Si la fidélité est une valeur que tu respectes, tu devrais te sentir comblé de justement ne rien faire et ne rien tenter avec cette fille qui te trouble.splifstarz a écrit :Et comme pour SweetyKID, la fidélité est un principe, une valeur pour moi. Je ne tromperais jamais J'aimerais ne jamais tromper la fille avec qui je partage ma vie.
Alors que faire? Prendre le risque de dater cette fille qui nous trouble ou essayer de ne pas y penser en sachant très bien qu'on ne combat pas un démon de cette manière?
Si au final tu en ressors frustré, c'est contradictoire vis à vis de la valeur que tu accordes à la fidélité tu ne penses pas ?
Le mot "partager" est effectivement mal choisi, nos copines ne nous appartiennent pas - dois-t-on encore le rappelersplifstarz a écrit :Parce que oui, d'accord, les poly amoureux blah blah blah. Mais combien de personnes accepteraient de "partager" (attention y a des guillemets) la personne qu'elle aime? Pas moi en tout cas.

Ce qui est intéressant dans l'utilisation de cette syntaxe, c'est qu'on se rend compte d’un besoin de sentir qu’on "possède" nos conjointes. Une manière de se rassurer peut-être ?

D'autre part le poly-amour ne veut pas forcément dire ménage à trois. Le ménage à trois va bien plus loin et il remet en question complètement le cadre de vie du couple traditionnel.
Plutôt que de réécrire ma vision, je vais faire de la pub à Amelia et me servir d’un de ses posts de son journal qui est vraiment intéressant, surtout par rapport au fait de s’adapter à ses envies et d’évoluer en communiquant bien avec son/sa partenaire :
Et merci @Amelia je te pique tes posts maintenant ;)[…] J'ai commencé à me poser tout un tas de questions sur pourquoi le couple exclusif était ce que je désirais et je me suis rendue compte que finalement c'était beaucoup plus par éducation/ image de la société/... En effet, je ne suis pas jalouse du tout. C'est problématique pour certains mecs que je rencontre qui relient obligatoirement possessivité et attachement. Or je ne peux pas me forcer à l'être. C'est un concept qui me dépasse totalement. Il peut me dire qu'il trouve telle nana jolie dans la rue, ou me parler d'histoires passées, je ne ressens aucune jalousie. D'ailleurs je déteste qu'on me teste là-dessus, essayer de me faire réagir par la jalousie, c'est le meilleur moyen de me perdre.
2e prise de conscience : j'ai beaucoup d'amis hommes, je suis quelqu'un de très indépendant, j'ai besoin de mon espace et pouvoir vivre ma vie. Je déteste qu'on m'interdise de faire quelque chose ou de voir quelqu'un notamment.
3e prise de conscience : j'ai toujours dit et pensé sincèrement que je pardonnerais dans le cadre d'un couple exclusif une tromperie purement physique. Parce que ce qui compte par dessus tout pour moi c'est la fidélité émotionnelle. Je ne pardonnerais jamais par contre que mon copain ait pu tomber amoureux d'une autre ou lui avouer ses sentiments. ça serait vraiment au dessus de mes forces, alors qu'au final, le flirt, le bisou, voire le rapport purement charnel, je m'en fous pour tout dire. Alors que je déteste le mensonge.
4e: J'ai pu avoir des sentiments forts pour des hommes par le passé et pourtant ça ne m'empêchait pas d'avoir eu envie d'embrasser par exemple quelqu'un d'autre au cours d'une soirée. ça s'est passé notamment avec Thomas, où j'ai largement flirté et le bisou n'était vraiment pas loin. Je savais que je dépassais les limites "imposées par le contrat de départ", mais j'en suis restée au flirt. Vivre ça ne remettait pourtant aucunement en cause ni mon désir ni mon attachement pour lui à ce moment là. J'aime flirter, j'aime jouer en soirée. C'est vrai qu'aujourd'hui je ne me vois pas encore coucher, mais ça ne me dérangerait pas de savoir que l'autre peut le faire et que je peux le faire aussi. Après tout ce n'est pas parce qu'on a la liberté de le faire qu'on passe forcément à l'acte. Mais pourquoi se fixer des limites si elles ne sont là que pour faire jolies ?
[…]
Je ne suis pas fermée, je suis consciente qu'une rencontre peut tout changer. Je suis prête à apprendre, et à me tromper, mais comment savoir si je fais fausse route si je n'essaie pas ?
[…]
Maintenant je suis parfaitement consciente que je ne rencontre aucun homme qui partage cette vision, je suis donc prête à m'adapter, essayer l'exclusif même si en l'état actuel de ma réflexion je ne sais pas trop comment j'aborderai tout ça.
J'ai quand même une petite idée des "règles" pour que ça marche pour moi, du genre ne pas savoir. Tu fais ce que tu veux mais je ne veux pas savoir.
Et surtout la communication, si à un moment un des deux ne se reconnait plus dans cette vision, de l'exprimer pour essayer de trouver une solution. Je crois que c'est bien au coeur de mon idée, le couple, c'est comme une personne, il évolue, il grandit, change, s'enrichit et c'est capital à mon sens de l'accepter, et de revoir les "règles" du jeu quand c'est nécessaire pour que chacun s'y sente bien. Sinon quel intérêt ?