Les standards corporels.

Note : 49

le 17.08.2016 par Thedaze

21 réponses / Dernière par Venusian le 29.08.2016, 21h08

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
Raven a écrit : Je ne comprends pas pourquoi il est logique ou nécessaire de se remettre en question quand on se sent attiré par des femmes pâles ou minces, à l'inverse d'un amateurs de femmes rondes.

J'ai l'impression que c'est une grande part de politiquement correct. Si la conception "dominante" de la beauté est une taille fine, alors c'est "bien" de remonter le courant et de s'affirmer comme amateurs de rondeurs, et de donner des leçons à celui qui ose perpétrer le "culte de la beauté dominante".

Je pense que tu vas trop loin dans ton analyse. Il n'y a rien de mal à avoir une attirance physique particulière et à ne pas la remettre en question. Il n'y a rien de mal non plus à la remettre en question. Tout simplement parce que les standards de beauté sont une réalité qui se construit par l'inconscient collectif.

Ce n'est pas du politiquement correct, n'en déplaise aux révolutionnaires, c'est une façon d'expérimenter autrement. Un peu comme quand tu te sens émoustillé par un fétiche qui ne t'attirait pas du tout ou qui te semblait bizarre auparavant. Personne de sain ne va te forcer à aimer son fétiche préféré mais il peut t'emmener à le voir sous un jour nouveau. Bon après les femmes sont des personnes, pas des fétiches, mais le processus est semblable.

Mais bon encore une fois, avoir une préférence marquée pour un type de femme, ce n'est pas grave en soi.
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  • [+1] Intéressant le 22.08.16, 07h07 par oHreN
Que ce soit frustrant, c'est un fait. On trouve pas toujours chaussure à notre pied partout, et le fait d'avoir des "standards", malgré nous, mais d'en avoir quand même, forcément ça limite le champ des possibles.

Cela dit, c'est normal. Une sorte de "sélection naturelle" des attirances. Et c'est pas à blâmer, je pense que c'est parfaitement normal.
Moi-même j'aime les hommes fins, et j'ai l'impression que je ne pourrais jamais coucher avec un homme en surpoids. C'est crétin mais c'est comme ça. Et ça n'a rien d'un jugement, malgré l'omniprésence des beaux mannequins Calvin Klein, je sais que c'est complètement illusoire. Je suis moi-même l'opposé de la fille fine et gracile, et je sais à quel point ces modèles c'est de la merde, que c'est pas un idéal représentatif et que de loin pas tout le monde peut l'atteindre, volonté ou pas volonté. Bref tout ça pour dire que c'est pas une histoire de jugement. Il y a aussi des filles qui adorent les "gros nounours", c'est véridique, et tant mieux?!
J'imagine que ça va plus loin que l'apparence même, il y a sans doute un équilibre entre l'apparence/morphologie et la façon d'être. Un idéal très personnel aussi, qui remonte peut-être à des modèles d'enfance… je ne sais pas. Mais c'est pas si important de vouloir s'en détacher je pense.
Il arrive aussi parfois un jour où vraiment on fait un grand écart par rapport à nos standards, et ça prouve aussi que la personne en face a une présence, une aura ou une personnalité tellement attirantes, qu'elle brille naturellement d'un truc qui dépasse de loin l'enveloppe charnelle. De la même manière qu'une personne qui correspond à nos standards (physiques) peut se révéler hyper décevante...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] En effet le 20.08.16, 15h52 par mistermint
  • [+1] Absolument le 22.08.16, 08h40 par Jsh
  • [+2] A lire le 22.08.16, 09h57 par Onmyoji
zut doublon :'(
Salut

Très intéressante quête. Je te livre mon témoignage en espérant que cela te donne des pistes pour débrider le moteur de tes attirances.

J'ai depuis toujours une préférence pour les hommes blancs. Mais depuis quelques années, la couleur de peau n'interfère plus guère dans mes relations amoureuses. D'où venait cette préférence ? Comment je m'en suis détachée ? J'ai déjà raconté tout ce parcours ici : diversite-et-couleur-de-peau-en-seducti ... ml#p342478

Il y a donc un exercice conscient à faire à chaque rencontre pour faire l'effort de te concentrer sur des critères moins superficiels.

Et il y a une part de magie.

En effet parmi mes critères superficiels qui entrent en jeu, il y a aussi la clope. Un homme qui fume me dégoute, je lui trouve une odeur désagréable, des dents abîmées, un teint terne et maladif... même si ce n'est pas vraiment le cas... bref c'est comme toi avec les grosses. Je peux pas même si le gars est chouette. Et je trouve ça trop con, consciente d'être passée à côté de personnes bien et que le quidam trouverait attirantes.

Un jour je rencontre l'homme le plus beau que j'ai vu de ma vie. Je l'aborde et même s'il ne fumait pas à ce moment-là, je détecte que c'est un fumeur. Et devine quoi ? J'étais tellement euphorique que seul obtenir son numéro importait à ce moment.
Plus tard j'étais tellement sous le charme que même nos graves incompatibilités politiques (autre point rédhibitoire habituellement) ne pesaient pas assez dans la balance pour m'en dégouter. Bref, nos peaux, nos salives, nos phéromones étaient compatibles quoique je veuille faire pour le repousser était voué à l'échec.
Donc l'autre moyen de ne plus être enserré dans des critères superficiels, c'est de tomber sur une personne qui vous en libère par la magie de la biologie. Et un peu de lâcher prise à ce moment-là.
C'est marrant, je repensais à ce sujet justement, et je me disais que j'aurais aimé revenir dessus, parce qu'il y avait des choses intéressantes à dire. Mais je n'aime pas le ton qu'ils prennent généralement.
Salut,

je trouve que pas mal de posts ont donné des éléments de réponse à la fois intéressants et constructifs.

Pour commencer Thedaze, je pense qu'il faut juste que tu te laches un peu du mou. En te lisant j'ai l'impression que tu te culpabilises presque d'être attiré par des beautés "Standard", comme si c'était pas bien ou que c'était un signe de manque d'ouverture d'esprit. Ce n'est pas le cas.

Ca m'a toujours fait rire les mecs qui se placent en grands défenseurs de la cause féminine ou qui se sentent supérieurs aux autres parce qu'attirés par des physiques qui sortent un peu des magazines. Pire, je suis fatiguée des articles, des magazines qui titrent des choses comme "Real women have curves" et autre conneries. Et je me peux me permettre de le dire, justement parce que je ne fais pas 55 kg pour 1m70. Il y a une multitude de physiques qui, sans pour autant faire "pathologiques" (comprendre obésité avérée), existent et ne se ressemblent pas et ce n'est pas manquer d'intelligence, d'ouverture d'esprit ou que sais-je que d'avoir des préférences.

Pour ma part, le physique (corps) du mec est quelque chose de très secondaire dans mon attirance, tant que ça reste dans la limite du raisonnable. Mais j'ai quand même des choses qui me bloquent, par exemple si le mec est relativement sec / fin, il faut qu'il soit un minimun grand. Tout simplement parce que pour ma part, je ne suis pas fine, et que si le mec est tout fin et petit, j'ai l'impression d'être disproportionnée en comparaison. C'est tout.

Par contre j'ai un truc bien connu pour les yeux bleus. Mon premier amour avait des yeux bleus presque husky, et ça a du finir de conditionner mon attirance, mais aussi loin que je peux m'en rappeler, j'ai toujours eu le coeur qui chavirait plus facilement pour les yeux clairs. C'est un fait. Ca m'a pas empêcher de sortir avec des mecs à yeux marrons, simplement l'électrochoc que j'ai dans l'échine quand un mec me regarde avec ses yeux azurs >>>.

De la même façon, je suis moins attirées par les ethnicités autres que Caucasienne / Latine (ou comment dire la chose de la façon la plus politiquement correcte possible). Pas une question de xénophobie non assumée, simplement il y a certains trait physique, notamment un nez relativement fin, qui me plaisent et qu'on retrouve plus facilement chez certaines ethnicité que d'autre. Ca m'a toujours gonflé les mecs qui me draguaient en boite et qui finissaient par s'énerver quand je disais que je n'étais pas intéressée, sans même que je fasse mention du physique, en me traitant de raciste. L'attirance est quelque chose qui ne se commande pas. On peut tout à fait être surpris, comme le disait très justement MaryeL, dans un sens comme dans l'autre, mais il est indéniable que certains physiques vont plus ou moins faire Boom Boom dans notre coeur.

Maintenant, sur une digression un peu plus générale, je ne supporte pas les gens qui sont irrespectueux vis à vis d'une personne pour une question de physique. Quand je vois mes potes tacler un mec parce que sa copine est une "Grosse vache", ça a le don de me rendre absolument dingue. Et ça me rend d'autant plus dingue que certaines filles se retrouvent reléguées au rang de "Plan cul" simplement parce que leur physique n'est pas celui des magazines, alors qu'une multitude facteurs devraient avoir une influence dans l'évolution d'une relation, mais pas celui du regard des autres.

L'important c'est que la fille en question plaise au mec en question, le reste on s'en fiche. De la même façon que les mecs qui restent avec des "Avions de chasse" alors que intellectuellement ça ne colle pas du tout pour pouvoir se faire mousser devant leurs copains, je trouve ça consternant. Exemple personnel, un de mes anciens plans culs, avec tout le tact dont peuvent parfois faire preuve les garçons, m'avait balancé un charmant "T'es vraiment une jolie fille Jsh. Mais putain, avec 10 kilos de moins, tu serais carrément un avion de chasse". Autant dire que :
1. J'avais été particulièrement blessée dans mon égo, parce que quand on se retrouve nue face à un mec, surtout quand on est un nid à complexe comme je peux l'être, c'est pas le genre de réflexion qu'on a envie d'entendre
2. Il a eu le droit à une réponse toute en finesse, dont j'ai le secret, à savoir "Va te faire foutre. Si ça te pose un problème, sache qu'il y a une multitude de mecs à qui ça pose aucun problème". Mais bon, ça c'est parce que j'ai une grande gueule.

Enfin, pour finir sur cette digression, mon ressenti personnel de meuf: Mon poids n'a jamais été un facteur limitant dans la drague pour moi, en témoigne mon journal. Je sais simplement jouer de mes atouts différemment et j'ai surtout appris à m'aimer comme je suis et à corriger ce qui me posait problème à moi, et pas aux mecs, à moi seule. J'ai perdu un peu de poids, parce que j'en avais envie et besoin, pas pour correspondre à des standards de tour de taille et être plus à l'aise avec les garçons. A partir du moment où les défauts physiques sont assumés et non cachés, on réalise facilement à quel point ça n'importe que peu dans la séduction et qu'on finira toujours par trouver des personnes qui ont un peu des étoiles dans les yeux quand on se met nue.

Donc pas la peine de se culpabiliser inutilement parce que tu bloques sur des physiques un peu trop pulpeux, il y a des mecs qui ne jurent que part ça, parole de Jsh.

Bonne journée,
J.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Intéressant le 22.08.16, 10h00 par Onmyoji
  • [+1] Absolument le 22.08.16, 12h37 par MaryeL
  • [+2] Intéressant le 22.08.16, 12h42 par Rickhunter
Je me reconnais un peu dans ton problème parce qu'avant, je suis passé par deux phases:
d'abord; l'absence absolue d'attirance pour toute fille qui sortait du standard très millimétré (aussi bien physique que mental) qui était le mien. ça ne m'empêchait pas d'être ami avec ces filles (je parle d'amitié car je trouve que c'est un autre versant du problème intéressant à considérer, tu nous diras si ça te parle) comme certains mecs qui peuvent pas non plus être amis avec des filles avec qui ils ne pourraient sortir mais j'ai du mal avec cette état d'esprit (si chacun fait ce qu'il veut, je trouve dommage de se restreindre en amitié pour le physique qui n'a rien à y voir, et j'y vois recherche de validation, besoin de se mentir ou de se construire un vivier de conquêtes potentielles, plutôt que d'amies véritables), mais ça pouvait parfois me mettre en porte-à-faux car ça pouvait paralyser la complicité qui existait entre moi et certaines amies, empêchant certains rapprochements physiques ou "jeux de rôle" juste pour rire.

La deuxième phase, bizarrement corrélée à une meilleure acceptation de moi-même (coincidence?... En tous cas, c'était aussi corrélé à bien plus de variété dans mes relations, et même si c'était pas "hors standards", je pense que j'avais déjà plus d'ouverture d'esprit ), a commencé après quelques temps sur FTS et parmi des players. J'ai commencé à comprendre certaines choses concernant des potes qui choppaient bien plus que moi et que je trouvais au top et au fait qu'ils sortent avec certaines filles que je n'aurais pas remarquées, ou que j'aurais ouvertement rejetées si elles s'étaient jetées sur moi.

J'ai commencé à sortir de mon cercle social, aussi, et à faire plus de rencontres "non étiquetées", où c'était non les accointances et les réputations de groupe qui définissaient la valeur d'une personne, mais l'énergie et l'instant.
C'est vrai que petit à petit, je me suis mis à ressentir des choses pour des filles qui ne "correspondaient pas à mon idéal", pas simplement en termes de physique, mais de manies, d'attitudes. Le post de Marshall Ombre me parle vraiment, avec une fille qui fumait comme un pompier, qui sentait le café et le tabac froid dégueulasse (à rouler, brun, j'en rajoute pas dans l'horreur, vous saisissez l'idée) et qui avait des manières de pirate (mais de fort belles jambes dont aucune n'était de bois), mais qui me faisait vraiment kiffer par son humour, et qui avait un naturel déglingué complètement sexy.
Parfois malgré tout, j'assumais carrément pas certaines attirances bien présentes, qui étaient si fortes que malgré mes "standards"; j'en flirtais avec la fille, et ça me rendait bien détestable parce que du coup, j'en venais à blesser des filles avec qui j'avais une vraie complicité et une attirance evidente ce qui fait que mes reactions étaient incompréhensibles.
Et c'était toujours au niveau du physique. J'arrivais à passer outre niveau attitude et look, ou habitudes, mais s'il s'agissait d'une fille qui avaient certains défauts, ça me bloquait. ça me perturbait un peu aussi sachant que j'acceptais bien d'autres choses normalement rédhibitoires pour moi (et qui le restaient avec les autres).
Et j'en suis venu à décortiquer la chose car ça me rendait mal à l'aise.
Et par hasard, ça m'est venu exactement au même moment où j'ai fait une rencontre avec une fille qui par ses mots, son attitude, son corps, pouvait me faire oublier les centimètres et les idées préconçues.
En fait, il y a toujours certaines choses qui ne m'attireront jamais, et maintenant je sais que pour moi, c'est moche. Si on parle de poids, en dehors des cas pathologiques, il y a des filles que je trouverai toujours trop grosses ou trop fines, évidemment, c'est "méchant" parce que c'est pas nécessairement la faute de la fille, mais ça se contrôle pas, et rien ne peut jouer sur ça.
Je sais que malgré ma personnalité, je ne serais jamais le type de certaines femmes. Je classe ça dans cette catégorie.
Maintenant, il y a des choses que je trouve moins attirantes chez une femme (une poitrine trop menue, un poids non "standard" (quel standard, celui de la mode actuelle?), un nez un peu spécial, ce genre de choses), mais ça ne reste qu'au niveau où ça devrait être: des défauts, qui jouent évidemment, mais qui s'effacent devant le reste.
Surtout que finalement, faire le tri m'a permis de me rendre compte que j'avais déjà ces attirances là, quand c'était impersonnel.

J'allais écrire que maintenant j'assume totalement, mais en fait, ça va même plus loin que ça: il n'y a rien à assumer, c'est pas quelque chose qui devrait stigmatiser des filles qui sont tout simplement belles.
Une fille n'est pas belle mais avec des kilos en trop, ou belle mais trop fine.
La beauté c'est binaire, on est beau ou pas.
Après on peut être beau mais imparfait, et ça c'est le lot de tout le monde, donc à partir de là, faire une échelle sur ça, ça m'intéresse pas.
La question qui m'intéresse, c'est "est-ce que cette belle blonde aux des yeux bleus verts qui m'ont fait faire un soleil la première fois que je les ai vus, qui est venue pour moi, dont les mots me font vibrer, qui est apprêtée pour moi, souriante à croquer, désirable au delà de toute raison, est aussi attirée par moi autant que je le suis par elle? (et si oui, est ce qu'on va tenir jusqu'à chez moi?)".
Bien sûr, on pourrait dire qu'il n'y a rien de mal à avoir une échelle de valeurs car on le fait psychologiquement, mais justement, je sépare bien le fait de pouvoir "classer les gens" du ressenti qu'ils m'inspirent.

Une chose qui a évoluée en parallèle, c'est le ressenti et le commentaire de mon entourage. D'une part parce que mon entourage a grandi et évolué lui aussi, d'autre part parce que je suis avec des gens qui ont une meilleure nature humaine aussi. Avant, sortir de mes standards, ou être attiré par une fille dans mes standards mais pour une raison ou pour une autre rejetée par le groupe m'aurait valu des quolibets. évidemment, j'en avais rien à foutre et je faisais déjà ce que je voulais, mais qu'on le veuille ou non on est pas imperméables, et si ça te fait chier que tes potes te bashent, tu vas avoir un ressenti négatif de la fille, parce que tu vas te dire que c'est aussi de sa faute. C'est injuste, con, mais parfois on fonctionne (mal) comme ça.
Maintenant, c'est plutôt ces gens là que je rejette que les filles pas "standards". Mon standard c'est mon attirance, et si les gens les commentent qu'ils aillent se faire foutre, je leur dis pas avec qui baiser et quand ils en sont à ce niveau, en général à part leur main, ils chopent pas grand chose.
Et maintenant, personne bloque dans mon entourage alors qu'on connaît mes goûts plutôt exigeants malgré tout, et malgré le fait que beaucoup des personnes qui m'entourent aient des standards élevés (les filles aussi, du fait que la plupart aient des boulots dont le prérequis est d'être physiquement au top des standards, et elles sont pas tendres avec leurs collègues de travail aussi:)).
Je pense qu'outre le niveau d'intelligence/normalité/générosité plus élevé de mon entourage, ça vient d'une part du fait que ça ne me perturbe plus et que j'imprime cette dynamique autour de moi, mais aussi du fait que j'essaie pas d'avoir de la validation en disant que n'importe quelle fille avec qui je sors est parfaite. Une expérience qui me fait dire ça, c'est que j'ai eu des retours indirects sur une fille normale mais avec un look pourri qui lui faisait perdre beaucoup de charme (au moins pour les autres) que j'avais rencontrée en soirée une fois par une amie, elle ne la jugeait pas négativement, au contraire, alors que vu qu'elle parlait avec une amie à elle, elle aurait pu se lacher. Par contre, quand elle me parlait d'un ami qui disait toujours devant tout le monde que sa nana était top parce qu'elle faisait des photos (alors que la photographe était sa soeur, et même maquillée par de bons MUA je la trouvais vraiment moche, et pas en "attirance masquée";)), là elle se lâchait et était bien virulente (et c'est pas de la jalousie, elle avait pas besoin d'avoir une soeur pour être photographiée;)).
Je pense qu'il y a un côté pathétique à ça. Parce que finalement, tu assumes moyen, tu veux convaincre les autres, te rassurer.
Si ça m'arrive de sortir avec une fille qui n'est pas standard, de toute façon c'est que d'une certaine manière, je la trouve belle et attirante. ça sera pas une "10" selon le standard de la société, des maisons de couture ou autres, je le saurai, je suis incapable de me voiler la face,
mais j'en aurai vraiment rien à foutre parce qu'elle me fera quand même brûler à l'intérieur, et que je la trouverai sincèrement belle.

Pour en revenir au poids, c'est plus l'harmonie de son corps, et son visage qui vont me charmer physiquement, qu'un chiffre sur une balance ou un IMC.
L'attitude, la manière de bouger aussi. Le look ça joue aussi pour la mise en valeur, évidemment, comme pour toutes les filles.
Dans tous les cas ça reste l'esprit qui a le dernier mot. Bien sûr on peut arguer que pour un truc purement cul si l'esprit compense pas il faut que le physique soit parfait mais c'est pas tant la perfection de la fille que la manière dont je me projette avec qui compte. Et que la fille soit fine et gracile ou délicieusement pulpeuse, j'en ai rien à foutre de la mesurer au mètre pour voir si elle peut être chez Elite. J'ai connu des modèles qui rentraient pas dans leurs critères en taille ou en poids, et qui étaient entourées de mecs qui auraient vendu leur âme pour coucher avec (et j'aurais pas couché avec certaines filles qui passaient leurs castings, pour avoir vu certaines sélections).

Au final ce qui compte c'est le plaisir. Si tu connais ta limite c'est Normal on peut pas tout aimer. Mais tu dois séparer aussi ce que tu n'aimes vraiment pas (et ne pas en culpabiliser), du reste qui est sans doute teinté de différentes injonctions externes, et "conquérir ton indépendance".
évidemment, je ne crois pas être parfait, des fois j'imagine que je suis gêné par certaines choses en dehors de mon ressenti interne, mais c'est parce que la pression extérieure est constante, alors c'est un travail de tous les jours de rester sur la voie qu'on s'est fixés. D'un autre côté, tu n'as pas à être parfait ou politiquement correct dans tes attirances. Tant que ça vient de toi, tu peux aimer ou détester ce que tu veux.
Par contre, je pense qu'il faut savoir faire la part des choses, et aussi savoir relativiser, car dans des histoires à long terme tout le monde change, que ce soit psychologiquement ou physiquement, et que certaines choses que tu n'aimes pas a priori peuvent devenir une partie d'une femme que tu aimes.
là, ça peut devenir un problème ou pas, selon l'importance que ça prend dans ta relation. Et relativiser ça veut pas dire renoncer à son idéal ou tout accepter, mais savoir mettre les choses à leur juste valeur.
Pour donner un exemple, les mecs qui rejettent leur nana qui a pris des kilos après une grossesse et qui revient pas à la normale en un claquement de doigts, c'est extrêmement courant, pourtant, c'est loin d'être leur faute et c'est être un fieffé connard que de leur mettre la pression ou de les afficher avec ça.
Alors que c'est quelque chose qui arrive si fréquemment que les gens devraient pas faire attention, s'ils considéraient pas leur partenaire comme une image qui doit pas bouger et qui doit surtout pas être imparfaite.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Wow le 22.08.16, 10h16 par mistermint
  • [+3] 100% d'accord le 22.08.16, 11h36 par Mr.Smooth
  • [0] Oui le 22.08.16, 11h50 par Olfff
  • [+1] Constructif le 22.08.16, 12h26 par Marshall Ombre
  • [+2] A lire le 22.08.16, 12h41 par MaryeL
  • [+3] A lire le 22.08.16, 12h51 par Rickhunter
  • [+2] Pertinent le 22.08.16, 18h01 par Aristophane
  • [+1] Intéressant le 29.08.16, 07h44 par The_PoP
De manière assez étonnante, les filles avec qui je suis resté le plus longtemps présentaient des traits physiques finalement assez proches, comme un corps élancé, une poitrine généreuse, un pelage brun ébène et une peau porcelaine. D'ailleurs, certaines dimensions de caractères ressortent toujours, comme l'ouverture d'esprit, la curiosité, l'amour de la gastronomie et un petit côté tant enfantin que maternel. On pourrait dire d'une certaine façon que je sais ce que je veux.

En revanche, je me suis lâché, après mes 20 ans, sur les rencontres, de tout type, mental et physique. Des grandes, des petites, des lèvres charnues et des poitrines minimalistes, des visages expressifs et des sourires disparus, des bcbg et des hippies, des squelettes et des rondes, des jeunes et des moins jeunes, des danseuses et des poétesses, et jamais je n'ai eu honte ou éprouvé du regret à m'être promené en public avec elles ou avoir goûté à ces différents corps.

Le déclic a été chez moi un moment de forte solitude post-lycée, après la séparation d'avec ma première petite amie. Loin de mes amis, sans activité sociale et au milieu de la campagne, j'ai décidé de voyager seul, en commençant par le village d'à-côté, les villes de mon pays et petit à petit à travers le Vieux Continent.

Se retrouver seul face à l'ennui d'abord, à ses besoins et désirs ensuite, comprendre que l'on a encore tout à apprendre, à visiter, c'est une façon radicale néanmoins des plus efficaces pour écouter son coeur et non pas succomber aux pressions sociales et finir par nager dans sa propre frustration.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 23.08.16, 18h04 par mistermint
  • [+1] Absolument le 23.08.16, 18h09 par Aristophane
  • [+1] A lire le 23.08.16, 22h16 par Onmyoji
  • [+1] Constructif le 24.08.16, 13h03 par Marshall Ombre
Je viens te répondre ce soir, hyper intéressant comme sujet !
Image
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Mdr !! le 28.08.16, 22h09 par RosieRosette
Oui pardoooooon , j'arrive pas à tout faire en ce moment et j'oublie la moitié des trucs.


Donc.

Ce que je voulais dire, c'était qu'en fait on s'en fout. T'as pas à culpabiliser sur tes goûts si après analyse ils ne sont pas dictés par un effet de société (même si ça joue toujours un peu). Si le problème c'est la quantité, c'est pas une question de changer de gouts, c'est de pouvoir séduire les nanas qui te plaisent.
Je ne dis pas que ce n'est pas bien d'essayer autres choses tout ça, mais il ne faut pas non plus se forcer pour de mauvaises raisons. C'est fuir le problème du : Pourquoi je ne séduis pas les femmes qui me plaisent. Je ne te dis pas concerné par ça, mais ça me parassait intéressant à souligner.


Ensuite.
J'ai été aussi bien été l'idéal physique de certains de mes partenaires qu'une "erreur de casting". Par erreur de casting, j'entends que j'étais l'opposé de leur idéal (typiquement le petite nymphette blondinette petit format).
Ce que j'en retire, c'est qu'au début c'était compliqué à gérer (encore plus quand toi tu es à fond sur le monsieur et qu'il est ton idéal, sentiment de déséquilibre). Avec le temps, j'ai gagné en confiance en moi, je n'ai plus grand chose à me prouver donc ça m'atteint beaucoup moins.
Oui parce qu'on finit toujours par savoir votre idéal et si on l'est ou pas.
On ne va pas se mentir, être l'idéal physique d'un homme, c'est ultra kiffant. ça donne une confiance de dingue et personnellement ça me permet d'accéder à un lâcher prise sexuel bien plus important. On se nourrit du désir de l'autre, n'est-ce pas ?

Donc être avec une nana qui ne rentre pas dans ses critères, c'est super, mais il faut tenir compte du fait qu'elle puisse en avoir conscience et que ça influe sur vos rapports et votre équilibre.


Pour ce qui est de mes goûts personnels.
J'ai mon type, comme toutes les nanas. J'ai beaucoup plus de mal à être attirée par des hommes qui n'entrent pas dans ce type là. Mais ça arrive. Notamment grâce aux attitudes, au style, à l'intelligence, au regard. Est-ce que son physique suffit ? Évidemment que non mais ça reste primordial. Je suis d'abord excitée par un corps (au sens chronologique du terme).
Faut savoir être égoiste et assumer ses choix. Je ne plais pas à tout le monde, et tout le monde ne me plait pas. Malgré les possibles grandes qualités du garçon, si son physique ne m'excite pas, ça va être très compliqué.

Tout ça pour dire que c'est cool de tester, que nos gouts évoluent, s'harmonisent avec le reste, sont souvent liés à la propre image que l'on a de nous même, notre enfance, les signes extérieurs de féminité pour la reproduction, tout ça. Et qu'il faut savoir les assumer sans se laisser culpabiliser soit parce qu'ils correspondent à la norme par les bienpensants soit parce qu'ils ne correspondent justement pas par l'entourage et le regard des autres.

En gros : rien à foutre des autres, séduis les filles qui te plaisent vraiment. Et te masturbe pas trop le cerveau.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] A lire le 29.08.16, 08h44 par MaryeL
  • [+2] Pertinent le 29.08.16, 13h58 par Onmyoji
  • [+2] Intéressant le 29.08.16, 16h51 par FK
  • [+1] Absolument le 30.08.16, 10h21 par Aristophane
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