Yo' !
@Siolb : Fais gaffe, les Pokémons, c'est un lobby ultra-puissant. Si tu t'attaques aux Pokémons, tu vas te faire des ennemis …
Pire que les Châtons.
@Syd_ : C'est exact. Mais j'ai aucun doute sur le fait qu'après le succès fulgurant des premiers opus littéraires, la série s'est adaptée à un grand public, tant pour les livres que l'adaptation cinéma. Néanmoins, ça entre dans la catégorie "Grand Public de Qualité". J'ai parlé de Twilight, et c'est évident qu'au niveau qualitatif, y'a un gouffre entre les deux. Mais ça reste deux ouvrages/films grand public.
En tout cas, dans "l'espace culturel" (Je le mets entre guillemets parce que mettre un mois à trouver Retour vers le Futur suffit à faire une croix sur la mention culture pour moi) du Leclerc près de chez moi, il y a un présentoir plus grand que moi à l'entrée. Impossible de le rater.
Fifty Shades of Grey
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Clairement Mr.Smooth ce que tu dis est absolument vrai concernant la trame de fond, on retrouve des mécanismes super simple et déjà vu, presque caricaturaux, la amazing love story de base.
Mais ce serait réducteur de limiter le livre à ça. Passons outre la trame sentimentale, et attardons nous simplement sur le coté érotique du bouquin, ainsi qu'au personnage qui ne se réduit pas qu'a un simple beau gosse ayant des états d’âmes. Il déploie tout une panoplie de bonnes idées, et une attitude réellement séduisante dont on peut s'inspirer.
Tu ne peux pas dire que toutes les quadra qui lisent ce livre rêvent de se faire cravacher, les mains menottées, et d'appeler leur mec "Maitre".
Ce qui est vraiment intéressant je pense c'est que la grande majorité des lecteurs du livre partent avec une idée préconçu très connotée, péjorative, du domaine SM/bondage/servitude, et quand tu termines le livre, l'auteur a réussi à faire évoluer l'idée qu'on a de ça de façon insoupçonnable à tel point que ça en devient des pratiques tentantes!
Katsu
Mais ce serait réducteur de limiter le livre à ça. Passons outre la trame sentimentale, et attardons nous simplement sur le coté érotique du bouquin, ainsi qu'au personnage qui ne se réduit pas qu'a un simple beau gosse ayant des états d’âmes. Il déploie tout une panoplie de bonnes idées, et une attitude réellement séduisante dont on peut s'inspirer.
Tu ne peux pas dire que toutes les quadra qui lisent ce livre rêvent de se faire cravacher, les mains menottées, et d'appeler leur mec "Maitre".
Ce qui est vraiment intéressant je pense c'est que la grande majorité des lecteurs du livre partent avec une idée préconçu très connotée, péjorative, du domaine SM/bondage/servitude, et quand tu termines le livre, l'auteur a réussi à faire évoluer l'idée qu'on a de ça de façon insoupçonnable à tel point que ça en devient des pratiques tentantes!
Katsu
Ma nana le lit en ce moment, bon elle travaille dans une boutique de livre donc elle lit pas mal de bouquins en tout genre. On lui a conseillé de lire ce bouquin, j'ai l'impression que beaucoup de nanas lisent ça effectivement et le recommande. Néanmoins, elle ne trouve pas ça terrible, mais ça se lit.
En outre, je pense que l'originalité vient de l'érotisme et du sado-masochisme présent dans un livre à grand public. Je sais aussi que c'est en 3 tomes. Après ça ne m'attire pas ce genre de livre, j'ai juste lu quelques passages par curiosité. Rien d'extraordinaire.
En outre, je pense que l'originalité vient de l'érotisme et du sado-masochisme présent dans un livre à grand public. Je sais aussi que c'est en 3 tomes. Après ça ne m'attire pas ce genre de livre, j'ai juste lu quelques passages par curiosité. Rien d'extraordinaire.
- C'est très mal écrit
- ça présente le BDSM de façon complètement débile. Et fausse. Et même dangereuse.
- ça représente la sexualité féminine de façon complètement débile et grotesque.
Mais le niveau générale des oeuvres parlant de sexualité est tellement bas qu'une bouse pareil arrive à avoir du succès. O tempora, o mores! Comme dirait ma grand-mère...
- ça présente le BDSM de façon complètement débile. Et fausse. Et même dangereuse.
- ça représente la sexualité féminine de façon complètement débile et grotesque.
Mais le niveau générale des oeuvres parlant de sexualité est tellement bas qu'une bouse pareil arrive à avoir du succès. O tempora, o mores! Comme dirait ma grand-mère...
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Absolument le 16.01.13, 17h37 par Blusher
"c'est rigolo mais on peut pas se masturber dessus"
review de panda roux sur le sujet
(21 ans)
review de panda roux sur le sujet
(21 ans)Yo' !
Aujourd'hui, cours de Droit Constit', notre prof déconne en cours, comme d'habitude, et il balanace le titre du bouquin. Lui qui est très "bobo à fond dans les tendances", il m'a surprit en balancant haut et fort "C'est de la merde. Le premier que je choppe à le lire, je ferais tout pour qu'il n'ait pas son année".
C'est décidé, j'le lis pas.
Aujourd'hui, cours de Droit Constit', notre prof déconne en cours, comme d'habitude, et il balanace le titre du bouquin. Lui qui est très "bobo à fond dans les tendances", il m'a surprit en balancant haut et fort "C'est de la merde. Le premier que je choppe à le lire, je ferais tout pour qu'il n'ait pas son année".
C'est décidé, j'le lis pas.
Et sinon, c'est peut-être l'occasion de citer de bonnes oeuvres érotiques, si quelqu'un en connait. Le seul bouquin érotique qui m'avait semblé relativement bien écrit était "Histoire d'O", mais ce n'est pas trop mon genre de fantasmes. D'autres suggestions moins connues ?
D'accord avec ça, en tous points.Spring a écrit :- C'est très mal écrit
- ça présente le BDSM de façon complètement débile. Et fausse. Et même dangereuse.
- ça représente la sexualité féminine de façon complètement débile et grotesque.
Mais le niveau générale des oeuvres parlant de sexualité est tellement bas qu'une bouse pareil arrive à avoir du succès. O tempora, o mores! Comme dirait ma grand-mère...
Ce livre est tout simplement une bouse. Je ne comprends vraiment pas que les gens s'emballent là-dessus, alors que de la littérature érotique de qualité, y'en a des caisses, et des trucs contemporains d'ailleurs.
J'imagine effectivement que le côté mère de famille qui découvre le SM de supermarché, ça doit faire frissonner certaines ménagères, mais franchement, je crois que même un Harlequin a plus de qualités que ce truc-là.
Bref, pour répondre à Constant, en matière de littérature érotique de qualité, y'a effectivement Histoires d'O de Pauline Réage (20e) : là, pour ce qui est du SM, vous serez servis, et c'est quand même tout à fait autre chose en ce qui concerne le style.
Si on veut en revenir aux fondements même du SM, il y a la Vénus à la fourrure de Léopold Von Sacher-Masoch (fin 19e) : c'est un classique du genre, vraiment très bien écrit, et qui décrit la relation passionnée entre deux amants, basée sur un esclavage consenti.
Pour ceux qui aiment le beau verbe et la réflexion philosophique liée à l'érotisme, y'a Sade (18e), la Philosophie dans le boudoir est vraiment top. Je déconseille en revanche les 120 journées de Sodome parce que c'est quand même très trash.
Les textes d'Henry Miller (20e) ne sont pas qu'érotiques mais comportent une grosse part quand même : les deux Tropiques, du Cancer et du Capricorne ; ainsi que la trilogie Crucifixion en rose : Nexus, Plexus, Sexus.
La copine d'Henry, Anaïs Nin, a écrit un truc génial aussi : Venus Erotica, qui parle pas mal de bisexualité féminine.
Pierre Louÿs (début 20e) a écrit de magnifiques poèmes érotiques, notamment dans les Chansons de Bilitis (qui parlent d'amour saphique) ; il a aussi écrit le roman Aphrodite qui contient pas mal de passages un peu chauds. Sans oublier son Manuel de civilité pour les petites filles à l'usage des maisons d'éducation : ça se trouve facilement sur le net, c'est absolument hilarant et toujours très obscène !
Sinon, plus contemporain, il y a les Patientes d'Hugo Trauer : un psychanalyste qui raconte ce que ses patientes lui disent en entretien... c'est un roman, bien sûr (d'autant que le nom de l'auteur est un pseudonyme), mais finement bien écrit.
Il y a aussi la très brillante Florence Dugas, qui a écrit des classiques de la littérature érotique contemporaine, axés sur le BDSM : l'Evangile d'Eros, Post Scriptum et Dolorosa Soror.
Enfin, un truc qui est peut-être moins reconnu mais qui moi m'avait vachement plu, c'est l'histoire de cette jeune fille qui tombe amoureuse d'un homme plus vieux qu'elle : Mr, d'Emma Becker, une auteure toute jeune à la sortie du bouquin (20 ans, quelque chose comme ça).
En fait, le truc c'est que généralement, la littérature érotique de qualité lorgne un peu vers les trucs très cérébraux comme le SM... faut aimer ça, dirons-nous.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Intéressant le 17.01.13, 14h03 par Constant99
- [+1] Constructif le 17.01.13, 14h12 par Spring
- [0] Intéressant le 17.01.13, 23h51 par bridget
Ce membre a été banni de FTS, en raison de manquements répétés au règlement. Un membre peut être banni automatiquement si sa note descend trop bas (ou trop vite), ou manuellement par un modérateur. Les propos de ce membre n'engagent que lui et ne reflètent pas les opinions des utilisateurs de FTS.
Si Fifty Shades est trop light, je ne saurais que vous conseiller "Les Cent Vingt Journées de Sodome" ou l'adaptation excellente "Salò ou les 120 Journées de Sodome"
...
Katsu
...
Katsu
Sinon, on peut chercher aussi du coté de la bédé: c'est un medium intéressant pour ce type de récit.
Je cherche beaucoup, j'en trouve très peu.
Je recommanderais:
- Ombre et lumière. Superbes dessin, chouettes textes, légère saveur de SM. Légère déception sur un point, très américain : associer le fric à la domination (mais ça reste mineur)
- Premières fois: 10 textes d'une même scénariste, 10 dessinateurs différents. Vraiment excellent.
- Filles perdues. Très particulier, autant par le dessin que par l'histoire. Ça pourrait être glauque, mais, étonnamment, de par son ambiance décalé, ça reste toujours dans le fantasmagorique. Un gros pavé vraiment original.
Un des gros problème de la littérature érotique est qu'elle utilise très souvent une structure de récit emprunté à la morale bourgeoise : un protagoniste découvre tel ou tel vice, se fait plaisir, découvre des abîmes de félicités, puis son dépravement le (ou la) rattrape, et provoque sa perte et sa déchéance.
Le bourgeois qui lit ce récit y trouve son compte par deux fois:
- une source d"excitation qui vient titiller sa libido
- une fin qui vient confortablement confirmer ses valeurs morales, sans jamais remettre en cause son modèle de société.
Si vous faites attention, cette structure est très commune (particulièrement dans les films de cul type Dorcel), mais il ne faut pas oublier qu'elle vient des livres.
Je cherche beaucoup, j'en trouve très peu.
Je recommanderais:
- Ombre et lumière. Superbes dessin, chouettes textes, légère saveur de SM. Légère déception sur un point, très américain : associer le fric à la domination (mais ça reste mineur)
- Premières fois: 10 textes d'une même scénariste, 10 dessinateurs différents. Vraiment excellent.
- Filles perdues. Très particulier, autant par le dessin que par l'histoire. Ça pourrait être glauque, mais, étonnamment, de par son ambiance décalé, ça reste toujours dans le fantasmagorique. Un gros pavé vraiment original.
Un des gros problème de la littérature érotique est qu'elle utilise très souvent une structure de récit emprunté à la morale bourgeoise : un protagoniste découvre tel ou tel vice, se fait plaisir, découvre des abîmes de félicités, puis son dépravement le (ou la) rattrape, et provoque sa perte et sa déchéance.
Le bourgeois qui lit ce récit y trouve son compte par deux fois:
- une source d"excitation qui vient titiller sa libido
- une fin qui vient confortablement confirmer ses valeurs morales, sans jamais remettre en cause son modèle de société.
Si vous faites attention, cette structure est très commune (particulièrement dans les films de cul type Dorcel), mais il ne faut pas oublier qu'elle vient des livres.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Intéressant le 17.01.13, 14h37 par Katsu