Proser sa pause, ça pose, et ça repose.

Note : 38

le 30.04.2017 par Apheleia

51 réponses / Dernière par Apheleia le 01.02.2018, 01h52

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
Préliminaires obligatoires :

Bonjour à tous, et rebonjour à la communauté.

En sous-marin sur le forum depuis longtemps, pas toujours régulier ou assidu, je suis un peu l'évolution comme ceci, comme cela.

J'ouvre un carnet pour plusieurs raisons :

- Parce que j'ai découvert dans l'écriture une activité méditative qui m'apaise, j'ai commencé un petit carnet dans lequel je décris mes expériences sociales et émotionnelles.

- Et comme je commence à décrire aussi mes expériences dans le jeu, pour analyser mon évolution tout en continuant d'écrire, et que cela m'a fait penser aux carnets des séducteurs en herbe, et bien je me suis dis que j'allais partager cela avec vous !

- Ayant cumulé un tas d'erreurs aussi gros que l'Everest dans ma vie amoureuse, je pense que pouvoir apporter quelque chose de positif ici.

- Et pour finir cela me permettra aussi plus facilement de franchir certains paliers de progression. Car ceux qui connaîtront un peu le carnet sauront mieux dans quel contexte mes questions se posent.

Je préfère vous prévenir que ce carnet sera cru.

Il se divisera en 3 parties :
- Le commentaire introductif et de conclusion
- Les expériences sous forme de récits ou d'analyses qualitatives
- Le mémo pour mieux comprendre comment je fonctionne

Image

Quelques précisions :

- Mon humour m'obligera à préciser quand il s'agira d'une petite galéjade que vous pourrez tout à fait zapper en raison de son caractère inutile. Ces farces seront donc embrassées par les étoiles **. Cela pourrait vous faire gagner un certain nombre de précieuses secondes.
- Et si ça va trop loin n'hésitez pas à me remettre sur rails

Bonne lecture et au plaisir :)
Yo,

Dernière parenthèse :

Si ce début de carnet pourra sembler exprimer quelques ridicules et langoureuses palabres, c'est parce qu'il marque une transition. Et comme je ne suis pas ici pour décrire les tristes chapitres passés, on va essayer de poser le contexte rapidement.

Je cherche la femme qui portera mes enfants.

Je veux avoir le choix pour trouver une fille avec qui passer de nombreuses années serait enrichissant et agréable.

Je veux donc rencontrer beaucoup de filles et être opérationnel quand celle qui me correspondra pointera son nez.

Précision paradoxale utile : je ne cherche rien de sérieux pour le moment

Ceci étant dit, c'est parti.


Le bon gros con, la pute, et...

Au tout début, j'étais un gamin, puis ado, et tout allait bien avec les filles, ça serrait des fesses, tout était beau. Mais suite aux consécutifs échecs amoureux qui auraient dû me forger, je suis devenu petit à petit un bon gros con. Au sommet de la fausse confiance je suis parvenu et j'ai culminé, pour pas beaucoup de culs minés. Le dragueur vulgaire, hautain, le surhomme artificiel. - *Drôle mais pas enculeur de mouches disait-on de moi dans la vallée des aimants à merde.*

Et finalement je n'ai qu'intéressé des miroirs de moi-même, des gourgandines affectives, en résumé. Esprit instable n'attire pas oie qui vole droit (des colliers de perles vous dis-je !), je ne pouvais draguer qu'en tant que personnage.

Bref, la crise identitaire étant passée et bien le désir est revenu. Et ça serre toujours des fesses, mais ça marque le cuir.

Soit. Récits et FR : Un carnet avec mes mots, et avec mémo

https://www.dropbox.com/s/4ljrfyyn0s49b ... 4.jpg?dl=0
https://www.dropbox.com/s/abjwfi0b4kdg5 ... 2.jpg?dl=0
https://www.dropbox.com/s/1l90cnoiba7bc ... 5.jpg?dl=0
https://www.dropbox.com/s/3u2c1zwzoghiw ... 6.jpg?dl=0

MEMO
https://www.dropbox.com/s/p588ixzhoh4rb ... 8.jpg?dl=0

Conclusion : deux jours sans pouvoir aborder de peur - puis un jour avec une réelle volonté d'aborder, mais j'étais peut-être trop sélectif, ou pas aux bons endroits.

Le + : J'ai fait la connaissance d'un fille sympa qui avait l'air sur sa faim en repartant (je n'ai rien projeté/proposé). J'ai abordé un groupe de deux filles et tout s'est bien passé, elles relançaient mais pas trop mon style - néanmoins quelques minutes rafraîchissantes qui m'ont bien renforcé.

Le - : je perds beaucoup de temps à chercher des filles seules alors que je vois plein de filles en groupe qui m'attirent et que je n'ose pas aborder. Je mets plus de 30 minutes avant que la peur ne se transforme en désir et que je me lance décontracté.

Je n'ai aucun mal à aborder un groupe de fille pour déconner ou engager une conversation. Mais je n'y arrive cependant pas quand c'est pour obtenir le numéro d'une seule d'entre elles. Petit objectif pour la prochaine fois : oser aborder un groupe ET dévoiler mon intérêt pour la fille en question.

Demain c'est férié mais avec un temps peu propice... à suivre...
Rapport d'une journée banale : les fondations

Les fondations, car c'est la base sur laquelle je vais construire. Une journée incapable d'aborder, une journée d'amorçage, et aujourd'hui. L'état des lieux, en somme.

Autrefois, j'avais construit une maison. Une belle maison qui paraissait solide et imperméable. C'était une maison plutôt impressionnante. Elle hébergeait mes douleurs et mes peines, qu'elle protégeait de ses grands mur épais.

Point de fenêtre sur ses façades ! Qu'elle ne laisse pas à la lumière, ce pouvoir d'éclairer le visage de mes colères !

Mais ma maison s'est un jour effondrée. Un jour qui dura des mois... même des années. Car c'était surtout mon bastion. C'était la forteresse de mon image, le corps d'un faux reflet. Le château hanté d'une âme malade mais cuirassée.

En fait, un jour ses pierres ont déchiré sa peau, et les murs sont tombés détruisant mon image... et laissant ses hôtes s'envoler.

Comme Capri, aujourd'hui c'est fini.

https://www.youtube.com/watch?v=-DvGi26V_nA

C'est après une courte journée de boulot que je suis allé en balade. Une vadrouille qui me laissa une heure broucouille, comme disait l'oncle de Capri qui venait du bouchonnois.

*Bref, ça serait plus facile d'aborder des fesses que des faces, me disais-je ! Ce qu'elles diraient pourrait potentiellement m'amuser. C'est surtout l'anticipation de l'haleine qui me rebutait. Mais comme je ne me voyais pas faire la bise aux fesses des filles, j'ai filé au-devant pour voir leurs trognes.*

1, 2, 3, 4... et bien, ça pointe ! Pourtant je restais encore là à ne rien faire. Pourtant j'étais décontracté, je n'avais pas spécialement peur... qu'est-ce qui clochait ?

Je me suis posé quelques minutes pour y penser. Ah voilà ! Ça me revient, 5... un
bébé chaud10 au carré ! Bouillat ! Je ne peux pas la louper... ah, ah, ah... ah si.




...





Bon, je finis par me calmer, je fais un détour au garage du coin pour me surpresser les couilles OKLM, puis j'y retourne.

C'est reparti, et cette fois le but est juste d’interagir pour se détendre et profiter.

Bon... la première à qui j'ai adressé la parole était au téléphone :

"Bonjour ! " (échange de grands sourires)
"Tu as encore l'étiquette sur ton jean" en lui montrant mes fesses.
...

Au moins je me suis marré.

Fort de ce premier succès j'ai pu rouler ma bille, la ganache au vent. Une heure constructive, c'est peu de le dire.

Balade reprise, décontracté et beau gosse, je marchais, simplement. Mais bg.

Soudain une brunette sauvage apparu, désemparée car perdue. Sans hésiter et comme un héros je la mis hors de danger, et alors l'accompagnai un bout de chemin. *Je me suis simplement et raisonnablement éjecté lorsqu'elle commençât à me débraguetter publiquement et devant les forces de l'ordre, en plein abus de pouvoir et sous un panneau de signalisation "interdit au moins de 8 tonnes (d'oestrogènes)"* En fait elle allait rejoindre sa soeur et des potes dans un bar, à peu près au même endroit que moi, alors que 30 minutes étaient encore vierges d'écriture dans cet épique épisode. Elle était agréable et souriante, donc on a rigolé quelques minutes, mais je l'ai pas joué assez fine dès le départ. Dans le doute j'ai tout de même vérifier quelques instants plus tard : mes couilles ne s'étaient pas mises à fuir au détour du boulevard, OK. Bon.

Enfin, une autre brunette sauvage apparut, sortant de son immeuble. Je l'alpaguai sans qu'hormone n'agisse. Et je m'éjectai, encore.


Bref :

- encore une heure à ne rien tenter, sauf que cette fois j'ai eu quelques occasions
- je me suis éjecté sur une conversation qui était bien lancée et qui aurait pu aboutir - tout au moins, j'aurai du tenter !
+ j'ai abordé 3 filles en presque deux heures (enfin deux abordages et deux sabordages)
+ j'ai apprécié toute l'expérience

Des touts petits plus qui font quand même plaisir !

(Désolé pour les fautes je relirai demain je n'ai pas vu l'heure passer).

A bientôt !
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Encore le 17.05.17, 12h46 par Arawyn
Si j'en crois les amis,
De celles qui sondent la mer tranquille
Ou même de celles qui vinrent ici
Comme des torpilles sous-marines

Ou comme pour protéger mon émoi
Des fesses de celles qui tordent et pillent,
L'âme de celui qui mord à l'appât
Des abysses idylles mes bises les filles

Capitaine naufragé a quitté le navire

Échouons-nous là mon coeur !
Et que sur ce gros rocher
L'écume pétillante calcule ces petits cailloux
Gravitant mais sans broncher

Puis tombée de la falaise ta voix perdue dans un écho sans style,
Fut emportée par la vague hostile tourbillon noir de tes fadaises

Mais j'crois ma chérie qu'nous nous noierons dans c'thème,
Car si tu n'étais qu'un ange, mon amour, ma peine
N'embrasseraient plus tes poèmes

Ton nom n'embrassera plus mes problèmes
Mes lèvres n'embrasseraient que des "je t'aime"

Fortement inspiré de Dooz Kawa

Quand on se fourvoie depuis longtemps, on ne peut plus tourner la page, on doit l'arracher. Bref... Je vais décortiquer ma première vraie interaction.

Comme j'ai été bien occupé ces derniers temps, et que je n'ai plus eu envie de sortir uniquement pour faire des rencontres, je m'y suis pris autrement ces derniers jours.

J'ai cherché des petites choses à faire qui auraient pu m'offrir des occasions de rencontres : passer dire bonjour à un ami, me promener, visiter tel endroit, aller lire sur les quais... En plus ça met beaucoup moins la pression, et donne pas mal d'énergie - se déplacer, découvrir, avoir une finalité qui n'est pas juste obtenir un numéro... Ça motive l'air de rien, ça donne une bonne dynamique.

Du coup j'ai fait pas mal de skate/bornes. Et c'est pas des pelles que j'ai roulé, et encore moins des mécaniques.

J'ai d'abord fait quelques sabordages, comme j'aime à les appeler : ces abordages où se produit un bref échange, et où je m'éjecte directement à cause du stress.

J'ai aussi loupé quelques occasions, toutefois relativement peu. Certainement moins qu'au début !

Ces quelques cuisants échecs au soleil m'ont tout de même bien mis la pomme de terre. Au final on a échangé beaucoup de sourires et parfois de rires, avec ses charmantes demoiselles. Ça fait toujours plaisir à ma petite pomme.

Donc hier rebelotte, je comptais rejoindre un et une = deux potes, et en profiter pour continuer sur ma lancée. Je suis parti un peu en avance pour avoir quelques occasions, où j'ai sabordé. Puis mes amis m'ont rejoint, puis m'ont annoncé leur programme : shopping, bon. Non.

Mais coiffeur ?!

"Ah oui, d'accord, bon, si ça vous va je vais vous laisser ici hein :)". Voulaient-ils mettre ma petite pomme en compote ? Pfiou ! Choqué ! ... et déçu.

Au final ça m'a bien arrangé pour continuer mon petit tour, qui n'a pas duré longtemps...

*Car au bout de quelques 60 secondes, j'ai pu interpellé une belle M. Elle avait l'air sportive. Bon ça c'était faux et pour la blague. Elle était quand même bien roulée. Malgré cela je voyais en elle un faible kilométrage. Quoi que quoi que, canard, non.*

Bon je reprends juste avant au cas où : en fait j'ai quitté mes potes et une minute plus tard j'ai ainsi salué cette fille dont l'aura m'attirait inexorablement.
M - Bonjour !
E - Bonjour ?!

M - Salut, je viens de te voir là en passant, et je me disais que j'allais m'asseoir deux minutes avec toi, je me suis dit en une seconde ! : la pauvre qui s'ennuie tranquille seule... elle me donne envie... De l'embêter !
E - Ah ? *grand sourire troublé* Non ça ne m'embête pas viens
Je m'assois donc poursuivant l'entreprise.
- Tu t'appelles comment ?
- M, et toi ?
- Apheleia [là j'me suis juste dit au moment où j'écris que j'aurai du choisir un autre pseudo], enchanté. Du coup qu'est-ce que tu fais là toute seule ? Tu exerces ton bronzage ?
- Tout à fait, je suis ici pour deux jours donc je viens profiter du soleil et je t'avoue que je suis vraiment bien là
- Ah ? je parie que tu viens visiter des amis qui eux travaillent cet après-midi, pendant que tu te décontractes en bronzant
- Exactement :) J'habite à tel endroit en fait, et là ...
Au cours de la discussion M m'a surpris, tant par les sujets qu'on a pu aborder que par sa manière d'être. J'ai du mal à expliquer ces choses là, mais en clair c'est typiquement le genre de personne avec qui les ondes se connectent très bien.

Elle me plaisait bien donc j'ai pensé à ce moment là qu'il fallait que j'arrive à projeter un peu, et à sexualiser un brin, le strict minimum au moins. C'est vrai qu'avant j'abordais comme un sagouin et qu'il était facile de sexualiser rapidement. Mais là avec le naturel dans lequel la rencontre s'était faite, je n'avais ni l'envie ni la dynamique pour y aller franco.

J'ai donc placé une petite pique en rapport à la fessée qu'elle prendrait, avec plaisir, pour X raison, et peut-être une ou deux remarques sexuées, qui se sont déposées comme des caresses. Et finalement ça m'a moi-même excité... Auto-inception le mec.

Bref, quand est venu le moment où la discussion perdait un peu en dynamique je lui faisais entendre que j'allais retourner à mes occupations bientôt. Sauf que là je me suis trouvé des excuses du genre elle habite pas ici ça sert à rien d'aller plus loin...

Mais j'avais vraiment envie de la revoir en fait ! Je lui ai donc demandé ce qu'elle avait prévu ce soir, et lui proposa maladroitement et toute couille rentrée, que nous joignions nos deux groupes ce soir... Oui, lol.

Elle m'a répondu qu'elle voulait profiter de ses amis.

Franchement à ce moment, je ne sais pas si c'est dans ma tête ou quoi, mais j'ai eu le sentiment d'avoir eu une explosion de signes montrant qu'elle voulait que je prenne son numéro (je me fais souvent des idées à ce propos, j'ai même pensé que si je l'embrassais à ce moment elle aurait accepté, pour vous dire).

Je lui ai dit que j'avais quand même envie de la revoir et qu'on pourrait échanger nos numéros pour l'occasion. Elle a accepté sans réfléchir, elle attendant vraiment je crois... On a déjà quelques "plans", quelques idées sympas, tout qui roule bien en somme.

On a donc échangé nos numéros et il lui fallait un surnom. Ça sera M Soleil. M Soleil, en précisant que la préviendrais si je devais rectifier en "M coup de Soleil". Ce qui fut le cas assez rapidement.

Un "Ahah :) Merci pour cette jolie rencontre !" clôtura agréablement la discussion .

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Le soir même on est sorti avec quelques potes. J'ai encore eu quelques ego boost... les bières ont élancé mon gras humour assez loin, provoquant quelques francs fou rires dans l'assemblée, aux serveurs, à deux amoureux à une table, et à deux très belles filles. Je n'avais pas envie de draguer ce soir là donc je voulais juste m'amuser avec des gens.

J'aurai eu le sentiment de gâcher la rencontre avec M si j'avais continué à draguer dans la journée. Bizarre, peut-être suis-je trop romantique me disais-je ?

Mais non, pas du tout. J'étais juste déjà comblé en fait.

En définitive, un long récit pour une simple prise de numéro, mais un récit que je suis très heureux de partager avec vous.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Bien joué le 16.05.17, 20h02 par Galaxian
  • [+1] Sympa :) le 16.05.17, 21h06 par Haskeerlos
  • [0] Fichtre ! le 16.05.17, 21h41 par Allandrightnow
  • [+1] Enorme ! le 17.05.17, 12h52 par Arawyn
  • [+1] La suite, vite ! le 17.05.17, 23h02 par James_Aubrey
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Et nous du plaisir à t avoir lu ;)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) le 16.05.17, 20h06 par Apheleia
C'est bien écrit, ça se lit comme on boit un mojito.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] 100% d'accord le 16.05.17, 21h41 par Allandrightnow
  • [0] Merci ! :) le 16.05.17, 22h16 par Apheleia
Très joli journal, bien roulé et tout.
Vivement la suite
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) le 17.05.17, 18h04 par Apheleia
A l'or, pour le cou, jette où lu danse à tôt à lit t'es, et Ja dort ton nu moue - rrrrr - et ta pro-pension eaux jeux deux maux !

Dans la tente de Telire.

PS : Désolé pour ces acrobaties rocambolesques et un temps soit peu tirées par les cheveux que m'a inspirée la lecture de ton journal. En espérant que le décodage de mes mots ne te causera aucun maux et que ma phrase restera en phase...
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Merci ! :) le 18.05.17, 00h07 par Apheleia
Merci pour vos commentaires, ça me fait plaisir que vous appréciez ! À vrai dire, il n'y a qu'ici et avec vous que je peux partager ce genre de choses. Non pas que le sujet ne sois pas évoqué avec mes amis, mais ils n'y sont pas très réceptifs pour la plupart.

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Qu'as-tu fait ?
Lorsqu' ta délicieuse
T'as plut la nuit du jour
Doux et d'où les soirs
Pluvieux d'amour sombrent
En désespoir

Déjà l'âme où un sommeil noir
Étincelle et brille
Et éteint celle
Qui brise... ma citadelle

Simule désert et brûle tes ailes
Illumine tes yeux comme pour t'emporter
Pour traverser les cieux
Et de travers pénètre amère et se déverse dans tes veines

Emporté par l'ivresse
Territoire phare et direct
Conquis tristesse...
Qu'elle m'amène vers le ciel
Ça sera le récit d'un soir sans histoire, celui d'après certains problèmes résolus, plutôt substantiels à propos de certaines substances miroirs d'un monde perdu. Bref... l'arrêt de la drogue s'amène et de lui-même. Car c'est celui qui abuse, qui est la buse dans cette histoire.

Et c'est que ça fait des années que mon esprit se brouille, qu'il titube entre les grands moments et les embrouilles, avec ces belles conneries. Oui des bas et des hauts j'en ai connu, et j'en ai tiré de bonnes leçons, mais j'aurais toutefois préféré les retirer d'un buste, à ma façon.

Ainsi je vous le dis franchement, c'est que la drogue tranche la langue et le lien, comble un besoin immense, ou un léger pathos propre à chacun peut-être. Elle traîne toutefois dans la boue toute âme qui s'y perd.

Aussi j'ai croisé des filles ce week-end, mais je n'ai pas d'aventure ni de conquête pour ce journal. Je redécouvre la joie de découvrir celle qui me regarde, d'approcher la chaleur du corps de celle qui s'ouvre mais garde ses armes, plaçant un cadre un peu trop cru causant vacarme même quand on a trop bu. Il est vrai que parfois, n'est pas prêt celui qui croit l'être, confronté à mon humour incongru...

Ainsi encore, j'étais en pleine forme, et j'ai pu approcher celles qui m'attiraient sans m'éclipser trop vite. J'y allais avec des cordes à mon arc, des flèches prêtes à tirer mais toutes refusèrent mes invites. J'étais en fait trop plein d'énergie, encore ne souhaitant que m'amuser, ou un peu maladroit, j'admets avoir mal visé.

Ambiance rafraîchissante des soirées enfumées des bars dansant de la ville, après tant de temps passé la vie sociale morte et enterrée.

Bref, j'ai pas ratissé large et j'en ai quand même abordé, des jolies qui me plaisent mais une fois seulement l'énergie tombée... Alors j'ai pris quelques vents, deux. Des vents rafraîchissants eux-aussi, d'adrénaline, et de ce mélange mêlant l'inconnu d'un souhait d'aller jusqu'à l'intime, avec ces belles que je vois nues lorsqu'elles mouvent leurs lèvres.

Des belles que je lève seulement en rêve, mais des belles que j'approcherai bientôt jusqu'au sommeil.

Ce que je veux dire c'est que ça fait du bien de changer d'air et d'environnement, de tracer la route ascendante et sinueuse qui mène jusqu'aux sommets. Je veux dire, préparer le terrain, et retrouver sa personnalité.

Avec les filles certains jouent la somme, mais le nombre ne brille pas et surtout pas d'où l'on voit la misère affective, quand des êtres incompatibles s'unissent. Ce que je veux dire encore, c'est qu'autrefois le nombre comblait mon vide, et qu'aujourd'hui la qualité prime dans mes rencontres avec les filles.

Je le ressens qu'il vient de loin, le premier fil de lumière s'enfuyant d'un vide sans fin du fond du ventre.

Et pour aller dans ce sens, c'est drôle comme la direction a changé, avant je partais à la conquête de filles, je cherche aujourd'hui l'équilibre pour remonter la pente.

En espérant ne pas avoir été trop sombre ou trop peu clair, c'était le récit d'une semaine pauvre en interactions, mais où le travail de fond s'opère.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Constructif le 21.05.17, 22h58 par Galaxian
  • [0] Bien joué le 22.05.17, 08h36 par Oldboy
  • [0] La suite, vite ! le 22.05.17, 09h33 par valll
  • [0] Cool le 24.05.17, 10h39 par Arawyn
[...]Ce mélange d'inconnu mêlé d'un souhait d'aller jusqu'à l'intime,
Avec ces belles que je vois nues lorsqu'elles mouvent leurs lèvres.
Délicate belle que je lève seulement en rêve,
Je t'accompagnerai bientôt jusqu'au sommeil.
Voila pour l'auto-citation du côté de chez Swan.

Toujours de bonnes notes... Cette humilité / 20 ?
Assourdissante en silence
Medusa me disait bien que
Passaient têtues et flottantes
Quelques pensées mensongères

Duelliste en armure de musique sur sa venue
J'ai pourtant vu la rose en équilibre et j'aperçus
Son épine ensorcelée piquer ma peau
D'un poison tendre pendant la mue
Long récit *(à la place de bref, tu piges ?)*, ça résume bien le point de départ de ce carnet. Case départ, car voila un joli bond en arrière que je réalise pour cette nouvelle semaine qui n'attise pas gazette (NDLR : c'est le nom de ma bite).

Car cette semaine je suis beaucoup sorti ! J'ai passé beaucoup de temps à l'extérieur... J'ai enfilé des kilomètres sur un bout de bambou avec le regard aiguisé. La lame prête à briser la glace que j'espérais dégoulinante sous cette chaleur.

Et j'aurais d'abord aimé obtenir un rendez-vous avec désir. J'aurais aimé le cueillir et le close, puis lui (d)étendre quelques sphinctères.

Parce que franchement, autant on parle de créer ou de trouver l'intérêt pour nous chez la fille, autant fallait-il que je trouve d'abord cet intérêt en moi-même.

Et si je vois en ce moment que les hormones travaillent dur chez ces demoiselles, les miennes semblent avoir pris leurs congés. Merde.

Bon, c'est presque bon signe, puisque je suis en sevrage. Enfin nan, même pas, en diminution pour l'instant ! Ouch... Mais comme mes états internes sont mal ménagés avec ce mouvement vers l'arrêt, et bien... je n'ai pas vraiment d'envie sexuées, ni vraiment d'envie de l'autre.

À côté de cela, je reprends petit à petit un vrai goût pour pas mal d'autres activités que la drague, si on peut nommer ainsi mes peu nombreuses et ô combien infructueuses approches. Ouais je fais genre je me plains un peu pour rester dans le ton cynique... je me laisse jute un signe, je retire pas l'insigne.

Je pourrais aussi vous en dire de ce qu'il se passe intérieurement en moi ces temps-ci. Mais ça serait très long...

Du coup, au début je disais que j'étais retourné à la case départ : voir de jolies filles passer, et ne pas les aborder.

Sauf qu'avant c'était par peur, et maintenant par manque d'envie. Ce qui fait que je revis finalement la même situation, avec cette fois un point de vue différent. Cela peut paraître simple et bête à dire, pourtant ça m'a fait découvrir une profondeur d'introspection que je ne connaissais pas. Qui mènera peut-être plus tard vers d'autres profondeurs, plus humides... passons.

Ça me rappelle l'époque de l'acné. Lorsqu'il fallait qu'une fille se frotte les fesses contre moi pour que je comprenne que ça la gratte, tellement j'avais la tête ailleurs. Il fallait que j'eusse leur langue dans ma bouche avant que je ne daigne les faire exister. Et ça marchait bien à l'époque ! Un paradoxe dans la doxa mais pas chez nous n'est-ce pas ?

Aller j'arrête de vous emmerder avec cette grotesque gymnastique, on va synthétiser concrètement :

- Il faut dire que j'ai abusé avec les stupéfiants, comme un cochon. Alors le retour à la réalité perturbe un peu mon système interne. Pas qu'un peu en fait, ça tabasse carrément.

- Je constate liée à cette diminution, une perte de libido quelque peu impromptue...

- J'ai quand même conservé l'habitude de sortir pour faire de la lecture, de la balade, me détendre, passer voir des amis, faire du sport, etc... ça m'aide énormément, c'est ma nouvelle dynamique.

- Dans tout ce que je reprends, il y a aussi la méditation. C'est un pilier pour palier à mes vices. Ça faisait longtemps que je sentais le besoin de m'y remettre. Maintenant que c'est chose faite, j'ai l'impression que j'attendais en fait depuis longtemps car je n'étais peut-être juste pas prêt plus tôt à aller mieux... C'est chaud et un peu bizarre comme situation. *Comme un inceste. Et elle est pas très jolie ma sœur. Donc je reste dans le thon comme je vous disais.* L'inspiration revient ça fait plaisir.

- C'est cyclique chez moi ces périodes creuses et celles où je crève le plafond. Néanmoins j'ai l'impression que l'amplitude émotionnelle dans ces périodes se stabilise avec le temps. Je suis moins extrême dans mes entreprises, et moins autiste aussi (au sens stricte, pas d'insulte). C'est un bon signe d'apaisement.

Récit un peu cynique, mais rassurez-vous au fond il y a une étoile en phase finale de sa vie, qui rayonne déjà infiniment. C'est juste que je suis un peu déçu parce que la semaine passée je pensais arrêter tout d'un coup, que tout se ferait en un clic : arrêt > motiv/déclic.

Bon, durant ce temps se sont quand même entre-lacées quelques bonnes notes. Je crois que j'accorde plutôt bien l'ensemble en un dessin. J'aimerais aussi pouvoir jouer l'accord final dès demain, et arrêter complètement pour parfaire mon dessein.

J'm'entraîne à écrire mais c'est tout ce que j'ai à vous offrir... pour l'instant.

Aller, j'y crois.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Intéressant le 29.05.17, 08h36 par Galaxian
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