Page 2 sur 6

Re: Proser sa pause, ça pose, et ça repose.

Posté : 30.05.17
par Apheleia
Yo,

Je comprends vraiment rien à ce qu'il se passe en moi. Au moins, c'est quelque chose de clair que je sais.

Ainsi ce soir, point d'inspiration pour vous narrer les rimes qui arriment dans mon navire. Première bonne nouvelle.

C'est aussi qu'il y a autre chose que des mots, deuxième bonne nouvelle.

Aller, j'annule la première ça revient, mais on va faire court.
Dis-moi si tu n'aurais pas déjà oublié celui pour qui ?
L'ombre féconde dépose aux fonds des mirages de la nuit
Où sur ton île jamais profonde n'admire celle qui pilote
Ceux qui naviguent et abandonnèrent leur navire.

Te rappelles-tu de la coque chantant sur la mer ?
Celle qui brise la force de l'eau mais ne résiste pas au sel ?
Sur mon bateau voilée ta face n'efface pas de ma frimousse
N'éclate que la mousse de la vague qui jamais ne fatigue.
____________________________________________________

Ça sera pour une fois le récit d'une journée constructive et équilibrée : travail, sport, bon repas, activités...

Parce que ces jours passées, comme je vous l'étalais en superflu dans le post précédent, les minettes croisées n'attisaient pas gazette (toujours le nom de ma bite, devais-je le répéter ?). J'avais l'envie et la libido en berne souvenez-vous, c'était hier.

Alors aujourd'hui commençait une journée banale, d'abord avec le travail, comme d'habitude. Puis avec une session de sport, un gros repas, et enfin par une sieste.

Pas au top de ma forme au réveil, je me force quand même à conserver la dynamique : trouver quelque chose à faire dehors. C'est aussi simple que cela.

Je cherchais ainsi quelconque raison de sortir de ma taverne. Chose aisée, car j'avais des câbles audio à changer pour les amplis et ça devenait urgent. Allons-y donc gaiement.

En sortant de chez moi je remarquais quelque chose... "Le fait de me déplacer me donne toujours la motiv, toujours !" me disais-je. Petite astuce que j'eusse ainsi noter à moi-même : "mec, tes couilles enflent à mesure que tu bouges ton derch". * Je compris immédiatement dans le même temps, pourquoi le Bootyshake se réservait au féminin.*

Malgré ce nouveau fait important et emporté plus vite qu'un tacos, et celui que j'avais déjà mes nouveaux câbles en poche, je n'avais pour autant toujours pas croisé une fille qui m'attirait vraiment.

C'est tout, je passe acheter un jus frais et un biscuit bio pour goûter sur les quais et terminer mon bouquin.
M : Bonjour !
E : Bonjour ?!
Regard interloqué, point de contraction des zygomatiques...
M : Salut, je vois que tu es courageuse, tu d’atèles à l'œuvre comme une vraie maçonne
C'était une brindille aux petites épaules, elle tenait dans ses mains un pavé énorme en guise de livre. C'était un livre plus épais que long ou que large ! Apparaissaient ainsi furtives mais puissantes un tas de pensées obscènes qu'il fallait absolument que je censure. En plus, elle ne répondait pas, semblant presque ennuyée. Panique à bord.
M : Je ne vais pas t'embêter ne t'inquiète pas, je t'ai vu avec ton gros bouquin et tes cerises et regarde...
Je m'assoyais ainsi en sortant mon livre et mon goûter.
M : Pareil !
E : *sourire détendu et de soulagement*
On échange donc quelques brèves banalités. J'ai à ce moment la sensation qu'elle est intéressée, car elle n'a pas l'air de vouloir replonger dans sa lecture. Bon, j'avais aussi trop hâte de continuer mon livre...
M : Aller, comme je te disais je ne t'embête pas longtemps
Ouvrant mon livre pour m'y plonger, elle en fît ainsi de même.

Et s'en suivirent quelques longues et silencieuses minutes, ou nous relevèrent consécutivement la tête de temps à autre. Pendant la lecture, la demoiselle se rattachait les cheveux. Puis elle se mit à bouger les jambes de manière régulière. Moi je commençais à bander. "C'est une mécanique adorable" pensais-je : aucune pensée de sexe avec la demoiselle, mais la simple observation de ses gestes commençait à hydrater copieusement ma verge.

La lecture perdait quelque peu en intérêt, cela va sans dire, je bouillais intérieurement. Puis mon sang se mis de nouveau à circuler de manière harmonieuse, disons. Je sentais que ma conscience revenait.

Je posais ainsi mon livre. Puis elle le sien. Nous avons alors croisé nos regards au plus profond de nos yeux pendant quelques secondes. S'enchaînèrent quelques nouvelles banalités. Je pris son numéro, et repartis à mes occupations.

______________________________________________________

À la suite de quoi je me dirigeais vers le Nord de la ville, chez un ami, pour faire quelques parties d'échecs. Et comme en repartant j'avais faim, je décidais d'aller manger mon kebab quotidien sur le retour.

J'y suis tombé sur une perle. L'interaction serait un peu difficile à expliciter ici car elle était très entrecoupée. En fait, elle parlait avec un mec un peu plus loin, tous assis en terrasse, ce qui m'a donné l'occasion de lâcher une vanne. Puis finalement je ne sais pas trop comment ça s'est passé dans la suite.

J'ai quand même fini par prendre son numéro avant de rentrer et terminer cette journée chez moi.

Ce que j'ai vraiment aimé dans cette deuxième rencontre, c'est que je l'ai assumé alors que j'étais entouré de gens, et qu'à l'accoutumée je préfère aborder les filles isolées. Je suis surtout content d'avoir assumé le close "en public", chose dont j'avais un peu peur avant. Mais là encore, ça devient tellement simple quand l'interaction est naturelle...
_____________________________________________________

Bref, une fille spéciale, et une perle à enfiler.

Je crois que la première deviendra une amie, l'autre... hum.

Re: Proser sa pause, ça pose, et ça repose.

Posté : 30.05.17
par Apheleia
Yo,

"Un carnet avec mes mots, un carnet avec mémo", c'était le sous-titre du carnet. Donc on passe un petit coup de mémo.

Je sais, je poste trop en ce moment. Mais là il me faut faire un point, pour vous récapituler la situation et pour moi-même y voir plus clair. Ça fait pile un mois que j'ai fait ma première "sortie", et aussi pile un mois que le récit a commencé.

Au début, pas d'abordage, puis quelques sabordages, puis quelques abordages... et enfin quelques numéros. Je commence à capter le truc on va dire, mais c'est encore le début pour plusieurs raisons :

1) J'ai beaucoup de mal à aller aborder des filles qui me tapent à l’œil (hors soirées/nuit)

Piste : ramasser ses couilles

2) Je loupe encore énormément d'occasions en me trouvant des excuses bidons (je suis d'ailleurs effaré par le nombre de filles que j'ai envie d'aborder et qui sont au téléphone - je n'ose pas encore - vous pensez quoi d'aborder quelqu'un au téléphone ? parce que je peux être un peu brute ou trop direct ok, mais malpoli non...)

Piste : 1) et 2) sont à peu près le même point, je dois ramasser mes couilles, qu'on se le dise honnêtement.

3) Je ne parviens pas toujours à créer le lien / la tension. Pour ce qui est de l'intérêt, je crois bien m'en sortir. Mes discours sont trop informatifs, c'est mon gros défaut je crois.

Piste : après m'être fixé l'objectif de toujours demander le numéro après un minimum d'interaction, ce que je fais bien, le suivant sera de me forcer à introduire plus de sensations dans mes discours. Il serait bon que je parvienne à placer des projections plus fortes aussi, car de ce côté là je suis trop dans la semence de graines... si je puis dire.

Voila quelques points prioritaires sur lesquels travailler, accompagnés de quelques pistes.

Le point positif, c'est que j'aborde peu mais que j'ai l'air efficace en terme de prise de numéro (4/5 ?). La variance est peut-être de mon côté en ce moment... ou je me sous-estimais ? ou un peu des deux certainement. À noter aussi que je ne prends pas beaucoup de risques.

Ça c'était pour la synthèse de fond.

_________________________________________________________

Pour le contenu :

M Soleil : pas d'ici, je l'ai brièvement recontacté mais on ne se reverra peut-être ou peut-être pas, suivant les occasions...

K.O.K (ne me demandez pas pourquoi) : je la contacterai demain pour savoir si elle veut bien prendre un verre ce week-end ou début de semaine prochaine. C'est une fille "calme", avec qui je pourrais je pense, facilement devenir ami.

Perle : J'ai envoyé un message dans l'après-midi. Pas de réponse. Peut-être même un faux numéro qui sait... Je relancerai demain sinon tant pis.

Mulan : Rencontrée aujourd'hui chez un nouvel ami, celui avec qui je joue aux échecs. On a déjà prévu de faire une soirée (que tous les deux, bien sûr) dans un bar geek... Ce week-end peut-être. C'est clairement loin d'être mon truc. Mais elle m'excite et je voulais que ce soit elle qui propose, alors go. Elle ne sait pas que je suis en cours de discussion pour un partenariat avec ce bar, niveau boulot. Ça va être preuve sociale ++.

Josh : Croisée par hasard, encore sur une terrasse d'un fast-food... Pas très classe ouais, mais je m'en branle. C'est une collaboratrice. Enfin, elle est en alternance chez un collaborateur. On discutait depuis une petite minute quand le serveur me proposait un café offert par la maison. Comme on parlait il lui proposa un thé à elle aussi, qu'elle accepta. Merci mon gars ! Bon c'était très sympa parce qu'on a bien rigolé ! Malheureusement mes allusions d'au-revoir n'ont pas été très bien reçues je crois. Je tenterai un truc dans quelques semaines, sait-on jamais.

____________________________________________________

Pour la forme :

Je pense que c'est mort avec Perle.

M Soleil habite loin.

K.O.K est mignonne, elle m'excite aussi, mais à mon avis, éthiquement j'aurai du mal à juste coucher avec une fille comme ça. Si je la sentais un peu plus chaude, ou moins réservée/prude/prudente, je ne me priverai pas pour autant, qu'on se le dise. J'ai pas envie de tenter de manœuvre en fait, je ne sais pas si vous voyez : j'ai l'impression de pouvoir être trop influençable pour elle quelque part, peur de la manipuler... quelle prétention...

Pour Josh ça me semble compliqué dans l'immédiat, mais pas impossible dans un futur proche.

Reste Mulan, que je relancerai demain ou après-demain.

___________________________________________________

Ça me plaît. Mais il y aura encore un long travail à réaliser avant d'arriver à quelque chose.

Sinon je suis encore content d'avoir posté, c'était un vrai bordel dans ma tête en fait, et en relisant j'y vois beaucoup plus clair, et en plus j'ai des axes d'amélioration ! Au top !

À bientôt !

Re: Proser sa pause, ça pose, et ça repose.

Posté : 30.05.17
par Allandrightnow
Il ne faut pas hésiter à aborder les filles qui sont au téléphone ou écoutent de la musique au casque. Second cas: elles enlèvent toujours leurs oreillettes, je n'ai jamais été envoyé balader dans cette configuration. Si la fille ne te voit pas arriver, tapote-lui le bras avec trois doigts.

Premier cas, celui de la fille au téléphone: je n'ai jamais essuyé de refus de me parler non plus. Aussi bien, si tu plais à la fille, elle coupera la conversation qu'elle est en train de tenir (Olfff raconte une anecdote comme ça dans son journal). En général, tout de même, elles préfèrent revenir à leur conversation téléphonique. Si la fille est statique, tu peux toujours essayer de lui dire: "Ok, j'attends !".

Sinon, du 4/5, beau résultat, continue comme ça ;-)

Re: Proser sa pause, ça pose, et ça repose.

Posté : 02.06.17
par Oldboy
Et ben ça bouge, ce journal.
Pour les filles avec les écouteurs / au téléphone, j'sais pas comment c'est en France, mais en tout cas ici en Suisse, faut oublier.
Vous êtes probablement plus ouverts, mais dans mon pays ça serait faire preuve d'extrême impolitesse. Donc je me dis que c'est peut-être pas un mal que tu te sois abstenu.

Par contre, pour K.O.K, je suis pas d'accord. Déjà, tu ne sais pas ce qui se cache derrière les eaux calmes :D . C'est possiblement toi qui est influencé par ses airs, et pas l'inverse.
Après tout, on est sur FTS. A la base, c'est quand même pour séduire et aborder des poupounes, même si les choses ont beaucoup changé.
Y'a rien de déviant / sexiste / mesquin ou que sais-je à essayer. Et si elle est influençable, tant mieux. Séduire, si on s'en tien aux racines, c'est influencer.

Re: Proser sa pause, ça pose, et ça repose.

Posté : 02.06.17
par Apheleia
Par contre, pour K.O.K, je suis pas d'accord. Déjà, tu ne sais pas ce qui se cache derrière les eaux calmes :D . C'est possiblement toi qui est influencé par ses airs, et pas l'inverse.
De un, c'est super pertinent. De deux, ça m'excite.

Vendu !

Et pour le téléphone, c'est vrai que je préfère rester poli, tant pis pour ces bavardes... Je ferai peut-être un petit test à l'occasion pour être fixé : aborder puis à la fin de la discussion demander "est-ce que ça t'a dérangé ?", tout simplement :) [EDIT : quand j'aurai les couilles...]

Re: Proser sa pause, ça pose, et ça repose.

Posté : 03.06.17
par Apheleia
Cette vive déflagration n'acquière pas blesse
Plaies en moi de tes mouvements Chevêche
Délaisse la feuille violente et sèche
Plais-moi sens la fleur de ma détresse

Comme un soliste en chef d’œuvre
Hors quête enquête
De moi la piste
D'un cœur d'orfèvre

Mais qu'en est-t-il de ta misère ?
Dormant bouche sur tes lèvres.
Puis je me suis finalement réveillé. Pour que ce jour en retour sans passé m'évoque les quilles en strike renversées, les soldats debout en face à face, dix contre un pour que la boule dévale dans la vallée, traverse la piste et suis le guide, roule et touche au cœur ton chevalier.

Voila, ce premier paragraphe était au plus au point inutile et la phrase que vous êtes en train de lire l'est également et se terminera bientôt pour laisser place au récit. Parfois il faut que ça sorte, même si c'est de la merde.

*Surtout quand c'est de la merde...*
_______________________________________________

Faits passés depuis le dernier récit :

- j'ai recontacté Perle il y a deux ou trois jours, sans réponse
- j'ai recontacté aujourd'hui Mulan, sans réponse
- j'ai recontacté K.O.K aujourd'hui aussi, avec une bonne accroche, et je décroche le rendez-vous convoité
- j'ai pris un vent en demandant un numéro, la fille sortait son téléphone mais je la voyais gênée, alors je lui ai dit qu'elle pouvait dire non... et elle le dît.
- j'ai réussi à faire mes premiers (s)abordages à des filles en mouvement (oui c'est bête mais j'y arrivais pas, j'y vais progressif vous remarquerez)
- pour Josh, j'attends encore une bonne grosse semaine, je veux que ça "cristallise" dans sa tête, notre rendez-vous improvisé était super sympa
_______________________________________________

Finalement j'ai recroisé Perle. C'est une habituée de ma cantine kebabienne elle aussi, semblerait-il. Alors si elle n'a pas répondu à mon invitation par message, c'est tout de même sans refus et sans réponse car : "je n'ai plus de crédit" me dît-elle.

Présenté comme cela, "c'est un vent" allez-vous me dire, "qui me caresse avec frivolité le scrotum" vous répondrai-je, car je ne vous ai pas tout dit. En fait, j'ai immédiatement pensé à elle sous l'image d'une perle, car c'est une coquille imperméable infaillible qui nous sépare depuis nos origines : car c'est une gitane. Oui. L'altérité m'attire, et si je pense à elle sous une couette, le fantasme de pénétrer son monde organes en fusion chaude, provoque en moi un orgasme encéphalique. Agreste agresse, croquerait-elle la cire superficielle sur ma peau ? La si super ficelle qui m'aidera à voler sa peau ? De la mise en abîme déchirerais-je ses profondeurs... Humm.

Ainsi ce soir, j'ai préféré changer de lieu pour manger. Le coquillage m'offrira sa perle sans que je ne brise ses défenses. *Brise sur mon scrotum, bise perlitique d'essence phallique.*

-- -- --

K.O.K, nous te renommerons du plus digne nom d'Acace. Ange ou diablesse d'innocence, j'aimerais pouvoir vous en dire plus sur elle. Heureux qu'elle ait accepté un rendez-vous, on attendra le début de semaine prochaine pour la suite.
_______________________________________________

En attendant je fais défiler la bobine et j'balance le film, ça permet de garder le fil et d'élancer les verres des petites victoires quotidiennes.

À bientôt pour la suite, encore une étape est franchie.

Re: Proser sa pause, ça pose, et ça repose.

Posté : 07.06.17
par Apheleia
C'était l'heure du rendez-vous avec Acace. On avait prévu de découvrir un bar ensemble, et nous avons apprécié le lieu !

Bien douillet, 100% musiques françaises (mon dieu, infiniment merci), jukebox... on se serait cru chez mémé, avec la gnôle en moins et le vin en plus. Mais dans cette ambiance à la fois chaude et conviviale, elle s'est révélée Ange plutôt que Diablesse, l'innocente Acace. Car comme mon intuition l'entendait, cette jeune littéraire est belle, mais bien timide.

Belle d'abord...

Lors de notre rencontre, je n'eus point l'occasion de reluquer ses courbes en détail, et même assez peu son visage à vrai dire. Alors j'avais quelques doutes avant qu'elle n'arrive. Je me disais que le principal était de faire sa connaissance, et de voir ce qu'il en adviendrait. En fait, je n'avais vraiment aucune pression, pas assez même ! Ce qui fait qu'en l'attendant, je me disais que le but de ce rendez-vous serait de m'apprendre à dialoguer sur le terrain émotionnel, que c'était l'occasion parfaite pour m'entraîner sans pression.

J'étais en avance, comme d'habitude. Et mes doutes se dissipèrent en un instant lorsque je l'aperçus, et se concentrèrent en quelques instants en un membre bien précis.
Bordel, qu'est-ce que je suis excité en ce moment. Voilà qui me procura la pression escomptée, mais d'une autre nature.

Bref, tout se passait bien, et j'étais étonné de découvrir ses yeux pétiller, ou ses pupilles battre, lorsque mes questions faisaient tilt sur le terrain émotionnel. C'était comme amener la demoiselle sur un terrain que j'aurais préalablement miné avec soin.

Aussi, c'est bizarre, quand je veux sexualiser c'est moi que ça excite, quand je veux faire rêver ça me fait partir en délire, quand je veux la toucher ça m'excite encore plus... C'est drôle ok, mais c'est clairement n'importe quoi. Je m'auto-drague à travers elle, c'est vraiment, vraiment, n'importe quoi. Passons.

Donc tout se passait bien jusqu'au moment où elle me fît remarquer qu'elle était sur un forum féministe. Alerte rouge.

Vous savez, ces sujets dont on ne doit pas parler (au premier rendez-vous) avec les filles : la politique, la sociologie, la philosophie, les sciences...ça me passionne, ça tombe bien mal.

Affolement dans ma tête :
"merde, merde, merde, j'y vais ? j'y vais pas ?"
"si j'y vais, je vais tout gâcher, point de doute"
"aller laisse passer, pense à ta verge mec"
"oh puis merde c'est moi qui suis dans ce rendez-vous ? ou bien une semie-fiotte qui n'assume pas ses idées ?"

Le rouleau compresseur était en marche... "Au moins, elle saura ce que c'est un homme passionné", me disais-je, comme pour me rassurer. Puis finalement, l'échange a été ouvert et elle a même apprécié mes crudités. Tiens donc ?! Me voudrait-elle à ce point ? Lol.

J'avais bien centré le sujet sur la création de relations, et on en a pas dévié un seul instant, j'avais pas été si con.

Malgré cette faible retenue, elle avait quand même assisté à une explosion émotionnelle de ma personne, avec deux bières dans le nez qui plus est ! Ça doit faire un drôle d'effet vu de l'extérieur me disais-je. Je m'en rendais bien compte, et ça m'avait un peu perturbé, je dois vous l'avouer...

Les émotions commençaient à se remettre à leurs places.
- Wow ! Déjà ? Devine quelle heure il est ?
- 20h30 ?
- Pas loin ! 20h20
Ça faisait déjà 1h20 qu'on discutait ! Ouch ! Le temps s'était ostensiblement, et uniquement pour moi faut-il croire, arrêté. Je mis ainsi terme à notre rendez-vous. Et comme j'étais toujours un brin excité, je souhaitais l'embrasser dans l'au-revoir.

Belle Acace, pourquoi ne m'en donnas-tu aucunement l'occasion ?

Bise rapide, départ effréné. "À bientôt". "À bientôt".

Timide Acace, m'aurais-tu laissé entendre au détour d'une petite galéjade, n'avoir jamais eu de relation ?!?

Cela est attrayant. Je préférerais toutefois décrocher la lune du ciel que de cueillir la fleur de son hymen, si je puis résumer cette entrevue ainsi.

____________________________________________

La belle ainsi repartie, l'idée d'une visite de courtoisie me venait intensément à l'esprit. "Yo, je suis pas très loin, je passe dans 10mn" - "J'étais en train de t'écrire, au top !".

Je savais qu'il y avait Yami chez mon pote. Une connaissance que je vois très peu depuis des années, mais avec qui il se passera un jour quelque chose j'en suis persuadé. Et ce jour approche, je le sens.

Yami m'avait mis un vent la veille par sms. Je lui proposais un verre au soleil, sans réponse. Elle me répondit le lendemain qu'elle avait "totalement oublié de répondre", mais que si j'étais pas loin elle serait chez ce pote.

Stoppons-la la digression.

J'arrivais complètement excité chez mon pote suite au rendez-vous. Yami qui était ravissante, ce qui n'aidait pas mon excitation à redescendre. Puis j'avais pris un vent la veille, donc forcément, je voulais reprendre des points : j'ai encore dit n'importe quoi. *Une fessée, ça marque bien les fesses n'est-ce pas ? Alors pourquoi dire n'importe quoi ne marquerait-il pas des points ?*

Bon, c'était plutôt facile de mettre l'ambiance. Il faut dire que la veille j'étais tombé dans la Saône en skate... Oui oui. *À moi qui désirait rentrer dans un bassin humide, bien vu.* Donc forcément ça me donnait de quoi raconter, et de quoi provoquer un bon fou rire. On a bien rigolé tous les trois.

J'ai profité de ce moment pas tout à fait intime pour quand même placer un paquet d'allusions envers la demoiselle, qui finit par me dire que je devrais venir faire semblant d'être son copain à un événement, pour que son photographe arrête d'être lourd avec elle.

Bingo.

Yami avait répété un certain nombre de fois qu'elle allait repartir, avant de vraiment s'en aller...
_________________________________________________

Voilà pour le récit des derniers jours. J'ai aussi une grosse partie analyse qui suivra, mais ça sera pour ce soir ou demain.

À bientôt :)

Re: Proser sa pause, ça pose, et ça repose.

Posté : 08.06.17
par Apheleia
EDIT : finalement le poste est super long par rapport à ce que je pensais qu'il serait, donc j'aurai pu faire plus clair... ça vous fera les pieds tant pis.
_________________

J'allais manger avant de terminer ma journée. Et en mangeant, mon regard se figeait dans le vide, les souvenirs des derniers événements passés se battaient ma pensée, accompagnés de leurs émotions associées.

Beaucoup de choses pourraient ainsi être dîtes, cependant il va falloir trier sur le volet pour ne pas faire de ce post un roman, ou un exposé de mes états d'âme *Voilà qui vous donne une information cruciale sur mon physique, je ne suis pas roux.* Aussi, je comptais détailler les faits et interactions sous forme de listes, puis faire suivre la partie analyse. Mais le but est aussi que le tout soit agréable à lire. Alors ça sera peut-être un peu confus, mais cela sera pour votre humble plaisir chers lecteurs. Je mêlerai donc un peu de récit, avec mes ressentis, et ce que j'en conclus, le tout dans une purée plus ou moins digeste. Et en parlant de purée, je vous l'envoie ainsi avec promptitude.
________________________

Avant mon rendez-vous avec la jeune Acace, je me demandais si cela en valait bien la peine. Notre rencontre n'avait rien eu d'extraordinaire, et je n'avais pas eu le temps de la juger ni de l'extérieur, ni encore moins de l'intérieur. Je n'avais pas d'enjeu ! C'est pour cela que je n'avais pas de pression. Premier point.

Dans ce cas, puisque je ne voyais pas d'enjeu, pourquoi agissais-je ? Et bien c'est simple, je voulais deux choses. 1) me prouver que je pouvais séduire 2) m'entraîner à séduire. D'accord, c'est assez maigre, qu'il en soit ainsi.

Puis je repensais aux réactions d'Acace, puis aux miennes. Comme un professeur interrogeant son élève lors d'un entretien, c'est en fait moi qui lui mettait la pression : je l'observais avec beaucoup d'attention, je fixais ses yeux, scrutais ses gestes, je voulais tout voir, tout analyser, je voyais les contractions de ses pupilles, j'attendais quelque chose. Alors que mes questions n'avaient rien de banal, elle sentait en puissance le subterfuge :"tu fais ça souvent ? j'ai l'impression que c'est un interrogatoire" - "pourtant c'est toi qui relance, et qui ne te prives pas de changer de sujet, non ?". Petite pirouette de répartie malaisément plaisante.

Voilà, c'était le deuxième point, et je ne l'avais pas remarqué pendant l'interaction ! Je voulais me servir d'elle pour apprendre... me servir d'elle... ? Hummm. Mes pensées restèrent longuement posées sur cette question. Est-ce que je la voulais, ou est-ce que je voulais ce qu'elle pouvait m'apporter ? Et bien la réponse vient en conclusion du récit précédent : "Je préférerais toutefois décrocher la lune du ciel que de cueillir la fleur de son hymen". Et oui, avouerais-je cela ? Que je ne veuille pas d'elle pour le sexe, le jeu, la découverte, mais pour la valeur de l'expérience, pour qu'elle me fasse "grandir" ? Oui, je crois... et dans le plus grand des égoïsmes, pas le choix.

Ce qui me fit me questionner sur un nouveau point : pourquoi avais-je en partie saboté le rendez-vous, sachant pertinemment ce qu'il se passait et se passerait ? J'avais lu Atz à ce propos il me semble, dans une situation similaire, où il sabotait plus ou moins consciemment ses rendez-vous. Parce que je ne cherche pas forcément une "récompense sexe", je ne sais pas comment cette réponse m'est venue, mais je le sais, je m'en fous du sexe en fait, ce n'est pas la finalité, c'est un élément du tout que j'escompte.

Je finissais ma boisson et mon repas par ces quelques pensées, qui s'arrêtèrent quelques instants. Puis je roulais en silence vers chez moi, calme, et un peu troublé par cette courte introspection. En arrivant, j'ouvrais la porte de chez moi, déposais mes affaires ici et là, puis je m'installais dans le canapé. Après quelques froides secondes passées en compagnie de moi-même, c'est avec curiosité que je commençais à observer quelques dessins en face de moi. car Il y en a des spéciaux. Aucun ne donne de représentation, ce sont plutôt des motifs, disons. C'est alors que je sentis mon cœur s'arracher. L'image de Yami venait à séquestrer mes pensées : elle était assise à côté de moi à la terrasse d'un café, et en même temps chez moi, et nous étions aussi allongés au soleil dans un parc, partout à la fois. Je sentis un vide immensément lourd remplir mon corps, partant du ventre, puis emplissant tout mon buste et mes jambes... je me vidais d'un sang de confiance et de joie.

Yami s'étonnait de ce que je pouvais lui dire, et on rigolait beaucoup. Mais mieux encore, nous étions complices : je lui rendais ses secrets par le regard, quand elle me rendait les miens par ses attentions. Nous étions très complices, de véritables amis.

Des amis comme nous avions pu l'être avec mon meilleur ami d'enfance, et je repensais ainsi à lui à moment.

Voici le 3e point qui pointait son nez : je cherchais de l'affection. Merde ! Ahhh non.
Non.
Non ?
Oui, j'omets beaucoup de choses, mais j'ai été très souvent, presque toute ma vie en fait, (toute, vous dîtes ?), dépendant affectif... Alors, soit je m'éperds d'amour, soit je me passionne pour quelque chose, et pars en pleine obsession pour celle-ci. Humm. Chaque chose que j'ai entrepris dans ma vie, je l'ai poussé à son paroxysme. Obsédé de la performance quand personne n'était présent, j'espérais obtenir quelconque approbation venue d'ailleurs, obsédé amoureux lorsque j'étais en compagnie de mes amours, ma vie personnelle périssait comme l'allumette avec sa propre flamme.

Un vide lourd, c'est ce que je ressentais. Plein de vide, et lourd. Ainsi, je ne vous cache pas que c'est avec Tristesse que je suis allé me coucher ce soir là. Tristesse, c'est celle dont je ne vous avait pas parlé, c'est ce monde revenu de je ne sais où, ce monde de la dépendance affective. Je la découvrais sous un nouvel angle cette fois, plus furtive qu'une étoile filante. ***

Tristesse, arrête ! Arrête !! Laisse-moi dormir veux-tu bien... ?

C'est que Tristesse voulait absolument me parler, cette bavarde de peste. Elle voulait que je me souvienne L, et que je me souvienne de C, et de M, puis de... elle voulait me dire quelque chose.

Ça y est, j'entendais le message se former : je voulais retrouver quelqu'un qui m'aime pour moi, "au complet". Pour moi sans facette modelée, sans facette cachée, sans masque et même sans voile, sans artifice, sans accessoire, quelqu'un qui m'aimerait à nu ! Je voulais me mettre à poil et qu'on m'aime ! Ouch.

Enfin, je comprenais où se situait ce troisième point : c'est qu'après mes premiers amours, j'étais perdu. Et je me construisais chaque nouvelle fois à travers les relations que j'entretenais. Quand j'aurai dû entretenir mes relations à travers ma construction, me disais-je.

C'était donc ça ! C'était donc pour ça que j'avais saboté mon rendez-vous ! Je ne voulais pas du moindre masque, je ne voulais plus.plaire pour mon emballage : tu m'acceptes, ou tu ne m'acceptes pas, je suis comme ça, et ton jugement si tu me le donnes je te le double en faciale, d'accord ? *Petit smyley*

Et oui, rien que ça.

Ces quelques pensées commencèrent à m'apaiser. Le fait de comprendre que je redevenais moi-même, et que je n'allais plus changer pour quiconque. Du moins, que je n'allais plus être extrême dans mes activités comme auparavant. C'est vrai que j'ai aujourd'hui des responsabilités professionnelles qui ne me permettent plus de m'engager comme je le souhaite, corps et âme, dans des passions. Je suis devenu un esclave des temps modernes, voila qui devient clair, mais ferais-je avec ? Beaucoup moins. Que faire ?

Puis d'autres pensées plus folles remplacèrent encore ces dernières...

C'est ainsi que me tournais à nouveau sur le dos. J'étirais mes jambes qui s'allégèrent allègrement. Puis je m'endormis calme et apaisé.
_______________________________________________

EDIT: j'avais d'abord mis cette phrase dans le récit, mais comme ça gâchait pas qu'un peu la chose, j'ai préféré la transférer ici. Bonne nuit !
*** : *Plus rapide que la coulante. Hum hum.*

Re: Proser sa pause, ça pose, et ça repose.

Posté : 08.06.17
par Lametios
Salut salut,

Je viens de lire ton journal et bravo car tu abordes de nombreuses filles, tu as le courage d'en parler et de prendre du recul et ça c'est un point très positif selon moi ! Le coup de la fille qui habite loin en particulier je l'ai trouvé vraiment fort, tu as assumé une 1ère fois de la revoir entre amis puis une 2ème en tête à tête, tu n'as pas laissé son petit rejet t'atteindre et je trouve ça fort.

Le point qui m'a beaucoup marqué chez toi, en tout cas qui ressort dans ton écriture c'est que tu penses trop, beaucoup trop, et là dedans je me reconnais vraiment. Je me souviens d'un exercice de mon mentor, il m'a demandé de noter pendant une réunion de noter tout ce à quoi je pense, je me suis ramené avec 5 pages qu'il a déchirés, « Tu penses beaucoup trop, regarde tout ça, tu n'as pas le temps de vivre si tu penses en permanence ». Grosse prise de conscience pour moi. Je ne vais pas déchirer ton journal ni même te dire que j'ai raison, je t'invite seulement à réfléchir à ce point.

Si tu en arrives à être d'accord avec moi, voici le conseil que j'applique et qui m'aide beaucoup: polarise tes envies, soit noir soit blanc mais ne te perd pas dans des analyses infinies. Soit t'es chaud comme la braise et t'assumes de vouloir la baiser soit elle ne t'intéresse pas et tu passes à autre chose. 0 ou 1, oui ou non, l'important c'est de ne pas transformer ta tête en hamster qui court dans sa roue.
Autre conseil de méditation: prête attention à tes sens, bruits, visions, odeurs, toucher et goût et aussi tes sensations internes, le mouvement autour de toi, sans jugement, ne pense pas à ce que tu sens mais ressens ce que tu sens ! Pas « Je vois du vert », contente-toi de voir du vert.

Pour le reste, tu es lancé, persévère, continue les progrès, closer en public c'est énorme, prendre conscience de tes besoins affectifs c'est un gros gros pas en avant, je te souhaite tout mon courage.

À +

Re: Proser sa pause, ça pose, et ça repose.

Posté : 11.06.17
par Apheleia
Yo !

@Lametios : C'est bizarre d'arracher 5 pages de récit venantes(?) d'une personne créative et souhaitant faire de l'écriture sa vie. Voilà, ça c'était pour la pique gratuite mais je suis quand même d'accord avec le propos et son illustration. Car oui, soit on réfléchit, soit on agit. Parfois on réfléchit trop et on agit plus assez. Parfois on réfléchit beaucoup pour mieux agir par la suite.

Je crois que j'étais dans la seconde option. En fait, depuis le dernier récit je suis allé loin dans la réflexion. Ça s'est encore élargit jusqu'à la sociologie, puis à la politique, comme d'hab. Sauf que c'est là où se situe le problème, la solution elle, est encore un peu plus loin dans le cheminement : dans la spiritualité. Bref, vous comprendrez bien que, la réflexion portant sur les trois sujets interdits du forum, on s'en passera volontiers.

De ce que je peux vous en dire, c'est que le trouble est terminé. Pour synthétiser : J'avais confondu finalité et moyens. Erreur classique.

J'ai ainsi voulu refaire un point sur mes véritables envies, et ça a bloqué. Impossible. Impossible de savoir ce qui me donnait envie, sans savoir dans quel cadre de vie cela pourrait se dérouler (je progresse vers l'équilibre ça fait plaisir). C'est aussi pour cela que j'avais été si perturbé pendant et à la suite du rendez-vous avec Acace... La question s'était posée, et j'étais emporté dedans, comme pris dans un tourbillon.

Comme ça, ça te donne tord puis raison Lametios - où l'art de faire tourner les choses en rond.
____________________________________________________________

J'ai pas encore écrit de "bref" ?!


Bref, on se recentre sur le sujet du récit.

Vous comprendrez que j'étais perdu et que j'avais besoin de faire un point cette semaine. Je vais ainsi poser quelques remarques en vrac, faisant office de mes conclusions. Ainsi, pas de récit pour cette fois (j'aurai du commencer par là dîtes-vous ?).

- J'ai abordé beaucoup de monde pour des raisons quelconques cette semaine, et donc pas mal de filles par la même occasion. Pour les filles, parfois parce que j'avais vraiment une question, moins souvent parce que j'avais envie d'aborder.

- Je remarque que j'ai de moins en moins de pression, voire plus du tout en certaines circonstances. La peur d'être jugé s'éloigne et disparaît. Et ça va même plus loin : lorsque j'aborde c'est moi qui suis en attente que la fille me plaise. C'est subtil mais je suis sûr qu'elles le sentent, que c'est à elles de me plaire. Et au final, ce n'est pas la pression que j'ai d'être jugé qui pèse, c'est la pression de rencontrer quelqu'un qui me plaira vraiment je crois. On tourne tellement en rond que j'en ai le tournis (pour de vrai).

- C'est ce que je me dis car je n'arrive pas encore à aborder les filles qui me tapent à l’œil quand le contexte n'est pas favorable. De manière générale, je loupe encore beaucoup d'opportunités quand je juge que le contexte n'est pas favorable, quand bien même il l'est : je me trouve encore trop d'excuses.

- J'ai quand même l'impression que je suis devenu séduisant en étant moi-même, mais que je ne trouve pas forcément les personnes à qui cela plaît. Les non-originaux ou autres coincés me traitent souvent de fou. Ouch. Ce manque de tact et de "calibrage", ahah. C'est ça que je trouve drôle donc... Bon.

- En fait, j'ai l'impression que je peux plaire en étant moi-même quand la personne commence à me connaître. Et à contrario, quand je remets mon masque, et que je veux plaire en y voyant la finalité, et bien ça va plus vite pour plaire c'est clair, mais je n'attire alors que des personnes qui elles ne m'attirent pas ou peu. Je ne les qualifierais pas ici, car si j'aime la vulgarité, je préfère ne pas être grossier, *la double c'est pas pour vous n'est-ce pas ?*. Voilà.

- En somme, ça va profondément mieux dans mes baskets. Et ça me plaît et ça plaît.

Cette avalanche de prétentions / 20 ?

Parce que j'ai encore rien serré hein, je vous le rappelle. Mais en même temps, je crois que c'est maintenant que tout commence.

D'ailleurs, je suis allé à un cours de Yoga aujourd'hui, ça faisait longtemps que je voulais en refaire. Ajoutons que c'était Yami la prof, alors vous comprendrez...

À la prochaine ;)