Aborder à froid, sans contexte

Note : 12

le 01.01.2016 par Syd_

13 réponses / Dernière par Onmyoji le 05.05.2019, 23h23

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
Pour ce qui est de travailler sur toi comparer ton expérience ou tes constats avec ton idée.
Aussi te demander d'où vient cette idée et la décortiquer jusqu'à ce qu'elle perde son sens ou que tu vois qu'elle est applicable uniquement à un domaine limité des choses.
Honnêtement je suis comme toi, je pense que parfois on peut déranger. Quand je le pense je ne fais rien ou je fais en sorte de vérifier.
Là tu avais une rafale d'EC et elle s'est retournée.
Tu aurais même pu verbaliser la chose en lui disant qu'après cette bonne soirée tu étais tellement enthousiaste que tu voulais être sûr de ne pas te faire d'idées et que maintenant tu savais que tu pouvais lui parler.

Autre chose pour ne pas couper ton mouvement: attirer son attention au début ou à moitié du chemin. Pas avec "hé mademoiselle!" :)
Mais un "excusez moi" est de bon ton (j'ai toujours trouvé que c'était une connerie de dire que si on s'excuse lors de l'abordage ça fait passer pour un faible etc. Ça montre juste que tu n'as pas été élevé dans la jungle).
Ça attire son attention et tu es obligé d'aller au bout (c'est plus la honte de se dégonfler si elle te regarde que si elle poursuit son chemin dans te voir).
Là tu aurais même pu l'appeler et lui faire un signe de la main quand elle regardait.
Tu aurais pu jouer avec son regard si elle était trop loin dans le métro.
Beaucoup de mecs regardent derrière eux, pour être sûrs. C'est un manque de confiance. Au pire tu te trompes mais tu auras bien rigolé, et tu fais la même chose mais en parodiant l'attitude. Et tu profites d'un arrêt pour la rejoindre en disant que c'était plus pratique pour parler sans rendre les gens jaloux ou honteux de ne pas être plus sociables (au passage tu renverses la situation. Et tu te places dans un état d'esprit favorable. Ce sont les autres qui ont tort. Et comme ton action est positive implicitement elle va sûrement adhérer).
Comme dit Blusher tu avais un contexte. Tu l'as toujours. Même un metro vide au fin fond de la Sibérie un jour anonyme tu pourrais commenter la situation.
Du moment que vous êtes deux dans le même espace et que vous avez partagé une interaction vous êtes dans le même bateau.
Quand je disais "comme si tu les avais toujours connues" soyons honnête: des fois tu connais pas des gens avec qui tu travailles plus que ça et tu discutes avec parce que vous avez un sentiment d'appartenance commune. Là c'est pareil. Suffit de l'expliciter et ça marche pour presque tout même si faut pas de reposer que sur ça (trop de familiarité ça peut t'attirer du "on se connait pas", faut l'être dans l'attitude mais que ton respect soit évident). Et puis tu pouvais toujours commenter leur tenue, leur fraîcheur, leur complicité, les gens qui les regardaient (et tu peux inventer n'importe quoi. Plus c'est délirant plus c'est inattendu plus ça passe).

Ou tu peux faire simple et direct. Au moins tu t'ennuies pas avec des complications et tu es en lien avec ton envie.
Un truc aussi pour te pousser au mouvement c'est repenser à des ratés comme ça et te dire que tu ne veux pas de regrets. Et penser à toutes tes rencontres spéciales qui se sont faites alors que c'était pas acceptable selon ta croyance.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Constructif le 02.01.16, 12h13 par Blusher
Serial a écrit : Non non , surtout pas stopper le mouvement parce que sa peut te sapper tres vite apres . Pour le stress c'est normal et naturel , ca partiras jamais. Mais par contre plus vite tu y vas moins ton cerveau a le temps d'y penser , et donc tu stresseras moins ou tu t'en rendera meme pas compte .
Venusian a écrit : Au delà du fond, c'est aussi très pragmatique : il faut court-circuiter le cerveau, et là on fait comme en improvisation théâtrale : 3 secondes pour agir, pas plus. Au delà, effectivement les ruminations se mettent en route.
Comment vous faites dans un cas comme celui-ci, où il n'y a pas moyen d'appliquer la règle des 3 secondes puisque je la vois plusieurs minutes dans le métro et que ça me laisse le temps d'y penser 1000 fois avant de pouvoir agir ?

@Yragael : en fait c'était le terminus, pas d'autre métro après. :)
Onmyoji a écrit :Honnêtement je suis comme toi, je pense que parfois on peut déranger. Quand je le pense je ne fais rien ou je fais en sorte de vérifier.
Je pense de toute façon que si je vais vraiment déranger je le vois et j'irai pas, ça se voit à peu près qu'une nana n'est pas d'humeur. Le soucis c'est vraiment que j'ai l'impression que ça se fait pas même quand j'ai le feu vert.
Onmyoji a écrit :Comme dit Blusher tu avais un contexte. Tu l'as toujours.
Mais grave, et je m'en rendais pas compte. C'est vrai que j'aurais largement pu l'aborder sur le fait qu'elle m'ait marché sur le pied au lieu de me compliquer la vie. Je m'en mords encore les doigts quand je pense au moment où elle s'est retournée pour savoir si j'étais derrière haha.

@Blusher, j'ai lu l'article, je vais me mettre des challenges, j'ai vraiment envie d'y arriver.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] La suite, vite ! le 03.01.16, 23h53 par Blusher
Le contexte, les associations d'idées, les "prétextes" à ouvrir la conversation c'est vraiment une vision du monde élargie ou rétrécie en fonction de l'humeur.

Et on en revient à ce fameux état de mojo, de flow, ou ce que vous voulez que chacun doit apprendre à appréhender, parce qu'il n'y a pas vraiment de recette.

Pour ton cas de fille que tu peux pas aborder avec la règle des trois secondes, bah tu te fais violence ou tu ne l'abordes pas, je vois pas quoi te répondre de plus.
Quant à l'impression de déranger, c'est souvent une impression fortement parasitée par les pensées. Nombre de filles paraissant fermées peuvent soudainement s'illuminer une fois abordées.
Les cas ou c'est déconseillé d'aborder c'est du bon sens : quand elle est en train de prendre de l'argent à un distributeur, dans les rues très sombres, bref les cas ou on serait de suite perçu comme dangereux même si on fait ça de manière courtoise.
Merci à Syd d'avoir repointé vers ce post.
C'est drôle parce qu'à l'époque où j'y avais répondu, j'avais pas compris que toi, avec ta confiance en toi, ta gouaille et ton intelligence apparentes, tu bloques là dessus dans une telle situation où tous les feux étaient au vert, à part pour une question d'enjeu.
A posteriori, quand je me relis, je me dis que mon état d'esprit de l'époque était encore bon, et que j'ai bien régressé. Parce que si j'ai été un guérillero des transports en commun, là j'ai moins de naturel et d'adaptabilité, alors que le métro parisien a un rythme bien à lui, et effectivement, elles partent toujours dans la mauvaise direction quand je ne peux les y suivre:D
Donc pour connaître maintenant les mêmes affres, je dirais qu'effectivement, s'habituer aux faux départs est terriblement mauvais, et que faire comme si je les connaissais, que c'était cool, naturel que je parle, simplement réagir sans y penser, réagir à "l'objet" rencontre, pas à la fille avec toutes les questions qui se posent autour, ça reste de bons conseils.
Aussi, comme disait Serial avec ses mots, ne pas chercher à faire de la phrase inoubliable. Même si c'est bidon, tant qu'on ouvre une porte et qu'on s'engouffre dedans sans que la fille se sente mal pour ça.
C'est marrant cela dit, parce que j'ai toujours aucun mal à aborder des groupes ou des gens, dès que je sais que je vais pas être en mode séduction. Je sais pas si c'est aussi l'enjeu, ou la peur de déranger/agresser la fille passivement.
En fait, que ce soit un ou l'autre, l'une des choses sous-jacentes, c'est qu'on ne "s'autorise" pas l'erreur, ou le risque d'être lourdingue (alors qu'en réalité, pour des mecs normaux et relativement cool, il y a peu de chance d'être plus qu'une nuisance légère si la nana est mal disposée).
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