4 tâches à accomplir : dans quel ordre les faites-vous ?
Mon crédo : être un paresseux pragmatique.
C'est à dire? Je préfere bosser 1h par jour sur mon mémoire pendant 3 mois que d'en caler 100 en une semaine. Mon sommeil n'a pas de prix.
Notamment, la partie D me paralyse : l'urgence difficile me bloque pas mal.
Donc je dirais C - A - B - D
C'est à dire? Je préfere bosser 1h par jour sur mon mémoire pendant 3 mois que d'en caler 100 en une semaine. Mon sommeil n'a pas de prix.
Notamment, la partie D me paralyse : l'urgence difficile me bloque pas mal.
Donc je dirais C - A - B - D
Ca me parait trop théorique de faire un choix définitif sur l'ordre des tâches à accomplir...J'aurais dit BADC qui correspond le mieux à ma logique et à mes habitudes mais je ne suis pas sure que ça se vérifie dans la réalité.
Il manque des paramètres : notamment l'aspect affectif dont parle Iskandar et l'aspect importance qui est pour moi très différent de l'urgence. Et de plus en plus, mes interlocuteurs sont pressés parce qu'eux même sont en retard sur leurs propres échéances ou débordés, donc tout est urgent!!
C'est peut être plus valable dans les grosses structures où les gens ont à accomplir plus ou moins les mêmes tâches?
C'est exactement ça, on est pas des machines!!
Il manque des paramètres : notamment l'aspect affectif dont parle Iskandar et l'aspect importance qui est pour moi très différent de l'urgence. Et de plus en plus, mes interlocuteurs sont pressés parce qu'eux même sont en retard sur leurs propres échéances ou débordés, donc tout est urgent!!
C'est peut être plus valable dans les grosses structures où les gens ont à accomplir plus ou moins les mêmes tâches?
NeverEnough a écrit : Bon, parfois, c'est surtout CCCCCCCC, parce que c'est bien souvent ce qui est le plus intéressant, au final.
C'est exactement ça, on est pas des machines!!
Mes priorités et objectifs sont déjà définis en amont (en fonction de paramètres rationnels ET émotionnels).
Du coup je n'ai pas de mal à réaliser les actions qui sont nécessaires à la réalisation de ces objectifs, car je sais que si je ne fais rien, je n'avancerai pas. Et j'ai même envie de faire ces tâches, puisque je sais qu'elles me font avancer vers quelque chose qui est important pour moi.
Selon le contexte, on peut automatiser certaines tâches fastidieuses (comme par exemple se créer des alertes mails pour des recherches d'emploi ou d'appartement).
Pour moi, il n'y a d'urgent que ce qui impacte la vie et la santé humaines. Ca permet de relativiser les "demandes urgentes" qu'on peut nous adresser au travail...
Du coup je n'ai pas de mal à réaliser les actions qui sont nécessaires à la réalisation de ces objectifs, car je sais que si je ne fais rien, je n'avancerai pas. Et j'ai même envie de faire ces tâches, puisque je sais qu'elles me font avancer vers quelque chose qui est important pour moi.
Selon le contexte, on peut automatiser certaines tâches fastidieuses (comme par exemple se créer des alertes mails pour des recherches d'emploi ou d'appartement).
Pour moi, il n'y a d'urgent que ce qui impacte la vie et la santé humaines. Ca permet de relativiser les "demandes urgentes" qu'on peut nous adresser au travail...
ABDC que j'ai fait ce matin
A vite torché, place libérée, un petit échauffement en somme.
B moins vite torché, mais place nette pour attaquer ensuite D et C qui vont me prendre + de temps et de place.
Je m'isole, vraiment, pour ne pas être retardé par un collègue qui vient faire coucou ou me demander une broutille.
Et si je peux, je délègue.
A vite torché, place libérée, un petit échauffement en somme.
B moins vite torché, mais place nette pour attaquer ensuite D et C qui vont me prendre + de temps et de place.
Je m'isole, vraiment, pour ne pas être retardé par un collègue qui vient faire coucou ou me demander une broutille.
Et si je peux, je délègue.
@FrenchKiss. Lire ceci:
J'ai du mal à suivre sur ça :
m'a fait réaliser.Cutter a écrit :ABDC que j'ai fait ce matin
A vite torché, place libérée, un petit échauffement en somme.
B moins vite torché, mais place nette pour attaquer ensuite D et C qui vont me prendre + de temps et de place.
J'ai du mal à suivre sur ça :
Tu pourrais détailler STP ?FrenchKiss a écrit :si l'on en croit les pros du management, la "bonne" façon de faire serait plutôt D-B-C-A.
Pour moi, on est plus là sur une gestion de stress que d'organisation. Hormis si on suppose que l'imprévu doit être organisé, ce qui est par essence très difficile. On dérive aussi sur des notions de responsabilités, du fait des retards sur les échéances. Là, si je suis à jour à ce niveau, je fais comprendre à mon interlocuteur que je vais faire mon possible, mais que je ne suis pas superman. Aussi, que mon intervention à ce titre est exceptionnelle. Sinon, le client va prendre l'habitude de me refiler les patates chaudes.Sathinelilly a écrit :Il manque des paramètres : notamment l'aspect affectif dont parle Iskandar et l'aspect importance qui est pour moi très différent de l'urgence. Et de plus en plus, mes interlocuteurs sont pressés parce qu'eux même sont en retard sur leurs propres échéances ou débordés, donc tout est urgent!!
Pour cet aspect "affectif", perso j'ai tendance à être sec. Le stress est communicatif, et je ne souhaite plus gérer celui des autres.
De par mon boulot, un imprévu peut tomber et être à gérer dans l'urgence. Comme je suis en général concentré sur autre chose à ce moment là, c'est assez facile de ne pas tomber dans le piège. Je "choque" mon interlocuteur pour que son stress ne m'atteigne pas, et du coup m'embrouille aussi. Un truc du genre "stop ... (silence de 5 secondes) ... je vais gérer ton problème, mais tu vas me l'expliquer calmement.". 1. Ca le fait "redescendre sur terre". 2. Ca le sécurise de savoir que son problème va être pris en charge. 3. Ca le met en confiance de voir que tu es dans de bonnes dispositions psychologiques pour intervenir.
Un autre point, quand j'ai ma tâche de fond qui est devenue urgente par exemple, je m'autorise aussi à dire "non, je ne peux pas t'aider maintenant. Si tu as besoin, il faut voir avec quelqu'un d'autre. Sinon on voit ça après.". Quelque part je délègue. Cette notion de dire non dans le cadre du travail peut à première vue paraitre difficile à mettre en oeuvre. Perso, j'ai trouvé qu'elle permettait la pose de certaines limites, qui permettent de prendre de bonnes habitudes de travail. Et les gens ne sont pas forcément frustrés alors, étant dans un environnement de travail. Comme dit plus haut, ça organise aussi leur boulot. A un moment donné, j'ai été amené à dire non très souvent, c'est là qu'on m'a félicité pour le boulot que je rendais. J'avais été très surpris ...
J'ai pas de sources précises, c'est juste une configuration qui revient souvent comme étant celle à privilégier, quand on s'intéresse un peu à cette matrice.Iskandar a écrit :@FrenchKiss. Lire ceci:
m'a fait réaliser.Cutter a écrit :ABDC que j'ai fait ce matin
A vite torché, place libérée, un petit échauffement en somme.
B moins vite torché, mais place nette pour attaquer ensuite D et C qui vont me prendre + de temps et de place.
J'ai du mal à suivre sur ça :
Tu pourrais détailler STP ?FrenchKiss a écrit :si l'on en croit les pros du management, la "bonne" façon de faire serait plutôt D-B-C-A.
Bien sur tout ça est assez conceptuel et ne saurait s'appliquer comme une règle obligatoire - et puis comme l'ont dit d'autres personnes, la vraie vie est plus complexe que ça - mais APPAREMMENT, il est communément admis que DBCA est une (la ?) bonne façon de faire.
Mais je ne suis pas sûr de saisir pourquoi non plus, raison pour laquelle j'ouvrais le débat ici.
BDAC perso. Voire BADC selon la situation de l'urgence (oui, je sais c'est une TRES mauvaise façon de faire).
Merde alors, je travaille trop bien 
Je suis d'accord avec toi sur l'aspect pédagogique mais je ne le fais pas du tout comme toi!!Acr0bate a écrit :Pour moi, on est plus là sur une gestion de stress que d'organisation. Hormis si on suppose que l'imprévu doit être organisé, ce qui est par essence très difficile. On dérive aussi sur des notions de responsabilités, du fait des retards sur les échéances. Là, si je suis à jour à ce niveau, je fais comprendre à mon interlocuteur que je vais faire mon possible, mais que je ne suis pas superman. Aussi, que mon intervention à ce titre est exceptionnelle. Sinon, le client va prendre l'habitude de me refiler les patates chaudes.Sathinelilly a écrit :Il manque des paramètres : notamment l'aspect affectif dont parle Iskandar et l'aspect importance qui est pour moi très différent de l'urgence. Et de plus en plus, mes interlocuteurs sont pressés parce qu'eux même sont en retard sur leurs propres échéances ou débordés, donc tout est urgent!!
Je sais quand j'ai le client au téléphone identifier ce qui nécessite véritablement une intervention ou une action immédiate de ma part et j'indique une échéance en conséquence à mon interlocuteur ("je m'en occupe toute de suite/ avant midi/dans la journée/etc"). En revanche, je m'arrange pour qu'il ait toujours l'impression qu'il obtient de moi un privilège et que je vais le faire passer avant les autres!!(Oui je suis une saleté de manipulatrice mais dans le travail uniquement!!) Tout simplement parce que je n'ai pas le temps de contacter mes clients pour les fidéliser. En fait je profite du contact que eux prennent avec moi pour me vendre, les satisfaire, leur faire connaitre d'autres services que celui pour lequel ils appellent et les fidéliser.
Acr0bate a écrit : Pour cet aspect "affectif", perso j'ai tendance à être sec. Le stress est communicatif, et je ne souhaite plus gérer celui des autres.
On s'est mal compris je pense, je parlais de mon affect par rapport à la tâche et pas par rapport à mon interlocuteur. Clairement la compta, l’administratif, le social, je n'y prend aucun plaisir alors que le contact commercial, la communication, la réflexion sur un futur développement ou sur une nouvelle organisation va me plaire beaucoup plus. Ce sont dans le cadre de mon travail des taches à classer pour la plupart en C. Et je ne sais pas toujours me faire violence pour les reporter au moment opportun, c'est à dire après avoir déjà géré le plus urgent.
oui, je partage, c'est extrêmement important de savoir dire "non", c'est une preuve de maturité professionnelle et d'assurance et c'est tout à fait normal d'ailleurs que cette qualité te soit reconnue!Acr0bate a écrit : Un autre point, quand j'ai ma tâche de fond qui est devenue urgente par exemple, je m'autorise aussi à dire "non, je ne peux pas t'aider maintenant. Si tu as besoin, il faut voir avec quelqu'un d'autre. Sinon on voit ça après.". Quelque part je délègue. Cette notion de dire non dans le cadre du travail peut à première vue paraitre difficile à mettre en oeuvre. Perso, j'ai trouvé qu'elle permettait la pose de certaines limites, qui permettent de prendre de bonnes habitudes de travail. Et les gens ne sont pas forcément frustrés alors, étant dans un environnement de travail. Comme dit plus haut, ça organise aussi leur boulot. A un moment donné, j'ai été amené à dire non très souvent, c'est là qu'on m'a félicité pour le boulot que je rendais. J'avais été très surpris ...
Pour ma part, j'ai encore beaucoup de progrès à faire dans ce sens et aussi pour déléguer. C'est très difficile pour moi, j'ai souvent l'impression que c'est plus long d'expliquer que de faire et surtout je suis exigeante et ça m'agace toujours un peu quand le résultat n'est pas exactement celui que j'avais imaginé!!