La lenteur

Note : 31

le 18.05.2014 par lucie1

26 réponses / Dernière par Yes le 03.06.2014, 20h21

Un forum pour s'entraider et parler fitness, musculation, sport, alimentation, hygiène de vie et, d'une manière générale, tout ce qui contribue à une bonne santé physique.
Eté 2003, en pleine canicule.

Moi, ma compagne et mon fiston d'alors 4 mois avons glandé pendant 3 semaines à l'ombre de sapins, siestes en hamac, douche quand on en avait envie, repas quand on en avait envie et notre premier enfant pour seule et unique horloge. Libido post-grossesse, aussi :-)

Le plus étrange, c'est que c'est la seule fois de ma vie où à la fin je n'étais déprimés à l'idée de devoir *déjà* rentrer et en même temps content de nos vacances.

Best. Holidays. Ever.

Dans la vie quotidienne, j'aime bien de temps à autre m'autoriser une pause, comme ça, parce que j'en ai envie et que les urgences du jour peuvent finalement bien attendre. Cela permet de respirer, de reprendre son souffle dans la course de fond qu'est devenu la vie quotidienne si *moderne* qu'on est obligé de courir en permanence après le temps tellement on a peur d'en ratez la meilleure partie.

Quelle ironie que la meilleure partie, c'est quand on s'arrête justement de courir...

La vrai richesse, c'est d'avoir du temps. Le vrai bonheur, c'est de savoir en profiter.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Sympa :) le 20.05.14, 21h13 par MaryeL
  • [+1] Yep le 21.05.14, 00h32 par Blusher
@Venusian
Venusian a écrit : Je n'aime pas le mot "lenteur". C'est en rapport direct avec la théorie de la relativité : il n'y a de lenteur que dans un monde qui va vite.
C'est vrai. Si on a besoin de ralentir, c'est parce qu'autour de soi, ça va trop vite, parce qu'on est pressés par les autres, par la société dans son ensemble.

C'est parce qu'il y a un déséquilibre à la base.

@NeverEnough :

La sensation d'être en-dehors du temps quelque fois est vraiment agréable. La nuit est le meilleur moment pour ça, lorsqu'on se balade dans une rue déserte à une heure improbable alors que cette même rue est envahie de monde dans la journée.

Pour peu qu'on est l'habitude de fréquenter ce lieu en journée, on le voit sous un tout autre angle dès lors qu'il est déserté.

Les soirées bien arrosées - ou apocalyptiques -produisent aussi des coupures spatio-temporelles : )
Moi, ma compagne et mon fiston d'alors 4 mois avons glandé pendant 3 semaines à l'ombre de sapins, siestes en hamac, douche quand on en avait envie, repas quand on en avait envie
Ça c'est ce que j'appelle "faire son ado" mais ça fait vraiment du bien :)
La vrai richesse, c'est d'avoir du temps. Le vrai bonheur, c'est de savoir en profiter
Ooh c'est beau ^^
Oui pour la lenteur. Mais pas que. Je milite pour apprendre à différencier les temps forts des temps faibles. Et aussi et surtout à les apprécier autant l’un que l’autre.

Une illustration qui me parle :

Cet après midi pour mes cours, nous devions réaliser un mini-projet en groupe. Au début, le nôtre avait du mal à se mettre dedans, papotait de choses et d’autres ou blaguait à tout va. On sentait que ça n’allait pas être à ce moment là qu’on allait être le plus productif, rien ne servait de se battre contre ce constat. Personne ne se souciait plus particulièrement du travail à faire, a part un seul, qui ne rigolait pas et faisait la moue en travaillant seul dans son coin.

Après cette phase « temps faible », tout s’est naturellement accéléré, sous la propre impulsion du groupe. Des binômes s’étaient formés, on échangeait nos idées à grand coup de discussions animées, les solutions pleuvaient à un rythme soutenu. Tout le monde était désormais excité à l'idée de faire avancer le projet. Mais à ce moment là, le vilain petit canard jouait avec son crayon et commençait à piquer du nez.

Pour ceux qui connaissent un peu le handball, c’est pareil. Lors d’une attaque placée, il faut le temps que le meneur décide de la combinaison d’attaque et que les attaquants se placent, et seulement à ce moment là, l'attaque part.

Mentalité : A mon sens, il y a des moments où il faut se dire que ça envoie fort, que ça part vite, et d’autres où ce n’est que calme et sérénité. Dans les deux cas je pense que la meilleure des manières de faire est de se laisser porter par la dynamique du moment, sans se laisser submerger/manipuler.
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  • [+2] Constructif le 21.05.14, 12h51 par Blusher
Je vais être rabat-joie, mais
je suis le seul à trouver ça démago?
La vilaine société contre l'individu?
Là ton problème n'est pas avec la société mais avec des individus,
ta chef, ta collègue, ton mari.
Et si je suis pour prendre mon temps quand on l'a,
au niveau de ton travail c'est clairement pas à toi de décider.
Bien sûr on ne peut pas tout faire d'un coup et il faut mettre des priorités mais de la manière dont tu le présentes,
ça me fait penser à des glandeurs avec qui j'ai travaillé, qui remettent tout à plus tard parce qu'ils sont pas d'humeur, plus que parce qu'ils ont d'autres tâches à faire.
Si tes collègues sont si pesantes c'est peut être que tu leur donnes le sentiment de pas en foutre une et que pour elles c'est important d'avancer?
Et puis, dans certains milieux pros on est encore payé à l'heure, alors pour un petit patron ça a de l'importance qu'on se bouge.
Alors on t'en donne peut-être objectivement trop à faire, mais dans ce dont tu parles je ne vois pas la moindre trace de recul sur toi même.
Peut-être ton mari a envie de se débarrasser de tout pour pouvoir ensuite se poser sans se dire qu'il doit "encore faire ça"? Ou qu'il veut payer pour évacuer et laisser la place à d'autres gens qui ont mieux à faire que poireauter dans une file dans un supermarché, comme aller profiter de la nature...
Tu devrais discuter avec eux. Au final là tu te plains mais j'ai pas l'impression que tu aies cherché un terrain d'entente, tu es plus dans le reproche que eux te mettent la pression. Sans considérer le pourquoi de leur attitude autrement que par "ce sont des moutons qui agissent selon l'idée de la société". Ce qui n'est pas très constructif.
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  • [0] Ca va mieux en le disant le 21.05.14, 13h17 par Boubou
Non Outkast, je ne suis pas du genre à "ne pas en foutre une", je travaille beaucoup et je suis efficace. Non là il s'agit vraiment de pression pour aller toujours plus vite, plus loin. Sur le long terme, ça génère du stress. Et je ne travaille pas dans un milieu qui a des objectifs de rendement, ce n'est pas une boîte privée donc réfléchir en terme de rendement, là c'est ridicule.
Privé, pas privé c'est pas le problème.
Dans les administrations il y a un certain nombre de dossiers à traiter, et vu la lenteur de certaines opérations je serais content qu'il y ait plus de personnes qui parlent de rendement.
J'ai souvent entendu des connaissances dire au contraire que dès qu'on en fait trop (en fait, normalement),
On est mal vu...
Dans ce cas, je vais devoir me greffer un bras, un cerveau et des jambes supplémentaires pour pouvoir en faire plus ou me cloner.

Peut-être qu'embaucher une personne supplémentaire serait judicieux finalement.
Parlons pas des gens qui surveillent lentement l'horloge aussi dans les administrations, ou qui - statistiquement prouvé - mettent plus de temps à boire leur café à la pause.

Non mais je pense que FTS ne mérite pas qu'on rabaisse le débat à ces lieux communs de café du commerce.
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  • [0] Prends un peu de recul le 21.05.14, 12h59 par Onmyoji
La on ne parle plus de la lenteur mais du stress, la lenteur que décrit Lucie est une méthode de relaxation comme du yoga, massage...

Je comprend pas pourquoi on devrait appliqué cette technique de relaxation au travail car s'est contre-productif de travailler lentement, et tu pourrais travailler lentement ou rapidement le stress seras toujours là.

Il y avait un reportage sur DreamWorks où Pixar, qui montrait le quotidien des employés, et le patrons a compris que si on met les salariés sous pression, le travail sera mal effectué, alors il a investi dans des loisirs (table de ping-pong, cantine, trampoline, dortoir...) pour amélioré le cadre de vie de l'entreprise.
lucie1 a écrit :Dans ce cas, je vais devoir me greffer un bras, un cerveau et des jambes supplémentaires pour pouvoir en faire plus ou me cloner.

Peut-être qu'embaucher une personne supplémentaire serait judicieux finalement.
Alors au lieu de faire des reproches dans le vide et de la résistance passive qui ne peut qu'être incomprise,
parle à ta chef pour lui exprimer ton point de vue.
En montrant que tu glandes pas. Chiffres à l'appui.
Sinon c'est facile de se plaindre d'une situation sans chercher à la changer.
(Je suis direct, mais je pense que parfois il vaut mieux être clair. C'est pas de l'agressivité envers toi mais à mon avis tu t'y prends mal)
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