Bretzel moi tout ça !

J'avais vraiment hésité à proposer, puis finalement j'sais pas, comme mercredi c'est férié, que ça vient relativement vite, que j'avais pas envie de renvoyer un sms aujourd'hui ou lundi pour le lendemain, je me suis dit allez go.

Mais c'est vrai que maintenant que tu le dis, j'ai vraiment répondu à chaud.

J'ai juste l'impression que tu t'aies un peu foutu la pression parce qu'elle te plaisait vraiment.

Carrément j'avoue. J'ai pas réussi à rester détaché sur ce coup. Même avec le boost morale Clémence de la veille, c'était vraiment Maeva qui m'intéressait.

Allez mode pause on verra comment ça évolue !

Salut FTS,

Vue les circonstances actuelles, j’ai préféré attendre avant de poster. Je ne pense pas qu’il y a de mots assez fort pour décrire ce qu’il s’est passé. Mais pour autant, je refuse de m’arrêter de vivre, car ce serait pour moi leur donner ce qu’ils veulent. Donc voici la suite de mes aventures, qui je l’espère apportera un peu de légèreté en cette période difficile à ceux qui me liront.

Partie I : Maeva

Après mon sms à chaud samedi soir il y a 10 jours, je n’ai pas de nouvelles pendant 3 jours, je commençais à me dire que c’était mort, un peu déçu, beaucoup même pour être honnête. C’est alors qu’à 18h30 mardi soir je reçois un texto de sa part :

J’ai oublié de te dire, le mardi je suis à l’équitation… J’ai complétement oublié de te le dire !

Je dois vous avouer qu’il m’a laissé un peu perplexe. D’un côté, j’étais heureux qu’elle me réponde mais de l’autre elle n’est pas très enthousiaste. Je me suis dit que ça servait à rien de me prendre la tête, j’avais juste envie de croire que c’était vrai, en toute innocence complétement niaise, qu’elle a eu trois jours bien remplis et puis voilà !

J’ai donc répondu le lendemain quelque chose dans ce style :

Pas de soucis ! Du coup as-tu un autre moment à proposer ? On peut aller se promener en profitant des derniers beaux jours, j’aimerais aussi faire un peu de shopping à l’occasion, ça pourrait être drôle ! Sinon un bon apéro/repas chez moi ! Si tu as d’autres idées, n’hésite pas !

Pas de réponse pendant une semaine, jusqu’à ce texto hier soir :

Coucou, désolé de ne pas avoir répondu plus tôt, j’ai eu un soucis lors d’une séance de sport et je suis un peu bloquée… J’ai une bonne élongation des tendons et du muscle à l’épaule, aussi pas de possibilité de prendre le volant.. Bref j’espère que tu vas bien.

Vraiment je trouve que niveau poisse elle collectionne ! Du coup, je pense que je vais voir avec elle si quelqu’un de son entourage peut faire le taxi pour un après-midi un samedi par exemple, dans le genre shopping, promenade, goûter ! Dans tous les cas, je pense que j’ai réussi à complétement m’en détacher.

C’est une fille cool, mais j’en ai d’autre sous le coude (Oui ça vient ça vient un peu de patience non de non !). En plus de ça, je sens que je suis de nouveau dans un état d’esprit léger et funny, à l’exact opposé de notre second date. Affaire à suivre donc, ça me met dans un état d’émoustillage profond (Wooh trop de poésie d’un coup la !) !

Partie II : Ce week end – Gala INSA

En parallèle à tout ça, ce samedi, je devais aller au gala de l’INSA de Strasbourg avec Caillou, Rocher et sa copine. Caillou me cherche donc chez mes parents vendredi soir pour aller chez lui à Stras’. Le lendemain matin, alors qu’on arrivait à la BU pour réviser, on apprends ce qu’il s’est passé. Et par la même occasion que le gala est annulé.

On est super déçu. On avait un repas prévu avec les amis et collègue à Rocher juste avant, tout le monde se désiste, le cœur n’y est plus. Mais après en y repensant, on se dit que c’est vraiment nul, qu’on leur donnerait raison à ces connards si on se bougeait pas le cul. Finalement, le repas est maintenu, des gens se remotivent, on sera une vingtaine. Durant la journée, on arrive à faire remonter le mojo, à gros coup d’humour cochon.

Fin d’après-midi, on se prépare. On a sorti nos beaux habits.

J’ai pas de costard mais je me sens bien. Petite chemise sobre bleu clair, jeans brut, Red Wings au pied, et grand manteau à col large qui selon les dires de mes amis, me donne un air de Bane dans Batman. Godmode activated !

On retrouve tout le monde dans une petite brasserie Winstub typiquement strasbourgeoise.

Je suis assis en face d’une péruvienne, Marion, son copain est à ses cotées. Ils sont plus âgés, entre 30 et 35 ans. Son copain est sympa, mais mou, et il se fait complétement marché dessus. Elle me balance quelques taquineries cochonnes. La tension monte. Je réponds de même. J’étais en forme, le fait que je jouais uniquement pour la beauté du flirt, pour passer un bon moment y contribuait je pense. Son copain participe en plus alors que demander de plus !

A un moment je demande à Marion comment ils se sont rencontrés. Elle me répond un truc brouillon, du genre c’est compliqué, qu’ils sont pas vraiment ensemble mais quand même un peu. Euuuh what ? Je sens l’histoire à deux balles. Bref.

Elle : Mais dis moi, tu as quel âge en réalite ?
Moi : Quel âge tu me donnes ?
Elle : Hmm.. entre 30 et 33..
Moi : Waoooooh ah non pas vraiment ! Plutôt 22 en faite..
Elle : Eh mais t’es super jeune en vrai ! Ca va tu le vies bien ?
Moi : Ecoute ouais, au moins j’ai pas encore de plis et je suis pas trop fripé… *Bim dans ta gueule naméoh !*
Elle : Haha va te faire foutre !
Moi : Trop de politesse en toi !
Elle : Tu peux parler lorsque t’appelle la serveuse ! *Je l’avais apostrophé en mode « Tavernier à boire ! J’ai grand soif ! » sur le ton de l’humour*

Repas terminé, on a bien sympathisé. Elle me prends pour un jeune immature. J’en joue d’autant plus.

Par la suite tout le groupe décide de se rendre dans un bar dansant. On arrive, pas grand monde, on en profite pour attraper une table, on se pose tranquillement. Le temps d’aller commander, y a eu un arrivage de gens, genre ils se sont tous mis d’accord pour rentrer en même temps ! Marion est à l’autre bout avec son mec, elle tire la tronche, bon faut dire que c’est vraiment pas une flèche son mec. Mais pour être honnête je m’en tamponnais l’oignon avec une babouche, mes amis proches me chauffent à aller danser. Aller c’est parti pour l’enjaillement, on s’amuse comme des petits fous !

Et là c’est le drame. J’avais pas vu, mais Marion était arrivé sur la piste proche de nous. Je commençais à sentir une paire de fesses se dandiner contre les miennes. Démarrage sur les chapeaux de roues ! Je m’éloigne, c’était tellement suggestif que je me sentais mal vis-à-vis de son mec. Elle me suit, m’attrape, son mec à ses talons, un vrai petit chien :

Viens danser avec moi j’ai envie de m’amuser !

Je lui souris, j’attrape son bras et l’amène dans ceux de son mec. Elle me regarde d’un air de dire :

Merci trop sympa heinhein, tu sens ma joie la ?

Je hausse les épaules et lui fait un clin d’œil en me retournant, je vais vite m’enfuir chez mes amis. Faut dire que Rocher et Caillou mis côte à côte, ça fait de bons remparts ! Haha elle est bonne hein ! Ok je sors.

Bref. J’avais le mojo, la patate, j’étais tout à donf. Je me dis :

Aller vas y ce soir tu abordes !

Un coup d’œil sur la piste, j’aperçois deux gazelles en train de se dandiner en face to face. Je me lance :

Moi : Hey ! Dis moi, est-ce que je peux t’emprunter ta copine 30s ? *Happy smile*
Fille1 : Haha oui vas-y !
Moi : Hey.. dis moi, tu veux bien être mon amoureuse ? *Expression niaise*
*Les deux pouffent de rire*
Fille2 : Mais t’es grave toi !
Moi : Vous imaginez s’il fallait se prendre au sérieux ! Je m’appelle Rosie enchanté !
Fille2 : Noémie et voici Elise !
*Un mec me tape sur l’épaule, adossé à un mur pas loin derrière nous, et me chuchote à l’oreille qu’elles sont lesbiennes, je sens l’entourloupe*
Moi *en attrapant les deux filles par le bras et leur chuchotant* : Vous voyez le mec louche derrière moi ? Il me dit que vous êtes lesbiennes, s’il vous plait me dites pas que c’est vrai, mon petit monde s’écroulerait *expression de pitié surjoué*
Filles : Hahaha n’importe quoi, il est trop bizarre ce mec, il nous fixe depuis un quart d’heure..
Moi : Hmm.. ça vous dit qu’on aille un peu plus loin, y a mes amis juste là bas !
*Elles m’attrapent le bras et on est parti*

On rejoins mes amis, présentation, on papote, on danse tous ensemble, puis j’isole Noémie après en avoir notifier Elise qui restera avec le groupe. Pour la suite, on va danser tous les deux, on est proche, c’est sensuel, je tente de l’embrasser, elle résiste :

Elle : Qu’est ce qui me dit que tu fais pas ça avec toutes les filles que tu croises ?
Moi : Rien si ce n’est autant qui me dit que toi tu n’es pas une déséquilibrée qui a des poupées en porcelaine louches dans ta chambre..

On continue à danser, je prends ses mains et les balade sur mes fesses, mon torse, mes abdos. Au début elle est timide, puis elle s’y balade d’elle-même. Je retente de l’embrasser sauf que je m’arrête juste avant qu’il y ai contact. C’est elle qui fera les derniers centimètres. Kissclose.

On dansera et se papouillera encore un peu. Puis :

Elle : Je te préviens, y a ma copine qui dort chez moi ce soir
Moi : Oh mais détends toi ! Moi aussi je dors chez mes amis, mon doudou est resté la bas et je peux pas dormir sans *Sourire enfantin*
Elle : Haha n’imp’ mais tu sors d’où en vrai !
Moi : Je me rappelle que c’était sombre, humide et marécageux.. !
Elle : Ooooh mais sérieux… *grand sourire* Mais je suis sûr que t’es qu’un coureur de jupon beau parleur !
Moi : Bon écoute on tourne en rond, je te laisse mon numéro, si tu en as envie, tu me recontactes et on va se boire un verre à l’occasion pour faire plus ample connaissance, autrement on existera tout simplement plus l’un pour l’autre, c’est honnête non ?
Elle : Ça me va !

Elle m’a recontacté lundi. Ça sera pas évident de se voir, mais si jamais une occasion se présente pourquoi pas !

Moi et mes amis, on rentrera du bar en même temps que Marion, elle me saute dessus pour me faire un câlin, elle a beaucoup bu. Elle me dit qu'elle me déteste, que j'avais pas le droit de lui faire ça. Je lui sors une connerie et me barre illico, parce qu'une discussion avec un gamin de 3ans aurait été plus stimulante !

Bon en tout cas, après le petit creux avec Maeva, en ce moment je me sens poussé des ailes ! Ça fait du bien de fréquenter des filles ! Bon je vous dis ça après une nuit mouvementée avec Clémence donc bon.. niveau impartialité on repassera :p

A très vite les loulous, portez vous bien et prenez soin de vous ! <3

Coucou FTS,

Avant toute chose, mille mercis pour vos notes, ça me fait super plaisir, vraiment. Merci pour vos encouragements, pour le temps que vous passez à parcourir mes quelques lignes, pas forcément des mieux écrites. Ça me touche, du plus profond du pec.

De concret aujourd'hui, pas grand-chose, j'écris pour une autre raison, mais en résumé :

Clémence a envie de me revoir très trèèèèèèès vite, j’espère qu’elle ne va pas craquer sa culotte d’ici-là.

Noémie (celle de Strasbourg embrassée dans le bar dansant) m’a relancé pour m’inviter à une soirée ce samedi qu’elle organise avec des amis…

Sauf que ce samedi, je revois Maeva, mon fameux coup de cœur. Je lui avais proposé de se revoir après son sms à propos de sa blessure, voici sa réponse :

Demain c’est parfaitement impossible, cependant je vais mieux, et je peux donc à nouveau reprendre le volant ! Je te redis très vite, parce que j’ai tout de même légèrement hâte de te revoir !

j’ai tout de même légèrement hâte de te revoir !

Nomélol. C’est l’expression qui m’est venue quand je l’ai lu.

Ahquecoucou moi je m’appelle IOI intersidéral, ça se passe ta life sinon ?

Bref. Je posterai dimanche pour le débrief ! (Roooh le teaaaaasing !)

Sinon la raison principale de ce post.

En fond, ma perle du moment :

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Je sais pas comment l’exprimer. Ça fait plus de 4 ans que je suis inscrit. J’en ai lu des articles, des posts et des journaux. Mais je comprenais pas toujours tout, et je doute d’ailleurs que l’on puisse.

Mais aujourd’hui, c’est comme si plein de choses se montraient sous mes yeux comme une évidence. Les briques s’assemblent les unes avec les autres. Elles étaient déjà là avant, mais dans le désordre, instables.

Et j’ai cette sensation que la vie m’appelle. Que j’ai des montagnes à découvrir, que tout s’offre à moi et qu’il ne me reste plus qu’à le saisir. J’ai des rêves, j’aimerais encore accomplir des tonnes de choses, j’y crois.

Depuis que j’ai débuté ce journal, je sens une petite flamme à l’intérieur de moi. Elle s’attise de plus en plus. Et aujourd’hui, la maintenant alors que je vous écris, je la sens plus vive que jamais.

Putain je suis heureux.

Je ne veux surtout pas que vous croyez que je vous nargue façon matuvu mais j’avais envie de le partager avec vous. Et j’aimerais que vous l’a sentiez aussi.

La vie souvent, elle joue au yoyo. Y a des moments ça va, et d’autres moins. Cet été en moins de deux mois, j’ai perdu mon association et tout ce que j’avais construit, certains de mes plus proches amis, ma copine et mon grand-père. Je me suis regardé dans le miroir, j’avais perdu 7kg.

Puis je me suis foutu une vraie mine comme jamais j’en avais pris. Rocher, ses parents et sa copine se sont occupés de moi. Quelques heures plus tard je devais emménager dans mon nouvel appart’.

La mère à Rocher me ramène à 9h du matin, je devais encore avoir 2g dans le sang. Ma mère avait téléphonée à 5h, parce qu’elle était super inquiète, le lit était vide et j’étais sensé rentrer.

Je suis descendu de la voiture, j’ai juste dit :

Me dites rien, je sais, j’ai déconné.

Ils ont tout fait pour que j’aille au mieux.

Dans la voiture avec ma mère, j’ai encore vomis mes tripes d’alcool. Et j’ai chialé. J’avais un trou noir. Je voulais avoir tout oublié, mais je ne me rappelais juste plus de la nuit.

Maman : Moi et papa on sait que tu vas pas bien, on le sent et ça se voit, on s’inquiète..

On a parlé de tout ce qui c’était passé, j’ai craqué. Mais ma mère, elle a trouvé les mots justes. Je serais incapable de vous les ressortir, mais je sais qu’après j’avais à nouveau espoir.

Et aujourd’hui, j’ai la patate, un putain de mojo. Je suis heureux. J’ai des parents et des amis proches en or. J’ai la chance de pouvoir faire des études. J’ai tout pour vivre confortablement. Nouvellement, je côtoie de plus en plus de filles. Et je fais l’amour. Bref, j’ai tout.

Voilà tout ça pour dire les gens, que si jamais vous êtes au fond, que si vous sentez plus la flamme, ben sachez qu’il reste une braise, même une infime, au plus profond de vous-même, et qu’il faut juste la réactiver.

Prenez soin de vous, et à très trèèèèèès vite pour du concret ! <3

Attention, vous êtes sur le point de répondre à un topic dont le dernier message date de 8 mois. Est-ce bien nécessaire de remonter un si vieux topic ?

Vouloir reprendre le journal et ne pas savoir par quoi commencer.

Je sors de 6 mois de relation avec Maeva dont je parlais plus haut. Je vous envoie vers mon SOS qui résume bien les deux derniers mois tumultueux. Je le laissais sur ce voyage d’une semaine.

Les deux premiers jours sont assez durs. On se brouille pour le moindre petit sourire de travers. On ne supporte plus nos défauts mutuels, qu’on trouvait mignon jusqu’à maintenant. J’avais un espoir qu’il se passe quelque chose. Rien du tout, mise au clair dès le premier jour, aujourd’hui c’est fini, plus d’espoir, plus rien d’envisageable. Au moins c’est clair. Ça fait mal mais je me barricade. On est d’accord pour se supporter les quelques jours restants, on évite autant que possible les attaques de tous types.

Au final, j’ai passé d’excellentes vacances avec elle. Il y a eu quelques moments chauds, ce n’est pas important. Il y en a eu beaucoup d’autres qui m’ont serré les tripes. Je ne sais pas si c’était le cadre, le fait de partager ça avec elle, ou les deux. Mais je veux m’en souvenir.

Elle souhaiterait qu’on garde contact, qu’on reste proche, elle pense qu’on peut s’apporter des choses. Je ne suis pas contre, mais je lui ai expliqué que vu comme je me suis investi émotionnellement, j’aurais besoin d’une période indéterminée d’éloignement. Elle l’a compris et accepté. Elle attend mon appel, quand je suis prêt et que j’ai envie.

La veille de fin de ces vacances il y a eu autre chose, je lui ai parlé que je suis inscrit sur FTS, et que j’y tenais un journal, sans lui donner le site ni mon pseudo. Je ne pensais pas partager ça avec une fille un jour, et encore moins elle, j’ai longuement hésité, et puis finalement voilà.

Elle m’a demandé si je pouvais lui lire des passages de mon journal et du SOS qui nous concernait. J’ai accepté.

Elle a pleuré. Je ne comprends pas pourquoi. J’aurais aimé savoir les raisons. Mais je me suis abstenu de lui demander. J’étais convaincu que ses larmes ne me regardaient pas. J’ai simplement attendu que ça passe, et qu’elle m’invite à continuer ma lecture.

Quasi aucune autre réaction mis à part que ça lui faisait bizarre que je partage tout ça sur un site internet, qu’elle comprenait beaucoup mieux certaines de mes réactions, que ça faisait beaucoup d’information d’un coup et qu’il faut qu’elle décante tout ça.

Je sais que désormais elle a les moyens de me retrouver si elle le souhaite. C’est un ressenti que je ne saurais décrire. Ici c’était ma bulle secrète. Ça l’est toujours, sauf elle peut venir me lire, un peu comme un spectateur devant une pièce de théâtre. Ça ne m’embête pas, sinon je ne l’aurais pas fait. Pourtant elle est quand même encore plus dans mon intimité qu’avant.

Le lendemain à l’aéroport, on s’est dit au revoir, simplement. C’était « formel ». Je ne peux pas le décrire autrement. Je voulais la serrer dans mes bras, mais j’ai pas pu. Elle était magnifique, petite robe bleu à pois blancs, talons aiguilles argentés. Je me suis retenu de lâcher mes larmes quand elle est partie. Mais une fois seul, je me suis effondré.

Pour aujourd’hui, elle et moi, c’est fini.

De nouvelles pages à écrire.

A très vite!

Désolée pour le post décousu.

Je comprends l'envie que tu as eu de parler de ton journal. J'ai eu la même. Je ne sais pas trop d'où ça vient. Peut-être que ça finit par faire partie de nous et qu'il est difficile de le cacher ? Désir de transparence ?

2 hommes avec qui j'ai eu une histoire ont eu accès à mes journaux. Un le lisait et il faut être honnête c'est très particulier. L'autre... Je ne l'ai jamais revu et je ne sais pas s'il est allé lire mais il avait tous les éléments pour le faire tout comme toi.
J'ai du mal à m'imaginer ce qu'ils ( le mec et la nana dont tu parles) peuvent penser de ça, qu'est-ce qu'on ressent quand on l'apprend. C'est une bonne question.
Est-ce que leur donner la possibilité de le lire est une façon de vouloir les retenir inconsciemment ?

J'ai pas trop de réponses. Qu'est-ce que tu pensais attendre en lui en parlant ?

Dans tous les cas, bravo, t'as vécu un truc, et ça c'est cool !

Franchement tu me poses une colle !

Peut-être que ça finit par faire partie de nous et qu'il est difficile de le cacher ?

Y a un peu de ça je pense, pour moi en tout cas, même si je poste pas pendant plusieurs mois, je sais qu'il est la, et qu'à tout moment je peux venir y confier mes peines et mes joies.

Quand je l'avais ouvert, c'était à priori uniquement pour communiquer anonymement avec les membres de FTS, un lieu ou je pourrais tout dire sans crainte. Et il n'avait jamais été question de le partager avec quelqu'un. Mes deux amis les plus proches n'en ont pas connaissance pour dire.

Par contre quand Maeva est arrivée dans ma vie, j'éprouvais l'envie de partager ça avec elle, et même déjà quand ça allait bien entre nous. C'était la première fois que je ressentais ça. Au départ je m'étais dis "t'inquiète ça va passé c'est juste passager", et en réalité non c'est resté.

Je trouve que c'est très intéressant les questions que tu soulèves.

J'ai du mal à m'imaginer ce qu'ils ( le mec et la nana dont tu parles) peuvent penser de ça, qu'est-ce qu'on ressent quand on l'apprend.

Après réflexion, je pense déjà que c'est leur dévoiler quelque chose de très intime, par définition. Mais je pense que chacun réagit différemment, donc essayer de deviner ce qu'il se passe dans leur tête me paraît être une perte de temps.
Pour toi je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Moi elle était curieuse, notamment vis à vis de vos interventions et de mon état d'esprit durant les moments difficiles. Ensuite elle a pleuré, ça ne ressemblait pas à des larmes de tristesse, mais j'irais pas jusqu'à dire que c'était la fête non plus. Elle ne m'a rien dit de plus.

J'aimerais bien savoir comment elle va digérer tout ça, ce que le temps va provoquer chez elle. J'aurais peut être une réponse un jour !

Est-ce que leur donner la possibilité de le lire est une façon de vouloir les retenir inconsciemment ?
J'ai pas trop de réponses. Qu'est-ce que tu pensais attendre en lui en parlant ?

Alors autant quand ça allait bien entre nous, j'étais dans l'optique de partager ça avec elle histoire d'échanger sur cette vision des relations que défends FTS, de voir jusqu'où on pourrait débattre. Mais maintenant qu'on est séparé, ça prends une tout autre dimension.

une façon de vouloir les retenir inconsciemment

C'est frappant que tu dises ça.

Je parle pour moi bien sûr, mais c'est la première fois que j'ai à vivre une rupture "non violente" où l'on reste en bon terme. Habituellement ça c'est toujours réglé en un coup de vent et ciao bonsoir, hors pas ici.

Je reste prudent, parce que c'est frais et que je ne pense pas avoir fait mon deuil, mais je dois avouer qu'elle a provoqué chez moi quelque chose d'assez fort pour que je me dise "un jour, j'aimerais réessayer quelque chose avec elle". Ça ressemble à de l'idéalisation, donc je tempère mes propos. Je sais qu'il faut que je fasse le deuil, que j'ai besoin de m'éloigner, que je rencontre et vive des choses avec d'autres filles, que la probabilité d'échec est extrêmement grande toussa..

J'ai pas l'impression de la retenir, elle est libre de venir le lire ou pas, ça ne tient qu'à elle. Elle m'a même dit, lorsque j'étais hésitant à lui révéler son contenu :"C'est ton monde, si tu ne veux pas le partager avec moi, je le respecte et je ne ferais pas de recherches pour te trouver, mais je crève quand même d'envie de savoir".

En résumé je n'irais pas jusqu'à dire que c'est une façon de les retenir, mais de laisser un point d'accroche en tout connaissance de cause. Libre à eux d'en faire ce qu'ils souhaitent !

Je serais curieux de connaître ton analyse amelia !

Bon allez, un peu d'action. Rien d'exceptionnel, mais bon, autant raconter les moments mous aussi non ?

Alors la santé, petit bilan depuis un an de musculation : +9kg avec une prise de graisse limitée, de meilleures performances même si j'aimerais toujours plus, une meilleure posture et une meilleure forme générale (mais ça je crois que c'est surtout mon alimentation !).

Prochain objectif pour l'année qui arrive : réussir à stabiliser à 80kg avec les abdos apparents. Ouais pour l'instant on les distingue vaguement mais c'est plus un abdal qu'autre chose..

Autrement coté cœur, je repense encore souvent à Maeva, beaucoup de regrets, de colère et un goût d'inachevé dans la bouche. J’ai réussi à résister à la tentation d’aller voir sa page FB, de regarder nos photos ou de relire nos messages. Je remercie au passage Bumble pour nos échanges (<3) qui m'aident à penser à autre chose !

Je suis sorti ce week-end avec des amis et leurs potes dans un bar dansant.

Dans ce groupe, une fille très mignonne, qui vient de rompre il y a quinze jours, avec laquelle je m’entends bien. Mes amis me font « ouaaaais elle nous a dit qu’elle te trouvait mignon blablabla… vas-y tente blablabla… ». Mais honnêtement, entre le fait qu’elle est toujours à fond sur son ex, qu’à cause de ça elle est malheureuse, et qu’elle ne m’envoie pas particulièrement de signes, je préfère largement en faire une copilote ! Bon d’accord… elle fait du squat… je vais y réfléchir quand même…

Bref, on arrive dans le bar, ça danse déjà, l’alcool coule à flot et les gazelles se dandinent. Je m’amusais bien avec mes amis, j’avais le mojo, je me décide à les abandonner un peu pour aller voir si une ou plusieurs filles me plaisaient pour les aborder.

J’aperçois un groupe de 5-6 filles, en cercle, toutes en robe/talon. Une jolie rousse visuellement motocultable me plait bien.

Je réfléchis quelques secondes à un truc débile à dire à sa copine. 10s plus tard, j’ai toujours pas trouvé, ça me soule :

- Rosie : Rooh et puis merde tu réfléchiras en chemin !
Je fais le tour du groupe, passe autour de la rousse, nos yeux se croisent, je soutiens, j’arrive au niveau de sa copine, main dans le haut du dos, elle se retourne
Rosie : Salut ! Dis moi, ta copine me plait bien, tu voudrais pas me la prêter quelques minutes pour ce slow ?
A ce moment la, il y avait un remix de « 95 c’est la champions league !» …
- Copine : Euh elle est irlandaise, donc à moins que tu parles bien anglais laisse tomber…
- Rosie : I can speak pudding very bien !
- Copine : Haha, nan mais honnêtement on préfère rester entre fille !
- Rosie : D’acc, passez une bonne soirée !

Y en a eu 2-3 autres, j’y suis allé, je me suis fait remballe à chaque fois. Je pense que je ne devais pas dégager une bonne énergie ou alors que mes répliques étaient nulles. Pas grave, ça arrive, je ferais mieux la prochaine fois !

Sinon je me suis réinscrit sur Tinder, j’ai deux trois projets de rendez-vous, le seul truc à régler c’est la logistique. Pour les autres, c’est honnêtement plus pour me marrer, la preuve en image (et si ça peut donner de l’inspiration à certain) :

Petite dédicace à Jsh pour l'opener !

Non je ne joue pas à Pokemon GO et je sais que ça se dit pas Carapuce en anglais !

A bientôt les loulous avec je l'espère un peu plus de croustillant ! <3

Wesh’

Samedi, l’après-midi commence bien. J’ai rejoins les vrais, les frèèèèr, la dream team, ceux que je soutiens par-dessous le bras quand ils titubent, et que je prends en photo quand ils lâchent tout au chiotte. Ça leur fait un bon souvenir le lendemain.

On part se faire un basket. C’est cool, jusqu’à que le sosie de Kobe Bryant nous propose un match, 3vs3. On est pas comme ça, on les laisse gagner on se fait rouster la gueule.

Retour à l’appartement, 17h20, les gazelles arrivent à 17h30.. tranquille, à l’aise, la situation est sous contrôle. On est dégoulinant de transpiration, le trou de balle humide comme jamais. Peu importe, y a match de handball à la télé.

Elles arrivent. Toujours pas douché, je sens que mon potentiel de séduction est à son maximum.

Je vous présente Brenda, princesse du Comté de Casse-couille, Héléne, copilote que je culbuterais quand même bien et Nimbus 2000, parce qu’elle a un balais dans le cul.

Direction la douche. J’ai le mojo, t-shirt Batman, short bleu. J’assume mon balekouillisme. Repas à base de burger et picole à base de Kro’ et de vin blanc, de whisky coca et d’autres boissons non identifiés.

Brenda commence déjà à faire sa princesse, vas-y que je te Snap ci, vas y que je te Snap ça, le burger il est pas cuit, le vin il est pas bon, moi je fais des cacas papillons, blablabla... Elle est maquée et pas spécialement intéressante particulièrement chiante.

Recadrage qui mérite citation :

- Brenda : Eh Rosie ! Mais en vraaaaaaai tu ressembles troooooooop à Daniel Radcliff ! Je vais t’appeler Daaaaaniel maintenant ! Je veux mon selfie Haaaaaarry potter après !
- RosieRosette : Tu veux pas que je te montre ma baguette magique plutôt ?

Bon sinon on se marre bien avec les gars et Hélène, par contre Nimbus 2000 est transparente. Pas un mot avec nous, qu’elle soit la ou pas, ça aurait été pareil. D’après nos sources Hélène, elle est célibataire, pas d’aventure avec un mec depuis très longtemps et ne sait pas comment se comporter en présence de mecs. Et d’ailleurs Hélène est motivée à l’idée que je la drague.

On bouge dans un bar. Je sors le grand jeu, chemise blanche, les nanas n’ont plus qu’à bien se tenir. Nan en vrai c’est juste que j’ai flippé que je rentre pas.

On boit essaye de se murger à coup de cocktail hors de prix, mojo au max, Nimbus se décoince un tout petit peu, elle me fait de la peine, je me vois y a quelques années. Galérer, pas savoir comment faire, peur d’agir. Et c’est pas faute d’essayer de la mettre à l’aise.

Puis direction notre bar dansant, plus dansant que bar. Il est tôt, y a de la place pour danser c’est pas plus mal. J’en profite pour bouger en rythme booty-check.

Deux filles derrière nous, une blonde, une brune, talons hauts, plus âgées, genre 26-27. Un lourd les colle, j’observe, elles l’éjectent, j’en profite :

- Rosie : Il avait l’air bien collant celui la ! *en le pointant discretement du doigt*
- Blonde : Mais trop ! Il voulait plus nous laisser tranquille !
- Rosie : C’est parce que vous dansez trop bien !
Je les imite danser en me moquant de leur déhanché, Blonde rie sur le moment et Brune chuchote un truc à Blonde juste après, j’enchaîne.
- Rosie : La elle vient de te demander ce qu’on se raconte depuis 30s nan ?
- Blonde : Ah non pas du tout !
- Rosie : D’ailleurs, tu veux bien me prêter ta copine 2min ? Promis je te la rends après ! Steuuuuuuplait *avec un air enfantin*
Blonde rie à nouveau
- Blonde : Désolé mais on a déjà des copains..
- Rosie : Ah bon, j’aurais essayé.. Je vous souhaite une bonne soirée, amusez-vous bien.. ! *Mine triste surjoué* => manque de répartie sur ce coup j’ai trouvé
- Blonde : C’est tout à ton honneur, merci d’être venu nous voir ! Bonne soirée à toi aussi !

Putin sur le coup le « C’est tout à ton honneur », même si je me fais remballe, et encore, très gentiment, ça me donne encore plus le mojo !

Je retourne avec les autres.

Et je ne sais pas ce qui me prends, fin si je sais, je vous explique plus bas : J’invite à danser Nimbus. Vous sentez les problèmes ? La catastrophe ? Le truc qu'on regrette l’instant d’après ?

Je l’attrape par la main, on danse collé serré au milieu de tout le monde, Hélène lève les deux pouces en l’air, tout le monde nous regarde, je le sens. Ça dure 2min puis le groupe descends à l’étage du bas, nous laissant seul en haut..

Collé serré encore plus, elle se laisse guider, je deviens de plus en plus sensuel, je prends ses mains, les déplace sur mon torse, sur mes fesses, je lui caresse les épaules en descendant doucement le long des bras. Nos visages se rapprochent.

On s’embrasse comme deux ados timides se roule des palots baveux.

On danse encore un peu, on rejoint les autres.

J’ai regretté ensuite. Parce que :

- Je l'ai fait parce que c'était simple, gagné d'avance quasiment, je n’ai presque pas parlé avec elle, danser 5 min, hop bisous, et ça j’en suis pas très fier... Impression d’être un gros crevard.

- J'avais de la peine pour elle, pas de mecs pendant très longtemps, moi aussi j'ai galéré, et genre c'est comme si je pensais, « allez viens la ça va te faire du bien »

- La cerise sur le gâteau, tout le long quand j'ai dansé avec elle, et que je l'embrassais, je pensais à Maeva mon ex, c'était avec elle que j'aurais aimé être, c'était avec elle que j’aurais aimé danser, que j’aurais aimé danser.. Oui j’ai pas tourné la page, Bumble Bee pourra en témoigner

J’ai eu peur des dégats chez elle. Je suis allé voir Hélène, je lui explique qu’on s’est embrassé, mais que je pense qu’on est pas sur la même longueur d’onde, et que faudrait pas trop qu’elle se fasse un film.. Elle me répond t’inquiète, qu’elle gère, que Nimbus n’est pas née de la dernière pluie non plus… Amen.

Bref la soirée continue. On part alors moi et Hélène pour tenter de lui trouver un mec. Je fais office de copilote pour occuper ou les aborder les potes. C’est drôle, c’est la première fois que je me retrouve dans cette situation.

Après deux tours complets sur la piste, et ça vous savez que physiquement ce n’est pas rien quand il est 2h du mat’ et que le taux moyen d’alcoolémie des gens fait que tout le monde croit qu’il danse comme Michael Jackson. On trouve rien. Déçu, penaud, on redescend tranquille, et la me sentant poussé des ailes et pour mettre fin à toute ambiguïté avec Hélène, parce qu’il y en a depuis le début de la soirée, petit sous-entendus, petites piques coquines etc…

J'y vais cash :

- Rosie : En vrai tu me plais trop, y a trop d’ambiguïté entre nous, on s'est fait largué en même temps, on se plait mutuellement, on se marre bien et tout.."
Elle se marre et acquiesce.
- Rosie : Mais je crois que c'est mieux qu'on reste bon pote, sinon va y avoir des emmerdes dans le groupe..
- Hélène : Ouais mais trop, je crois que c'est mieux *toute souriante*

Et on check comme des bonhommes.

Les filles finissent par se tirer, Brenda a mal au ventre, je pense qu'elle aura chier en rentrant, et pas des papillons…

Je n’aurais plus parler ni danser avec Nimbus.

Je reste avec les gars, gros bordel. J’aborde, je papillonne de partout, je fais n’importe quoi :

En traversant la foule :

- Rosie : Eeeeeeeeh t’as vraiment l’air génial toi !
- Fille surprise : Euuuuuh merci je suis sûr que toi aussi !
- Rosie : Si tu savais !

Fille qui attends que sa copine envoie un message dans les escaliers :

- Rosie : Elle est nulle ta copine, elle te fait poireauter pendant qu’elle envoie un message à son ex…
- Fille : Comment tu sais !
- Rosie : J’ai activé le radar à fille qui s’emmerde, d’habitude je souhaite une bonne soirée, mais la je crois que je vais te souhaiter bon courage… Si t’as envie de t’amuser, je vais danser en haut !

Et pour finir on allait partir, je vois un groupe de gazelles en formation tortue, y en a une qui me plait, je me dis qu’un petit compliment gratuit ça fait pas de mal, par réflexe je vais voir sa copine à l’autre bout du groupe :

- Rosie : Hey ! Vous êtes toutes ensembles ?
- Fille : Euuuh oui pourquoi ? *avec un sourire*
Okay c'est open bar.
- Rosie : Tu diras à ta copine à cheveux courts que je la trouve vraiment très mignonne, sauf que je vais y aller, donc au plaisir de vous recroiser !
- Fille : Mais va lui dire toi-même !

Pendant que je me déplace à l’autre bout du groupe, je constate la puissance du téléphone arabe et la rapidité de transmission de l’information entre fille, toutes me regardent, je me moque gentiment et vais faire mon compliment à cheveux courts, elle me remercie toute sourire, je m’éclipse, plus le temps de niaiser.

Retour joyeux, je suis le plus sobre, toutes mes potes sont bourrés, y en a un qui fait spontanément, littéralement, un plongeon dans un buisson, et l’autre qui veut twerk avec un lampadaire.

Et comme souvent, pour terminer la soirée je les prends en photo en slip dans le lit, avec une bassine à coté.

Ca leur fera un souvenir <3

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Je pense beaucoup à Maeva, je sens que j’ai besoin d’écrire à son propos. Ça fera l’objet d’un post.

Bisous baveux, je vous love.

Disclaimer : Se passe rien dans ce post. Juste mes pensées, mon ex et moi.

Ça a duré seulement 6 mois. 6 courts mois. Et pourtant, tellement d’impact.

Depuis le début des vacances d’été, plus de nouvelles, plus de contact. Deux mois d’été bien remplis, entre le travail, la musculation, les sorties avec les amis. Mais encore des regrets, encore de la colère, beaucoup de colère. Souvent, seul avec moi-même, des épisodes de rage. Contre elle, contre moi-même, d’avoir fait des choix qui m’ont, qui nous ont menés dans la mauvaise direction.

Tu es un gentil garçon, les filles aiment les connards.

Ça résonne encore. Je croyais bien faire. Elle attendait l’exact opposé. Je ne l’ai pas compris. Si en réalité, mais c’était trop tard.

J’ai la rage, quand je pense à ces soirées, tu rentrais du travail, tu te mettais nue dans le lit, me rappelant à quel point tu étais fatiguée. Moi te massant, et rêvant de te faire l’amour. Et toi qui espérais que je te saute dessus. Mais on ne se comprenait pas.

J’ai la rage, quand je pense que tu n’as pas été foutu de porter tes ovaires, et de communiquer clairement. Des semaines de sous entendues, d’efforts de ta part, qui se perdaient dans le vent, parce que je regardais du mauvais côté.

J’ai la rage, que tu te sois pointer devant ma porte, n’osant ni sonner ni m’appeler. Alors que j’attendais que ça.

J’ai la rage, que tu m’aies dis d’aller voir un psy, parce que je n’arrivais pas à jouir en toi. Ce n’est pas d’un psy dont j’avais besoin, c’est de ta compréhension, d’un peu de temps, que tu ouvres un peu ta vision du sexe.

J’ai la rage, que t’aies encore la photo de ton ex dans ton portefeuille. Je l’ai aperçu, t’as fait comme si de rien n’était, tu l’as rangé plus au fond. Et moi, de le garder pour moi.

J’ai la rage, que tu aies comparé notre relation à celle que tu avais eu avec lui. Lui et moi, ce n’était pas comparable, t’avais pas le droit.

J’ai la rage, que tu te sois tant projeter avec moi. Et moi me laissant prendre au jeu. Et maintenant rien. Tant de projets, des petits, des gros. Et rien, le néant. Juste cette liste de choses à faire que je conserve bien au fond de mon bureau, pour ne pas oublier.

J’ai la rage, quand tu m’as presque reproché de ne pas avoir de voiture. Excuse-moi, moi on m’en a pas offert une à 19 ans, moi on m’a pas payé mon permis. J’ai toujours fais comme je pouvais pour pas me faire promener.

Par-dessus tout, j’ai la rage d’avoir tout compris de travers.

Je veux changer, je vais changer. Mais pourquoi ? Je ne sais pas ce que tu m’as fait, ce que je t’ai laissé me faire, ce que j’accepte inconsciemment. Tu occupes toujours ma tête. Quand je me couche, quand je danse avec une nana, quand je rêvasse dans le train, quand je soulève cette putain de barre olympique en écoutant de la musique aux paroles ultraviolentes, celle-là même qui me donne l’impression de combattre cette rage.

Refuser de tourner la page, c’est donc ça ?

Je me découvre nouvellement provocateur dans ma façon de séduire. D’une franchise insolente. Je n’ai rien à cacher, j’assume, être direct me plait, je me reconnais désormais la dedans.

Courage ma poule !

Soit fort, pense à ce que je t'ai dis.
Par contre la haine n'engendre que la haine.
Je te laisse avec ca :

Je pense que le moment est venu de vous dire ce que j’ai appris, d’en tirer une conclusion, non ? Et bien ma conclusion c’est que la haine est une saloperie ! La vie est trop courte pour passer son temps à avoir la haine ! Ça n’en vaut pas la peine. Derek dit toujours que c’est bien de terminer un devoir par une citation, il dit que quelqu’un a déjà dû en faire une bonne, si on ne peut pas faire mieux, autant la lui emprunter carrément ! J’ai choisi celle-là et j’espère qu’elle vous plaira :

« Nous ne sommes pas ennemis, mais amis ! Nous ne devons pas être ennemis. Même si la passion nous déchire, elle ne doit pas briser l’affection qui nous lie. Les cordes sensibles de la mémoire vibreront dès qu’on les touchera, elles raisonneront au contact de ce qu’il y a de meilleur en nous. »

Tu peux remplacer haine par rage.
Mais soit fort et garde le cap !

Force et honneur