Salut,
Merci de poser la question du bore-out ou sous-charge et plus largement du manque de stimulation. Car lorsqu'on essaie d'aborder le sujet, on se heurte à une incompréhension qui coupe court à la discussion : "comment peux-tu te plaindre de ne pas avoir assez de travail ? Tu es payé et correctement en plus ? avec tous les gens au chômage..." Pour ma part, je ne gère pas vraiment l'ennui au travail ! On va dire très mal. J'ai eu une période où je me sentais coupable (je ne suis pas assez intelligente), une autre où je me sentais victime (placardisée à 26 ans, un record !) et à présent c'est un mélange des deux où j'ai assez de recul pour voir que les torts entre mes cadres et moi sont partagés et qu'il faut que j'expédie les trucs qu'on m'a confié et qui s'apparentent à du coloriage pour occuper les enfants dans le train avant de me casser.
La perspective de partir est ce qui me fait tenir pour l'instant. J'ai essayé au début de compenser l'absence de travail par des activités extra-pro. Beaucoup d'activités, sportives, culturelles, associatives, religieuses, politiques et même universitaires. L'idée était de garder mon cerveau en état de marche. Résultat on ne peut plus contre-productif : j'ai été épuisée et j'ai raté ce diplôme que je faisais en dilettante et surtout le concours qui m'aurait permis de m'échapper de ce merdier de manière anticipée. Je me suis dispersée alors que j'aurais dû d'emblée me focaliser sur un seul objectif, partir. Peut-être que j'espérais encore que les choses à mon travail allait s'arranger (sans ambages, le problème a été abordé 3 fois avec mes cadres avec des promesses que les choses changeraient...).
J'ai oublié de préciser que je me suis mise à temps partiel, la meilleure décision de cette période. C'est là que je me suis rendue compte à quel point le travail, ma ou mes carrières, ne devraient pas être le centre de ma vie (alors que jusqu'à présent, j'avais toujours imaginé faire un travail qui m'accapare, me passionne et définisse ma fonction dans cette société).
J'ai eu la chance progressivement de trouver des personnes formidables avec qui être honnête sur ce point. Ca m'a libérée. Je me suis fait des amis en or qui me permettent de m'évader. J'ai quelques activités en moins qui me défoulent. J'ai des aides médicales et spirituelles très précieuses. Ce que j'ai subi en tant que managée m'a appris beaucoup sur le management. Si je survis, tout cela me sera utile pour mon prochain emploi !
L'ennui au travail : comment le gérez vous
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Intéressant le 13.08.14, 17h32 par Thedaze
Salut,
Le stage photocopie, présentations PPT et consorts peut être de coutume lors des premières expériences. C'est triste à dire, mais cela signifie que d'emblée on ne nous accorde pas de confiance suffisante pour nous voir confier des missions plus intéressantes et à plus forte valeur ajoutée. Je crois qu'il faut néanmoins dans un premier temps savoir se faire violence là-dessus et essayer, comme cela a été dit, d'être irréprochable sur ce genre de tâches dans le but de gagner cette confiance nécessaire qui devrait permettre à terme, d'avoir d'autres responsabilités plus épanouissantes. D'autre part et à titre plus individuel, savoir garder une attitude positive, volontaire et proactive quoi qu'il arrive porte ses fruits sur la durée. Car même si un job est affaire de compétences techniques de fonds, l'attitude et l'état d'esprit dans lequel on les réalise est un aspect tout aussi important. Donc je crois qu'il faut savoir garder cela en tête pour ne pas sombrer dans un cercle vicieux qui pourrait porter préjudice le jour où des opportunités plus épanouissantes s'ouvrent à nous.
Concernant l'ennui ou un emploi du temps peu chargé, ça peut être l'occasion de travailler ou de réfléchir à des projets transverses et une nouvelle fois, penser à notre vie professionnelle sur le long terme.
Il peut s'agir d'apprendre une nouvelle langue (passage de certains tests reconnus par exemple), de développer des nouvelles compétences spécifiques dans le cœur de métier que l'on vise (certifications diverses), d'accroître ses connaissances sur tel ou tel secteur d'activité,... bref de réfléchir à développer des compétences plus ou moins générales qui nous donnerons plus tard une valeur ajoutée sur le secteur et/ou le cœur de métier que l'on vise.
Une expérience dans laquelle on se fait chier reste une expérience. On doit être capable d'en tirer quelque chose, du bon comme du moins bon, mais ce n'est qu'en gardant cette attitude positive qu'on en tirera quelque chose, une leçon, un avis sur un métier ou un secteur que l'on souhaite éviter, etc. C'est particulièrement vrai quand on est en stage. Une attitude proactive nous permet de vivre l'expérience à fond. Et lorsqu'un futur recruteur demandera d'en parler, on l'abordera sans doute de façon négative en disant "je me suis fait chier", mais au moins on aura le mérite de pouvoir expliquer pourquoi, de dire quelles leçons on en a tiré et en plus de cela, ce que l'on a tout de même pu apprendre. Une expérience pas top mais lors de laquelle j'ai tout fait pour ne pas perdre mon temps. C'est très important.
Le stage photocopie, présentations PPT et consorts peut être de coutume lors des premières expériences. C'est triste à dire, mais cela signifie que d'emblée on ne nous accorde pas de confiance suffisante pour nous voir confier des missions plus intéressantes et à plus forte valeur ajoutée. Je crois qu'il faut néanmoins dans un premier temps savoir se faire violence là-dessus et essayer, comme cela a été dit, d'être irréprochable sur ce genre de tâches dans le but de gagner cette confiance nécessaire qui devrait permettre à terme, d'avoir d'autres responsabilités plus épanouissantes. D'autre part et à titre plus individuel, savoir garder une attitude positive, volontaire et proactive quoi qu'il arrive porte ses fruits sur la durée. Car même si un job est affaire de compétences techniques de fonds, l'attitude et l'état d'esprit dans lequel on les réalise est un aspect tout aussi important. Donc je crois qu'il faut savoir garder cela en tête pour ne pas sombrer dans un cercle vicieux qui pourrait porter préjudice le jour où des opportunités plus épanouissantes s'ouvrent à nous.
Concernant l'ennui ou un emploi du temps peu chargé, ça peut être l'occasion de travailler ou de réfléchir à des projets transverses et une nouvelle fois, penser à notre vie professionnelle sur le long terme.
Il peut s'agir d'apprendre une nouvelle langue (passage de certains tests reconnus par exemple), de développer des nouvelles compétences spécifiques dans le cœur de métier que l'on vise (certifications diverses), d'accroître ses connaissances sur tel ou tel secteur d'activité,... bref de réfléchir à développer des compétences plus ou moins générales qui nous donnerons plus tard une valeur ajoutée sur le secteur et/ou le cœur de métier que l'on vise.
Une expérience dans laquelle on se fait chier reste une expérience. On doit être capable d'en tirer quelque chose, du bon comme du moins bon, mais ce n'est qu'en gardant cette attitude positive qu'on en tirera quelque chose, une leçon, un avis sur un métier ou un secteur que l'on souhaite éviter, etc. C'est particulièrement vrai quand on est en stage. Une attitude proactive nous permet de vivre l'expérience à fond. Et lorsqu'un futur recruteur demandera d'en parler, on l'abordera sans doute de façon négative en disant "je me suis fait chier", mais au moins on aura le mérite de pouvoir expliquer pourquoi, de dire quelles leçons on en a tiré et en plus de cela, ce que l'on a tout de même pu apprendre. Une expérience pas top mais lors de laquelle j'ai tout fait pour ne pas perdre mon temps. C'est très important.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Constructif le 14.08.14, 08h08 par Onmyoji
- [0] C'est pas si simple le 14.08.14, 09h25 par Marshall Ombre
- [+1] Constructif le 14.08.14, 09h46 par Thedaze
- [+1] Intéressant le 19.11.14, 18h44 par Kanou
Dans la ligne de "savoir pourquoi on se fait chier", il y a aussi penser aux choses qui ne sdr font pas encore dans l'entreprise mais qu’on peut amener à son boss en lui montrant qu'il peut nous faire suffisamment confiance pour qu'on gère et qu'il en retirera des choses.
Ou comment passer du stage photocopie à "j'ai mis en place un process pour valoriser tel ou tel truc".
Et c'est pareil pour un bon stage.
Tous mes bons stages, je suis allé au delà des attentes des mecs et 10 ans plus tard ils se souviennent de moi.
Les mauvais il y a eu un couac humain et impossible d'avancer car plus le droit de s'éloigner de la photocopieuse,
ou exploité puis jeté par des personnes sans scrupules qui faisaient croire que l'on boulot avait de la valeur (il en avait, ils s'en sont servi. Mais pas pour m'embaucher apparemment)
Ou comment passer du stage photocopie à "j'ai mis en place un process pour valoriser tel ou tel truc".
Et c'est pareil pour un bon stage.
Tous mes bons stages, je suis allé au delà des attentes des mecs et 10 ans plus tard ils se souviennent de moi.
Les mauvais il y a eu un couac humain et impossible d'avancer car plus le droit de s'éloigner de la photocopieuse,
ou exploité puis jeté par des personnes sans scrupules qui faisaient croire que l'on boulot avait de la valeur (il en avait, ils s'en sont servi. Mais pas pour m'embaucher apparemment)
Pas mal de surf sur internet, d'où ma présence de temps en temps ici ^^. J'aimerais bien bouquiner mais mon taf requiert quand même un minimum de disponibilité qui rend impossible la détente nécessaire pour se plonger dans un livre, par ailleurs, mes collègues désapprouveraient (conservatisme, poids des apparences).
A mes débuts, ce fut une grosse désillusion, de la dépression ensuite. Je n'imaginais pas que le travail puisse être aussi absurde. Mais grâce à internet, j'ai découvert David Graeber un intellectuel américain très en vue là bas, une figure du mouvement Occupy Wall Street. Il a théorisé cela, l'absurdité de pas mal de boulots dans nos sociétés modernes, tertiarisées. Il les désigne comme des bullshits jobs - les boulots à la con. Attention, ce n'est pas une théorie confidentielle d'un intellectuel marginal. Aux Etats-Unis, sa thèse a connu un certain retentissement, signe qu'elle fait écho auprès de nombreuses personnes. En Europe, les idées de Graeber restent confidentiels, trop de conservatisme ici face à des idées qui ont une charge subversive certaine.
Bref, cela a nourri ma réflexion sur le travail, sur la trop grande attente que j'en avais pour mon épanouissement personnel.
Je précise que j'ai changé plusieurs fois de société (mais pas de fonction c'est vrai).
Je précise que mes collègues, mon employeur sont satisfaits de mon travail (à la base je ne suis pas un jemenfoutiste ni un saboteur ^^).
A mes débuts, ce fut une grosse désillusion, de la dépression ensuite. Je n'imaginais pas que le travail puisse être aussi absurde. Mais grâce à internet, j'ai découvert David Graeber un intellectuel américain très en vue là bas, une figure du mouvement Occupy Wall Street. Il a théorisé cela, l'absurdité de pas mal de boulots dans nos sociétés modernes, tertiarisées. Il les désigne comme des bullshits jobs - les boulots à la con. Attention, ce n'est pas une théorie confidentielle d'un intellectuel marginal. Aux Etats-Unis, sa thèse a connu un certain retentissement, signe qu'elle fait écho auprès de nombreuses personnes. En Europe, les idées de Graeber restent confidentiels, trop de conservatisme ici face à des idées qui ont une charge subversive certaine.
Bref, cela a nourri ma réflexion sur le travail, sur la trop grande attente que j'en avais pour mon épanouissement personnel.
Je précise que j'ai changé plusieurs fois de société (mais pas de fonction c'est vrai).
Je précise que mes collègues, mon employeur sont satisfaits de mon travail (à la base je ne suis pas un jemenfoutiste ni un saboteur ^^).
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- [+1] Intéressant le 04.11.14, 10h05 par Marshall Ombre
Hello tout le monde et hello FK!
Sujet très intéressant étant donné que je suis aussi en mode remise en question professionnelle par rapport à la boîte dans laquelle je bosse actuellement.
Un ptit 3615 my life entre parenthèse pour commencer:
-J'ai toujours pensé faire un boulot passionnant et pour cela je me suis dirigé dans des études en accord avec ça.
En revanche j'avais une vision idéalisée du monde du travail avant d'y entrer via l'alternance que j'ai faite il y a 2 ans: c'est là que j'ai pris des claques de réveil pour me faire sortir du monde des bisounours.
Fin du 3615 my life.
Pour répondre à la question de FK:
Actuellement dans mon boulot l'organisation est chaotique au niveau supérieur ce qui engendre des retards dans tous nos projets sauf sur celui dans lequel j'y suis avec d'autres collègues.
Malgré de multiples appels de la part de mes collègues et moi-même pour pouvoir résorber ces différents retards la situation empire au vu du semblant de changement opéré par la direction ("mais oui y a pas de souci ça va changer, il y aura de nouveaux moyens et blablabla...")
Tout ça combiné à certaines tâches ingrates et répétitives de nos projets qui font que je trouve mon taf chiant au final font que j'envisage de partir d'ici l'année prochaine.
Ce que je fais pour tenir le coup ?
- Penser à des projets futurs telles que passer le permis de conduire ou voyager ou avoir son appartement...tellement d'exemples pertinents du moment que ça te fait tenir et sous réserve que les projets que vous avez en tête puissent se réaliser.
-Au travail: se débarrasser de toutes les tâches les plus ingrates le plus rapidement possible.
On peut aussi (je pense que c'est nécessaire) avoir une vie extérieure stimulante, par exemple des hobbies (sports en tous genres), quelques activités sympas avec des amis, le tout aide à se décharger du boulot et ensuite à s'amuser.
La famille et les proches sont très utiles dans ces moments là aussi.
Sujet très intéressant étant donné que je suis aussi en mode remise en question professionnelle par rapport à la boîte dans laquelle je bosse actuellement.
Un ptit 3615 my life entre parenthèse pour commencer:
-J'ai toujours pensé faire un boulot passionnant et pour cela je me suis dirigé dans des études en accord avec ça.
En revanche j'avais une vision idéalisée du monde du travail avant d'y entrer via l'alternance que j'ai faite il y a 2 ans: c'est là que j'ai pris des claques de réveil pour me faire sortir du monde des bisounours.
Fin du 3615 my life.
Pour répondre à la question de FK:
Actuellement dans mon boulot l'organisation est chaotique au niveau supérieur ce qui engendre des retards dans tous nos projets sauf sur celui dans lequel j'y suis avec d'autres collègues.
Malgré de multiples appels de la part de mes collègues et moi-même pour pouvoir résorber ces différents retards la situation empire au vu du semblant de changement opéré par la direction ("mais oui y a pas de souci ça va changer, il y aura de nouveaux moyens et blablabla...")
Tout ça combiné à certaines tâches ingrates et répétitives de nos projets qui font que je trouve mon taf chiant au final font que j'envisage de partir d'ici l'année prochaine.
Ce que je fais pour tenir le coup ?
- Penser à des projets futurs telles que passer le permis de conduire ou voyager ou avoir son appartement...tellement d'exemples pertinents du moment que ça te fait tenir et sous réserve que les projets que vous avez en tête puissent se réaliser.
-Au travail: se débarrasser de toutes les tâches les plus ingrates le plus rapidement possible.
On peut aussi (je pense que c'est nécessaire) avoir une vie extérieure stimulante, par exemple des hobbies (sports en tous genres), quelques activités sympas avec des amis, le tout aide à se décharger du boulot et ensuite à s'amuser.
La famille et les proches sont très utiles dans ces moments là aussi.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Intéressant le 19.08.16, 16h42 par Marshall Ombre
Ce membre a été banni de FTS, en raison de manquements répétés au règlement. Un membre peut être banni automatiquement si sa note descend trop bas (ou trop vite), ou manuellement par un modérateur. Les propos de ce membre n'engagent que lui et ne reflètent pas les opinions des utilisateurs de FTS.
Pour ma part, je ressens peu ce sentiment. Peut-être parce que je suis en début de carrière aussi. peut-être parce que la réalité de l'emploi est différente ici qu'en Europe.
Mais je m'arrange pour varier mes activités professionnelles et les diversifier le plus possible. Étant célibataire et sans enfants et toujours aux études, je reste rarement plus d'un an dans le même emploi.
Ma profession - je viens en aide aux personnes en détresse et en difficulté - donne un sens profond à ma vie et aux expériences que j'ai moi-même vécues. Je m'y sens à ma place, je m'y épanouis en tant qu'être humain et pas uniquement professionnellement. Mon but ultime serait de travailler à mon compte (travailleur autonome) dans ce domaine et d'aller à la rencontre d'un maximum de gens pour démystifier certains problèmes sociaux qui sont souvent méconnus ou mal perçus par le grand public. Je le vois comme un défi aussi parce que je connais des gens qui ont fait ce saut, et je sais les embuches que cela peut représenter.
Mon domaine professionnel est tellement vaste que je sais que si dans 5 ans je suis fatiguée de travailler dans un milieu, je peux assez facilement changer et me trouver autre chose, toujours dans l'aide à autrui mais avec une autre "clientèle" ou dans une autre "cause". Je m'arrange pour ne pas m'ennuyer, parce que je trouve tout à fait insupportable de faire un boulot dans lequel je ne m'épanouis pas en tant qu'être humain. Et même si j'étais riche, je ferais toujours la même profession avec le même nombre d'heures, de temps et d'énergie consacrés.
Donc mon truc, je varie mes activités, je fais du volontariat dans quelque chose m'intéresse, je me donne des projets personnels comme défis, etc, j'essaie d'être créative et de me "réinventer" mon boulot en quelques sortes parce que je m'emmerde assez facilement et je déteste la routine.
Mais je m'arrange pour varier mes activités professionnelles et les diversifier le plus possible. Étant célibataire et sans enfants et toujours aux études, je reste rarement plus d'un an dans le même emploi.
Ma profession - je viens en aide aux personnes en détresse et en difficulté - donne un sens profond à ma vie et aux expériences que j'ai moi-même vécues. Je m'y sens à ma place, je m'y épanouis en tant qu'être humain et pas uniquement professionnellement. Mon but ultime serait de travailler à mon compte (travailleur autonome) dans ce domaine et d'aller à la rencontre d'un maximum de gens pour démystifier certains problèmes sociaux qui sont souvent méconnus ou mal perçus par le grand public. Je le vois comme un défi aussi parce que je connais des gens qui ont fait ce saut, et je sais les embuches que cela peut représenter.
Mon domaine professionnel est tellement vaste que je sais que si dans 5 ans je suis fatiguée de travailler dans un milieu, je peux assez facilement changer et me trouver autre chose, toujours dans l'aide à autrui mais avec une autre "clientèle" ou dans une autre "cause". Je m'arrange pour ne pas m'ennuyer, parce que je trouve tout à fait insupportable de faire un boulot dans lequel je ne m'épanouis pas en tant qu'être humain. Et même si j'étais riche, je ferais toujours la même profession avec le même nombre d'heures, de temps et d'énergie consacrés.
Donc mon truc, je varie mes activités, je fais du volontariat dans quelque chose m'intéresse, je me donne des projets personnels comme défis, etc, j'essaie d'être créative et de me "réinventer" mon boulot en quelques sortes parce que je m'emmerde assez facilement et je déteste la routine.