Dépression du compagnon
Je partage l'avis de Gaps, Lowise, ton attitude réfléchie et empathique impose le respect.
Je comprends que l'idée de vivre séparément soit trop "brutale".
En revanche, comme plusieurs l'ont souligné, et comme toi même tu t'en rends compte, tu dois absolument prendre soin de toi aussi, te ménager des moments de bonheur, de détente, de plaisir.
Tu dis qu'il t'a fait une crise de jalousie car tu es allée voir une amie, j'espère que tu vas quand même continuer d'organiser des sorties pour toi. Tu ne lui seras d'aucune aide en restant docilement tout le temps avec lui et en t'empêchant de vivre. Je te le dis d'expérience (; Au contraire, c'est en prenant soin de toi et en faisant ce qui te fait du bien que tu te ressourceras et que tu pourras nourrir positivement votre relation.
Ça ne l'aidera pas que tu lui évites la contrariété de la jalousie. Au contraire, ce qui l'aidera, c'est de constater jour après jour que oui tu sors, mais à chaque fois tu reviens, et tu n'en es pas moins affectueuse.
Évidement si tes sentiments envers lui venaient à changer c'est ton droit aussi, tu n'as pas le devoir de l'aimer pour toujours.
Dans la mesure où vous êtes ensemble depuis quelques mois, que vous vivez ensemble, et qu'il t'impose son mutisme, je comprends que tu sois allé parler à son ami du volley, et je n'y vois pas de mal. Comme tu le décris très bien en dépression on a besoin de l'aide de notre entourage sans être capable ni de la demander ni même de l'accepter, donc si tu peux donner un coup de pouce léger à cet entourage pourquoi pas.
Bien sûr l'objectif final, si il est vraiment dépressif, c'est qu'il consulte. Toutes tes démarches sont des pas pour l'y amener.
Bon courage et prends soin de toi !
Je comprends que l'idée de vivre séparément soit trop "brutale".
En revanche, comme plusieurs l'ont souligné, et comme toi même tu t'en rends compte, tu dois absolument prendre soin de toi aussi, te ménager des moments de bonheur, de détente, de plaisir.
Tu dis qu'il t'a fait une crise de jalousie car tu es allée voir une amie, j'espère que tu vas quand même continuer d'organiser des sorties pour toi. Tu ne lui seras d'aucune aide en restant docilement tout le temps avec lui et en t'empêchant de vivre. Je te le dis d'expérience (; Au contraire, c'est en prenant soin de toi et en faisant ce qui te fait du bien que tu te ressourceras et que tu pourras nourrir positivement votre relation.
Ça ne l'aidera pas que tu lui évites la contrariété de la jalousie. Au contraire, ce qui l'aidera, c'est de constater jour après jour que oui tu sors, mais à chaque fois tu reviens, et tu n'en es pas moins affectueuse.
Évidement si tes sentiments envers lui venaient à changer c'est ton droit aussi, tu n'as pas le devoir de l'aimer pour toujours.
Dans la mesure où vous êtes ensemble depuis quelques mois, que vous vivez ensemble, et qu'il t'impose son mutisme, je comprends que tu sois allé parler à son ami du volley, et je n'y vois pas de mal. Comme tu le décris très bien en dépression on a besoin de l'aide de notre entourage sans être capable ni de la demander ni même de l'accepter, donc si tu peux donner un coup de pouce léger à cet entourage pourquoi pas.
Bien sûr l'objectif final, si il est vraiment dépressif, c'est qu'il consulte. Toutes tes démarches sont des pas pour l'y amener.
Bon courage et prends soin de toi !
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- [0] En effet le 22.11.16, 13h14 par Lowise26
Beaucoup de personnes m'ont rappelé l'importance de prendre soin de moi, que ce soit mes proches ou ici sur le forum, ou lui meme à plusieurs reprises (Il m'a un jour dit qu'il ne supportait pas de me voir "ne rien faire à attendre" -c'était après une dispute.)
Depuis je continue de m'aerer, je parle à mes amis éloignés par téléphone ou via internet et je fréquente beaucoup l'amie que je me suis faite sur Valence. Je m'investis dans mon travail aussi, auprès de mes collègues, et je me suis remis à certaines activités que j'avais lâchées après que les choses aient commencé à sombrer petit à petit : j'ai repris la guitare et j'occupe mes soirées soit à discuter soit à regarder mes séries ou lire.
Je sais que j'entretiens sa jalousie d'une certaine manière. Il sait que je dialogue avec un ami de longue date, il s'interroge sur la teneur de nos messages. Et meme s'il me laisse sortir sans problème avec mon amie, c'est toujours avec une pointe de jalousie parce que je ne lui raconte plus le détail de mes sorties. Je suis devenue secrète à mesure que lui-même s'est fermé.
J'ai pleinement conscience que la réussite de ce que j'entreprends dépendra de ma propre stabilité psychologique. Alors au lieu de me noyer avec lui, je sors la tête de l'eau, je me blinde à ses éventuelles critiques ou ses comportements déstabilisants et je lui montre que de mon côté tout va bien, sans nier le fait que lui ne va pas bien, donc en lui montrant de l'attention.
Depuis je continue de m'aerer, je parle à mes amis éloignés par téléphone ou via internet et je fréquente beaucoup l'amie que je me suis faite sur Valence. Je m'investis dans mon travail aussi, auprès de mes collègues, et je me suis remis à certaines activités que j'avais lâchées après que les choses aient commencé à sombrer petit à petit : j'ai repris la guitare et j'occupe mes soirées soit à discuter soit à regarder mes séries ou lire.
Je sais que j'entretiens sa jalousie d'une certaine manière. Il sait que je dialogue avec un ami de longue date, il s'interroge sur la teneur de nos messages. Et meme s'il me laisse sortir sans problème avec mon amie, c'est toujours avec une pointe de jalousie parce que je ne lui raconte plus le détail de mes sorties. Je suis devenue secrète à mesure que lui-même s'est fermé.
J'ai pleinement conscience que la réussite de ce que j'entreprends dépendra de ma propre stabilité psychologique. Alors au lieu de me noyer avec lui, je sors la tête de l'eau, je me blinde à ses éventuelles critiques ou ses comportements déstabilisants et je lui montre que de mon côté tout va bien, sans nier le fait que lui ne va pas bien, donc en lui montrant de l'attention.
Coucou !
Déjà je salue ta patience et ton sens de l'abnégation si j'ose dire .
Pour avoir été en couple avec quelqun en proie à des troubles psychologiques ... je ressens ton sentiment de solitude et d'impuissance , mais il nya rien de pire que d'essayer de secourir quelqun qui ne cherche pas à s'en sortir . Tu vas y prendre beaucoup d'énergie .. mais Ca tu le sais déjà .
ET tu as raison : ne t'oublie pas dans cette histoire , prends soin de toi . Tu as respecte ta part du contrat , maintenant le déclic doit venir de lui .
Bon courage
Déjà je salue ta patience et ton sens de l'abnégation si j'ose dire .
Pour avoir été en couple avec quelqun en proie à des troubles psychologiques ... je ressens ton sentiment de solitude et d'impuissance , mais il nya rien de pire que d'essayer de secourir quelqun qui ne cherche pas à s'en sortir . Tu vas y prendre beaucoup d'énergie .. mais Ca tu le sais déjà .
ET tu as raison : ne t'oublie pas dans cette histoire , prends soin de toi . Tu as respecte ta part du contrat , maintenant le déclic doit venir de lui .
Bon courage
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- [0] Absolument le 22.11.16, 20h50 par Lowise26
Je viens un peu aux nouvelles, parce qu'il s'est passé pas mal de choses aujourd'hui.
Sur les coups de 10h, en se réveillant il m'envoie un sms pour me dire qu'il est malade parce qu'hier en partant du volley il est rentré en short sous la pluie. Il m'en avertit, j'ai trouvé ça bien dans la mesure où il ne me disait plus rien.
Ce soir en rentrant, j'ai montré un peu plus d'attention que d'ordinaire, je suis venue l'embrasser en rentrant, je lui ai demandé ce qu'il avait, me suis intéressée à sa journée et surtout je l'ai rassuré : "ça me saoule, je n'ai rien pu faire de ma journée" (Il m'a dit ça après que j'aie mentionné le fait que je devais étendre le linge...) "C'est pas grave ça, l'important c'est que tu te reposes, tu en as besoin." Après quoi il a parlé un peu avec moi, pas forcément des sujets qui le préoccupent mais de sujets du quotidien. Il a aussi réagi à mes babillages habituels, il a esquissé un sourire... Bref globalement je l'ai trouvé plus "abordable." J'en ai même profité pour lui glisser que j'aimerais changer l'agencement du salon, qui dans l'état actuel fait petit ; il m'a déjà fait remarquer plusieurs fois qu'il n'y avait plus de place dans l'appartement, qu'il aimerait bien plus d'espace. Du coup en libérer serait un plus pour qu'il se sente mieux dans son environnement - Et puis moi j'ai besoin d'un peu de changement (Je fais un parallèle avec ma propre dépression il y a quelques mois, où mon ancien appartement qui pourtant n'était pas plus grand qu'ici me semblait petit, m'étouffait.) Il a acquiescé, en disant qu'il "faudrait voir." ça m'a fait plaisir parce qu'il donne son aval à un petit projet, lui qui n'en faisait plus.
En revanche, j'ai appris de son ami du volley qu'il était effectivement rentré en short hier sous la pluie... Pour courir. J'ai tout de suite fait le rapprochement avec son obsession pour son poids et ses tentatives peu raisonnables pour en perdre (Notamment ne plus prendre le médicament qu'il prend pour son hernie hiatale, ceci afin de se faire vomir pour perdre du poids... Heureusement que la décision a été aussi vite abandonnée qu'elle a été prise.)
Sur les coups de 10h, en se réveillant il m'envoie un sms pour me dire qu'il est malade parce qu'hier en partant du volley il est rentré en short sous la pluie. Il m'en avertit, j'ai trouvé ça bien dans la mesure où il ne me disait plus rien.
Ce soir en rentrant, j'ai montré un peu plus d'attention que d'ordinaire, je suis venue l'embrasser en rentrant, je lui ai demandé ce qu'il avait, me suis intéressée à sa journée et surtout je l'ai rassuré : "ça me saoule, je n'ai rien pu faire de ma journée" (Il m'a dit ça après que j'aie mentionné le fait que je devais étendre le linge...) "C'est pas grave ça, l'important c'est que tu te reposes, tu en as besoin." Après quoi il a parlé un peu avec moi, pas forcément des sujets qui le préoccupent mais de sujets du quotidien. Il a aussi réagi à mes babillages habituels, il a esquissé un sourire... Bref globalement je l'ai trouvé plus "abordable." J'en ai même profité pour lui glisser que j'aimerais changer l'agencement du salon, qui dans l'état actuel fait petit ; il m'a déjà fait remarquer plusieurs fois qu'il n'y avait plus de place dans l'appartement, qu'il aimerait bien plus d'espace. Du coup en libérer serait un plus pour qu'il se sente mieux dans son environnement - Et puis moi j'ai besoin d'un peu de changement (Je fais un parallèle avec ma propre dépression il y a quelques mois, où mon ancien appartement qui pourtant n'était pas plus grand qu'ici me semblait petit, m'étouffait.) Il a acquiescé, en disant qu'il "faudrait voir." ça m'a fait plaisir parce qu'il donne son aval à un petit projet, lui qui n'en faisait plus.
En revanche, j'ai appris de son ami du volley qu'il était effectivement rentré en short hier sous la pluie... Pour courir. J'ai tout de suite fait le rapprochement avec son obsession pour son poids et ses tentatives peu raisonnables pour en perdre (Notamment ne plus prendre le médicament qu'il prend pour son hernie hiatale, ceci afin de se faire vomir pour perdre du poids... Heureusement que la décision a été aussi vite abandonnée qu'elle a été prise.)
Au risque de paraître un peu " mechante " jai la vilaine impression qu'il essaie moins de s'en sortir que de t'utiliser comme sa nounou ou alors une sorte de soupape de décompression où il va décharger tous ses bobos avant de re disparaître à nouveau ... je sais pas . J'imagine que tu dois être contente de voir quil semble te reparler un peu plus ... mais à mon sens ce n'est pas pour les bonnes raisons . Qu'en penses tu ?
Au regard de ton récit , il est en souffrance . Pour de vrai . Et je ne pense pas que l'entretenir dans sa paresse va l'aider à s'en sortir . Ne te contente pas des miettes quil te donne
Au regard de ton récit , il est en souffrance . Pour de vrai . Et je ne pense pas que l'entretenir dans sa paresse va l'aider à s'en sortir . Ne te contente pas des miettes quil te donne
Je ne compte pas me contenter des "miettes." Certes, le fait qu'il reparle un petit peu et se montre plus présent me fait plaisir, mais je compte l'amener à vraiment se livrer. Si ce n'est pas à moi, ce sera à un professionnel ou un ami. Et surtout à travailler sur lui-même pour régler le problème qu'il tient enfui. Je sais que je ne peux l'y contraindre, par contre je peux lui suggérer l'idée si celle-ci ne s'impose pas à lui comme une évidence.
Les choses avancent juste pas après pas. Avant de me lâcher un morceau aussi gros que ce qu'il rumine depuis plus d'un mois, il a sans doute besoin d'être certain qu'il peut me faire confiance, qu'il a mon appui.
Je n'entretiens pas sa paresse, je cherche juste les mots justes, non pas pour lui mettre la vérité sous le nez du genre "Tu vas mal, bouge toi les fesses" mais pour l'amener à réfléchir et à trouver la solution de lui-même. Là il est malade, j'en ai profité pour lui glisser qu'il ferait mieux de ne pas aller au boulot demain, pour se ressourcer. Je prépare le terrain pour ensuite aborder le sujet de fond, à savoir son mal-être au travail, et lui demander s'il ne serait pas préférable d'en changer. Je sais juste par expérience qu'avec lui il n'est pas préférable de forcer le passage, et que la vérité doit s'imposer par à coup, en douceur. Le "Quelque chose ne va pas dans ton comportement" n'a fait que le renfermer sur lui-même, ça ne l'a avancé à rien si ce n'est à renforcer l'idée qu'il était anormal et nul.
Les choses avancent juste pas après pas. Avant de me lâcher un morceau aussi gros que ce qu'il rumine depuis plus d'un mois, il a sans doute besoin d'être certain qu'il peut me faire confiance, qu'il a mon appui.
Je n'entretiens pas sa paresse, je cherche juste les mots justes, non pas pour lui mettre la vérité sous le nez du genre "Tu vas mal, bouge toi les fesses" mais pour l'amener à réfléchir et à trouver la solution de lui-même. Là il est malade, j'en ai profité pour lui glisser qu'il ferait mieux de ne pas aller au boulot demain, pour se ressourcer. Je prépare le terrain pour ensuite aborder le sujet de fond, à savoir son mal-être au travail, et lui demander s'il ne serait pas préférable d'en changer. Je sais juste par expérience qu'avec lui il n'est pas préférable de forcer le passage, et que la vérité doit s'imposer par à coup, en douceur. Le "Quelque chose ne va pas dans ton comportement" n'a fait que le renfermer sur lui-même, ça ne l'a avancé à rien si ce n'est à renforcer l'idée qu'il était anormal et nul.
Up ? 

Lowise,
En te lisant, je me dis que cet homme a beaucoup de chance.
Je me demande aussi si tu n'es pas entrée dans une spirale où le seul à se faire chouchouter c'est lui. Au fond de toi, que t'apporte cette situation ? L'impression d'être "importante" pour quelqu'un ? L'idée de te prouver que sans toi il n'est rien, qu'il a besoin de toi ? As-tu vraiment aujourd'hui l'impression d'être en couple, de faire couple avec lui ?
Tu dis avoir été dépressive et donc savoir ce dont il a besoin. Vraiment ?
Y a-t-il une seule dépression, plusieurs ? Les personnes concernées n'ont-elles pas une source propre, différente de celle du voisin ? Et une façon bien éloignée de réagir ?
En fait, connais-tu vraiment cet homme ?
Ma route n'a jamais croisé de dépressif. Par contre j'ai récupéré une copine il y a quelques années ayant vécu ce genre de situation pendant des mois.
Un matin, le mec s'est levé, a fait ses valises et avant de franchir la porte lui a juste dit "je pars, tu me rappelles de trop mauvais souvenirs".
Magnifique.
En te lisant, je me dis que cet homme a beaucoup de chance.
Je me demande aussi si tu n'es pas entrée dans une spirale où le seul à se faire chouchouter c'est lui. Au fond de toi, que t'apporte cette situation ? L'impression d'être "importante" pour quelqu'un ? L'idée de te prouver que sans toi il n'est rien, qu'il a besoin de toi ? As-tu vraiment aujourd'hui l'impression d'être en couple, de faire couple avec lui ?
Tu dis avoir été dépressive et donc savoir ce dont il a besoin. Vraiment ?
Y a-t-il une seule dépression, plusieurs ? Les personnes concernées n'ont-elles pas une source propre, différente de celle du voisin ? Et une façon bien éloignée de réagir ?
En fait, connais-tu vraiment cet homme ?
Ma route n'a jamais croisé de dépressif. Par contre j'ai récupéré une copine il y a quelques années ayant vécu ce genre de situation pendant des mois.
Un matin, le mec s'est levé, a fait ses valises et avant de franchir la porte lui a juste dit "je pars, tu me rappelles de trop mauvais souvenirs".
Magnifique.
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- [+1] Post responsable le 26.11.16, 19h51 par mistermint
Pour ma part je me sens perdue dans cette relation. J'ai essayé d'envisager d'abord le fait qu'il ne veuille plus vivre avec moi, ou encore qu'il ait des vues sur une autre fille. Je l'ai confronté à mes suspicions, sa réaction a été négative. Je sais aussi que s'il voyait une autre fille, je le saurais très vite (Il ne sort pas, rencontre peu de gens, les seuls échanges qu'il a c'est via internet. Difficile de masquer à sa copine qu'on tchatte avec quelqu'un quand elle occupe le canapé situé juste face à l'écran...) À vrai dire, je ne l'ai même pas vécu dans la crainte qu'il me quitte ; je préférerais savoir qu'il ne veut plus poursuivre cette relation, que de continuer à alimenter seule des sentiments qui n'existent plus. C'est exactement ce que je lui ai dit, il m'a répondu que non, ce n'était pas ce à quoi il pensait actuellement.
Mes intentions ne sont pas de me trouver une place de Saint Bernard au sein de mon couple, pour me rassurer sur mon utilité auprès de lui. Je n'ai pas à lui être "utile", je ne suis pas un objet. Je me dis juste que puisque ce n'est pas moi, puisque ce n'est pas à cause d'une autre fille, il y a une autre raison. Qu'il a besoin d'aide. Mes intentions sont nobles : je veux aider la personne que j'aime à aller mieux.
Après, j'ai conscience de mes propres limites. Je peux faire preuve d'une patience hors norme, parce que c'est dans ma nature. Seulement passé un certain temps viendra la lassitude. J'ai déjà envisagé la possibilité de le quitter, et je n'hésiterai pas à le faire si je constate qu'il n'y a plus rien à sauver. S'il n'alimente pas ma patience avec quelques signes qui me prouvent qu'il est réceptif à l'attention que je lui porte et qu'il souhaite se livrer et être aidé, je considérerais qu'il n'y a plus rien à en tirer, et je me protégerais en le quittant (Non je ne pars pas, cet appartement je l'ai choisi, je n'ai pas de famille sur place pour me déménager, alors c'est lui qui plie bagage et s'en va.)
J'ai conscience aussi que ce que je dis dans mon topic ne sont que des suppositions, certes alimentées par un tas d'éléments... Je ne suis pas psychologue, et dans la mesure où il ne se livre pas du tout je ne peux que supposer qu'il fait une dépression. Je garde donc une réserve sur cette hypothèse. J'applique tout de même une attitude de personne aidante auprès de lui "au cas où", parce que s'il s'avère que c'est vraiment ça je ne souhaite pas le laisser tomber.
Si en revanche j'apprends que depuis le début il se fout de ma gueule, il a envie de rompre mais n'ose juste pas me le dire (Alors que quand même, je lui ai posé la question une dizaine de fois, de manière calme et posée, pas du tout comme une fille en panique qui redoute la fin, et il m'a toujours répondu un non ferme et catégorique), je risque d'être très mauvaise. Exit les excuses à deux ronds, il fait ses valises et je ne veux plus entendre parler de lui.
Pour répondre à ta question Perlambre, à l'heure actuelle et depuis 3 semaines cette relation ne m'apporte que des tracas. J'ai mis de côté mon besoin d'affection, mes propres attentes, pour le laisser respirer, parce que de son propre aveux il n'a pas la tête à ça. Et je le vois sans cesse avec inquiétude se renfermer, avoir des comportements malsains envers lui-même, parfois dangereux.
En revanche avant cette... chute incompréhensible, on a connu d'excellents moments. J'étais heureuse de rentrer chez moi et de le retrouver, et lui aussi. On s'est fait énormément de promesses de projets futurs (Comme prendre des vacances à deux à Fréjus, nous qui n'avons pas de vacances pour le moment car jeunes salariés). On était parvenus à une stabilité. C'est pour ça que je m'accroche. Et je m'accroche aussi parce qu'il m'a dit vouloir continuer et faire des efforts. Peut-être que ceux-ci tardent à venir, alors je lui laisse le bénéfice du doute, encore un temps.
EDIT :
Je me permets de revenir au sujet de la dépression et du parallèle que je fais entre mes propres dépressions (J'ai pris un abonnement annuel pour mieux profiter de mes avantages clients) et celle que je suppose qu'il traverse.
Effectivement, chaque personne vit la dépression différemment, mais aussi chaque personne vit ses épisodes dépressifs différemment. Selon ce qui nous affecte, la réaction n'est pas la même, l'état dépressif est plus ou moins marqué, avec des traits distincts mais variables.
En revanche je sais que le rejet des personnes proches est quasiment systématique. La raison peut-être différente, soit que l'on considère que le proche ne pourra pas nous aider, et auquel cas on lui en veut de nous aimer mais de ne pas agir. C'est une sorte de rejet, verbalisé par de l'agression, des comportements blessants. Soit ça passe par un rejet total, une sorte de fugue. On coupe les ponts parce qu'on considère que ce qui nous affecte va blesser la personne proche. C'est ce que j'ai fait il y a 3 ans : j'ai totalement cessé de parler à mes parents pendant 1 an et demi. Cela étant dû à divers échecs : sentimentaux, scolaires, au travail. J'avais honte de ma vie et j'avais peur du rejet de mes parents, alors je l'ai provoqué moi-même. L'anhédonie aussi nous pousse à nous détacher de nos proches : il y a ce manque de plaisir constant, cette neutralité dans tout ce qu'on fait. Il n'a pas plus de plaisir à me retrouver le soir qu'à participer à une activité avec sa famille ou à faire une activité qu'il aime. Cela provoque chez lui beaucoup de questions, dont j'ai conscience parce qu'il m'en a déjà parlé.
Pour ce qui est de ce qui est la cause de son propre mal-être... Ah ça, je serais bien mal avisée pour mettre des mots dessus. Seul lui le peut, encore faut-il pour ça que quelqu'un le guide dans sa réflexion.
Mes intentions ne sont pas de me trouver une place de Saint Bernard au sein de mon couple, pour me rassurer sur mon utilité auprès de lui. Je n'ai pas à lui être "utile", je ne suis pas un objet. Je me dis juste que puisque ce n'est pas moi, puisque ce n'est pas à cause d'une autre fille, il y a une autre raison. Qu'il a besoin d'aide. Mes intentions sont nobles : je veux aider la personne que j'aime à aller mieux.
Après, j'ai conscience de mes propres limites. Je peux faire preuve d'une patience hors norme, parce que c'est dans ma nature. Seulement passé un certain temps viendra la lassitude. J'ai déjà envisagé la possibilité de le quitter, et je n'hésiterai pas à le faire si je constate qu'il n'y a plus rien à sauver. S'il n'alimente pas ma patience avec quelques signes qui me prouvent qu'il est réceptif à l'attention que je lui porte et qu'il souhaite se livrer et être aidé, je considérerais qu'il n'y a plus rien à en tirer, et je me protégerais en le quittant (Non je ne pars pas, cet appartement je l'ai choisi, je n'ai pas de famille sur place pour me déménager, alors c'est lui qui plie bagage et s'en va.)
J'ai conscience aussi que ce que je dis dans mon topic ne sont que des suppositions, certes alimentées par un tas d'éléments... Je ne suis pas psychologue, et dans la mesure où il ne se livre pas du tout je ne peux que supposer qu'il fait une dépression. Je garde donc une réserve sur cette hypothèse. J'applique tout de même une attitude de personne aidante auprès de lui "au cas où", parce que s'il s'avère que c'est vraiment ça je ne souhaite pas le laisser tomber.
Si en revanche j'apprends que depuis le début il se fout de ma gueule, il a envie de rompre mais n'ose juste pas me le dire (Alors que quand même, je lui ai posé la question une dizaine de fois, de manière calme et posée, pas du tout comme une fille en panique qui redoute la fin, et il m'a toujours répondu un non ferme et catégorique), je risque d'être très mauvaise. Exit les excuses à deux ronds, il fait ses valises et je ne veux plus entendre parler de lui.
Pour répondre à ta question Perlambre, à l'heure actuelle et depuis 3 semaines cette relation ne m'apporte que des tracas. J'ai mis de côté mon besoin d'affection, mes propres attentes, pour le laisser respirer, parce que de son propre aveux il n'a pas la tête à ça. Et je le vois sans cesse avec inquiétude se renfermer, avoir des comportements malsains envers lui-même, parfois dangereux.
En revanche avant cette... chute incompréhensible, on a connu d'excellents moments. J'étais heureuse de rentrer chez moi et de le retrouver, et lui aussi. On s'est fait énormément de promesses de projets futurs (Comme prendre des vacances à deux à Fréjus, nous qui n'avons pas de vacances pour le moment car jeunes salariés). On était parvenus à une stabilité. C'est pour ça que je m'accroche. Et je m'accroche aussi parce qu'il m'a dit vouloir continuer et faire des efforts. Peut-être que ceux-ci tardent à venir, alors je lui laisse le bénéfice du doute, encore un temps.
EDIT :
Je me permets de revenir au sujet de la dépression et du parallèle que je fais entre mes propres dépressions (J'ai pris un abonnement annuel pour mieux profiter de mes avantages clients) et celle que je suppose qu'il traverse.
Effectivement, chaque personne vit la dépression différemment, mais aussi chaque personne vit ses épisodes dépressifs différemment. Selon ce qui nous affecte, la réaction n'est pas la même, l'état dépressif est plus ou moins marqué, avec des traits distincts mais variables.
En revanche je sais que le rejet des personnes proches est quasiment systématique. La raison peut-être différente, soit que l'on considère que le proche ne pourra pas nous aider, et auquel cas on lui en veut de nous aimer mais de ne pas agir. C'est une sorte de rejet, verbalisé par de l'agression, des comportements blessants. Soit ça passe par un rejet total, une sorte de fugue. On coupe les ponts parce qu'on considère que ce qui nous affecte va blesser la personne proche. C'est ce que j'ai fait il y a 3 ans : j'ai totalement cessé de parler à mes parents pendant 1 an et demi. Cela étant dû à divers échecs : sentimentaux, scolaires, au travail. J'avais honte de ma vie et j'avais peur du rejet de mes parents, alors je l'ai provoqué moi-même. L'anhédonie aussi nous pousse à nous détacher de nos proches : il y a ce manque de plaisir constant, cette neutralité dans tout ce qu'on fait. Il n'a pas plus de plaisir à me retrouver le soir qu'à participer à une activité avec sa famille ou à faire une activité qu'il aime. Cela provoque chez lui beaucoup de questions, dont j'ai conscience parce qu'il m'en a déjà parlé.
Pour ce qui est de ce qui est la cause de son propre mal-être... Ah ça, je serais bien mal avisée pour mettre des mots dessus. Seul lui le peut, encore faut-il pour ça que quelqu'un le guide dans sa réflexion.
Bon. Après 3 semaines à me tourner en bourrique à lui chercher des excuses, j'ai dit stop.
Plusieurs raisons :
- Lundi, en reprenant le travail et n'ayant dormi que 2h la veille, je n'étais pas bien. Ma supérieure l'a vu, a discuté avec moi. Elle sait ce qu'il se passe actuellement dans ma vie car je lui en ai parlé, ayant souhaité m'expliquer sur mes fréquentes absences au boulot, quand j'évacue mon bureau une dizaine de minutes pour aller prendre l'air quand la pression monte trop. Pour m'éviter aussi un malaise, car trop de préoccupations + peu de sommeil + manque d'appétit ça ne fait pas bon mélange. Elle m'a proposé de prendre ma journée de lundi pour me reposer, et éventuellement me mettre en arrêt cette semaine. Je suis allée chez le médecin hier, qui m'a mis un arrêt jusque dimanche. Je compte profiter de ce délai par clarifier la situation.
- Mardi soir donc, dernière tentative de discussion. Il ne veut toujours pas parler, me dit que tout va très bien, que le boulot se passe à merveille, qu'il trouve l'appartement à son goût (Tiens donc ! Il n'était donc pas si petit que ça ?) Est-ce moi le problème ? Il ne sait pas. Il veut juste être seul. Sauf que ça fait un mois maintenant que je le laisse profiter de sa solitude. "Je sais." Je lui ai exposé les choses telles que je les voyais : je l'aime. Je veux poursuivre avec lui et retrouver une vie heureuse avec lui, je veux l'aider. Cependant, il ne me montre aucun signe qu'il souhaite recevoir cette aide. Il ne montre aucun signe non plus qu'il se bouge de son côté pour s'aider lui-même. "Je n'ai pas besoin d'aide." Très bien. Je suis en arrêt jusque dimanche. D'ici là, réfléchis convenablement. Si d'ici dimanche tu ne me montres aucun signe que tu veux que l'on améliore les choses entre nous (Parce qu'il n'est pas seul à avoir des efforts à faire, je considère que le couple se construit et s'entretient à deux, dont le "nous"), je te quitterai. Pas de réponse. Cela peut éventuellement se faire ce soir, si tu es certain qu'il n'y a plus rien à sauver entre nous. "Je ne sais pas. Choisis, toi." Non Fabien. Moi j'ai des sentiments pour toi, qui sont très forts, et qui me disent que je dois encore me battre pour toi. Jusqu'à cette deadline, jusqu'à ce que tu me prouves que tu ne veux plus de mes efforts. Et même après la rupture, je ne pourrais pas m'engager dans une relation à nouveau. Je continuerai d'attendre un moment que tu te décides enfin. Voilà pourquoi c'est à toi de faire ce choix. (Aussi parce que je ne me sens pas de remettre le nez à nouveau dans une relation après 2 précédentes qui ont été éreintantes, donc j'aurais besoin d'un certain temps pour me remettre et me reprendre en mains.)
La discussion s'est donc clos de cette manière. Juste après, j'ai contacté une amie, lui disant que je voulais venir habiter chez elle quelques jours. Jusque dimanche. J'ai fait mes affaires, il a eu l'air effaré que je parte et que je mette ce que je lui avais dit précédemment en action. Je lui ai jeté la gourmette qui lui appartient que je portais au poignet depuis qu'il me l'avait prêtée sur son bureau. Je lui ai dit que dans notre intérêt et pour qu'il réfléchisse vraiment et que je me ressource il valait mieux nous séparer. Je suis partie, après lui avoir lâché : "En revanche, et ça coule sous le sens : si tu décides que l'on se sépare, JE garde l'appartement. J'ai choisi cet appartement, j'ai payé la caution, j'ai quitté mes parents qui habitent à 500 km d'ici pour venir vivre auprès de toi. Je te rembourserai ce que tu as dépensé dans l'électroménager, mais c'est à toi de partir" "Alors tu me mets à la porte !" "Non. Je te demande juste d'assumer tes actes. Toi, tu as tes parents, tu as ta mobilité. Il t'est facile de partir. Pour moi c'est impossible."
Sur ce dernier électrochoc je suis partie, lui indiquant que je n'étais pas hostile aux sms s'il souhaitait me parler.
Deux choses me gênent dans cette situation :
- Il n'a toujours pas été capable de me parler. Mes amis me disent, y compris les hommes, qu'il doit avoir un problème à cacher, et que ce n'est pas fatalement la lassitude ou la peur de perdre son confort. Dans ce cas j'ose espérer que la distance physique que j'ai mis entre nous le fera réagir.
- Il n'a toujours pas posé de mots définitifs sur les sentiments ambigus qu'il éprouve pour moi. La veille il va m'appeler "ma chérie", le lendemain me demander d' "arrêter un peu" quand je souhaite le prendre dans mes bras. Et il refuse de me dire qu'il ne souhaite plus continuer, comme si dans sa tête tout n'était pas encore fixé. Ca m'agace énormément. J'envisage très sérieusement la rupture dimanche en espérant qu'il parte vite et retourne chez ses parents, et j'espère que ce face à face avec la possibilité me perdre provoquera en lui une réaction. J'ai encore un mince espoir que durant cette semaine et avant dimanche il revienne vers moi. S'il ne le fait pas, tant pis, j'ai déjà calculé comment se passerait cette rupture. Je sais que ce sera difficile car mes sentiments sont réels, mais je n'ai pas le choix si je veux poursuivre ma vie et mon travail convenablement.
Plusieurs raisons :
- Lundi, en reprenant le travail et n'ayant dormi que 2h la veille, je n'étais pas bien. Ma supérieure l'a vu, a discuté avec moi. Elle sait ce qu'il se passe actuellement dans ma vie car je lui en ai parlé, ayant souhaité m'expliquer sur mes fréquentes absences au boulot, quand j'évacue mon bureau une dizaine de minutes pour aller prendre l'air quand la pression monte trop. Pour m'éviter aussi un malaise, car trop de préoccupations + peu de sommeil + manque d'appétit ça ne fait pas bon mélange. Elle m'a proposé de prendre ma journée de lundi pour me reposer, et éventuellement me mettre en arrêt cette semaine. Je suis allée chez le médecin hier, qui m'a mis un arrêt jusque dimanche. Je compte profiter de ce délai par clarifier la situation.
- Mardi soir donc, dernière tentative de discussion. Il ne veut toujours pas parler, me dit que tout va très bien, que le boulot se passe à merveille, qu'il trouve l'appartement à son goût (Tiens donc ! Il n'était donc pas si petit que ça ?) Est-ce moi le problème ? Il ne sait pas. Il veut juste être seul. Sauf que ça fait un mois maintenant que je le laisse profiter de sa solitude. "Je sais." Je lui ai exposé les choses telles que je les voyais : je l'aime. Je veux poursuivre avec lui et retrouver une vie heureuse avec lui, je veux l'aider. Cependant, il ne me montre aucun signe qu'il souhaite recevoir cette aide. Il ne montre aucun signe non plus qu'il se bouge de son côté pour s'aider lui-même. "Je n'ai pas besoin d'aide." Très bien. Je suis en arrêt jusque dimanche. D'ici là, réfléchis convenablement. Si d'ici dimanche tu ne me montres aucun signe que tu veux que l'on améliore les choses entre nous (Parce qu'il n'est pas seul à avoir des efforts à faire, je considère que le couple se construit et s'entretient à deux, dont le "nous"), je te quitterai. Pas de réponse. Cela peut éventuellement se faire ce soir, si tu es certain qu'il n'y a plus rien à sauver entre nous. "Je ne sais pas. Choisis, toi." Non Fabien. Moi j'ai des sentiments pour toi, qui sont très forts, et qui me disent que je dois encore me battre pour toi. Jusqu'à cette deadline, jusqu'à ce que tu me prouves que tu ne veux plus de mes efforts. Et même après la rupture, je ne pourrais pas m'engager dans une relation à nouveau. Je continuerai d'attendre un moment que tu te décides enfin. Voilà pourquoi c'est à toi de faire ce choix. (Aussi parce que je ne me sens pas de remettre le nez à nouveau dans une relation après 2 précédentes qui ont été éreintantes, donc j'aurais besoin d'un certain temps pour me remettre et me reprendre en mains.)
La discussion s'est donc clos de cette manière. Juste après, j'ai contacté une amie, lui disant que je voulais venir habiter chez elle quelques jours. Jusque dimanche. J'ai fait mes affaires, il a eu l'air effaré que je parte et que je mette ce que je lui avais dit précédemment en action. Je lui ai jeté la gourmette qui lui appartient que je portais au poignet depuis qu'il me l'avait prêtée sur son bureau. Je lui ai dit que dans notre intérêt et pour qu'il réfléchisse vraiment et que je me ressource il valait mieux nous séparer. Je suis partie, après lui avoir lâché : "En revanche, et ça coule sous le sens : si tu décides que l'on se sépare, JE garde l'appartement. J'ai choisi cet appartement, j'ai payé la caution, j'ai quitté mes parents qui habitent à 500 km d'ici pour venir vivre auprès de toi. Je te rembourserai ce que tu as dépensé dans l'électroménager, mais c'est à toi de partir" "Alors tu me mets à la porte !" "Non. Je te demande juste d'assumer tes actes. Toi, tu as tes parents, tu as ta mobilité. Il t'est facile de partir. Pour moi c'est impossible."
Sur ce dernier électrochoc je suis partie, lui indiquant que je n'étais pas hostile aux sms s'il souhaitait me parler.
Deux choses me gênent dans cette situation :
- Il n'a toujours pas été capable de me parler. Mes amis me disent, y compris les hommes, qu'il doit avoir un problème à cacher, et que ce n'est pas fatalement la lassitude ou la peur de perdre son confort. Dans ce cas j'ose espérer que la distance physique que j'ai mis entre nous le fera réagir.
- Il n'a toujours pas posé de mots définitifs sur les sentiments ambigus qu'il éprouve pour moi. La veille il va m'appeler "ma chérie", le lendemain me demander d' "arrêter un peu" quand je souhaite le prendre dans mes bras. Et il refuse de me dire qu'il ne souhaite plus continuer, comme si dans sa tête tout n'était pas encore fixé. Ca m'agace énormément. J'envisage très sérieusement la rupture dimanche en espérant qu'il parte vite et retourne chez ses parents, et j'espère que ce face à face avec la possibilité me perdre provoquera en lui une réaction. J'ai encore un mince espoir que durant cette semaine et avant dimanche il revienne vers moi. S'il ne le fait pas, tant pis, j'ai déjà calculé comment se passerait cette rupture. Je sais que ce sera difficile car mes sentiments sont réels, mais je n'ai pas le choix si je veux poursuivre ma vie et mon travail convenablement.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Constructif le 30.11.16, 13h39 par Jalapeno