Arf mais vous êtes déprimants !
J'ai trouvé ça triste de lire certaines de vos réponses, un truc m'a surtout sauté au pif, c'est notamment les propos de Ash, cette façon de dire qu'il faut avoir peur de la mort pour vivre pleinement. Cette idée que c'est parce qu'on manque de temps qu'il faut en profiter.
Finalement cette idée de peur de la mort me fait froid dans le dos en fait...
Comment bien vivre dans la peur ?
Comment bien vivre dans la précipitation ?
C'est méga flippant d'imaginer quelqu'un vivre comme ça. Et puis je ne comprend même pas comment c'est possible.
Cette idée de vivre en se disant qu'il faut faire le plus possible parce qu'on a pas le temps, parce quelque chose d'horrible, de noir et de ténébreux va nous arriver.
C'est pas nouveau, se presser de faire les choses ne veux pas dire bien les faire.
Ash a écrit :
2) Si tu jamais tu mourrais demain, qu'est-ce que ça changerait à ta vie d'aujourd'hui?
Et donc pourquoi en avoir peur ?
En avoir peur est juste un moyen de rendre influente ta futur mort sur ton vivant présent.
Ma question est si vous savez que vous mourrez ce soir à minuit, qu’aimeriez-vous faire ?
Préfériez-vous y penser chaque seconde qui passe et vous presser à finir ce que vous avez commencé ?
L'occulter totalement en faisant comme si rien allais arriver ?
Ou simplement en profiter ?
Plus on regarde loin, moins on voit autour de nous. Pensez aux oiseaux qui gazouillent, au soleil sur votre peau, aux sourires des gens autour de vous, aux odeurs que vous sentez, aux bruits que vous entendez. C'est ne pas profiter de la vie que d'essayer d'en profiter ?
Ash a écrit :
Soit on accepte la mort par illusion (vie après la mort, réincarnation, etc...)
soit un accepte la mort par résignation.
Se résigner à mourir c'est refuser de vivre.
S'imaginer ce que peut être la mort n'est d’ailleurs pas illusion, mais croyance. Une croyance c'est un choix, une illusion n'en est pas un.
C'est méga-réducteur.
Y'a bien d'autres façon d'accepter, et accepté ou non, c'est une réalité, on meurt. C'est pas accepter la mort qu'il faut, mais ne plus en avoir peur et s'en refuser l'idée.
Là on part sur le débat de qu'est-ce que la mort, et franchement, cartésiens ou religieux, on en a foutrement aucune idée. On dresse juste une hypothèse infondée, que ce soit qu'on pense retourner poussière ou qu'on pense aller en enfer.
Le manque de fait prouvant que la vie après la mort existe ne suffit pas à prouver qu'elle n'existe pas.
Quand aux expériences de mort imminentes, les mots parlent d'eux même. Imminente veux dire juste avant. Et pas après.
Enfin bref, c'était pas le sujet ^^.
En tout cas, moi perso, le temps ne m'est pas compté, c'est juste un indicateur de combien j'aurais profité. Ce n'est pas un compte à rebours, c'est un chronomètre, et lorsque la mort appuiera sur le bouton, c'est pas le nombre de choses que j'aurais faite qui m'importe, mais bien la qualité du temps passé.