Dépression du compagnon
Bonsoir à tous,
Je m'étais inscrite il y a quelques mois pour aborder quelques problèmes que je rencontrais avec mon copain, avec qui je suis depuis 8 mois. Il y a eu depuis une certaine amélioration dans notre couple, et puis brutalement il y a environ un mois, une énorme rechute.
La situation a commencé à s'enliser à partir du moment où les horaires de travail de mon copain ont changé, lui finissant à 20h30 et étant en congé le mardi et le mercredi, et où j'ai trouvé une activité professionnelle (9h-17h et en repos le samedi et le dimanche.)
Petit à petit, il a commencé à avoir un comportement distant, à changer ses habitudes, à évoquer certains soucis qui je pense lui pèsent ("J'ai pris 3 kg, je suis trop gros", "J'ai envie de rien, je finis le boulot trop tard".)
La situation a véritablement dérapé il y a deux semaines. Beaucoup de tensions sont apparues, il est devenu agressif avec moi pour des raisons futiles, irritable, il a commencé à me rejeter en bloc. J'ai tenté plusieurs fois la discussion, mais la seule réponse qu'il m'apporte à propos de ce qui le tracasse est "Je ne sais pas". Pendant un certain temps j'ai pensé qu'il remettait en question notre relation, qu'il souhaitait rompre, il m'a alors répondu "Non, je pense pas à ça du tout. Je veux juste être seul et je ne sais pas pourquoi."
Son attitude avec moi est dorénavant beaucoup plus que distante. Il refuse les marques d'attention, n'en donne pas, m'ignore, ne parle pas. Pour le moment je m'efforce de rester en retrait pour le laisser respirer, même si ça pèse énormément sur mon moral. Ses habitudes ont changé, dans le sens où il semble beaucoup plus morose qu'avant, et s'enferme dans le jeu. Il a renoué le dialogue avec un groupe de joueurs en ligne avec qui il ne parlait plus, et passe la majorité de son temps à s'ennuyer sur son ordinateur en attendant que ces gens se connectent pour avoir un semblant de discussion.
L'idée qu'il fasse une dépression m'est venue il y a quelques jours et colle avec beaucoup de changements que j'ai pu observer chez lui (L'irritabilité, la fuite dans le jeu, les changements d'habitudes alimentaires allant du trop au pas assez, des pertes de mémoire ou un manque de concentration qui entraînent de l'agressivité, son ennui, des troubles du sommeil, absence de libido, baisse de l'estime de soi, etc.) Je le sens confus, il ne parvient pas à mettre des mots sur ce qu'il éprouve et encore moins à en parler, et j'ai d'autant plus de mal à aborder le sujet avec lui que le dialogue est maintenant rompu. Il est dans son monde et je ne parviens pas à l'en faire sortir, et je crains d'aborder le sujet de la dépression avec lui au risque de me faire de nouveau rejeter.
Parmi les causes probables de son mal être, il y a sans doute le travail qui ne lui convient pas (Il est téléconseiller dans un openspace avec plusieurs centaines de personnes, des horaires décalés...), son poids et le fait qu'il soit très isolé. Il a récemment perdu un ami proche avec qui il parlait souvent et qui depuis 3 mois ne donne plus de signe de vie.
Ma question est : comment parvenir à renouer le dialogue avec lui et surtout, lui apporter mon aide ?
Je sais que mon texte est très confus et qu'il manque pas mal d'éléments ; je serais ravie de compléter si besoin dans mes prochaines réponses. Pour le moment j'ai du mal à avoir les idées claires sur cette situation.
Merci à vous pour votre aide !
Je m'étais inscrite il y a quelques mois pour aborder quelques problèmes que je rencontrais avec mon copain, avec qui je suis depuis 8 mois. Il y a eu depuis une certaine amélioration dans notre couple, et puis brutalement il y a environ un mois, une énorme rechute.
La situation a commencé à s'enliser à partir du moment où les horaires de travail de mon copain ont changé, lui finissant à 20h30 et étant en congé le mardi et le mercredi, et où j'ai trouvé une activité professionnelle (9h-17h et en repos le samedi et le dimanche.)
Petit à petit, il a commencé à avoir un comportement distant, à changer ses habitudes, à évoquer certains soucis qui je pense lui pèsent ("J'ai pris 3 kg, je suis trop gros", "J'ai envie de rien, je finis le boulot trop tard".)
La situation a véritablement dérapé il y a deux semaines. Beaucoup de tensions sont apparues, il est devenu agressif avec moi pour des raisons futiles, irritable, il a commencé à me rejeter en bloc. J'ai tenté plusieurs fois la discussion, mais la seule réponse qu'il m'apporte à propos de ce qui le tracasse est "Je ne sais pas". Pendant un certain temps j'ai pensé qu'il remettait en question notre relation, qu'il souhaitait rompre, il m'a alors répondu "Non, je pense pas à ça du tout. Je veux juste être seul et je ne sais pas pourquoi."
Son attitude avec moi est dorénavant beaucoup plus que distante. Il refuse les marques d'attention, n'en donne pas, m'ignore, ne parle pas. Pour le moment je m'efforce de rester en retrait pour le laisser respirer, même si ça pèse énormément sur mon moral. Ses habitudes ont changé, dans le sens où il semble beaucoup plus morose qu'avant, et s'enferme dans le jeu. Il a renoué le dialogue avec un groupe de joueurs en ligne avec qui il ne parlait plus, et passe la majorité de son temps à s'ennuyer sur son ordinateur en attendant que ces gens se connectent pour avoir un semblant de discussion.
L'idée qu'il fasse une dépression m'est venue il y a quelques jours et colle avec beaucoup de changements que j'ai pu observer chez lui (L'irritabilité, la fuite dans le jeu, les changements d'habitudes alimentaires allant du trop au pas assez, des pertes de mémoire ou un manque de concentration qui entraînent de l'agressivité, son ennui, des troubles du sommeil, absence de libido, baisse de l'estime de soi, etc.) Je le sens confus, il ne parvient pas à mettre des mots sur ce qu'il éprouve et encore moins à en parler, et j'ai d'autant plus de mal à aborder le sujet avec lui que le dialogue est maintenant rompu. Il est dans son monde et je ne parviens pas à l'en faire sortir, et je crains d'aborder le sujet de la dépression avec lui au risque de me faire de nouveau rejeter.
Parmi les causes probables de son mal être, il y a sans doute le travail qui ne lui convient pas (Il est téléconseiller dans un openspace avec plusieurs centaines de personnes, des horaires décalés...), son poids et le fait qu'il soit très isolé. Il a récemment perdu un ami proche avec qui il parlait souvent et qui depuis 3 mois ne donne plus de signe de vie.
Ma question est : comment parvenir à renouer le dialogue avec lui et surtout, lui apporter mon aide ?
Je sais que mon texte est très confus et qu'il manque pas mal d'éléments ; je serais ravie de compléter si besoin dans mes prochaines réponses. Pour le moment j'ai du mal à avoir les idées claires sur cette situation.
Merci à vous pour votre aide !
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Courage le 21.11.16, 20h31 par Gaps
Salut Lowise,
- Est-ce que maintenant que tu as trouvé un boulot ce serait envisageable que vous habitiez séparément ? Car dans mon souvenir tu étais venue t'installer chez lui, sur sa proposition, assez rapidement après le début de votre relation, car tu avais des soucis financiers.
L'avantage d'habiter séparément serait de pouvoir choisir quand vous voir et veiller à ce que ce soit des moments de qualité.
Ca pourrait aussi lui faire voir la réalité en face. A te lire, tu fais beaucoup de démarches pour t'adapter à lui, prendre en compte ses préoccupations. Lui ne semble pas arriver à s'occuper de lui même et non plus de toi, mais au final comme tu le laisses tranquille il n'a pas vraiment de motifs de le faire.
- Est-ce que vous pourriez envisager de faire des activités physiques ensemble ? genre aller marcher quand il finit le travail ?
- Est-ce que vous pourriez vous mettre d'accord sur les listes de courses et les menus pour l'aider par rapport à son poids ? Et vous mettre tous les deux dans une optique de santé et de prendre soin de vous ?
Bon courage
- Est-ce que maintenant que tu as trouvé un boulot ce serait envisageable que vous habitiez séparément ? Car dans mon souvenir tu étais venue t'installer chez lui, sur sa proposition, assez rapidement après le début de votre relation, car tu avais des soucis financiers.
L'avantage d'habiter séparément serait de pouvoir choisir quand vous voir et veiller à ce que ce soit des moments de qualité.
Ca pourrait aussi lui faire voir la réalité en face. A te lire, tu fais beaucoup de démarches pour t'adapter à lui, prendre en compte ses préoccupations. Lui ne semble pas arriver à s'occuper de lui même et non plus de toi, mais au final comme tu le laisses tranquille il n'a pas vraiment de motifs de le faire.
- Est-ce que vous pourriez envisager de faire des activités physiques ensemble ? genre aller marcher quand il finit le travail ?
- Est-ce que vous pourriez vous mettre d'accord sur les listes de courses et les menus pour l'aider par rapport à son poids ? Et vous mettre tous les deux dans une optique de santé et de prendre soin de vous ?
Bon courage
Bonjour Voucny et merci de ta réponse.
Habiter séparément pour moi n'est pas envisageable. Je le connais assez pour savoir qu'il serait démonté par cette décision, qu'il le prendrait avec colère et déciderait de ne plus me revoir. Même s'il est dans son coin, j'ai l'impression qu'il a quand même besoin de moi d'une manière ou d'une autre, mais qu'il ne parvient pas à formuler ce besoin (Je lui ai déjà demandé ce qu'il attendait que je fasse, en lui expliquant qu'actuellement je prenais mes distances pour le laisser seul selon sa volonté, mais que s'il le désirait je pouvais revenir vers lui, il m'a dit qu'il ne savait pas. Il est complètement déboussolé.) Il m'a tout de même fait une crise de jalousie la semaine dernière parce que deux fois je l'avais planté pour aller voir une amie (M'aérer) et parce que j'ai ajouté un ami de l'amie en question sur Facebook.
Aussi, mon salaire n'est pas énorme, je me vois mal payer 500€ de loyer seule.
Au niveau des activités à deux, il est tombé à ce point au plus bas ces derniers jours qu'il refuse les sorties, ou s'il sort il fait le maximum pour les écourter. Il m'a déjà dit ne pas avoir envie d'aller se promener, et j'ai constaté hier en faisant des courses avec lui qu'il était comme "ralenti", déprimé. ça renforce encore plus l'idée qu'il fait une petite dépression.
Ensuite, niveau alimentation... Il est passé par une phase de 3-4 semaines pendant laquelle il mangeait en trop grande quantité, du genre McDo le midi, kebab le soir + chips/sucreries/sodas. Cette semaine j'ai été surprise que les courses se soient soldées avec juste 4 bouteilles de sodas, alors qu'il prend ordinairement 2 packs + 4 ou 5 bouteilles à l'unité qu'il consomme dans la semaine. Globalement je trouve qu'il mange moins qu'avant.
De mon côté, à l'époque où tout allait bien et où je cuisinais (Là j'avoue un relâchement, mais je ne parviens même plus à cuisiner pour moi-même tellement ça me préoccupe...) je faisais en sorte que les menus soient consistants mais équilibrés. J'adaptais en fonction de sa faim et la mienne, mais en restant raisonnable sur les quantités. J'essayais aussi de le rassurer, quand il constatait que son poids stagnait toujours aux alentours de 87-88kg, en lui disant que perdre du poids était un processus long qui ne se constatait pas d'un jour à l'autre sur la balance... Je ne lui ai jamais laissé penser que son physique me déplaisait ou serait "mieux si...", bien au contraire.
Habiter séparément pour moi n'est pas envisageable. Je le connais assez pour savoir qu'il serait démonté par cette décision, qu'il le prendrait avec colère et déciderait de ne plus me revoir. Même s'il est dans son coin, j'ai l'impression qu'il a quand même besoin de moi d'une manière ou d'une autre, mais qu'il ne parvient pas à formuler ce besoin (Je lui ai déjà demandé ce qu'il attendait que je fasse, en lui expliquant qu'actuellement je prenais mes distances pour le laisser seul selon sa volonté, mais que s'il le désirait je pouvais revenir vers lui, il m'a dit qu'il ne savait pas. Il est complètement déboussolé.) Il m'a tout de même fait une crise de jalousie la semaine dernière parce que deux fois je l'avais planté pour aller voir une amie (M'aérer) et parce que j'ai ajouté un ami de l'amie en question sur Facebook.
Aussi, mon salaire n'est pas énorme, je me vois mal payer 500€ de loyer seule.
Au niveau des activités à deux, il est tombé à ce point au plus bas ces derniers jours qu'il refuse les sorties, ou s'il sort il fait le maximum pour les écourter. Il m'a déjà dit ne pas avoir envie d'aller se promener, et j'ai constaté hier en faisant des courses avec lui qu'il était comme "ralenti", déprimé. ça renforce encore plus l'idée qu'il fait une petite dépression.
Ensuite, niveau alimentation... Il est passé par une phase de 3-4 semaines pendant laquelle il mangeait en trop grande quantité, du genre McDo le midi, kebab le soir + chips/sucreries/sodas. Cette semaine j'ai été surprise que les courses se soient soldées avec juste 4 bouteilles de sodas, alors qu'il prend ordinairement 2 packs + 4 ou 5 bouteilles à l'unité qu'il consomme dans la semaine. Globalement je trouve qu'il mange moins qu'avant.
De mon côté, à l'époque où tout allait bien et où je cuisinais (Là j'avoue un relâchement, mais je ne parviens même plus à cuisiner pour moi-même tellement ça me préoccupe...) je faisais en sorte que les menus soient consistants mais équilibrés. J'adaptais en fonction de sa faim et la mienne, mais en restant raisonnable sur les quantités. J'essayais aussi de le rassurer, quand il constatait que son poids stagnait toujours aux alentours de 87-88kg, en lui disant que perdre du poids était un processus long qui ne se constatait pas d'un jour à l'autre sur la balance... Je ne lui ai jamais laissé penser que son physique me déplaisait ou serait "mieux si...", bien au contraire.
Effectivement ça ressemble beaucoup à une dépression et tu ne seras sans doute pas en mesure de gérer ça toute seule. Envisage-t-il de se faire aider par un médecin ou un psy ?
Et dans l'histoire, attention à ne pas y laisser de plume : par amour, quand une personne va mal, on peu être près à accepter beaucoup, mais il faut se respecter et faire attention à soi aussi, au risque de se faire entrainer au fond.
bon courage à vous deux.
bon courage à vous deux.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Absolument le 20.11.16, 19h56 par Lowise26
- [+1] Oui le 26.11.16, 15h15 par Perlambre
Je ne pense pas qu'il ait envisagé cette solution. Il n'arrive même pas à percevoir les changements en lui, il sent que quelque chose cloche mais n'a pas d'explications à donner. La seule solution qu'il ait trouvé pour le moment c'est se renfermer sur lui-même et "réfléchir" seul.
J'aurais aimé aborder avec lui le sujet de la dépression et lui proposer de consulter un psychologue (J'avais pensé d'abord y aller avec lui, sous couvert de "notre couple va mal, il faut qu'ON agisse" pour ensuite m'effacer de la thérapie et le laisser aborder les sujets qui le concernent avec le thérapeute), sauf que je ne parviens pas à trouver la bonne façon de lancer la discussion sur le sujet. Quand j'essaye de discuter, il se sent tout de suite agressé, reste sur la défensive et m'envoie promener, ça ne donne donc rien de positif.
J'ai aussi abandonné l'idée de commencer une thérapie conjugale parce que de son propre aveu, ce n'est pas moi ou nous le problème, mais sa distance vis-à-vis de moi est due au fait qu'il ne veut pas se soucier de ses relations sentimentales pour le moment dans la mesure où il a quelque chose de plus "gros" à gérer. Alors me ramener encore une fois sur le tapis avec mes demandes d'explications mielleuses genre "C'est moi qui fais les choses pas bien ? Tu veux rompre ? Viens on va voir un psy pour parler de nous ?" ça ne le fait pas.
Sur les conseils d'un de mes amis, j'en ai parlé à un de ses proches... Je ne suis pas fan du procédé, aller voir un ami qu'on connaît à peine pour lui dire "hé, j'ai une mission pour toi..."
Cette personne fait du volley avec lui, il le considère comme un bon ami. Depuis qu'il a commencé le volley en septembre, il est assez dur avec lui-même quand il rentre des entraînements. Mercredi dernier, après un match où l'équipe s'est fait laminer, il m'a dit qu'il s'était trouvé nul, que les autres progressaient et lui non, et ce n'est pas la première fois qu'il est à ce point négatif au sujet du volley qui est pourtant un sport qu'il apprécie.
J'ai donc demandé à cet ami en lui brossant le tableau (Baisse de l'estime de soi tout ça) de remonter le moral à mon copain. Juste lui dire qu'il a fait des progrès à l'entraînement, relativiser sur ses capacités (Certes il n'est pas près de rentrer en championnat, mais bon il n'a que deux mois de volley dans les pattes...) et je lui ai aussi demandé de le faire sortir. Quand l'équipe va boire un verre et qu'il est invité, en général il y va. Qu'il prenne aussi conscience que non seulement il n'est pas nul, mais aussi que le volley doit être vu comme un moyen de s'amuser, pas de se mettre la pression...
Il m'a dit qu'il avait compris la situation et qu'il tenterait de lui parler, lui aussi pour savoir ce qui ne va pas et éventuellement l'aiguiller sur ce qu'il devrait faire pour aller mieux.
Honnêtement je suis honteuse d'avoir utilisé un moyen détourné, mais j'ai préféré faire appel à quelqu'un qu'il serait susceptible d'écouter parce qu'il s'agit d'une personne extérieure au couple, dans la mesure où moi je ne parviens pas à gérer cette situation parce qu'il me rejette.
Là actuellement j'arrive à garder le moral autant que faire se peut, dans un sens pour son bien-être aussi, pour le remotiver, et puis pour moi, parce que le job que je viens d'obtenir est important pour moi, que je souhaite le conserver donc je ne peux pas me permettre un craquage.
J'aurais aimé aborder avec lui le sujet de la dépression et lui proposer de consulter un psychologue (J'avais pensé d'abord y aller avec lui, sous couvert de "notre couple va mal, il faut qu'ON agisse" pour ensuite m'effacer de la thérapie et le laisser aborder les sujets qui le concernent avec le thérapeute), sauf que je ne parviens pas à trouver la bonne façon de lancer la discussion sur le sujet. Quand j'essaye de discuter, il se sent tout de suite agressé, reste sur la défensive et m'envoie promener, ça ne donne donc rien de positif.
J'ai aussi abandonné l'idée de commencer une thérapie conjugale parce que de son propre aveu, ce n'est pas moi ou nous le problème, mais sa distance vis-à-vis de moi est due au fait qu'il ne veut pas se soucier de ses relations sentimentales pour le moment dans la mesure où il a quelque chose de plus "gros" à gérer. Alors me ramener encore une fois sur le tapis avec mes demandes d'explications mielleuses genre "C'est moi qui fais les choses pas bien ? Tu veux rompre ? Viens on va voir un psy pour parler de nous ?" ça ne le fait pas.
Sur les conseils d'un de mes amis, j'en ai parlé à un de ses proches... Je ne suis pas fan du procédé, aller voir un ami qu'on connaît à peine pour lui dire "hé, j'ai une mission pour toi..."
Cette personne fait du volley avec lui, il le considère comme un bon ami. Depuis qu'il a commencé le volley en septembre, il est assez dur avec lui-même quand il rentre des entraînements. Mercredi dernier, après un match où l'équipe s'est fait laminer, il m'a dit qu'il s'était trouvé nul, que les autres progressaient et lui non, et ce n'est pas la première fois qu'il est à ce point négatif au sujet du volley qui est pourtant un sport qu'il apprécie.
J'ai donc demandé à cet ami en lui brossant le tableau (Baisse de l'estime de soi tout ça) de remonter le moral à mon copain. Juste lui dire qu'il a fait des progrès à l'entraînement, relativiser sur ses capacités (Certes il n'est pas près de rentrer en championnat, mais bon il n'a que deux mois de volley dans les pattes...) et je lui ai aussi demandé de le faire sortir. Quand l'équipe va boire un verre et qu'il est invité, en général il y va. Qu'il prenne aussi conscience que non seulement il n'est pas nul, mais aussi que le volley doit être vu comme un moyen de s'amuser, pas de se mettre la pression...
Il m'a dit qu'il avait compris la situation et qu'il tenterait de lui parler, lui aussi pour savoir ce qui ne va pas et éventuellement l'aiguiller sur ce qu'il devrait faire pour aller mieux.
Honnêtement je suis honteuse d'avoir utilisé un moyen détourné, mais j'ai préféré faire appel à quelqu'un qu'il serait susceptible d'écouter parce qu'il s'agit d'une personne extérieure au couple, dans la mesure où moi je ne parviens pas à gérer cette situation parce qu'il me rejette.

Pendant deux semaines j'ai eu tendance à sombrer oui. Je suis quelqu'un d'assez fragile avec un passé dépressif, je me pause aussi 100 000 questions quand quelque chose ne va pas. Cependant je me suis entourée de mes amis avec qui j'ai beaucoup discuté. Je suis arrivée à me sortir les idées les plus stressantes de la tête et mettre le doigt sur le vrai problème.Et dans l'histoire, attention à ne pas y laisser de plume : par amour, quand une personne va mal, on peu être près à accepter beaucoup, mais il faut se respecter et faire attention à soi aussi, au risque de se faire entrainer au fond.
bon courage à vous deux.
Là actuellement j'arrive à garder le moral autant que faire se peut, dans un sens pour son bien-être aussi, pour le remotiver, et puis pour moi, parce que le job que je viens d'obtenir est important pour moi, que je souhaite le conserver donc je ne peux pas me permettre un craquage.
Je pense que tu as mis le doigt sur le problème : la dépression. Et qu'il faudrait qu'il consulte un médecin.
Tu dis que tu as déjà connu la dépression par le passé, peut être qu'en te confiant à lui sur ce sujet et sur cette mauvaise expérience que tu as vécue et comment tu t'en es sortie tu pourrais arriver à lui faire comprendre qu'il faut qu'il prenne soin de lui et qu'il consulte un médecin.
Attention toutefois à ce que la situation ne te déteigne pas dessus car malgré toute ta bonne volonté et tout tes efforts tu ne pourras pas le "changer".
Lui seul peut prendre conscience de son état et avoir la démarche d'accepter sa dépression et de se soigner.
Courage.
Tu dis que tu as déjà connu la dépression par le passé, peut être qu'en te confiant à lui sur ce sujet et sur cette mauvaise expérience que tu as vécue et comment tu t'en es sortie tu pourrais arriver à lui faire comprendre qu'il faut qu'il prenne soin de lui et qu'il consulte un médecin.
Attention toutefois à ce que la situation ne te déteigne pas dessus car malgré toute ta bonne volonté et tout tes efforts tu ne pourras pas le "changer".
Lui seul peut prendre conscience de son état et avoir la démarche d'accepter sa dépression et de se soigner.
Courage.
Je pense avoir fait un grand pas hier avec lui. Il semblait dans l'attente toute la journée, n'a pas trop discuté avec ses amis du web et est venu se coucher plus tôt que d'habitude. Durant la journée j'ai fait un minimum de choses pour l'aider et le rassurer, montrer que je ne suis pas "fâchée" mais que je respecte juste sa volonté d'être seul. Je l'ai donc aidé à faire la vaisselle, je lui ai préparé un plat qu'il aime bien, je lui ai dit que je l'aimais, etc. Il cherchait un peu plus mon regard aussi.
En allant se coucher donc, je l'ai interrogé sur un truc tout bête, il s'était mis tout au bord du lit pour dormir alors qu'il trouve ça d'ordinaire inconfortable. Je lui ai proposé de se décaler un peu, il m'a répondu "non, toute façon ça ne change rien" avec une voix assez monocorde. Comme il avait l'air open j'ai renchéri, je lui ai demandé s'il était triste, en ajoutant que je ne voulais pas qu'il soit triste. Je lui ai fait un câlin qu'il a eu l'air d'apprécier. Je lui ai redis que je l'aimais, il m'a dit qu'il le savait, toujours avec cette petite voix triste.
Ce matin j'ai eu le courage de lui dire ce que je voulais lui dire tout le week-end : "Je pars travailler. Prends soin de toi. Tu sais, tu es une personne géniale, il ne faut pas que tu en doutes."
Je vais essayer de regagner sa confiance par ce genre de petites attentions, et quand il sera moins sur la défensive, alors je lui dirais ce que je pense de ce qu'il vit et je lui proposerais de voir un médecin ou un psy. J'attends aussi beaucoup de son entraînement de ce soir où son ami doit lui parler. En mobilisant ses proches autour de lui, il se sentira peut-être moins seul, et là alors il sera peut-être plus enclin à recevoir de l'aide.
En allant se coucher donc, je l'ai interrogé sur un truc tout bête, il s'était mis tout au bord du lit pour dormir alors qu'il trouve ça d'ordinaire inconfortable. Je lui ai proposé de se décaler un peu, il m'a répondu "non, toute façon ça ne change rien" avec une voix assez monocorde. Comme il avait l'air open j'ai renchéri, je lui ai demandé s'il était triste, en ajoutant que je ne voulais pas qu'il soit triste. Je lui ai fait un câlin qu'il a eu l'air d'apprécier. Je lui ai redis que je l'aimais, il m'a dit qu'il le savait, toujours avec cette petite voix triste.
Ce matin j'ai eu le courage de lui dire ce que je voulais lui dire tout le week-end : "Je pars travailler. Prends soin de toi. Tu sais, tu es une personne géniale, il ne faut pas que tu en doutes."
Je vais essayer de regagner sa confiance par ce genre de petites attentions, et quand il sera moins sur la défensive, alors je lui dirais ce que je pense de ce qu'il vit et je lui proposerais de voir un médecin ou un psy. J'attends aussi beaucoup de son entraînement de ce soir où son ami doit lui parler. En mobilisant ses proches autour de lui, il se sentira peut-être moins seul, et là alors il sera peut-être plus enclin à recevoir de l'aide.
Salut Lowise,
Avant tout, je dois dire que je suis impressionné par l'empathie rare dont tu fais preuve envers ton copain. C'est une qualité extrêmement respectable même si, comme l'a très bien formulé hell0, ce n'est pas sans risque pour ton bien-être.
Ne connaissant pas les détails de votre relation, j'ai personnellement eu l'impression de lire le témoignage d'une maman inquiète pour son ado qui déprime...
Je pense que lorsque tu essayes de le consoler et de le gâter/cajoler alors qu'il se referme sur lui-même, tu le "récompenses" pour un mauvais comportement. Pas seulement un mauvais comportement envers toi, mais envers lui-même aussi. Parfois les gens ont besoin qu'on les secoue un peu pour qu'ils se réveillent. Si tu continues à récompenser ses comportements nocifs, tu ne lui donnes au final aucune raison d'arrêter. Je dirais même que tu lui donnes une raison de continuer.
Il semble clair que ton copain tient fort à toi, et il ne se rend peut-être pas compte du poids qu'il te met sur les épaules. Pour cette raison, mon conseil serait de toujours favoriser l'honnêteté et de lui exprimer comment tu te sens. La communication et la vulnérabilité mutuelles sont des éléments essentiels à toute relation.
Enfin, n'oublie pas de réfléchir à la valeur que tu accordes à ta personne.
Quelqu'un de bien dans sa peau se doit d'avoir des limites et d'être prêt à quitter une relation toxique s'il le faut.
Une question que tu dois te poser: Restes-tu dans cette relation par amour pur, ou plus par peur de te retrouver seule?
C'est une question incomfortable à se poser, mais qui est importante.
Ceci n'était que mon opinion, toute remarque/réflexion est la bienvenue.
Je te souhaite beaucoup de courage et j'espère que la situation s'arrangera.
Bonne soirée,
Gaps
Avant tout, je dois dire que je suis impressionné par l'empathie rare dont tu fais preuve envers ton copain. C'est une qualité extrêmement respectable même si, comme l'a très bien formulé hell0, ce n'est pas sans risque pour ton bien-être.
Ne connaissant pas les détails de votre relation, j'ai personnellement eu l'impression de lire le témoignage d'une maman inquiète pour son ado qui déprime...
Je pense que lorsque tu essayes de le consoler et de le gâter/cajoler alors qu'il se referme sur lui-même, tu le "récompenses" pour un mauvais comportement. Pas seulement un mauvais comportement envers toi, mais envers lui-même aussi. Parfois les gens ont besoin qu'on les secoue un peu pour qu'ils se réveillent. Si tu continues à récompenser ses comportements nocifs, tu ne lui donnes au final aucune raison d'arrêter. Je dirais même que tu lui donnes une raison de continuer.
Il semble clair que ton copain tient fort à toi, et il ne se rend peut-être pas compte du poids qu'il te met sur les épaules. Pour cette raison, mon conseil serait de toujours favoriser l'honnêteté et de lui exprimer comment tu te sens. La communication et la vulnérabilité mutuelles sont des éléments essentiels à toute relation.
Enfin, n'oublie pas de réfléchir à la valeur que tu accordes à ta personne.
Quelqu'un de bien dans sa peau se doit d'avoir des limites et d'être prêt à quitter une relation toxique s'il le faut.
Une question que tu dois te poser: Restes-tu dans cette relation par amour pur, ou plus par peur de te retrouver seule?
C'est une question incomfortable à se poser, mais qui est importante.
Ceci n'était que mon opinion, toute remarque/réflexion est la bienvenue.
Je te souhaite beaucoup de courage et j'espère que la situation s'arrangera.
Bonne soirée,
Gaps
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Pertinent le 22.11.16, 12h55 par Orphelin
- [+1] +1 le 26.11.16, 15h18 par Perlambre
Pour te répondre Gaps je vais préciser un peu plus mon histoire. Certaines personnes sur ce forum la connaissent parce que je l'ai déjà évoquée.
Je suis tombée amoureuse de mon copain alors que j'étais déjà en couple depuis 4 ans, mais cette relation ne fonctionnait plus. J'étais moi-même en dépression depuis un an et demi (Ce qui explique pourquoi je suis si compréhensive dans un sens). Mon ex et moi avons rompu en parti à cause des sentiments que j'avais développés, suite à quoi je suis partie vivre avec mon copain qui me l'avait proposé dans un climat assez compliqué : d'un côté j'avais un ex avec qui je cohabitais qui me faisait la vie dure, de l'autre mon copain venait de rompre avec son ex, avec qui il avait passé un an et demi dans une relation malsaine (Elle le rejetait, tirait profit de sa gentillesse, l'humiliait publiquement, le "trompait" sur un jeu RP en ayant des relations sexuelles virtuelles avec d'autres joueurs, tandis qu'avec lui nada.)
Ça fait 8 mois que nous sommes ensemble, 7 que nous habitons tous les deux. Jusque là à part quelques épisodes compliqués d'acclimatation (Il n'avait jamais vécu avec quelqu'un auparavant) et des petites tensions, ça se passait très bien.
Maintenant, pour revenir sur les points que tu abordes, je ne vois pas les choses dans la même optique que toi.
J'étais d'ailleurs d'autant plus intransigeante et mauvaise avec les gens qui comptaient le plus pour moi qu'avec toute autre personne. J'exigeais d'eux qu'ils me comprennent, en les rejetant, ce qui est paradoxal.
Je suis tombée amoureuse de mon copain alors que j'étais déjà en couple depuis 4 ans, mais cette relation ne fonctionnait plus. J'étais moi-même en dépression depuis un an et demi (Ce qui explique pourquoi je suis si compréhensive dans un sens). Mon ex et moi avons rompu en parti à cause des sentiments que j'avais développés, suite à quoi je suis partie vivre avec mon copain qui me l'avait proposé dans un climat assez compliqué : d'un côté j'avais un ex avec qui je cohabitais qui me faisait la vie dure, de l'autre mon copain venait de rompre avec son ex, avec qui il avait passé un an et demi dans une relation malsaine (Elle le rejetait, tirait profit de sa gentillesse, l'humiliait publiquement, le "trompait" sur un jeu RP en ayant des relations sexuelles virtuelles avec d'autres joueurs, tandis qu'avec lui nada.)
Ça fait 8 mois que nous sommes ensemble, 7 que nous habitons tous les deux. Jusque là à part quelques épisodes compliqués d'acclimatation (Il n'avait jamais vécu avec quelqu'un auparavant) et des petites tensions, ça se passait très bien.
Maintenant, pour revenir sur les points que tu abordes, je ne vois pas les choses dans la même optique que toi.
S'il est dépressif et je le pense, ce n'est pas la bonne attitude à adopter. Quand je l'étais, et ce malgré un comportement agressif et de rejet envers ma famille, mes parents, j'attendais un signe de l'autre qui me prouve qu'il veuille m'aider. Je n'arrivais pas à comprendre moi-même l'objet de ma tristesse mais je voulais être comprise par les gens qui m'entourent, de manière muette puisque je ne parvenais pas à formuler ce qui me tracassait, ni que j'étais tracassée. Il ne faut pas considérer une personne dépressive comme un enfant qui a fait une connerie, mais comme quelqu'un de malade qui est sous l'emprise de ses sentiments et pulsions et ne parvient pas à s'en défaire. Pour casser la négativité, l'idée que rien ne fonctionne et ne fonctionnera de toute façon pas, qu'aucune aide n'est possible, il faut ces petites attentions, et mesurer chacune de ses paroles aussi.Ne connaissant pas les détails de votre relation, j'ai personnellement eu l'impression de lire le témoignage d'une maman inquiète pour son ado qui déprime...
Je pense que lorsque tu essayes de le consoler et de le gâter/cajoler alors qu'il se referme sur lui-même, tu le "récompenses" pour un mauvais comportement. Pas seulement un mauvais comportement envers toi, mais envers lui-même aussi. Parfois les gens ont besoin qu'on les secoue un peu pour qu'ils se réveillent. Si tu continues à récompenser ses comportements nocifs, tu ne lui donnes au final aucune raison d'arrêter. Je dirais même que tu lui donnes une raison de continuer.
J'étais d'ailleurs d'autant plus intransigeante et mauvaise avec les gens qui comptaient le plus pour moi qu'avec toute autre personne. J'exigeais d'eux qu'ils me comprennent, en les rejetant, ce qui est paradoxal.
Pour le moment et parce que je ne veux pas le faire culpabiliser, je garde ça pour moi. Je préfère mettre de côté ce que j'éprouve quand je suis avec lui pour me concentrer sur son bien-être, du moins le temps qu'il se relève.Pour cette raison, mon conseil serait de toujours favoriser l'honnêteté et de lui exprimer comment tu te sens. La communication et la vulnérabilité mutuelles sont des éléments essentiels à toute relation.
Je l'aime. C'est pour ça que je me bats. J'ai déjà envisagé plusieurs fois comment ça se passerait si on venait à se séparer ; la solitude ne me fait pas peur. Je reste dans cette relation parce que je sais qu'il y a quelque chose à sauver et qu'il m'a prouvé plusieurs fois qu'elle pouvait être belle.Une question que tu dois te poser: Restes-tu dans cette relation par amour pur, ou plus par peur de te retrouver seule?
C'est une question incomfortable à se poser, mais qui est importante.