Re: Infidélité et instinct naturel
Posté : 23.05.12
J'ai certains doutes sur les vérités dans ton texte dywann.
1) Tu dis que l'infidélité est naturelle et la monogamie une construction sociale. Pourtant, cette monogamie remonte à la préhistoire, les reconstitutions de cette époque montre qu'à par les chefs de tribus qui avaient souvent plusieurs femmes, la plupart des autres membres vivaient en couples bien définis.
Comme la fidélité n'est pas une norme sociale chez l'homme, l'infidélité ne semble pas l'être non plus.
Il faudrait fournir des preuves que les premiers homo sapiens étaient tout sauf fidèles ce qui n'était clairement pas le cas, du fait que notre espèce a toujours été intégrée dans une société avec un fonctionnement proche de celui que je décrit dans le premier chapitre.
2) "Gérer sa culpabilité et ne pas faire souffrir l’autre, c’est le double défi qui se présente à tout candidat à l’infidélité."
Pour autant, il s'en présente un autre qui me paraît très important également. La cohérence avec ton propre système de valeur. Il peux d'ailleurs se suppléer à la culpabilité car certaines personnes infidèles ne ressentent aucune culpabilité alors qu'ils manquent de respect à leur partenaire. Il sont pourtant en cohérence avec leur système de valeur.
Certaines personnes, par contre, sont en dissonance cognitive entre un désir sexuel pour une autre personne qui échappe à leur contrôle et leur tristesse de trahir l'être aimé.
Voir carrément la mauvaise foi avec un manque d'intégrité flagrant même lorsqu'ils échouent dans leur tentative d'être infidèles (le rôle génial de Jean Dujardin dans "Les infidèles").
Finalement, ça aurait été une bonne idée d'ajouter que l'infidélité dépend principalement du "contrat de couple" mis en place. Il y a des couples heureux et échangistes. Et probablement également des personnes qui se délectent d'une infidélité psychologique comme un jeu (S&M, etc...)
1) Tu dis que l'infidélité est naturelle et la monogamie une construction sociale. Pourtant, cette monogamie remonte à la préhistoire, les reconstitutions de cette époque montre qu'à par les chefs de tribus qui avaient souvent plusieurs femmes, la plupart des autres membres vivaient en couples bien définis.
Comme la fidélité n'est pas une norme sociale chez l'homme, l'infidélité ne semble pas l'être non plus.
Il faudrait fournir des preuves que les premiers homo sapiens étaient tout sauf fidèles ce qui n'était clairement pas le cas, du fait que notre espèce a toujours été intégrée dans une société avec un fonctionnement proche de celui que je décrit dans le premier chapitre.
2) "Gérer sa culpabilité et ne pas faire souffrir l’autre, c’est le double défi qui se présente à tout candidat à l’infidélité."
Pour autant, il s'en présente un autre qui me paraît très important également. La cohérence avec ton propre système de valeur. Il peux d'ailleurs se suppléer à la culpabilité car certaines personnes infidèles ne ressentent aucune culpabilité alors qu'ils manquent de respect à leur partenaire. Il sont pourtant en cohérence avec leur système de valeur.
Certaines personnes, par contre, sont en dissonance cognitive entre un désir sexuel pour une autre personne qui échappe à leur contrôle et leur tristesse de trahir l'être aimé.
Voir carrément la mauvaise foi avec un manque d'intégrité flagrant même lorsqu'ils échouent dans leur tentative d'être infidèles (le rôle génial de Jean Dujardin dans "Les infidèles").
Finalement, ça aurait été une bonne idée d'ajouter que l'infidélité dépend principalement du "contrat de couple" mis en place. Il y a des couples heureux et échangistes. Et probablement également des personnes qui se délectent d'une infidélité psychologique comme un jeu (S&M, etc...)