FTS

Alors je vais te donner deux articles du site que je trouve fondateurs, ils m'ont beaucoup donner à réfléchir, sur ma façon d'être et de voir les choses, et passer à l'acte aussi.

Celui-ci m'a fait comprendre beaucoup de choses et me questionner sur mon positionnement dans mes démarches, j'ai l'impression que comme moi tu cherche un retour sur investissement dans ce que tu entreprend autant dans le monde pro ça peu être nécessaire mais dans les rapports humains ce n'est pas comme ça. Enfin bon je te laisse le lire (attention j'ai du me mettre en PLS mentale pendant plusieurs jours pour digérer ce que cet article renvoyais sur moi).

La page bug un peu il faut insister et feinter un peu pour l'ouvrir mais tu es un petit génie de l'informatique tu n'as pas d'excuses

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Ensuite quand tu en auras assez de te torturer l'esprit et que tu réaliseras qu'il y a d'autres façons de rencontrer du monde tu liras celui-ci :

http://www.frenchtouchseduction.com/sortir-seul.html

Voila ensuite tu nous raconte tout ceci dans un jolie journal récit ok ?

Juste donne toi le temps, car c'est très loin d'être des réflexes ou des choses naturels.
A toi de voir ensuite. Et qui sait tu découvriras des lieux hyper stylés et c'est toi qui montera des plans de malades pour des potes (ou autres).

Sortir seul, j'ai déjà fait. Bon, à part quelques heures de fun, ça n'a mené à rien.

J'ai été en boîte. Je me vois pas aller tout seul dans un bar. Les seules fois où j'y ai été avec des potes, j'ai fait partie des meubles et je me suis fait chier toute la soirée.

Souvent, j'ai rien d'intéressant à dire, parce que j'ai rien à dire ou parce que c'est nul et que ce que disent les autres est plus cool. Mais même quand j'ai quelque chose d'intéressant à dire... j'arrive pas à le dire. C'est comme si la conversation suivait un plan et un ordre de parole pré-établis et que je n'étais pas dedans. Dès que quelqu'un a fini de parler, paf, immédiatement, un autre parle. Et si je tente de profiter d'une fenêtre, quelqu'un d'autre me parle dessus et l'emporte parce qu'il est plus cool, et je me retrouve à parler à mon cul.



Il y a une fille qui me plaît à la fac. Mais bon, au rythme où ça va, ça n'ira nulle part, une limace morte avance plus vite. C'est surtout que je vais presque plus à la fac parce ça me soule grave (l'anglais qui m'a toujours soulé, et qui soudainement est la chose la plus importante au monde, pas de rattrapage, etc... et 5 matières en tout dont une seule touche un peu à du code).

Je me demande si je dois continuer la fac. Pourquoi? J'ai l'impression de passer ma vie à courir après des notes, des bouts de papier. Je pourrais très bien aller travailler maintenant (bac+3, licence).

Enfin bref. Je pars en HS.



Au niveau du social, si je comprends bien, je dois juste profiter du moment sans me prendre la tête?

Le problème, c'est que ma vie sociale n'avance pas et je le vois bien. Du coup, je me dis, pourquoi se faire chier à continuer?

Sûrement pas le bon état d'esprit...

Mais si je me détache totalement du résultat, comment est-il garanti que ça va changer, et que je vais pas juste stagner dans une vie sociale merdique et rester puceau toute ma vie?

Tu as l'air de te poser beaucoup de questions, de questionner tout ce qui t'entoure, et ne pas arriver à trouver de sens aux choses: la fac, la socialisation...

Rien de plus concret qu'un job alimentaire pour s'injecter une dose de réalité, pour le coup tu n'auras pas à réfléchir au sens : aucun à part le salaire. Pas à réfléchir à la socialisation : vous êtes tous au taff pour bosser, point barre. Pas à réfléchir à si ça te plais ou pas : tout le monde se plaindra du taf autant qu'ils en rigoleront. Et c'est un super super super exercice de sociabilisation (serveur, vendeur, etc).

Puisque tu vas moins à la fac ça peut être une chose à faire. Ca occupe. Ca renfloue les caisses. Ca enseigne plein de choses de la vie que les études supérieures sont infichues d'enseigner. La réalité.

J'aime bien ton idée.


Comment le présenter aux parents, par contre, c'est un petit problème. J'ai déjà tenté de parler de ma lassitude de la fac à ma mère, la réponse était du genre "tu dis ça parce que les partiels arrivent, sale feignasse".


Mais j'aime bien l'idée, faut que je creuse ça. Merci

Tu es majeur? Si oui tu n'as pas besoin de leur avis.

Ne t'attends pas au graal tu auras probablement un contrat étudiant à raison de 15h par semaine ;)

Donc rien qui remette en question la fac et ta vie en général.

Lance-toi vite parce que là ça y est c'est la période de signature des CDD de période de fêtes. La méthode, il n'y en a qu'une. Se pointer avec son CV, son sourire, et ajouter une touche de bonne humeur.

Certes, pas besoin de leur avis, mais je ne connais pas tout et j'aurai certainement besoin d'eux pour certaines choses. Ils pourraient en profiter pour me mettre des bâtons dans les roues. Mais bon ça je m'en fous un peu, c'est pas le plus grave.


Je ne suis pas complètement libéré de la fac non plus, c'est là le problème. Il y a des choses à faire en binôme, et je n'ai pas envie de laisser tomber mes binômes.

Puis il y a les examens, aussi.

En gros, pas mal de petits trucs pas trop prévisibles qui pourraient interférer avec un boulot. Je pense que même si je bosse pas beaucoup, ils aimeront bien que j'aie un emploi du temps fixe et prévisible.

Chousse,

Ton histoire m’a touché car tu m’as l’air plein de bonne volonté, et tu possèdes une grande qualité qui est la capacité de se remettre en question. Avec ce bagage, tu peux aller loin. Sauf que tu t’es érigé des barrières qui faussent complétement la vision que tu as du monde qui t’entoure.

Je ne connais pas la relation que tu as avec tes parents, mais j’ai souvenir d’un de tes posts qui disait qu’elle n’était pas géniale, tu pourrais être surpris de leur réaction à la vue de ton évolution. Ils ne te croient pas capable de trouver un job, prouve leur le contraire. Sors ta plus belle plume, rédige un CV et une lettre de motivation, dégaine ton plus beau sourire et fonce, sans faire semblant.

Va voir MacDo, donne des cours d’informatique ou n’importe quoi d’autre, les possibilités en job étudiant sont vastes. Je mettrais ma main au feu qu’ils seront probablement les premiers à te soutenir comme ils peuvent.

Je ne suis pas complètement libéré de la fac non plus, c'est là le problème. Il y a des choses à faire en binôme, et je n'ai pas envie de laisser tomber mes binômes.

Mais qui a dit qu’il fallait que tu laisses tomber tes binômes ? Je te donne un exemple perso :

Je suis en école d’ingénieur en dernière année en génie informatique. On est aussi évalué à coup de TP et de projets en groupe. Comme toi j’ai des rapports à écrire, du code à débugger, des réunions avec les groupes, les révisions etc. A côté de ça, je fais de la muscu sérieusement, ça me bouffe un temps monstre, et j’essaye de voir des filles et de sortir aussi souvent que je peux. Pourtant je reste à jour dans mes travaux et j’ai jamais lâché un de mes potes. Comment ? Je me lève tôt, même le week end, je procrastine rarement, je me laisse pas déconcentrer, je respecte au mieux mon planning, je me bouge quoi merde !

Je pense que même si je bosse pas beaucoup, ils aimeront bien que j'aie un emploi du temps fixe et prévisible.

Tu ne leur dois rien de plus que de respecter tes engagements et tes obligations. Tu n’as pas à rester à leur disposition à leur moindre claquement de doigt.

Tu as le droit comme tout le monde de vivre pleinement et de t’épanouir dans ta vie professionnelle et personnelle.

Plus haut tu écrivais que souvent tu n’as rien d’intéressant à dire, que tu as la sensation de faire partie des meubles. Mais plutôt que de te concentrer sur tes interactions avec les autres, dans un premier temps pourquoi tu ne te concentrais pas sur toi ?

Ta passion c’est l’informatique ? Soit. Qu’est-ce qu’on peut faire dans ce domaine ?

On peut ouvrir ou participer à un club/association d’informatique.
On peut participer à des conférences, et échanger avec ceux qui ont les mêmes centres d’intérêts.
On peut se lancer en auto entrepreneur et se faire quatre sous en effectuant des petits contrats.
On peut faire des projets personnels, et inviter d’autres personnes à y collaborer.

Je suppose que tu aimes bien les jeux vidéo ? Ça tombe bien, en France il a plein d’association qui cherche des bénévoles pour organiser des manifestations, ou tout simplement pour jouer ensemble. J’ai fait 8 ans de bénévolat dans ce domaine, ça a été une expérience incroyable, ça m’a forgé et j’ai rencontré énormément de personne. Que demandez de plus ?

Les autres membres t’ont donné pleins de piste pour avoir une vie sociale plus rempli. Ils ne feront pas le chemin à ta place, et ça tombera non plus pas du ciel. Personne a dit que c’était facile, mais plus dur est le chemin plus belle est la récompense non ?

Courage, accroche toi, c’est que le début

chousse9 a écrit :Certes, pas besoin de leur avis, mais je ne connais pas tout et j'aurai certainement besoin d'eux pour certaines choses. Ils pourraient en profiter pour me mettre des bâtons dans les roues. Mais bon ça je m'en fous un peu, c'est pas le plus grave.


Je ne suis pas complètement libéré de la fac non plus, c'est là le problème. Il y a des choses à faire en binôme, et je n'ai pas envie de laisser tomber mes binômes.

Puis il y a les examens, aussi.

En gros, pas mal de petits trucs pas trop prévisibles qui pourraient interférer avec un boulot. Je pense que même si je bosse pas beaucoup, ils aimeront bien que j'aie un emploi du temps fixe et prévisible.

Stop. Stop aux "oui mais, peut-être, et si"
Je suis pas mal comme ça à certains moments donc je vois d'où tu viens, mais là tu te figes. A trop anticiper on gèle complètement sa vie et on passe à côté. Ce que tu décris très bien d'ailleurs, ta vie est figée. Alors agis. Va postuler.

Comme dirait n'importe qui qui te conseillerait de par son expérience, va, agis, et ENSUITE tu verras. Si tu réalises que finalement c'est trop prenant, tu démissionneras. Bref, agis, commence par bosser, chaque chose en son temps, première étape : sortir de la léthargie qui te rend malheureux.

il y a un truc que je comprends pas... tes parents devraient être fiers si tu trouvais un job, c'est plutôt signe de maturité non?

Il y a un point qui m'a frappé et fait bondir dans ton post Chousse c'est cela :

chousse9 a écrit :Mais si je me détache totalement du résultat, comment est-il garanti que ça va changer, et que je vais pas juste stagner dans une vie sociale merdique et rester puceau toute ma vie?

J'veux pas paraître pédant ou quoique ce soit d'approchant, mais je crois qu'il y a quelque chose d'important là dedans.

La vie n'offre jamais aucune garanties. La vie ça a toujours été bosse d'abord, tu seras peut être payé ensuite.

On peut ne pas être d'accord, on peut trouver cela injuste, on peut s'en attrister ou se mettre en colère, globalement c'est tout de même un constat globalement juste.
Je sais que nos sociétés occidentales ont eu tendance à essayer de nous faire oublier tout cela. Mais c'est un principe de base je crois.

Un principe qui à fait dire à certains philosophes que finalement parfois le chemin avait au moins autant d'importance que le but.
En fait quand on te dit de te détacher du résultat, c'est juste qu'à priori ton absence de relations amoureuses ou de flirt n'est pas le soucis le plus important que l'on relève dans ce que tu écris.

Je vais peut être te paraître rude et une nouvelle fois j'aimerai que tu me laisse le bénéfice du doute et que tu n'y vois rien de condescendant parce que y en a du monde qui est passé par là. Moi dans ce que tu écris, je vois un mec finalement mal dans sa peau, aigri et frustré, et à qui sa vie semble quand même bien vide.

D'où le fait qu'il me parait important que tu réenclenches la machine à projets, que tu passes par dessus ton inertie actuelle. Que tu réapprennes à faire les choses pour ce qu'elles sont et non pour ce qu'elles peuvent t'apporter.

Des exemples : T'inscrire à ce club de badminton dont tu nous as parlé. Aller chercher du boulot. Continuer la fac et t'accrocher.

Pas parce que ça va te rendre beau, séduisant, riche et en bonne santé (quoique cela puisse être un effet secondaire), mais simplement pour réveiller ton intérêt. Ton intérêt pour autrui, ton intérêt pour le sport, ton intérêt pour l'informatique.

Briser les barrières que tu t'es dressé. Et pourquoi pas, essayer ce goût de l'effort qu'on se surprend parfois à apprécier.
Après ta citation du dessus m'a frappé puis je me suis rendu compte qu'elle faisait finalement globalement écho à cela :

chousse9 a écrit :Sortir seul, j'ai déjà fait. Bon, à part quelques heures de fun, ça n'a mené à rien.

[...]

J'ai été en boîte. Je me vois pas aller tout seul dans un bar. Les seules fois où j'y ai été avec des potes, j'ai fait partie des meubles et je me suis fait chier toute la soirée.

[...]

Il y a une fille qui me plaît à la fac. Mais bon, au rythme où ça va, ça n'ira nulle part, une limace morte avance plus vite. C'est surtout que je vais presque plus à la fac parce ça me soule grave (l'anglais qui m'a toujours soulé, et qui soudainement est la chose la plus importante au monde, pas de rattrapage, etc... et 5 matières en tout dont une seule touche un peu à du code).

Je me demande si je dois continuer la fac. Pourquoi? J'ai l'impression de passer ma vie à courir après des notes, des bouts de papier. Je pourrais très bien aller travailler maintenant (bac+3, licence).

[...]

Au niveau du social, si je comprends bien, je dois juste profiter du moment sans me prendre la tête?

Le problème, c'est que ma vie sociale n'avance pas et je le vois bien. Du coup, je me dis, pourquoi se faire chier à continuer?

Sûrement pas le bon état d'esprit...

Effectivement, j'ai l'impression que tu abandonnes assez vite, que tu attends toujours que cela paye tout de suite, que tu n'arrives plus à trouver de sens et d'intérêt pour rien finalement. Et puis que les autres n'ont finalement que peu de valeur à tes yeux (tes parents, tes anciens amis, voir même cette nana de la fac).

Ce qui me semble être une belle et grosse stratégie d'évitement en bonne et due forme. Avec du bon gros bullshit en sus pour flatter un ego mal en point.



Bref, tu vas me trouver dur ou à côté de la plaque et tu as peut être raison, après tout je ne te connais pas. Cependant, avant de rejeter ce que je viens d'écrire en bloc, dis toi que ta solution passera de toute façon par faire des choses que tu n'as pas faite et apprendre à penser différemment. Car si ta façon de faire était la bonne jusqu'à présent, tu ne serais pas là. Alors essaye. A défaut de rapporter quelque chose de garanti, cela ne te coûtera rien, et peut être tu en apprendras un peu plus sur toi même par la même occasion.

Bon courage à toi.