[A] REACTION : Ce forum ne remplace pas une thérapie
3615 Ma vie:
Au début, il y a 6-7 ans, j'avais juste un petit problème relationnel avec les filles et une faible confiance en moi. Mais bon, je me suis laissé le temps pour progresser socialement sans trop me mettre la pression. Je pensais que j'aurai juste à trouver une copine et ça irait bien mieux.
Malheureusement au fur et à mesure, tout est devenu de pire en pire. J'ai toujours pas trouvé de copine mais ce problème est progressivement devenu secondaire. Des soucis de santé n'ayant aucune origine physique apparente s'accumulent au point que je n'arrive maintenant presque plus à sortir de chez moi sans devenir complètement malade. Une sorte d'attaque de panique mais avec des effets beaucoup plus physiques que psychologiques.
(en fait, je n'ai pas de problème de peur de sortir ou autre consciente, ce qui rend mon cas assez difficile à gèrer)
J'ai toujours voulu m'en sortir seul, j'ai déménagé une paire de fois pour repartir de zéro. Mais j'ai conscience que ce n'est plus possible: la demi heure quotidienne de trajet pour aller bosser est un vrai calvaire et ne rien faire de sa vie parce que chaque sortie est anxiogène ce n'est pas mieux. Mon médecin, après avoir essayé tous les traitements possibles contre mes problèmes de santé m'a conseillé un psychiatre et j'ai eu mes deux premières séances. On verra le résultat dans 6 mois.
Bref, j'ai pas vraiment de conseils à donner, mais je pense que ma situation n'aurait pas été pire si j'avais vu un psy il y a quelques mois/années. Donc mon conseil: il vaut mieux consulter quand on ressent un problème et peut être pour pas grand chose, qu'attendre et devoir consulter parce qu'on a plus le choix.
Au début, il y a 6-7 ans, j'avais juste un petit problème relationnel avec les filles et une faible confiance en moi. Mais bon, je me suis laissé le temps pour progresser socialement sans trop me mettre la pression. Je pensais que j'aurai juste à trouver une copine et ça irait bien mieux.
Malheureusement au fur et à mesure, tout est devenu de pire en pire. J'ai toujours pas trouvé de copine mais ce problème est progressivement devenu secondaire. Des soucis de santé n'ayant aucune origine physique apparente s'accumulent au point que je n'arrive maintenant presque plus à sortir de chez moi sans devenir complètement malade. Une sorte d'attaque de panique mais avec des effets beaucoup plus physiques que psychologiques.
(en fait, je n'ai pas de problème de peur de sortir ou autre consciente, ce qui rend mon cas assez difficile à gèrer)
J'ai toujours voulu m'en sortir seul, j'ai déménagé une paire de fois pour repartir de zéro. Mais j'ai conscience que ce n'est plus possible: la demi heure quotidienne de trajet pour aller bosser est un vrai calvaire et ne rien faire de sa vie parce que chaque sortie est anxiogène ce n'est pas mieux. Mon médecin, après avoir essayé tous les traitements possibles contre mes problèmes de santé m'a conseillé un psychiatre et j'ai eu mes deux premières séances. On verra le résultat dans 6 mois.
Bref, j'ai pas vraiment de conseils à donner, mais je pense que ma situation n'aurait pas été pire si j'avais vu un psy il y a quelques mois/années. Donc mon conseil: il vaut mieux consulter quand on ressent un problème et peut être pour pas grand chose, qu'attendre et devoir consulter parce qu'on a plus le choix.
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- [0] Absolument le 02.09.13, 23h24 par anocriss
Ce que j'ai jamais compris ce que la démarche psy consiste à verbaliser , cela permet d'extérioriser les névroses et , dans le cas de la dépendance affective ( un des symptômes caractéristiques de l'afc) , cela autorise l'affirmation de l'individu en tant que sujet ( l'afc se laisse deviner, il est incapable de prendre en charge ses besoins et désirs...). Or , la règle numéro 1 de la séduction est de ne jamais verbaliser...comment comprendre ce paradoxe ?
Je pense que tu confonds séduire et faire une thérapie.Pete Foolish a écrit :Ce que j'ai jamais compris ce que la démarche psy consiste à verbaliser , cela permet d'extérioriser les névroses et , dans le cas de la dépendance affective ( un des symptômes caractéristiques de l'afc) , cela autorise l'affirmation de l'individu en tant que sujet ( l'afc se laisse deviner, il est incapable de prendre en charge ses besoins et désirs...). Or , la règle numéro 1 de la séduction est de ne jamais verbaliser...comment comprendre ce paradoxe ?
Si tu restes dans le mutisme et que tu as des réflexes de "player" en thérapie, lâche l'affaire ça ne fonctionnera pas.
Pour avoir suivi une thérapie pendant un an, j'ai eu ENFIN plaisir à verbaliser et à parler de MOI.
J'étais, comme peut être vous, un psychologue de comptoir. Bonne écoute, bonne analyse, bons conseils... mais pour les autres, pas pour moi ! En fait j'étais (et je suis toujours) incapable de suivre les conseils que je donnais à mes amis. L'aide qu'apporte une thérapie c'est qu'on a l'avis extérieur d'un professionnel à propos de nous.
(@anocriss très bon post au fait)
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- [0] Merci ! :) le 02.09.13, 22h55 par anocriss
J'y pensais depuis quelques temps, ce sujet et l'expérience d'anocriss pas mal similaire à la mienne ont finis de me convaincre. Merci pour ce témoignage fort intéressant.
Pas obligé non plus de suivre une thérapie longue.
Parfois on est bloqué par quelques questions sans pouvoir y trouver des réponses, des freins qui nous empèchent d'avancer dans une situation présente sans toutefois que cela soit le gros merdier dans la tète.
C'est là aussi que se trouver un "yoda" est salutaire pour déméler quelques noeuds qu'on ne voit pas nous mème.
Parfois on est bloqué par quelques questions sans pouvoir y trouver des réponses, des freins qui nous empèchent d'avancer dans une situation présente sans toutefois que cela soit le gros merdier dans la tète.
C'est là aussi que se trouver un "yoda" est salutaire pour déméler quelques noeuds qu'on ne voit pas nous mème.
Hm ca tombe bien ce que tu dis la Cutter. J'ai souvent pensé à m'y mettre à cette putain de thérapie, histoire d'aller gratter la ou je n'arrive pas a aller tout seul.
Mais voyageant tous les ans, j'ai l'impression de ne pas pouvoir me lancer la dedans (grosso modo je déménage tous les 9 mois).
Une thérapie courte et efficace, ca existe? J'imagine qu'on doit parler des TCC (Cognitivo Comportementales) dans ce cas.
Mais voyageant tous les ans, j'ai l'impression de ne pas pouvoir me lancer la dedans (grosso modo je déménage tous les 9 mois).
Une thérapie courte et efficace, ca existe? J'imagine qu'on doit parler des TCC (Cognitivo Comportementales) dans ce cas.
Bien sur que tu peux. Après je ne connais pas les termes.
J'en ai suivi une longue il y a 9 ans car à ce moment là la vie m'en avait mis pas mal dans la tronche, sans toutefois tomber dans la dépression, ça n'a jamais été dans mon caractère.
Puis un jour il m'a dit "on a terminé, tu peux revenir quand tu veux mais là, on a fait le tour.
Je suis retourné le voir il y a 2 ans car je piétinais niveau boulot, ça s'est reglé rapidement.
J'en ai suivi une longue il y a 9 ans car à ce moment là la vie m'en avait mis pas mal dans la tronche, sans toutefois tomber dans la dépression, ça n'a jamais été dans mon caractère.
Puis un jour il m'a dit "on a terminé, tu peux revenir quand tu veux mais là, on a fait le tour.
Je suis retourné le voir il y a 2 ans car je piétinais niveau boulot, ça s'est reglé rapidement.
@ Owen : tu peux toujours commencer une thérapie dont le psy t'offre un début de réponse, et toi dans l'élan dynamique de l'introspection assistée que tu fais avec le psy tu peux toujours trouver la réponse pour démêler un blocage en toi. Tant que tu trouves un psy avec qui tu te sens à l'aise et qui est productif pour toi. Ça te coûte rien d'essayer ;)
Il n'y a qu'une fois que l'on sait verbaliser correctement lorsque c'est nécessaire, c'est-à-dire très souvent dans la vie de tous les jours, qu'on est libre de ne plus le faire dans certaines situations spécifiques, comme lorsque l'on séduit par exemple.Pete Foolish a écrit :Ce que j'ai jamais compris ce que la démarche psy consiste à verbaliser , cela permet d'extérioriser les névroses et , dans le cas de la dépendance affective ( un des symptômes caractéristiques de l'afc) , cela autorise l'affirmation de l'individu en tant que sujet ( l'afc se laisse deviner, il est incapable de prendre en charge ses besoins et désirs...). Or , la règle numéro 1 de la séduction est de ne jamais verbaliser...comment comprendre ce paradoxe ?
D'autre part ne jamais verbaliser en séduction n'est pas une règle absolue, c'est tout l'inverse lorsque tu approches en direct par exemple (ex : "je t'ai trouvée mignonne alors je me suis dit que j'allais te parler"). Par contre on ne verbalise pas forcément tout, et on choisit ses mots.
Un mec qui n'a jamais appris à verbaliser ne sait pas exprimer ce qu'il ressent face à une femme qui l'attire.
Bonjour,
Certes cela ne remplace en rien une véritable thérapie mais cela permet de partager et de prendre conscience de certain aspect que seul on ne pourrait pas imaginer. Et même si je n'ai pas encore sauté le pas, j'y pense de plus en plus au fil des messages de la communauté FTS...
Certes cela ne remplace en rien une véritable thérapie mais cela permet de partager et de prendre conscience de certain aspect que seul on ne pourrait pas imaginer. Et même si je n'ai pas encore sauté le pas, j'y pense de plus en plus au fil des messages de la communauté FTS...