En toute franchise je n’ai jamais pensé sérieusement pouvoir attraper le sida vu que j’ai très peu de partenaires différentes, et qu’elles sont en général d’un milieu bourgeois/aisé avec une certaine éducation. J’ai pour le coup bien plus peur de chopper une merde de mycose, une hépatite, un herpes, ou tout autre MST bien chiante qui se transmet beaucoup plus fréquemment.Mec t'es conscient de la merde que c'est le Sida ?
Tu préfères manquer un peu de sensations quand tu baises ou chopper un truc qui va niquer ta vie ?
Mais on est d’accord, attraper le sida ou tout autre merde pour un peu plus de plaisir est complètement irresponsable.
Des fois je me sens invulnérable, un peu comme quand je venais d’avoir mon permis voiture à 18 ans et que je roulais bourré en pensant que j’étais meilleur que les autres. Des fois je suis très con.
Bonne idée, je vais essayer !Je sais pas si ça peut t'aider mais ... t'as essayé de voir la capote comme une espèce de sextoy un peu chaud / fetish ? Genre latex etc ? L'idée, c'est d'en venir à voir la capote comme un truc qui t'excite, le genre de truc qui veut dire "là ça devient chaud"... Et non plus comme une contrainte telle que tu la décris dans ton message.
Cependant il faut comprendre que mon souci n’est seulement le fait de manquer de plaisir avec une capote, mais aussi de céder à une pulsion : celle de vouloir le faire sans rien.
Pour bien comprendre cette pulsion, il faut que je rentre dans les détails :
Si j’ai cette envie, c’est parce que j’ai vraiment l’impression que la capote c’est de la triche. J’ai cette impression de ne pas avoir « consommé » l’amour tant que je ne l’ai pas fait sans protection. Pour moi c’est seulement au moment où je pénètre ma partenaire sans protection (et accessoirement que je viens en elle) que je me sens en fusion complète avec elle.
Quand je FC une potentielle LTR du coup c’est pas trop un souci parce que je sais que si ça commence à devenir sérieux on finira par le faire sans rien.
Mais quand c’est une poupoune que j’imagine plutôt en ONS, ou en fréquentation occasionnelle, ben j’ai cette putain de pulsion qui revient sans cesse.