lui poser la main sur la cuisse m'a semblé trop direct, et si tu étais alcoolisé ça a du la faire redescendre vite fait bien fait. D'où son malaise, son éloignement et son changement de place.
Agreed. J'en suis arrivé à la même conclusion. Mais j'avais envie de faire quelque chose ce soir là, quitte à faire n'importe quoi, je ne pouvais simplement pas me permettre de réitérer les autres soirées où je n'avais RIEN FAI DU TOUT. Pas encore une fois, non. Quitte à faire quelque chose je me suis dit "bon bah merde... hop, on fait ça et on verra bien comment elle réagit".
Je crois que je vois plus ça comme un "si je fais X chose, que se passe-t-il, si je fais Y chose, que se passe-t-il ?"
Ca a un avantage bien utile : on s'en tape un peu plus d'avoir fait n'importe quoi, on se dit qu'on a au moins tenté. Un peu comme Edison à l'époque quand il disait ne pas avoir raté la conception de son ampoule électrique mais plutôt d'avoir réussi 1000 fois à ne pas en concevoir une qui fonctionnait.

Bah c'est un peu comme ça que je vois les choses. Tout ce que je veux c'est changer quelque chose, aussi minime ce changement puisse-t-il être, d'une soirée à une autre.
Dans l'idéal : je pense que tu aurais du répondre avec un silence et un sourire mystérieux, histoire de laisser sa curiosité et son intérêt au max. Voire carrément de parler d'autre chose à quelqu'un d'autre, pour y revenir plus tard.
Autre solution, au lieu de rester à discuter, tu l'emmène danser et tu tentes un KC sur la piste...
On ne peut plus d'accord une fois encore. Maintenant je sais que je suis capable de dire quelque chose du genre, d'assumer au moins un minimum la personne que je veux être. C'est déjà un bon début.
Je l'ai amenée danser justement. J'ai pensé au KC sur la piste... j'ai pas réussi à m'y amener... C'était pourtant le moment rêvé pour le tenter.
M'enfin...

[Réponse à ton edit : ouep... j'ai pensé à la même chose que toi sur le coup quand elle m'a répondu ça. Shit-test tout craché. J'ai tellement peu l'habitude de les contrer que ça m'a pris de court.]

Re: Journal de Gnou, ou la progression par l'échec

Posté : 07.02.12
par Gnou
Un samedi soir de sarge à Dublin

Not. Dead.
Bon, puisque par contre le lair de Dublin semble l'être, il faut bien se démerder autrement pour sarger. Ayant un pote ici-même qui suit un peu FTS sans y participer, j'me suis dit que tant qu'à faire, ça serait pas forcément une mauvaise idée que de se faire une petite soirée de sarge. Au moins pour voir ce que ça donne et... pour s'amuser un peu.
Première soirée sarge pour tous les deux. Bah plutôt que de commencer par le début je vais commencer par la fin.

On avait prévu de pas finir bourrés... On a fini bourrés.

Bref. Etant plutôt en forme pour commencer la soirée en s'étant complètement foutus la gueule d'un irlandais bourré à 21h30 qui marchait en titubant (comme nous en fin de soirée) sur le trottoir, j'ai décidé d'ouvrir la session en abordant un set. On était en route vers notre premier pub et on parlait des français qu'on avait déjà aperçus à Dublin. Mon wingman me disait qu'il avait pour habitude de crier "GRENOUILLE" et de continuer sa route sans même se retourner pour voir la réaction. J'ai trouvé ça fun. On a donc croisé un set de francophones sur notre chemin et juste après qu'il ait prononcé "grenouille", cette fois-ci pas trop fort, je me suis dit "oh puis fuck, on va commencer tout de suite hein".
Un opener que j'aime bien (et on ne peut plus simple à utiliser) c'est "oh, tiens, des Français!". A plusieurs reprises j'ai été terriblement tenté de l'utiliser quand j'étais en solo et que j'étais allé en ville mais à chaque fois je me suis abstenu. Pas cette fois-ci.
Hop. La spontanéité c'est pourtant pas mon fort d'habitude, mais pour le coup j'ai senti que je m'étais surpassé. Mon wingman était sur le cul et s'attendait pas à ce que j'aborde comme ça.

Description du set : deux filles, un mec. Ca semble d'ailleurs être une constitution assez fréquente. C'étaient pas des français mais des belges. Plus tard j'me suis dit "tiens c'est con, j'aurais pu répondre bah personne n'est parfait!". Seule une fille vivait actuellement à Dublin pour les études et de ce que je me souviens, les deux autres (le mec et la fille) étaient des potes à elle qui venaient visiter un peu.
L'échange ne s'est finalement pas éternisé parce qu'ils devaient retrouver d'autres personnes et que de notre côté on devait aller au pub. Je leur ai communiqué le nom du pub pour qu'ils puissent nous rejoindre plus tard mais il s'est avéré qu'on ne les a pas réapperçus de la soirée. Faut dire que le pub où on était était plutôt blindé de chez blindé.

Au final un très bon feeling, car très improvisé et spontané ce qui m'a vraiment laissé une bonne impression et qui m'a également donné très envie de retenter par la suite (c'est si simple d'aborder les francophones ici). J'ai été agréablement surpris par le fait que j'ai apprécié discuter simplement comme ça.

Pendant le reste de la soirée ça a été différent. Pas dans le sens négatif du terme, juste différent. Déjà, il était rare de trouver des filles un minimum bien toutes seules, et quand c'était le cas, la règle des 3sec était quelques fois ratée. On a abordé, on a bu... et plus on buvait moins on en avait quelque chose à foutre de ce qu'on disait. Mais mon wingman avait cette façon de penser : peu importe ce qu'on aborde tant qu'on aborde. J'avouerai avoir eu du mal avec cette façon de voir les choses. Je ne voyais pas (et je ne le vois toujours pas) l'intérêt d'aborder si la fille ne me plait pas un minimum. Discuter avec quelqu'un je sais déjà faire, c'était pas vraiment le but de la soirée ici. Le but était plutôt d'aborder (même si c'était pour dire un peu n'importe quoi) des filles qui me plaisaient un minimum. Donc là-dessus déjà on s'est un peu écartés de chemin entre lui et moi. Il a malgré tout ressenti l'adrénaline qu'on a une fois qu'on a abordé une fille et qu'on s'est éjecté. Le sentiment qui dit "CA Y EST, J'AI REUSSI".
J'l'aime bien aussi, ce sentiment.

Un peu plus tard dans la soirée alors qu'on faisait un tour en ville à la recherche d'un nouveau bar, on retombe sur un autre groupe de francophones. Même constitution. Un mec, deux filles. Cette fois-ci par contre les filles se mettent plus en arrière plan et c'est le mec avec qui on se retrouve à parler le plus. Mouais. On peut mieux faire.
Marrant comme dans les deux cas c'est toujours le mec qui s'est imposé le plus même si à différents degrés.
Ca veut imposer un comportement alpha ? :)

Conclusion : une très bonne soirée où on s'est bien marrés, mais il y a du progrès à faire des deux côtés. Ca viendra. Faut juste se forcer un peu et se lâcher.

Re: Journal de Gnou, ou la progression par l'échec

Posté : 19.02.12
par Gnou
French Fries in Dublin

A peine revenu de la soirée sarge (ou plutot pseudo soirée sarge) du jour, je me décide d'updater ce journal à chaud.

Pas très productif. Pas du tout même. Mais, mais... une règle très importante s'est créée.

Mise en situation.

On était dans un pub et on avait par chance trouvé de la place pour s'asseoir le temps de travailler notre stratégie d'approche. Deux minutes après un groupe de filles s'approche et demande si c'est OK de s'asseoir avec nous puisqu'il n'y a plus de place ailleurs (en anglais, je rappelle qu'on vit à Dublin). On n'a levé aucune objection et elles se sont assises : un set de 4 filles. Plutôt pas mal d'ailleurs, comme set. Entendant qu'elles parlaient anglais entre elles, on s'est dit "ok, on est tranquilles". On a commencé à parler un peu d'elles et je disais à mon wing "tiens, elle est pas mal celle sur ta droite" et "bah on a qu'à écouter un peu ce qu'elles disent et on s'incrustera dans leur conversation".

Mon wing me disait d'ailleurs "j'espère qu'elles parlent pas français..." et moi l'air de rien j'avais répondu "non mais c'est bon, on est good là".
Bah... j'avais tort. Peu de temps, après sa voisine de droite (que je trouvais vraiment pas mal d'ailleurs) dit à ses copines (et ce devant nous, forcément) "heu... je crois qu'ils parlent français".

Blanc de notre part. On se regarde et on rigole nerveusement intérieurement. Qu'est ce que la jolie brune nous a entendu dire, au juste ? Bah merde quoi, on n'avait vraiment pas prévu ça. Y'a vraiment des français partout à Dublin, c'est dingue...

Bref. On passe outre ce détail et la blonde de ma gauche engage la conversation avec nous (merci!). Et là, j'ai pensé que c'était une bonne occaz' pour partir sur un truc funny et pas chiant. Donc à la question "et vous faites quoi comme boulot ici ?" j'ai tenté le "bah je suis éleveur de pingouins".
Autant dire que ça en a fait rire une ou deux, que la blonde à ma gauche était genre "wtf" et que la brune à la droite de mon wing... était... dubitative. La blonde a quand même cru ce que j'lui disais, genre "non mais... c'est vrai ? tu déconnes pas ? c'est à Dublin même ?".

Là je me suis dit : "non mais... sérieusement ? comment on peut croire un truc pareil ? :lol: ".
Bref, ça en faisait marrer quelques unes et tout allait bien jusqu'à ce que la jolie brune me demande "mais ça sert à quoi d'élever des pingouins ?".

Blanc.

"Merde... je réponds quoi là ? :lol: "

Mon wing m'a secouru. Merci. "Mais tout le monde aime les pingouins! On peut faire des spectacles avec!"
La blonde à ma gauche continuait d'avaler tout ce qu'on lui disait, c'était énorme. Enfin... jusqu'à ce que la brune lui dise "non mais je crois qu'ils se foutent de ta gueule!".
La discussion a continué un peu puis c'est retombé comme un soufflet.

Plutôt que de continuer vainement, mon wing m'a fait signe de partir et d'aller explorer d'autres horizons.
Je persiste à penser qu'on aurait pu tenter autre chose mais bon... on n'était pas très préparés entre nous, ça cassait pas vraiment trois pattes à un canard.

Gros fou rire en sortant du pub donc. Bref, le coup du "éleveur de pingouins" est pas mal mais faut le préparer un peu avant sous peine de laisser des blancs après :lol:
Puis voilà la règle qu'on a établi pour les prochaines séances : ALWAYS MAKE SURE THEY DON'T SPEAK FRENCH BEFORE YOU TALK ABOUT THEM.