Des envies, des envies...ah bah non je suis en couple

Note : 66

le 06.11.2014 par SweetyKID

29 réponses / Dernière par Blusher le 14.11.2014, 18h50

C'était plus simple du temps de papa & maman. Pour celles et ceux qui veulent échanger autour de la vie de couple et des relations, et des différentes formes que tout ça peut prendre. Polyamour ou monogamie, relations libres, jalousie, engueulades dans la cuisine, routine, infidélité, la totale.
splifstarz a écrit :Et comme pour SweetyKID, la fidélité est un principe, une valeur pour moi. Je ne tromperais jamais J'aimerais ne jamais tromper la fille avec qui je partage ma vie.

Alors que faire? Prendre le risque de dater cette fille qui nous trouble ou essayer de ne pas y penser en sachant très bien qu'on ne combat pas un démon de cette manière?
Si la fidélité est une valeur que tu respectes, tu devrais te sentir comblé de justement ne rien faire et ne rien tenter avec cette fille qui te trouble.
Si au final tu en ressors frustré, c'est contradictoire vis à vis de la valeur que tu accordes à la fidélité tu ne penses pas ?
splifstarz a écrit :Parce que oui, d'accord, les poly amoureux blah blah blah. Mais combien de personnes accepteraient de "partager" (attention y a des guillemets) la personne qu'elle aime? Pas moi en tout cas.
Le mot "partager" est effectivement mal choisi, nos copines ne nous appartiennent pas - dois-t-on encore le rappeler :)

Ce qui est intéressant dans l'utilisation de cette syntaxe, c'est qu'on se rend compte d’un besoin de sentir qu’on "possède" nos conjointes. Une manière de se rassurer peut-être ? :roll:

D'autre part le poly-amour ne veut pas forcément dire ménage à trois. Le ménage à trois va bien plus loin et il remet en question complètement le cadre de vie du couple traditionnel.
Plutôt que de réécrire ma vision, je vais faire de la pub à Amelia et me servir d’un de ses posts de son journal qui est vraiment intéressant, surtout par rapport au fait de s’adapter à ses envies et d’évoluer en communiquant bien avec son/sa partenaire :
[…] J'ai commencé à me poser tout un tas de questions sur pourquoi le couple exclusif était ce que je désirais et je me suis rendue compte que finalement c'était beaucoup plus par éducation/ image de la société/... En effet, je ne suis pas jalouse du tout. C'est problématique pour certains mecs que je rencontre qui relient obligatoirement possessivité et attachement. Or je ne peux pas me forcer à l'être. C'est un concept qui me dépasse totalement. Il peut me dire qu'il trouve telle nana jolie dans la rue, ou me parler d'histoires passées, je ne ressens aucune jalousie. D'ailleurs je déteste qu'on me teste là-dessus, essayer de me faire réagir par la jalousie, c'est le meilleur moyen de me perdre.

2e prise de conscience : j'ai beaucoup d'amis hommes, je suis quelqu'un de très indépendant, j'ai besoin de mon espace et pouvoir vivre ma vie. Je déteste qu'on m'interdise de faire quelque chose ou de voir quelqu'un notamment.

3e prise de conscience : j'ai toujours dit et pensé sincèrement que je pardonnerais dans le cadre d'un couple exclusif une tromperie purement physique. Parce que ce qui compte par dessus tout pour moi c'est la fidélité émotionnelle. Je ne pardonnerais jamais par contre que mon copain ait pu tomber amoureux d'une autre ou lui avouer ses sentiments. ça serait vraiment au dessus de mes forces, alors qu'au final, le flirt, le bisou, voire le rapport purement charnel, je m'en fous pour tout dire. Alors que je déteste le mensonge.

4e: J'ai pu avoir des sentiments forts pour des hommes par le passé et pourtant ça ne m'empêchait pas d'avoir eu envie d'embrasser par exemple quelqu'un d'autre au cours d'une soirée. ça s'est passé notamment avec Thomas, où j'ai largement flirté et le bisou n'était vraiment pas loin. Je savais que je dépassais les limites "imposées par le contrat de départ", mais j'en suis restée au flirt. Vivre ça ne remettait pourtant aucunement en cause ni mon désir ni mon attachement pour lui à ce moment là. J'aime flirter, j'aime jouer en soirée. C'est vrai qu'aujourd'hui je ne me vois pas encore coucher, mais ça ne me dérangerait pas de savoir que l'autre peut le faire et que je peux le faire aussi. Après tout ce n'est pas parce qu'on a la liberté de le faire qu'on passe forcément à l'acte. Mais pourquoi se fixer des limites si elles ne sont là que pour faire jolies ?
[…]
Je ne suis pas fermée, je suis consciente qu'une rencontre peut tout changer. Je suis prête à apprendre, et à me tromper, mais comment savoir si je fais fausse route si je n'essaie pas ?
[…]
Maintenant je suis parfaitement consciente que je ne rencontre aucun homme qui partage cette vision, je suis donc prête à m'adapter, essayer l'exclusif même si en l'état actuel de ma réflexion je ne sais pas trop comment j'aborderai tout ça.

J'ai quand même une petite idée des "règles" pour que ça marche pour moi, du genre ne pas savoir. Tu fais ce que tu veux mais je ne veux pas savoir.
Et surtout la communication, si à un moment un des deux ne se reconnait plus dans cette vision, de l'exprimer pour essayer de trouver une solution. Je crois que c'est bien au coeur de mon idée, le couple, c'est comme une personne, il évolue, il grandit, change, s'enrichit et c'est capital à mon sens de l'accepter, et de revoir les "règles" du jeu quand c'est nécessaire pour que chacun s'y sente bien. Sinon quel intérêt ?
Et merci @Amelia je te pique tes posts maintenant ;)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 13.11.14, 12h16 par splifstarz
  • [+1] Merci ! :) le 14.11.14, 01h24 par amelia
C'est pas aussi simple Cellar.
Je sais que tu défend l'idée du couple libre (Idée à laquelle je ne suis pas opposé d'ailleurs), mais en pratique il y a très peu de filles (et de gens en général ?) qui seraient d'accord.

Exemple personnel :
Ma copine est complètement opposée à cette idée. Moi elle ne m'aurait pas déplu au départ (avec les sentiments que j'ai maintenant, j'ai beaucoup moins d'envie d'essayer ailleurs), mais j'ai choisi de respecter ce choix et cette confiance qu'elle me donnait. Ma relation est suffisamment épanouissante par ailleurs pour que je puisse sereinement tirer un trait sur un coup d'un soir épisodique qui au final, m'apportera moins (et même sur le plan sexuel).

Au final du coup, la fidélité dans mon couple est une valeur que je respecte parce qu'elle a de l'importance pour ma copine et que notre confiance mutuelle est très importante pour moi.
Pour autant, je peux ressentir de la frustration si j'ai un coup d'un soir évident quand ma copine n'est pas la pour 3 semaines.
Mais dans tous les cas, entre cette frustration passagère et casser notre confiance, la question ne se pose même pas !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] 100% d'accord le 13.11.14, 12h45 par splifstarz
  • [+1] Intéressant le 13.11.14, 13h24 par Cellar Door
  • [+2] Like ! le 13.11.14, 13h44 par Sclavie
Cellar Door a écrit :Si la fidélité est une valeur que tu respectes, tu devrais te sentir comblé de justement ne rien faire et ne rien tenter avec cette fille qui te trouble.
Si au final tu en ressors frustré, c'est contradictoire vis à vis de la valeur que tu accordes à la fidélité tu ne penses pas ?
Pire que de la frustration, c'est de la peur.

Peur de tromper ma copine (99,99% de chances que ça n'arrive pas), peur de peut être rater une histoire incroyable avec cette fille. Le cul entre 2 chaises mon bon Cellar.

Je sais pertinemment que c'est stupide, que la peur n'est qu'une construction mentale de ce qui pourrait arriver de pire, en plus bien souvent il y a une chance minime que ça arrive.

Mais je me connais, je suis quelqu'un de passionnel et quand j'ai un coup de cœur, je ne sais pas me tenir.

Oui, il y a de grandes chances que si je franchit le pas de la rencontre, la soirée se passe au pire comme celle que New Start décrit; mais je ne peux m'empêcher de penser à ce putain de 0,01% de chances que le coup de cœur se confirme.

Bref, un combat entre moi et moi.


Cellar Door a écrit : Le mot "partager" est effectivement mal choisi, nos copines ne nous appartiennent pas - dois-t-on encore le rappeler
Désolé, je manquais de vocabulaire sur ce coup là. Mea culpa. Mais malheureusement, le terme "partage" sera le plus employé quand on parle de ça. Bref, passons, le principe est compris et assimilé depuis un moment déjà.

D'ailleurs le post d'Amélia est très bon. Mais elle le dit elle même, la grande majorité des gens n'est pas prête à faire ce (attention Cellar, je remet des guillemets) "sacrifice". Parce que oui, pour la société, ne pas avoir un partenaire exclusif s'appelle un "sacrifice", ne nous en déplaise.

Mais ça reste un autre sujet.




Au final, je pense que ce questionnement me fait me remettre en question (que d'interrogations dites donc) sur la fidélité la certitude de n'aimer qu'une personne à la fois. Bon là, je parle d'amour mais je me rend compte que je vais une peu vite en besogne, je ne la connais presque pas cette fille.

Je pense que pour avoir ma réponse, je vais devoir faire face et la rencontrer.

Soit la soirée se déroule gentille ment et je rentre chez moi avec la fierté d'être rester droit, sans frustration aucune. Soit frustration il y a, et il faudra bien que je fasse un choix sur ce que je veux vraiment dans ma vie sentimentale.

Je pense que cette passade me fera encore grandir et ouvrir les yeux sur moi même.

Puis comme le dis Amelia:
Je ne suis pas fermée, je suis consciente qu'une rencontre peut tout changer. Je suis prête à apprendre, et à me tromper, mais comment savoir si je fais fausse route si je n'essaie pas ?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Absolument le 13.11.14, 13h26 par Cellar Door
  • [0] Pas convaincu le 13.11.14, 13h46 par Sclavie
NewStart a écrit : Au final du coup, la fidélité dans mon couple est une valeur que je respecte parce qu'elle a de l'importance pour ma copine et que notre confiance mutuelle est très importante pour moi.
Pour autant, je peux ressentir de la frustration si j'ai un coup d'un soir évident quand ma copine n'est pas la pour 3 semaines.
Mais dans tous les cas, entre cette frustration passagère et casser notre confiance, la question ne se pose même pas !

Attention New Start, je parles d'un réel coup de cœur, pas d'un coup d'un soir ou d'une fille rencontrée au détour d'une rue. Non, je parles d'une fille quand tu lui parles 2 minutes, t'as les yeux ébouriffés, le cerveau à l'envers et les intestins qui dansent. Là, tu gèrerais ça comment?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] le 13.11.14, 17h00 par Blusher
Attention New Start, je parles d'un réel coup de cœur, pas d'un coup d'un soir ou d'une fille rencontrée au détour d'une rue. Non, je parles d'une fille quand tu lui parles 2 minutes, t'as les yeux ébouriffés, le cerveau à l'envers et les intestins qui dansent. Là, tu gèrerais ça comment?
Ben en fait, ça c'est ma copine dès que je la vois. Difficile dans ce cadre d'imaginer ressentir ça pour une autre en même temps. Y a pas de place pour deux dans mon coeur, ça j'en suis sur...
Sachant qu'en plus avec ma copine y a un cadre autour, une histoire, des moments partagés. 1 en et demi de vie qui font que je ne pourrai pas ressentir ça pour une autre. Je n'arrive pas à l'imaginer. Si un jour je suis plus amoureux peut être, mais la la question sera résolue tout seule...
Attention New Start, je parles d'un réel coup de cœur, pas d'un coup d'un soir ou d'une fille rencontrée au détour d'une rue. Non, je parles d'une fille quand tu lui parles 2 minutes, t'as les yeux ébouriffés, le cerveau à l'envers et les intestins qui dansent. Là, tu gèrerais ça comment?
Ressentir ça à l'adolescence, soit. Mais à la trentaine il faut quand même se poser des questions sur sa maturité émotionnelle quand c'est à ce point. On sait qu'idéaliser quelqu'un sur la base d'un ressenti de 2 minutes ne signifie rien, surtout mis en regard d'une relation qu'on a construit sur la durée.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Ca va mieux en le disant le 13.11.14, 16h25 par Cellar Door
NewStart a écrit : Ben en fait, ça c'est ma copine dès que je la vois. Difficile dans ce cadre d'imaginer ressentir ça pour une autre en même temps. Y a pas de place pour deux dans mon coeur, ça j'en suis sur...
Sachant qu'en plus avec ma copine y a un cadre autour, une histoire, des moments partagés. 1 en et demi de vie qui font que je ne pourrai pas ressentir ça pour une autre. Je n'arrive pas à l'imaginer. Si un jour je suis plus amoureux peut être, mais la la question sera résolue tout seule...

Je pensais pas que ça m'arriverait un jour...

Après difficile de dire que je ressens de l'amour pour cette fille mais c'est bizarre comme sensation. J'ai même du mal à bien expliquer. Pourtant j'aime ma copine, aucun doute sur ça.

Bon, je vais attendre d'autres avis et surtout celui de Sclavie qui n'a pas l'air d'accord avec mon idée. Je suis très curieux de lire son point de vue.

Merci New Start

Blusher a écrit :Ressentir ça à l'adolescence, soit. Mais à la trentaine il faut quand même se poser des questions sur sa maturité émotionnelle quand c'est à ce point. On sait qu'idéaliser quelqu'un sur la base d'un ressenti de 2 minutes ne signifie rien, surtout mis en regard d'une relation qu'on a construit sur la durée.
Malheureusement, tout le monde n'a pas la même expérience des femmes et de l'amour. Comme quoi je fais bien d'en parler et de me remettre en question là dessus.

Mais à ton avis, Blusher, que faire? Je reste sur mon idée ou je mature ça encore un peu? Je t'avoue que plus j'en parles et plus j'ai l'impression de me perdre.

Après, ma copine est très ouverte d'esprit. Elle me connaît et sais que j'aime les femmes et que je ne prive pas de contacts mais je reste toujours dans le raisonnable et ne prend pas de coordonnées ou autre.

Mais là, c'est différent, une première pour moi donc je me questionne plutôt que m'enfermer dans un discours pour peut être le regretter plus tard
Selon des statistiques que j'ai parcourues récemment, la moitié des gens interrogés avait eu une relation extra-conjugale. Si la moitié des gens trompe leur conjoint et que les mariages ont une chance sur deux de finir en divorce, je trouve incroyable qu'on se prenne encore autant la tête à essayer de s'accrocher à une norme aussi peu réaliste.
Mais à ton avis, Blusher, que faire? Je reste sur mon idée ou je mature ça encore un peu? Je t'avoue que plus j'en parles et plus j'ai l'impression de me perdre.
On ne te dira pas quoi faire.
Qu'est-ce ce que tu veux, toi? Ce serait un bon début.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] C'est pas si simple le 13.11.14, 17h06 par splifstarz
Si l'exclusivité était un choix raisonné ça se saurait.

@Blusher Je ne crois pas qu'on puisse remettre en cause le modèle d'exclusivité simplement sur ces constatations.
Tromper son conjoint au bout de X années de couple n'est pas la même chose que commencer une relation en autorisant l'autre à faire ce qu'il veut.
J'en connais beaucoup qui préfèreront vivre le premier cas que le second.
J'entend également très souvent des gens me dire qu'ils préfèrent être trompé et ne pas être au courant, que commencer la relation en mode non exclusivité.
Je trouve ça également dingue, mais c'est comme ça se sont des choix non raisonnés et je n'ai rien à y redire après tout chacun a le droit d'avoir sa propre vision de couple idéale. D'ailleurs cette vision évolue dans une vie et elle n'est pas la même à 20 ans, qu'à 30, qu"à 40, etc ..

De même les divorces grandissants ne sont pas forcément l'expression d'un modèle en échec, mais surtout l'expression d'une volonté de vouloir refaire sa vie et ressentir de nouvelles émotions vu la durée de vie grandissante et les mœurs évoluant / acceptant plus facilement le divorce qu'avant.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Constructif le 13.11.14, 17h06 par splifstarz
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