Trop renseigné, je ne sais plus vers qui me tourner
Salut Nonchalance, l'acceptation de l'addiction n'est pas une démarche simple (j'utilise ce mot, addiction, puisque tu l'as toi même posé).
Plusieurs questions sont à se poser :
- Te branler sur du porno t'empêche-t-il d'entreprendre une ou plusieurs choses en particulier ? Le ressens-tu comme un frein ?
- Quand l'envie te vient et que les conditions te permettent de l'assouvir, arrives-tu à t'en empêcher ? Si oui, combien de temps ?
- Ressens-tu une anxiété particulière quand tu ne peux assouvir cette pulsion trop longtemps ?
- Pour définir la "normalité" de la chose, te fies-tu uniquement à ton ressenti ou est-ce que tu te bases aussi sur la pratique d'autres qui semblent bien vivre ce que toi tu identifies comme un problème ?
- Cette activité t'apporte-t-elle un réel plaisir ou devient-elle réflexe compulsif ?
- Estimes-tu avoir un niveau de contrôle bas ou élevé sur ta façon de consommer du porno ?
- Y-a-il un lien pour toi entre le porno et la sexualité ou sont-ce deux choses séparées ?
Le tout est de déterminer si c'est une mauvaise habitude ou bien réellement une addiction.
Si c'est une addiction, je suis désolé mais il n'y a aucune concession à faire pour sortir vainqueur d'un tel combat : tu ne dois pas blesser ton ennemi, tu ne dois pas le tenir en respect, tu dois le tuer à chaque fois qu'il revient. Et si c'est bien une addiction, il reviendra te tester d'entre les morts pendant toute ta vie. Au cours du temps, tuer cet ennemi à chaque fois qu'il se pointe fera partie de tes habitudes.
Et oui on remplace souvent une addiction par une autre.
Après bien entendu dans ton cas c'est moins handicapant que l'alcoolisme ou la toxicomanie mais une chose est sûre, si tu vis vraiment mal ta situation actuelle : pas de compromis hélas.
Plusieurs questions sont à se poser :
- Te branler sur du porno t'empêche-t-il d'entreprendre une ou plusieurs choses en particulier ? Le ressens-tu comme un frein ?
- Quand l'envie te vient et que les conditions te permettent de l'assouvir, arrives-tu à t'en empêcher ? Si oui, combien de temps ?
- Ressens-tu une anxiété particulière quand tu ne peux assouvir cette pulsion trop longtemps ?
- Pour définir la "normalité" de la chose, te fies-tu uniquement à ton ressenti ou est-ce que tu te bases aussi sur la pratique d'autres qui semblent bien vivre ce que toi tu identifies comme un problème ?
- Cette activité t'apporte-t-elle un réel plaisir ou devient-elle réflexe compulsif ?
- Estimes-tu avoir un niveau de contrôle bas ou élevé sur ta façon de consommer du porno ?
- Y-a-il un lien pour toi entre le porno et la sexualité ou sont-ce deux choses séparées ?
Le tout est de déterminer si c'est une mauvaise habitude ou bien réellement une addiction.
Si c'est une addiction, je suis désolé mais il n'y a aucune concession à faire pour sortir vainqueur d'un tel combat : tu ne dois pas blesser ton ennemi, tu ne dois pas le tenir en respect, tu dois le tuer à chaque fois qu'il revient. Et si c'est bien une addiction, il reviendra te tester d'entre les morts pendant toute ta vie. Au cours du temps, tuer cet ennemi à chaque fois qu'il se pointe fera partie de tes habitudes.
Et oui on remplace souvent une addiction par une autre.
Après bien entendu dans ton cas c'est moins handicapant que l'alcoolisme ou la toxicomanie mais une chose est sûre, si tu vis vraiment mal ta situation actuelle : pas de compromis hélas.
Non pas du tout. Dans 90% des cas c'est le soir avant de me coucher donc j'ai le temps de faire des choses la journée. Je ne ressens pas la masturbation comme un frein pour entreprendre des choses.Haskeerlos a écrit : - Te branler sur du porno t'empêche-t-il d'entreprendre une ou plusieurs choses en particulier ? Le ressens-tu comme un frein ?
Ça dépend de ma libido. J'ai des accès de désir très fréquents sauf fatigue ou affaiblissement physique. Je peux arrêter pendant deux jours à deux semaines avant que ma libido ne prenne le dessus. Le plus que j'ai arrêté c'est un mois et demi. Ma libido devient très active quand je fais du sport, que je manges bien et que je prends le soleil et là, c'est beaucoup plus difficile à contrôler.- Quand l'envie te vient et que les conditions te permettent de l'assouvir, arrives-tu à t'en empêcher ? Si oui, combien de temps ?
Je ne ressens pas d'anxiété, juste une très grosse envie d'éjaculer. Ce n'est pas un truc qui me mets dans tous mes états.- Ressens-tu une anxiété particulière quand tu ne peux assouvir cette pulsion trop longtemps ?
D'après ce que j'ai pu lire sur les forums et les témoignages que j'ai eu, mon addiction est plutôt mesurée. Je n'éprouve pas le besoin de regarder du porno tout le temps. Je me masturbe une fois par jour. Je n'ai pas fait une escalade incontrôlée dans des thèmes de plus en plus obscur pour trouver du plaisir, ça reste soft.- Pour définir la "normalité" de la chose, te fies-tu uniquement à ton ressenti ou est-ce que tu te bases aussi sur la pratique d'autres qui semblent bien vivre ce que toi tu identifies comme un problème ?
Je suis toujours à la recherche du plaisir avant tout. Mais c'est aussi un réflexe parce que quand je n'en ai pas envie, mon corps en a envie et vice versa.- Cette activité t'apporte-t-elle un réel plaisir ou devient-elle réflexe compulsif ?
Plutôt élevé.- Estimes-tu avoir un niveau de contrôle bas ou élevé sur ta façon de consommer du porno ?
Il y a un lien très mince. C'est le seul vestige de ma sexualité en ce moment mais ce n'est pas ce à quoi j'aspire. J'ai tendance à arrêter le porno quand je baise et que je me sens bien dans mes échanges sexuels. Quand ça se passe mal, je me masturbes.- Y-a-il un lien pour toi entre le porno et la sexualité ou sont-ce deux choses séparées ?
Selon tes réponses je vois mal en quoi c'est une addiction alors, une addiction prends une place réellement envahissante sur la façon de vivre.
Ne serais-ce pas plutôt ton questionnement à propos de cette habitude qui est envahissant ?
Associé pour le coup au fait que tu ressentes un blocage émotionnel, et que le tout te semble une entrave pour aller vers des femmes plus librement ?
Ne serais-ce pas plutôt ton questionnement à propos de cette habitude qui est envahissant ?
Associé pour le coup au fait que tu ressentes un blocage émotionnel, et que le tout te semble une entrave pour aller vers des femmes plus librement ?
Tiens, je ne sais pas si ça t'aide, mais j'aime énormément cette chaîne Youteub tenue par deux psychiatres/psychologues. Certaines de leurs vidéos sont vraiment excellentes.
Bon, la chute de la vidéo ne concernera plus trop le problème du topic ;)
Bon, la chute de la vidéo ne concernera plus trop le problème du topic ;)
C'est une addiction parce que je ne peux pas consciemment arrêter sur une très longue durée, qu'il me faut faire un effort pour arrêter.Haskeerlos a écrit :Selon tes réponses je vois mal en quoi c'est une addiction alors, une addiction prends une place réellement envahissante sur la façon de vivre.
Ne serais-ce pas plutôt ton questionnement à propos de cette habitude qui est envahissant ?
Associé pour le coup au fait que tu ressentes un blocage émotionnel, et que le tout te semble une entrave pour aller vers des femmes plus librement ?
Peut être effectivement que ce n'est pas bien grave et que je me prends la tête à cause de ma frustration.
@ DisturbedEvil Je vais regarder ça merci
Loin de moi l'idée de nier ce que tu dis, mais je t'avoue que je ne suis pas convaincu.
Je fais le lien entre ce sujet et un autre que tu avais publié dans lequel tu nous disais qu'en ce moment tu ne baises pas.
On dirait que tu tentes d'établir des liens pour comprendre cet état de fait, et que tu te poses en porn-addict car c'est une notion concrète pour toi, sur laquelle tu vas avoir les moyens d'agir, et donc l'impression de poser des actes pour régler ce problème que tu as identifié : "je ne baise pas".
Pour une fois je ne suis vraiment pas convaincu de la justesse de ton analyse : mauvais terrain, mauvaise arme, mauvaise cible.
Ce n'est que mon avis bien-sûr, avec tout mon respect.
Je fais le lien entre ce sujet et un autre que tu avais publié dans lequel tu nous disais qu'en ce moment tu ne baises pas.
On dirait que tu tentes d'établir des liens pour comprendre cet état de fait, et que tu te poses en porn-addict car c'est une notion concrète pour toi, sur laquelle tu vas avoir les moyens d'agir, et donc l'impression de poser des actes pour régler ce problème que tu as identifié : "je ne baise pas".
Pour une fois je ne suis vraiment pas convaincu de la justesse de ton analyse : mauvais terrain, mauvaise arme, mauvaise cible.
Ce n'est que mon avis bien-sûr, avec tout mon respect.
Je ne pense pas que je ne baise pas parce que je me masturbes. Je fais par contre un lien entre la masturbation et l'endormissement de mes émotions et de mon empathie qui m'empêchent de baiser. Ce n'est pas le facteur le plus influent dans mes problèmes sociaux, j'en conviens, mais c'est un début et si ça peut me lancer dans le bon chemin, ça me plairait beaucoup et en dehors de ça, je suis perturbé et je souffre (relativement) du fait de ne pas pouvoir arrêter aussi longtemps que je veux.Nonchalance a écrit :
Je ne baise pas parce que je ne suis pas émotif et empathique (entre autres choses mais je pense que c'est ce qui joue le plus).
J'avoue cependant que je peux avoir tort sur l'analyse de la situation mais je suis un peu perdu et il est possible que je mélange tous mes problèmes pour créer une grande théorie du problème.
C'est clair que finalement ce n'est pas moi qui vais te dire si tu souffres ou pas, bien évidement.
Pour ce qui est des émotions, les 7 principales : la joie, la tristesse, la colère, le dégoût, la peur, la surprise, le mépris.
Tu veux dire que tu ne les ressens jamais ?
Ou que tu as du mal à les reconnaître chez les autres ?
Concernant ton manque d'empathie, comment tu l'expliques ? (je ne veux pas dire la cause, mais qu'est ce que le manque d'empathie tel que tu le vis ?)
Pour ce qui est des émotions, les 7 principales : la joie, la tristesse, la colère, le dégoût, la peur, la surprise, le mépris.
Tu veux dire que tu ne les ressens jamais ?
Ou que tu as du mal à les reconnaître chez les autres ?
Concernant ton manque d'empathie, comment tu l'expliques ? (je ne veux pas dire la cause, mais qu'est ce que le manque d'empathie tel que tu le vis ?)
Non je ressens bien des émotions et je n'ai aucun mal à les reconnaître chez les autres. Je ne vais pas entrer dans les détails même s'ils sont parsemés par ci par là dans mes anciens posts mais j'étais hypersensible (je le suis toujours d'une autre manière). J'en ai beaucoup souffert quand j'étais plus jeune, j'étais tourné en ridicule et maltraité à cause de ça.
En grandissant, j'ai appris à cacher mon hypersensibilité pour ne pas me faire brutaliser. Et à un moment, je ne sais pas exactement quand, il y a eu une coupure entre ce que je ressens et ce que j'exprime. C'était une transition assez horrible mais le mal était fait.
Mon hypersensibilité n'a pas disparue. C'est enfoui en moi et il y a une stratégie de défense à laquelle je n'ai pas totalement accès qui enferme fermement la plupart de mes réactions émotives spontanées. En face de l'expression des émotions et des sentiments d'autrui, la plupart du temps, je reste de marbre. Je pense que ça me rappelle le fait qu'enfant personne ne prenait mes émotions au sérieux et que je n'arrive pas à comprendre d'un point de vue émotionnel (je le comprends avec ma tête cependant) qu'un adulte soit réduit au même état d'impuissance que moi gamin.
Bref, j'ai beau comprendre plein de choses avec ma tête, je l'exprime mal ou pas du tout en pratique. Le lien avec le porno et la masturbation c'est que je ressens quelques émotions enfouies avant de me masturber et j'ai l'impression que je remplace cette résurgence d'émotions que je ne peux pas contrôler avec une activité cérémonielle et plaisante qui participe à mon incapacité à aller plus loin dans la récupération de ma spontanéité et de mon empathie.
Encore une fois, il est possible que je surinterprète pour expliquer mes problèmes.
En grandissant, j'ai appris à cacher mon hypersensibilité pour ne pas me faire brutaliser. Et à un moment, je ne sais pas exactement quand, il y a eu une coupure entre ce que je ressens et ce que j'exprime. C'était une transition assez horrible mais le mal était fait.
Mon hypersensibilité n'a pas disparue. C'est enfoui en moi et il y a une stratégie de défense à laquelle je n'ai pas totalement accès qui enferme fermement la plupart de mes réactions émotives spontanées. En face de l'expression des émotions et des sentiments d'autrui, la plupart du temps, je reste de marbre. Je pense que ça me rappelle le fait qu'enfant personne ne prenait mes émotions au sérieux et que je n'arrive pas à comprendre d'un point de vue émotionnel (je le comprends avec ma tête cependant) qu'un adulte soit réduit au même état d'impuissance que moi gamin.
Bref, j'ai beau comprendre plein de choses avec ma tête, je l'exprime mal ou pas du tout en pratique. Le lien avec le porno et la masturbation c'est que je ressens quelques émotions enfouies avant de me masturber et j'ai l'impression que je remplace cette résurgence d'émotions que je ne peux pas contrôler avec une activité cérémonielle et plaisante qui participe à mon incapacité à aller plus loin dans la récupération de ma spontanéité et de mon empathie.
Encore une fois, il est possible que je surinterprète pour expliquer mes problèmes.
Donc le porno serait chez toi une sorte d'ancrage et de palliatif.
Sachant que le soucis est que la pornographie entraîne un cercle vicieux de perte de volonté et de capacité à agir.
Tout ça tu le sais déja.
Comme beaucoup d'hommes, j'ai eu une pèriode bien "active" de consommation de ce type de contenu. Je m'en suis sorti en comparant constamment la balance entre le déficit à continuer et les bénéfices à arrêter. Et ils sont énormes d'un pôle à l'autre.
Ca a pas marché en mode "j'arrête à 100% du premier coup", mais ça a varié en durée et en fréquence petit à petit jusqu'à ce que ça marche à fond.
Je me remémorais constamment la valeur ajoutée à atteindre cet objectif, et me rendait fier d'avancer. C'était mon principal levier.
J'étais persuadé, et c'est de toute façon le cas, que la masturbation fréquente sur du virtuel et de l'imaginaire, voire tout court, était un frein à ma capacité à faire des rencontres qui aboutissent.
J'ai pris le problème de manière vraiment rationnelle, j'ai fait des recherches, je ne me suis pas voilé la face. J'ai en même temps adopté un comportement alimentaire bien plus propice à mon épanouissement social. J'ai aussi arrêté le gluten et le lactose. Je faisais déja pas mal de sport.
Bref j'ai forgé ma volonté à coups de frustrations dans la tronche qui ont fini par faire pouf disparues. Une fois le sevrage de départ accompli, c'est une pente de plus en plus incroyablement douce, j'aurais jamais dit.
Et c'est le genre de choses qui entraînent à tous les niveaux : tu sais ce que tu vaux, les efforts que tu es capable de faire, donc c'est bien plus facile de se contrôler dans tous sortes de schéma d'intrigues relationnelles.
Jusqu'à ce que je rentre à nouveau dans le cercle vertueux : Je baise -> Je n'ai pas besoin de me masturber -> Je garde mon potentiel à tous les niveaux psychiques, intellectuels et physiques -> Je baise.
Sachant que le soucis est que la pornographie entraîne un cercle vicieux de perte de volonté et de capacité à agir.
Tout ça tu le sais déja.
Comme beaucoup d'hommes, j'ai eu une pèriode bien "active" de consommation de ce type de contenu. Je m'en suis sorti en comparant constamment la balance entre le déficit à continuer et les bénéfices à arrêter. Et ils sont énormes d'un pôle à l'autre.
Ca a pas marché en mode "j'arrête à 100% du premier coup", mais ça a varié en durée et en fréquence petit à petit jusqu'à ce que ça marche à fond.
Je me remémorais constamment la valeur ajoutée à atteindre cet objectif, et me rendait fier d'avancer. C'était mon principal levier.
J'étais persuadé, et c'est de toute façon le cas, que la masturbation fréquente sur du virtuel et de l'imaginaire, voire tout court, était un frein à ma capacité à faire des rencontres qui aboutissent.
J'ai pris le problème de manière vraiment rationnelle, j'ai fait des recherches, je ne me suis pas voilé la face. J'ai en même temps adopté un comportement alimentaire bien plus propice à mon épanouissement social. J'ai aussi arrêté le gluten et le lactose. Je faisais déja pas mal de sport.
Bref j'ai forgé ma volonté à coups de frustrations dans la tronche qui ont fini par faire pouf disparues. Une fois le sevrage de départ accompli, c'est une pente de plus en plus incroyablement douce, j'aurais jamais dit.
Et c'est le genre de choses qui entraînent à tous les niveaux : tu sais ce que tu vaux, les efforts que tu es capable de faire, donc c'est bien plus facile de se contrôler dans tous sortes de schéma d'intrigues relationnelles.
Jusqu'à ce que je rentre à nouveau dans le cercle vertueux : Je baise -> Je n'ai pas besoin de me masturber -> Je garde mon potentiel à tous les niveaux psychiques, intellectuels et physiques -> Je baise.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Pas convaincu le 22.04.17, 19h24 par Nonchalance