Timidité maladive, peur réelle des femmes.

Note : 3

le 24.10.2016 par Jeunelyonnais

11 réponses / Dernière par Allandrightnow le 30.10.2016, 22h09

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
Merci à tous pour vos réponses, je me sens pas assez fort pour faire des "games" dans la rue, je connais rien des femmes, je me sentirais vraiment trop mal à l'aise et elles le ressentiront. Les mots "peur des femmes" sont peut-être trop fort, je peux aller dire bonjour à ma pharmacienne/boulangère sans mourir de peur, mais si je dois aller parler à une fille ou qu'une vient me parler je commence à trembler comme une feuille, à suer, à perdre mes mots et du coup je deviens froid comme si je me faisais agresser alors que c'est pas le cas du tout, je rougis même et ça me met encore plus mal à l'aise.
J'arrive pas à déconnecter mon cerveau, dés qu'une fille commence à me parler je réfléchis à ma réponse, à celle qu'elle va donner et à la réponse que je vais redonner ect et ça peut aller très loin ( un peu comme un jeu d'échec, je sais je suis un fou) je pense tout le temps quand je leur parle, j'analyse tout et je me fais des films du coup je suis pas vraiment avec elles et j'ai encore plus de mal à communiquer. Au final je passe pour un mec aigri, froid et bizarre alors que je suis absolument pas comme ça avec les hommes, j'ai beau me dire les femmes sont comme nous, elles rotent, elles pètent, font caca ect j'y arrive pas, j'ai l'impression d'être un sans couilles. D'ailleurs certaines filles sentent mon malaise et j'ai l'impression que du coup elles ont peur de moi et deviennent à leur tour timide/mal à l'aise.
Je pense que c'est un peu dû à mon éducation, jeune mes parents me mélangeaient pas aux filles, j'étais toujours entre garçons, à l'école je trainais qu'avec des gamins qui ne parlent pas aux filles et comme en dehors des cours j'avais aucuns contacts avec la gente féminine, les choses n'ont pas bougé. Un enfant timide c'est mignon, touchant et puis plus tu grandis et plus les gens commencent à se dire que tu as un sérieux problème.
Si j'ai parlé de ce qui m'est arrivé au lycée c'est pour justifier mon isolement durant mes années de fac, mais effectivement il faut tourner la page, ce qui est fait et fait.
Je vais essayer de sympathiser avec des filles de ma promo, elles ont l'air sympa mais tout le monde se connait, je fais parti des nouveaux donc pas facile d'aborder un groupe mais je vais prendre mes couilles en main et y aller sinon je resterais un looser à vie.
J'ai acheté (reçu hier) 3 livres sur le développement personnel, je compte bien les saigner.
Merci pour votre aide, je lis attentivement chaque réponse :)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] T'inquiète le 30.10.16, 21h37 par Allandrightnow
Popovski a écrit :Pour abonder dans ce sens, cette vidéo donne beaucoup de raisons pour lesquelles il vaut mieux se méfier de la psychanalyse.
Bon, je ne voulais pas "étaler" ça, je n'aime pas trop me livrer, mais puisque notre ami suit attentivement le fil, je vais te répondre, camarade Popovski :)

J'ai fait une psychanalyse et une TCC (thérapie cognitive comportementale). Oui, je suis j'étais un cas.

Ma psychanalyse... J'en ai débuté une pour la même raison que Jeunelyonnais, plus d'autres. Je l'ai ensuite arrêtée pour des raisons qu'il serait fastidieux d'évoquer ici. Je l'ai reprise après avoir terminé ma TCC.

La TCC m'a amené beaucoup, j'étais bourré de phobies, j'ai pu les réduire à leur minimum. J'ai repris confiance en moi, la TCC m'a permis de mieux communiquer avec les filles, c'est certain.

Mais je sentais qu'il manquait quelque chose. Ma LTR avait détruit quelque chose en moi: la confiance qui permet d'aller jusqu'au bout d'un processus de séduction (le Fclose, quoi), voire d'entamer une relation (STR, MTR, LTR...) avec une fille. Au terme de cette LTR, j'ai regardé le passé et je me suis senti profondément manipulé par la fille. Je ne dis pas que de mon côté j'ai été un saint, hein. Mais j'avais peur d'être manipulé à nouveau.

Il m'a fallu encore quelques mois de psychanalyse pour venir à bout de ce dernier problème. Et me sentir enfin prêt à me chercher une copine, sans cette crainte d'être manipulé. Et même prêt à tenter de séduire mon OI.

Maintenant, j'apprends la séduction. Je découvre tout.

Je ne dis pas que Jeunelyonnais a forcément besoin d'une psychanalyse. C'est vrai que ma première intervention était un peu courte. Il n'y a pas d'inconvénient à ce qu'il entame une TCC. De toute façon, ça ne peut pas lui faire de mal. Ensuite, il verra par lui-même si la psychanalyse peut elle aussi lui apporter quelque chose.

Invoquer le lobby anti-psychanalyse alors que cette "discipline" fourmille d'excellents praticiens, pas forcément chers (pour les derniers mois, comme c'était aussi un psychiatre, j'ai été entièrement remboursé par ma mutuelle), ça aussi c'est un peu court.

Les anti-psychanalyse n'ont pas forcément tort sur certains points. Freud a peut-être raconté beaucoup d'âneries. Oui, il était cocaïnomane. Oui, il y a des abus, des praticiens qui se font payer le prix fort, qui gardent leurs patients 20 ans sur le divan. Mais d'une part, la psychanalyse ne se limite pas à Freud, et, surtout, condamner en bloc la psychanalyse comme thérapie sans jamais tenir compte des avis d'anciens patients, en les méprisant même comme ça m'est arrivé sur d'autres forums, c'est se foutre de la gueule des gens.
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