Une conférence sur la différenciation des comportements h/f

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le 18.07.2005 par achribu

22 réponses / Dernière par liks le 20.07.2005, 12h07

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
D'ailleur elle le précise bien dans la conférence:

En résumé elle dit que:

Chez l'homme, le cortex préfrontal, siege des pensées abstraites est extremement developpé. (1/3 du cerveau) il permet de ce fait de se liberer des lois dictés par les hormones et les genes.
Donc les hormones sexuelles n'ont qu'un effet relatif sur le cerveau et qu'il faut surtout considerer le role de l'environnement et des expériences sociaux culturelles de l'individu.

et apres avoir vu la premiere partie de la conférences, que j'ai trouvé passionnante, je confirme que, ce qu'elle dit sur le gene de la fidélité, est de l'ironie.
Elle en parle de facon tres sarcastique, mettant en avant le resultat peu explicite de l'experience.
Elle précise meme que cette expérience a été faite lors de l'affaire Clinton/levinski aux états-unis et qu'elle aurait put servir a couvrir le président:
en gros si l'infidélité était génétiquement programmé, il n'aurait pas été pleinement maitre de ces actes... :mrgreen:

Pratique!
petite parenthese : c'est quelque chose que j'ai souvent remarqué, les hommes riches que je connais de vue ont pour la plupart une femme très belle.
anxiety a écrit :petite parenthese : c'est quelque chose que j'ai souvent remarqué, les hommes riches que je connais de vue ont pour la plupart une femme très belle.
Le vieux patron moche et bien riche avec jeune et jolie nouvelle secrétaire.

Les contraires s'atirent, hein...? :)
Le vieux patron moche et bien riche avec jeune et jolie nouvelle secrétaire.

Les contraires s'atirent, hein...?
C'est du au fait qu'elle sont plus sensibles aux 'charmes intérieurs' et qu'elles sont attachées aux valeurs chrétiennes qui nous pousse a s'interessé à l'autre au-dela du premier niveau.
Et je mets au défi les 3,5 milliards de femmes de la planète de contrer cette explication avec autre chose que des affirmations débiles du style : "chez l'homme, la culture a complètement pris le pas sur la nature". Affirmation d'ailleurs totalement ridicule au vu de la différence d'échelle des temps entre l'évolution de la société (et donc de la culture) et celle des gènes humains, qui n'ont guère bougé depuis notre préhistoire. C'est expliqué là :

Tous nos comportement ne sont pas inscrit dans nos genes, heureusement.
Au contraire le plus phénoménal chez l'etre humain, est sa capacité à apprendre et à s'adapter.
un etre humain ne devient ce qu'il est que grace a ses experiences et a son vécu social et culturel, rien a voir avec les genes.

et pour revenir sur tes propos machiste, l'auteur du bouquin que tu met en avant explique bien que:
L’évopsy est une science extrêmement féminine : de Leda Cosmides à Sarah Blaffer Hrdy, ce sont des femmes qui l’ont construite
début du premier chapitre
Bien, juste un article pour répondre à cette histoire de phéromones.
NEW YORK - 28/08/2000 - Des chercheurs de l'Université Rockefeller (New York) et de l'Université de Yale (Connecticut) ont identifié un gène qui semble coder pour un récepteur aux phéromones. Ce gène nommé V1RL1 est le premier candidat sérieux à être identifié chez l'homme. Néanmoins, l'organe voméronasal qui porte ce récepteur aux phéromones est très réduit voire absent chez l'homme. Bien que des vestiges persistent, les phéromones ne semblent plus jouer chez l'homme le rôle qu'elles jouent encore chez les mammifères.

Le Dr P. Mombaerts (Université Rockefeller), un des auteurs de ce travail publié dans Nature Genetics, indique que le gène V1LR1 humain code pour une protéine similaire aux récepteurs aux phéromones retrouvés chez la souris.

Ce gène est exprimé dans la muqueuse nasale et en plus faible quantité dans les poumons et le cerveau, notent les chercheurs. Ces récepteurs sont présents chez les mammifères sur l'organe voméronasal situé dans la cavité nasale.

Chez l'homme, cet organe se développe lors de l'embryogenèse mais il apparaît résiduel dès la naissance; aucun neurone sensoriel ou connexion avec une zone olfactive du cerveau n'a jamais été identifié.

Les auteurs soulignent que ce gène a été retrouvé chez 11 personnes d'origine ethnique différente ou qui ne présentaient pas de lien de parenté, ce qui indique que ce récepteur aux phéromones "ancestral" est largement exprimé.

Si un récepteur aux phéromones a été identifié si l'homme, il est très peu probable que ces structures soient physiologiquement fonctionnelles. Les comportements fondamentaux de l'espèce humaine, telle la reproduction, ne semblent plus dictés par de simples réponses à des stimuli chimiques…

Source : Nature Genetics 2000;26:18-19
Petite expérience à ce sujet :

1) On a demandé à un groupe d'homme de SENTIR, de renifler, des morceaux de tissu imbibés d'odeur de différente femme.
Chaque homme choisissait sont odeur préféré.

2) On demande maintenant à ces hommes de choisirs PHYSIQUEMENT la femme qui l'attire le plus parmis celles présentées.

3) Dans l'ecrasante majorité des cas, la femme choisie par son odeur correspond à celle choisi par attirance purement physique.

Pour moi, c'est assez concluant ...
liks a écrit : Elle précise meme que cette expérience a été faite lors de l'affaire Clinton/levinski aux états-unis et qu'elle aurait put servir a couvrir le président:
en gros si l'infidélité était génétiquement programmé, il n'aurait pas été pleinement maitre de ces actes... :mrgreen:

Pratique!
le coté psy je vous dis ;)

Clinton est homme politique pro du mensonge, il s' est un peu enmèlé les pinceaux devant les juges ... as t il vu le coup passé ?
La tite stagiaire aimait les hommes de pouvoirs ...
Tip top c 2 la ?

Puis coté sociétal américain du truc, fallait rentabiliser l' affaire, l' infidélity bizness ...

Coté politique du truc, pendant que les poulets se focalise la dessus, les réformes passe à la trappe ?

Ici avec un peu de retard on nous fait le coup de Sarko et Cécilia ...

Ca vaux pas la peine de s' y attarder ...

Et Hilary qui rira le dernier ?
Megoy a écrit :Petite expérience à ce sujet :

1) On a demandé à un groupe d'homme de SENTIR, de renifler, des morceaux de tissu imbibés d'odeur de différente femme.
Chaque homme choisissait sont odeur préféré.

2) On demande maintenant à ces hommes de choisirs PHYSIQUEMENT la femme qui l'attire le plus parmis celles présentées.

3) Dans l'ecrasante majorité des cas, la femme choisie par son odeur correspond à celle choisi par attirance purement physique.

Pour moi, c'est assez concluant ...
Je suis désolé d'être chiant et procédurier, mais... d'ou tu tiens ça ? (edit : OK, j'ai fait mes petites recherches) Parceque plus ça va, plus je me retrouve avec des info totalement contradictoires sur ce débat qui, je dois l'avouer, me passionne. Si c'est issu du livre d'un rigolo, comme celui proposé par Spike, je pense que l'on peut oublier : notre temps à tous est précieux. Si c'est de la trempe de l'article que j'ai posé (Nature), on peut discuter.

Il faut bien noter que, pour ce genre de questions, la rigueur scientifique et l'idéologie se battent en duel.

Je suis, en fait, moi aussi assez surpris du peu d'influence des hormones, mais il me faut des raisons assez béton pour mettre en doute ce que disent des spécialistes du domaine.

Edit : Des partisans de l'importance des phéromones :
http://www.clg.qc.ca/for/reg/dep/700/ac ... ologie.htm
http://www.nutranews.org/fra/index.php?articleid=1099
http://serendip.brynmawr.edu/bb/neuro/n ... tello.html
http://serendip.brynmawr.edu/biology/b1 ... cabe2.html

neutre :
http://www.cf.ac.uk/biosi/staff/jacob/t ... herom.html
http://www.apa.org/monitor/oct02/pheromones.html

La fin du second semble contradictoire avec l'article de Nature...

edit final : en fait, je suis maintenant convaincu que les phéromones peuvent éventuellement jouer un rôle... Mais, ce qu'elle dit est
Chez les animaux, les hormones jouent un rôle fondamental dans le comportement sexuel. Leur action sur le cerveau détermine les périodes de rut et d'accouplement correspondant aux périodes d'ovulation
et de receptivité de la femelle. L'être humain, lui, échappe totalement à ce déterminisme. Nous sommes la seule espèce ou sexualité et reproduction sont complètement dissociés. Chez nous, le choix du partenaire n'a strictement rien à voir avec les hormones. D'ailleurs le fait que les homosexuels ne présentent pas de troubles hormonaux l'illustre bien. En fait, dans la sexualité humaine, c'est la culture qui va se substituer
à la nature.
Elle parle d'hormones, pas de phéromones...

En ce qui concerne l'influence des hormones sexuelles sur les capacités intellectuelles et les émotions :
La question n'est pas d'exclure le rôle des hormones sexuelles sur le cerveau, mais de la relativiser par rapport à mille autres facteurs qui relèvent de l'expérience personnelle, sociale, et culturelle, et qui influence nos capacités intellectuelles et nos humeurs.
.
achribu a écrit :Si c'est issu du livre d'un rigolo, comme celui proposé par Spike, je pense que l'on peut oublier : notre temps à tous est précieux
Il faut être triste et chiant pour être rigoureux ?


Effectivement le temps t'es précieux : ton absence de vision globale du sujet (tu avoues toi-même être en plein doute face à des infos contradictoires) montre que tu as pas mal de connaissances à rattraper.
Bon courage, et dans tes recherches n'oublie pas de lire au moins le sommaire avant de te mépriser.


Ps : et retour à mon livre que tu trouves encore "rigolo", quand tu auras fini d'utiliser ton "temps précieux" (tu fais quoi, à 23 ans, pour qu'il soit si précieux, ton temps, en voila une énormité plate) à lire des articles en vrac sur le net, pense à cette phrase : tout esprit profond avance masqué. Ah mais oui, celui qui l'a écrite te parait sans doute aussi un peu rigolo.


Ps2 : j'attends avec impatience ton prochain FR, qui va sûrement nous en apprendre beaucoup, à tous, sur les femmes.
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