Acr0bate a écrit : Sathinelilly a écrit :Il manque des paramètres : notamment l'aspect affectif dont parle Iskandar et l'aspect importance qui est pour moi très différent de l'urgence. Et de plus en plus, mes interlocuteurs sont pressés parce qu'eux même sont en retard sur leurs propres échéances ou débordés, donc tout est urgent!!
Pour moi, on est plus là sur une gestion de stress que d'organisation. Hormis si on suppose que l'imprévu doit être organisé, ce qui est par essence très difficile. On dérive aussi sur des notions de responsabilités, du fait des retards sur les échéances. Là, si je suis à jour à ce niveau, je fais comprendre à mon interlocuteur que je vais faire mon possible, mais que je ne suis pas superman. Aussi, que mon intervention à ce titre est exceptionnelle. Sinon, le client va prendre l'habitude de me refiler les patates chaudes.
Je suis d'accord avec toi sur l'aspect pédagogique mais je ne le fais pas du tout comme toi!!
Je sais quand j'ai le client au téléphone identifier ce qui nécessite véritablement une intervention ou une action immédiate de ma part et j'indique une échéance en conséquence à mon interlocuteur ("je m'en occupe toute de suite/ avant midi/dans la journée/etc"). En revanche, je m'arrange pour qu'il ait toujours l'impression qu'il obtient de moi un privilège et que je vais le faire passer avant les autres!!(Oui je suis une saleté de manipulatrice mais dans le travail uniquement!!) Tout simplement parce que je n'ai pas le temps de contacter mes clients pour les fidéliser. En fait je profite du contact que eux prennent avec moi pour me vendre, les satisfaire, leur faire connaitre d'autres services que celui pour lequel ils appellent et les fidéliser.
Acr0bate a écrit : Pour cet aspect "affectif", perso j'ai tendance à être sec. Le stress est communicatif, et je ne souhaite plus gérer celui des autres.
On s'est mal compris je pense, je parlais de mon affect par rapport à la tâche et pas par rapport à mon interlocuteur. Clairement la compta, l’administratif, le social, je n'y prend aucun plaisir alors que le contact commercial, la communication, la réflexion sur un futur développement ou sur une nouvelle organisation va me plaire beaucoup plus. Ce sont dans le cadre de mon travail des taches à classer pour la plupart en C. Et je ne sais pas toujours me faire violence pour les reporter au moment opportun, c'est à dire après avoir déjà géré le plus urgent.
Acr0bate a écrit : Un autre point, quand j'ai ma tâche de fond qui est devenue urgente par exemple, je m'autorise aussi à dire "non, je ne peux pas t'aider maintenant. Si tu as besoin, il faut voir avec quelqu'un d'autre. Sinon on voit ça après.". Quelque part je délègue. Cette notion de dire non dans le cadre du travail peut à première vue paraitre difficile à mettre en oeuvre. Perso, j'ai trouvé qu'elle permettait la pose de certaines limites, qui permettent de prendre de bonnes habitudes de travail. Et les gens ne sont pas forcément frustrés alors, étant dans un environnement de travail. Comme dit plus haut, ça organise aussi leur boulot. A un moment donné, j'ai été amené à dire non très souvent, c'est là qu'on m'a félicité pour le boulot que je rendais. J'avais été très surpris ...
oui, je partage, c'est extrêmement important de savoir dire "non", c'est une preuve de maturité professionnelle et d'assurance et c'est tout à fait normal d'ailleurs que cette qualité te soit reconnue!
Pour ma part, j'ai encore beaucoup de progrès à faire dans ce sens et aussi pour déléguer. C'est très difficile pour moi, j'ai souvent l'impression que c'est plus long d'expliquer que de faire et surtout je suis exigeante et ça m'agace toujours un peu quand le résultat n'est pas exactement celui que j'avais imaginé!!