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Re: Journal d'un névrosé

Posté : 01.09.12
par Heisenberg
protozoaire a écrit :et ben, ça en fait des choses ! tu m'avais paru portant être quelqu'un de tout à fait "normal" quand je t'ai rencontré à la session de spu aux tuileries avec Subsurfer et moi, il ya plusieurs mois de ça.

j'espère que ce journal va t'aider. :)
Merci ;)

C'est vrai que ça ne se voit pas vraiment extérieurement, tout se passe à l'intérieur... quoique cela se répercute quand même sur mon visage et la posture de mon corps (cela a sans doute été la cause de quelques dates foirées avec des femmes rencontrées sur le net...)

@bridget: la suite bientôt !

@Aristo: tu ne crois pas si bien dire ! Le game est une vraie thérapie...

Re: Journal d'un névrosé

Posté : 02.09.12
par Heisenberg
Souvenez-vous de quand je vous disais de vous imaginer en haut d'une falaise. Dans une telle situation, ce qu'on ressent est évidemment de la peur. La peur est une formidable émotion. Elle nous permet de survivre. Face au danger, il faut pouvoir réagir vite et bien. Pas le temps d'analyser la situation. Il faut être réactif. Et la peur prépare le corps à l'action: combattre ou s'enfuir (fight or flight). Le cœur qui bat, les muscles qui se contractent, le souffle qui s’accélère, les pupilles qui se dilatent... tout le monde a connu ça en cas de peur aiguë. Bien sûr le degré de réponse à la peur peut varier, parfois elle n'entraîne qu'un simple sursaut, parfois elle amène jusqu'à une crise de panique (le plus haut degré de réponse à la peur qu'on puisse connaître).

Des fois, la peur se dérègle et se déclenche soit sans qu'aucun stimulus extérieur n'en soit la cause, soit pour des situations qui ne sont objectivement pas des situations de danger. Dans le premier cas, il s'agit d'anxiété généralisée, dans le second cas, il s'agit d'anxiétés spécifiques comme les phobies, les anxiétés sociales, les anxiétés de performance (peur maladive de l'échec), etc. Ca parait bête d'avoir peur de parler à des gens, d'être anxieux à l'idée de sortir de chez soi ou encore de craindre en permanence (et d'être persuadé !) qu'on est atteint d'une maladie incurable. Mais tout ça n'est pas rationnel. On le sait. On a beau le savoir, rien n'y fait. Un peu comme un oneitis. On sait qu'on est en train de s'effacer devant la fille alors qu'on devrait se respecter soi-même d'abord, on sait qu'on se tire une balle dans le pied en accédant à ses moindres requêtes mais on le fait quand même, on sait qu'on perd toutes ses chances en étant toujours disponible pour elle. Mais c'est plus fort que nous. Il faut pourtant bien les battre, toutes ces peurs, si on veut avancer. Surtout quand elles nous pourrissent la vie.

Si on schématise (voire caricature), la psychanalyse part du principe qu'il suffit de parler de ce qu'il s'est passé dans l'enfance pour effacer toutes ces peurs. Combien de gens ont passé des années à raconter leur vie à des psychanalystes sans qu'aucun changement ne se soit produit ? Pourquoi savoir ce qui a causé la création d'une phobie pendant l'enfance peut la faire disparaître ? Ce n'est pas comme si l'anxiété parlait un langage rationnel. Connaître les causes peut être instructif et intéressant, mais cela soigne rarement voire jamais. Ce n'est pas parce qu'on vous explique pourquoi vous avez développé la peur d'approcher des filles dans la rue que cela vous aidera à les approcher. A bas Freud et Lacan !


(to be continued)

Re: Journal d'un névrosé

Posté : 02.09.12
par Heisenberg
Je n'arrive pas à dormir ce soir. Je vais donc encore continuer mon journal.

Le trouble panique est une maladie caractérisée par la répétition des crises de panique. Celles-ci se déclenchent souvent sans raison, mais en fait, elles ne sont pas si aléatoires que cela. Finalement, on est (en partie) responsable malgré nous de leurs survenues. Mais j'en reparlerai plus tard.

Il y a une sorte de cercle vicieux dans cette pathologie. Chaque crise nous laisse dans un tel état de choc et de stupeur, que l'on appréhende en permanence la prochaine. On angoisse alors de plus en plus. Chaque symptôme de notre corps est amplifié, scruté, analysé en permanence. On les sent souvent monter, jusqu'à atteindre leur pic en une dizaine de minutes. Bien sûr il y a plusieurs symptômes physiques, comme les tremblements ou l'hyperventilation. Mais il y aussi des symptômes mentaux et, parmi eux, celui qui est pour moi l'un des plus effrayants est la dépersonnalisation/déréalisation. Lors d'une crise, les stimili extérieurs sont tellement amplifiés et exagérés qu'à un moment, on se coupe de tout ses sens. Un peu comme si le cerveau se déconnectait du reste du corps. On ne sent plus ses membres, on a l'impression d'être dans un bocal, d'être dans un film, de voir les choses à la troisième personne. Notre propre main ne semble pas nous appartenir. On flotte dans un monde irréel, on est à la fois à l'intérieur et à l'extérieur de soi. Une sorte de bad trip, mais sans usage de drogue.

Bref, une expérience traumatisante mais, paradoxalement, totalement inoffensive et absolument sans danger. D'ailleurs, c'est cette expérience que vivent les gens qui, en apprenant une terrible nouvelle, disent qu'ils ont senti le monde s'écrouler sous leurs pieds.


L'agoraphobie


La fréquence et l'intensité des crises entraînent parfois une peur de sortir de chez soi. Peur qu'il nous arrive quelque chose. Peur de faire une crise en publique et qu'on ne puisse pas être secouru. On parle alors de trouble panique avec agoraphobie.

C'est ce qui m'est arrivé quelques temps après ma première crise. Il m'était devenu de plus en plus compliqué de me déplacer. Je me forçais malgré tout à prendre ma voiture mais au bout de quelques centaines de mètres parcourus, une crise se déclenchait. J'étais bien obligé de rentrer chez moi.

Nous sommes alors début 2011. La malchance (ou la chance, c'est selon) a voulu qu'en plus de cela, j'étais obligé de marcher avec des béquilles suite à un problème articulaire. J'ai dû rester cloitré chez moi pendant plusieurs mois. Avec quelques difficiles excursions de temps en temps dehors. Et une date. Une fille rencontrée sur Internet.

Etant donné que je ne pouvais plus sortir, je passais pas mal de mon temps sur Internet. Je ne sais plus sur quel site j'avais rencontré cette fille. Quoiqu'il en soit, un soir, je la vois connectée sur msn. Petit échange court, et je lui propose (dans un moment de folie !) de se voir le lendemain. Je la préviens que je suis en béquille.

Quelle épreuve que de se rendre sur place ! Des crises à répétition dans le RER. Mes anxiolytiques m'ont malgré tout permis de pouvoir me rendre là-bas (heureusement que je peux me passer de ces pilules de malheur aujourd'hui). On se dirige vers un café. On boit un peu. Elle parle. Elle parle énormément. Elle ne peut plus s'arrêter en fait. Et moi, je suis perdu dans ma tête, apeuré à l'idée de faire une nouvelle crise. Ce qui ne manqua pas d'arriver. Je crois qu'elle ne s'est aperçue de rien. J'étais pourtant pâle et le visage figé. Inutile de dire que dans ces conditions, il n'y a aucune tentative de séduction possible. Cependant, je crois que mes béquilles l'ont attendrie. On se pose sur un banc. Elle sourit, m'envoie des signaux clairs. Me fait même croquer dans sa tarte (non, ce n'est pas une métaphore :mrgreen: ). Et moi, toujours apeuré, je ne fais rien. Je n'avais pas la tête à cela. Elle m'emmène dans un magasin où elle fait quelques achats. Puis, vient l'heure de se quitter. Je crois qu'elle me fait comprendre que ce serait bien que je la rappelle. On se quitte comme cela.

Je l'appelle le lendemain. Elle ne se souvient même plus de moi. Je lui parle de mes béquilles, puis elle se remémore. Elle m'éjecte un peu au téléphone, en me disant qu'elle est occupée. Je lui souhaite une bonne soirée et raccroche. Dans l'état psychologique dans lequel j'étais à l'époque, je l'ai mal pris. Je ne l'ai jamais rappelée.

Avec du recul, je me dis que feindre la perte de mémoire est un de ces fameux bullshit de femmes. Un bullshit test comme je les appelle. Celui-ci a mis en lumière un de mes défauts les plus criants: le manque de persévérance. Lui-même étant causé par un manque de confiance en moi maladif.

Re: Journal d'un névrosé

Posté : 02.09.12
par Aristophane
Bonsoir à toutes et à tous.

@ Heisenberg: il est vrai de dire que faire de belles rencontres constitue, sans aucun doute, la meilleure des motivations! :D

Up the irons!

Re: Journal d'un névrosé

Posté : 02.09.12
par Aslan06
Ton histoire m'interesse heisenberg, tu viens de m'apprendre pas mal de trucs sur un sujet qui m'interesse : la peur.

J'attend la suite avec impatience.

Re: Journal d'un névrosé

Posté : 02.09.12
par Heisenberg
@Aristo: entièrement d'accord avec toi ;) Mais le chemin peut parfois être encore long avant les belles rencontres...

@Aslan: Ravi de voir que ça t'intéresse 8) Finalement, beaucoup de gens se lancent dans la séduction pour surmonter leurs peurs, que ce soit la peur de parler à des femmes, la peur d'aborder une inconnue, la peur du rejet, la peur de finir seul, la peur de ne pas parvenir à avoir la fille qu'on convoite...

Re: Journal d'un névrosé

Posté : 04.09.12
par Heisenberg
On devient vite accro à l'écriture de son propre journal...

Une pensée, et soudainement, on change totalement de perspective sur une chose à laquelle on ne prêtait pas d'attention jusque-là. Et ça devient une obsession. On y pense. On y repense. On finit par ne penser qu'à cela. L'emballement est en marche, tel une troupe napoléonienne en route vers Iéna. Impossible de l'arrêter. Et on regrette d'avoir pensé à cela même si l'on sait qu'on n'y est pour rien.
Voici un exemple issu de mon expérience personnelle: j'étais très anxieux dans les transports. J'étais vraiment très stressé chaque fois que je prenais le R.E.R. Mais je me forçais à le prendre. Un beau jour, alors que j'étais assis dans une rame, nerveux comme à mon habitude, je fus frappé par une pensée absurde, ridicule, insensée mais qui me semblait tellement plausible. J'imaginais que le train n'allait pas s'arrêter. Que le chauffeur allait accélérer le plus vite possible et qu'il n'allait jamais freiner. Et je me trouvais dans cette rame, ne pouvant rien faire contre cet inéluctable destin. S'en est suivie une crise de panique, la réaction d'alarme classique. Mais pourquoi cette pensée là ? J'aurais aussi pu imaginer que le train déraille ou que le feu prenne dans une rame. Mais non, j'étais focalisé sur ce train qui ne s'arrêterait pas. En y réfléchissant bien, que veut dire cette pensée ? Peut-être (sans doute) était-ce une façon que mon corps et mon cerveau ont trouvé pour me dire que je n'étais pas maître de ma vie, que j'étais passif, que je n'étais pas en contrôle. Et qu'il fallait que je réagisse. N'oubliez pas que l'anxiété est avant tout un signal d'alarme déclenché à tort certes, mais jamais sans raison.
Dans ce cas, l'interprétation est évidente, mais souvent, le sens caché est plus mystérieux et il faut creuser un peu pour le trouver. J'essaierai plus tard d'expliquer comment trouver la pensée profonde enfouie au fond de soi qui déclenche cette anxiété ainsi que le lien entre pensées et anxiété. Je précise que je n'invente rien, simplement j'ai dû étudier un peu de psychologie lors de mon cheminement.


Une araignée. Une toute petite araignée. Ça peut provoquer des réactions de quasi-panique chez certaines personnes. Rien que la vue d'une photo d'araignée peut entraîner un vrai inconfort chez ceux qui en ont la phobie. Mais dès que l'araignée disparaît, le calme revient. Et la vie continue. Comme si de rien n'était.
Tout cela est beaucoup plus problématique quand, au lieu d'une araignée, ce qui déclenche la peur est la relation et le contact avec les gens. C'est ce qu'on appelle l'anxiété sociale. Et ça peut être très handicapant. Personnellement, j'appelle cela la maladie de la honte. On a honte de tout. C'est comme si on était sous les projecteurs en permanence et qu'on était observé dans ses moindres faits et gestes lors de chaque situation sociale. C'est comme si on avait le trac en permanence. On est l'acteur qui va entrer en scène, sauf que la scène est partout. La boulangerie, la gare, la rue. Et quand on parle à quelqu'un, puisqu'on se sent observé et jugé, on est très nerveux, on a le cœur qui bat fort, les pieds qui tremblent. Dans les cas extrêmes, on peut faire une crise de panique juste en parlant à quelqu'un. Et on passe pour un taré. Et on fait peur.
Les humains sont avant tout des êtres sociaux. Nous absorbons les émotions des autres, pour créer nos propres émotions en retour. Notre sourire engendre des émotions agréables chez les autres. Notre peur entraîne la peur chez les autres. Quand quelqu'un de nerveux nous parle, on se sent mal à l'aise. Puis le malaise devient si fort qu'on s'en va.
Lors de mes premières sessions de SPU, je faisais une crise de panique chaque fois que j'allais parler à une fille. Mon cœur battait si fort que j'arrivais essoufflé devant ces demoiselles. Et, comme on peut s'y attendre, elles étaient mal à l'aise. Apeurées par ma propre peur. On a beau être la personne la plus intéressante et charmante du monde, si on arrive stressé et nerveux, on fera fuir n'importe quel fille et plus généralement, n'importe quel personne. En cela, l'anxiété sociale induit un isolement social, lui-même renforçant l'anxiété sociale dans un cercle vicieux.
Paradoxalement, ce qui me faisait peur n'était pas l'approche, mais le dialogue qui devait suivre l'approche. Avec la première fille que j'ai approchée en Direct Game, je n'avais pas pu faire durer l'interaction plus de 5 ou 6 secondes. En plus du fait qu'elle ne comprenait pas trop ce qui se passait, je me suis éjecté de moi-même ne supportant plus les réactions épuisantes de mon corps. Il m'a fallu des dizaines et des dizaines d'approches avant de pouvoir faire durer une discussion entre 25 et 30 secondes.

(to be continued...)

Re: Journal d'un névrosé

Posté : 04.09.12
par Heisenberg
La réaction naturelle quand on a le vertige, c'est de rester au sol. Et il est vrai que si on est en hauteur, on risque de tomber et d'être en danger. Rester au sol, c'est éviter l'objet responsable de cette peur, à savoir le vide. Chaque évitement est répertorié quelque part dans notre tête, prêt à être ressorti au moment opportun. Notre cerveau n'oublie rien. Heureusement qu'on se souvient qu'il ne faut pas approcher ses mains du feu. S'il fallait se brûler à chaque fois pour se rappeler que c'est dangereux...

Plus précisément, le fait d'éviter une peur la renforce. Voilà pourquoi les gens qui ont peur d'approcher (mais qui veulent se lancer !) ne devraient pas se trouver d'excuse pour ne pas le faire. Car chaque fois qu'ils se disent "Bon, pas celle-ci, la prochaine" ou encore "Elle n'est pas assez bien, j'attends encore", leur peur a un peu plus grandi en eux. Ils se retrouvent au final paralysés, ce qui conduit parfois à des sessions où aucune approche n'a été faite (on a tous connu cela je pense...). L'explication est simple: le message qu'ils ont envoyé à leur cerveau en n'y allant pas est "Il y a peut-être un danger !", ce qui entraîne par la suite le déclenchement de plusieurs signaux d'alarme corporels et mentaux.

Sachant cela, comment vaincre la peur de l'approche ? Tout simplement en approchant dès que possible une fois arrivé sur le terrain. Approcher n'importe qui. Une vieille. Une moche. Une belle. Une jeune. Approcher pour demander l'heure ou pour demander son chemin. Le but est simplement d'empêcher la peur de se développer ou d'être nourrie par l'adoption d'une stratégie d'évitement. Je ne me trompe pas en disant que je n'invente rien (je n'en ai pas la prétention de toutes façons !), je crois que certains appellent cela la règle des 3 secondes. La première approche est vraiment la plus importante et devrait être faite aussi vite que possible. Juste pour montrer à son corps et à sa tête qu'il n'y a pas de danger à approcher une femme.

C'est à cause de ce même principe que je me suis forcé (et me force encore) à prendre les transports que je redoute tant, à sortir dans des lieux qui déclenchent en moi des réactions de panique, ou que je m'oblige à me mettre dans les situations sociales que je crains le plus. Je vois cela comme une désensibilisation à une allergie. Il faut le temps que le corps s'adapte. Mais il s'adaptera car cette formidable machine sait optimiser les ressources qu'elle possède, et elle ne saurait gaspiller de l'énergie si précieuse à des choses qui n'en valent pas la peine.

Bien sûr, il est plus facile d'approcher quand on a du succès, et quelqu'un qui a déjà des résultats avec les femmes et qui a un taux de réussite important approchera certainement plus facilement que quelqu'un qui s'est pris rateaux sur rateaux à chaque approche. Ces personnes qui ont plus de mal risquent de développer une autre peur: celle du rejet. Ce n'est jamais agréable de faire dix approches et de se prendre dix vents. Ou de ne récupérer aucun numéro après des mois de pratique. Dans ce cas, comment faire ? Le plus simple est de remettre les choses en perspectives. La victoire doit être vue dans l'approche elle-même, pas dans l'interaction avec la fille. Le simple fait d'avoir approché doit être vu comme l'objectif rempli. Le reste est du bonus. Certaines personnes se fixent des objectifs volontairement hauts et compliqués. Cela convient parfaitement à certains caractères mais risque aussi d'entraîner une découragement à moyens termes. Le game doit rester un jeu. Qui apprécierait un jeu auquel il perd tout le temps ? Nous avons le pouvoir de changer les règles pour, de temps en temps, gagner alors profitons-en...


Voilà, je viens ce soir d'effleurer les thérapies cognitives et comportementales dans ce message. J'en parlerai plus longuement dans une prochaine séance d'écriture... et encore merci à tous ceux qui me lisent 8)

Re: Journal d'un névrosé

Posté : 04.09.12
par Aristophane
Bonsoir à toutes et à tous.

@ Heisenberg: tu as déjà beaucoup travaillé sur toi, et, semble-t-il, tu continues. Ce processus, comme tu le dis si bien, c'est cela le point essentiel, le pivot d'une démarche d'ensemble ( dont le game/jeu/séduction est un aspect)! :D

Du travail en perspective, mais c'est le travail de toute une vie: vivre, tout simplement... :D

Re: Journal d'un névrosé

Posté : 04.09.12
par Heisenberg
Effectivement, j'ai fait un travail sur moi et je pense que chaque homme qui se lance dans cette belle aventure de la séduction fait tôt ou tard ce travail. Bien sûr, les blocages sont plus ou moins importants selon les gens. Je crois que c'est Serial (dont je partage entièrement l'avis) qui disait qu'on n'est pas tous égaux au départ. Certains vont récupérer 5 numéros dès leurs premières sessions, d'autres devront attendre au moins un an avant d'avoir des résultats significatifs. Pour certains, il ne s'agit que de faire tomber de légers blocages, pour d'autres il s'agit de réparer des choses beaucoup plus profondes. Le principal reste de s'amuser...

Bon courage à toi avec Aileen Ghettman ! (elle est quand même mamellement époustouflante :mrgreen: mais je partage tes goûts on dirait ;) )