La sexualité, qu’en dites-vous ?

Note : 32

le 10.06.2018 par Avalanche

18 réponses / Dernière par Avalanche le 15.07.2018, 00h05

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
ça reste aussi valable pour une nana.
La majorité des mecs se lance pas à la poursuite d'une nana dépressive ou pas disponible.
Non, sincèrement. Et ce pour deux raisons.

1°) Une nana peut séduire de façon passive. Un mec a besoin d'être actif, de prendre des initiatives. Sauf que dans une période difficile où tu n'as pas confiance en toi, la prise d'initiative est vraiment difficile. Il ne s'agit pas de faire la publicité de ton état, juste que quand ton moral est au fond de tes chaussettes, tu ne peux pas aborder. Ou du moins pas correctement. Tu es hésitant, peu souriant, pas très en forme, le teint palot.

2°) La vulnérabilité est mieux acceptée chez une femme qu'un homme, elle est même souvent romantisée (les "White Knight" en sont l'exemple, des mecs qui cherchent des nanas "vulnérables" ou qui semblent l'être pour les "aider"). Le contrecoup, c'est que certains mecs sont de véritables prédateurs vis-à-vis des meufs en situation de vulnérabilité.
Pour moi, ce genre d'affirmations est ultra dogmatique et inutilement anxiogène.
Il ne s'agit pas de mettre de la guimauve et des licornes roses partout, mais à dire ce genre de trucs, tu vas faire stresser tes lecteurs qui auront un coup de mou pour rien, et il y en a qui vont se pousser jusqu'à l'épuisement pour "pas descendre du train".
Je ne modère pas mon propos en fonction de sa portée. Si le mien est dogmatique, le tien me semble démagogique. Le fait est que les rencontres se font majoritairement :

- Au boulot;
- Sur Tinder;
- Dans des soirées privées et/ou par le cercle d'amis.

Si t'as pas d'études/de taf, que t'es pas sur Tinder (ou que ça fonctionne pas) et que ton cercle c'est que des mecs, t'as de très grandes chances d'être la victime du Paretto. Et dans le cas où t'es pas sur Tinder, et où t'es en vacances/chômage, si tu sors pas, tu baises pas, point. Si tu sautes par la fenêtre, tu meurs, y'a pas de miracle.
Clairement, les gens qui faisaient du street assidument, avant, c'est ceux qui avaient rien d'autre à foutre. Pas de boulot, pas d'études contraignantes (et encore, faut quand même bosser).
Les space monkeys qu'étaient certains invalident pas le propos. Tu es juste en train de me dire à raison que ceux qui sortaient trop étaient aussi à plaindre que ceux qui restent cloîtrés chez eux.
Il y a plus d'un mec moyen qui sort avec des nanas jolies (pas "moyennes plus", non "belles", ou "bombes", et ce sont pas des exceptions.
Si t'es un mec physiquement moyen, t'as plusieurs possibilités pour te taper une bombe.

- Elle a aucune confiance en soi, et elle saisit pas le rapport entre eux deux parce qu'elle se dévalue.
- Le mec a du charisme/une intelligence transcendante.
- Le mec a du charisme parce qu'il a une position sociale bandante (patron de bar, de nightclub, politique, etc.)
- Le facteur X, qui fait que deux personnes peuvent se plaire malgré qu'elles soient à deux positions différentes de l'échelle de la beauté de notre société (rappel que la beauté n'est pas objective du point de vue de notre société).
- Être là au bon moment, avoir des couilles, et aborder une bombe que personne d'autre n'ose aborder.

C'est pas exhaustif, mais dans tous les cas, la moyenne des mecs 6/10 se tapent pas des bombes, ça tient de l'exception en fait. Les études tendent à le montrer, on se donne une appréciation inconsciente, et on vise dans le même panier, on cherche des gens "à notre niveau" (encore une fois, il y a des exceptions, évidemment).
Pas forcément un mec dont elle, elle veut, surtout pour une relation longue.
Alors évidemment, plus on a de propositions et plus ou a de bons choix potentiels.
Mais si ton pool est limité parce que les mecs eux, ont vraiment tendance à rechercher que les partenaires les plus belles pour des relations longues (les autres, ce sont les meufs qu'on cache et qu'on veut pas montrer aux copains...), ben tu n'auras pas de champions malgré plus de choix.
Si tu as plus de choix, tu as automatiquement plus de chance d'avoir quelqu'un qui correspond à tes critères. Actuellement, t'es pas limité en tant que meuf par autre chose que toi-même. Toutes mes potes ont des centaines de matchs. Y'a des mecs qui veulent une nuit, et y'en a aussi qui veulent juste une meuf, et qui seraient fiers de simplement s'afficher avec une meuf moyenne (parce que c'est socialement valorisant d'être en couple).
ça reste une légende de l'époque du game.
Les chiffres montrent qu'en réalité, 90% des gens baisent
Je comprends pas comment tu tires cette conclusion du lien que tu postes. Du fait que les hommes et femmes ont un nombre pas si éloigné de partenaires sexuel(le)s dans leur existence ? C'est plus homogène chez les femmes que chez les mecs. Idem pour la fréquence des rapports.

Tu as vu combien de profils de femmes sur ce site qui viennent parce qu'elles n'arrivent vraiment pas à avoir une nuit avec une homme ? Pourquoi les sites de séduction visent-ils les hommes ?

On est au sein d'une population ultra-hétérogène, où les extrêmes s'équilibrent par le phénomène de moyenne dans les études comme celle que tu as posté.
Hint; avant aussi, surtout dans les classes populaires, d'ailleurs, seules les bourgeoises étant souvent exemptes.
Faire des ménages c'est différent d'être cheffe d'entreprise. Les femmes travaillaient déjà avant, mais moins au sein de postes plus élevés dans la hiérarchie, qui sont plus chronophage, en particulier à la sortie des heures de bureau.
Ou nous donne l'illusion que maintenant qu'on a accès au pool illimité de rencontres qu'on nous a toujours promis (à grands coups de "il y a forcément quelqu'un pour toi, on est des milliards, il y en a même forcément plusieurs"),
Je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il s'agisse d'une illusion, mais ça ne change pas le constat que ça rend les interactions "jetables". On est sur du fast-food. Avoir de l'attention, ça nous gonfle, next, il y en a un autre qui est déjà arrivé.
Je garde des doutes, mais sincèrement, pour l'instant, j'y crois pas trop.
Quand tu as eu peu de relations, tu te donnes plus de mal pour rentrer dans le moule, et tu considères comme légitime des conduites qui ne le sont pas. Je vois plein de nanas qui sont encore en couple avec leur mec du lycée, et qui trouvent normal de fouiller son téléphone, tandis que lui leur interdis de sortir sans qu'il soit là.

Ma vision, c'est que souvent par morale (ou religion) ces individus restent dans des relations qui ne sont pas épanouissantes, parce que ça leur semble normal.
Salut à tous,

Vos interventions sont toutes très intéressantes !
Pour reformuler si ma question n’est pas très claire, c’est comment percevez-vous votre propre sexualité si vous appartenez ou non aux millenials. Partagez-vous cette vision ? Si vous n’y appartenez pas quelles sont vos observations personnelles ?
Qu'on les qualifie de baby bommers, X, Y, Z ou millenials je pense qu'on cherche trop à catégoriser les générations. Nous appartenons tous à la même société, et nous sommes tous influencés par ses évolutions, quelle que soit notre génération.

Concernant la baisse de la sexualité, j'ai lu le même constat dans la revue "Society". Dans ces études, cette baisse était constatée sur l'ensemble de la population. Baisse de la fréquence des rapports, aussi bien que de la satisfaction procurée, et du désir.

http://www.rtl.fr/actu/debats-societe/s ... 7788355730

Pour ce qui me concerne, j'ai souvent suivi le même schéma : Une relation d'environ un an, avec des rapports sexuels fréquents et satisfaisants, une période de célibat d'environ un an ou 2, sans relation sexuelle ou presque.
En ce moment, c'est le bordel. La logistique, les études, les chagrins d'amour, le manque de temps font que j'ai une sexualité en dents de scie. Je vais me répéter, mais quand t'es un mec, t'as pas le droit d'être dans une phase creuse. Si t'es pas en forme, ou que t'esquives un peu les lieux sociaux prisés (soirées, événements étudiants), que tu bosses/étudies pas, ou que t'es pas sur Tinder, ça devient vite le parcours du combattant.

En plus de te mettre dans des conditions favorables (être là où il faut quand il faut), il faut encore avoir le bon mindset (être capable d'aborder, être ouvert, loquace, agréable, etc.), et être objectivement séduisant (parce que si t'es un mec moyen/moche, tu peux pas taper dans autre chose que des nanas moyennes).
Je me retrouve complètement là dedans.

Mes résultats sont totalement différents selon que je suis de bonne humeur,et que j'ai vraiment envie de baiser et d'être amoureux ou non. Mes résultats sont totalement différents selon que je suis en confiance niveau professionnel, ou selon que je suis dans une phase de doute.

Je reviens sur le "t'as pas le droit d'être dans une phase creuse". Si, on a le droit. On n'est pas obligé d'être toujours heureux et de toujours baiser. Avant, je me sentais honteux dans ces phases là, et lorsqu'on me demandait où j'en étais dans mes relations, je noyais le poisson en disant que j'avais quelques aventures mais rien de sérieux. Aujourd'hui, je réponds plus franchement que je n'ai eu personne depuis un an. J'ai compris que les gens qui me demandent ça (famille, amis en couple) ne sont pas forcément plus heureux que moi, et pas forcément plus satisfaits sexuellement.
On est passé d'une société il y a 50 ou 60 ans où une femme, une famille, une baraque t'étais dû par la société. Tu allais au bal, tu travaillais à l'usine, et tu rencontrais dans ton bled des nanas qui se faisaient maquer par pression sociale et familiale. Le dernier des ours finissait par avoir sa boniche, qu'ils s'aiment ou pas. Le fruit de cette double pression, c'est nos grands-parents et leurs couples sclérosés et dysfonctionnels.

Aujourd'hui, les femmes travaillent, le mariage intervient plus tard dans la vie de individu (logique puisqu'il est bien plus précarisé), et la technologie nous permet de plus en plus de dépasser les frontières et les obstacles dans notre tête. Le problème n'est plus alors de "juste" se forger une situation sociale qui donnera envie à une femme d'être une épouse comblée, mais de réussir à avoir une bonne place dans la sélection naturelle.
Oui et non.

Oui parce que jusqu'aux années 70, être un homme, être une femme, s'associer avec un conjoint étaient définis par des règles sociales. Les futurs époux n'avaient pas leur mot à dire sur le choix de leur conjoint. Le choix était fait par les parents, qui exécutaient ainsi leur rôle social de "parents", en fonction des intérêts de la famille, et des règles sociales de l'époque.

Il n'était donc pas nécessaire de séduire pour trouver un conjoint. L'ordre social pourvoyait (entre autres) un conjoint à la majorité des gens, en contrepartie de la soumission de l'individu à cet ordre.

Aujourd'hui, l'individu effectue son choix de conjoint, et une place importante est laissée au sentiment et à l'attraction sexuelle.

On cherche désormais à s'associer avec un·e partenaire qui nous fait bander, ressentir le sentiment amoureux et dont on aime la personnalité, et qui soit content·e d'être avec nous.

Du coup, séduire devient essentiel. Le lifestyle aussi.

Cependant, il reste toujours possible de fonctionner à l'ancienne : c'est à dire s'associer à un partenaire pour être en couple, et donc être socialement OK.

J'ai des exemples autour de moi de personnes qui, en ayant peu d'attentes vis à vis d'une relation, trouvent rapidement des conjoints et une relation très stable. Ils veulent un partenaire stable sur une longue durée, c'est bien ce qu'ils obtiennent.

La contrepartie, c'est que leur partenaire les fait moins rêver et moins bander/mouiller, et qu'eux-mêmes font moins rêver et moins bander/mouiller leur partenaire.

Tout est question de choix et d'acceptation de ses conséquences.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] A lire le 12.07.18, 00h32 par Avalanche
Quand tu as eu peu de relations, tu te donnes plus de mal pour rentrer dans le moule, et tu considères comme légitime des conduites qui ne le sont pas. Je vois plein de nanas qui sont encore en couple avec leur mec du lycée, et qui trouvent normal de fouiller son téléphone, tandis que lui leur interdis de sortir sans qu'il soit là.

Ma vision, c'est que souvent par morale (ou religion) ces individus restent dans des relations qui ne sont pas épanouissantes, parce que ça leur semble normal.

Globalement d’accord avec ton post Raven, ces mecs et nanas là je les croise aussi.

Par contre gaffe à l’effet kiss cool :
Ne plus rien tolérer et être dans l’hyper exigence. Parce que je vois de plus en plus autour de moi des adeptes de la drague, tinder ou réelle, qui choppent a tour de bras et next aussi vite mais sont finalement hyper frustrés. Des mecs et des nanas qui zappent au premier pas de travers ou défaut... sans voir les leurs.

Deuxième chose, cette façon de tolérer tout et n’importe quoi dans son couple dépend je pense plus de sa construction personnelle que du tableau de chasse. L’incapacite a vivre seul notamment, l’envie d’être amoureux ou dans une case par exemple aussi. J’ai de bons exemples autour de moi de mecs qui choppent souvent et plutôt facilement des avions mais qui acceptent tout et n’importe quoi en couple.
Raven a écrit :
ça reste aussi valable pour une nana.
La majorité des mecs se lance pas à la poursuite d'une nana dépressive ou pas disponible.
Non, sincèrement. Et ce pour deux raisons.
1°) Une nana peut séduire de façon passive.
Hum.
J'ai déjà vu des nanas très belles, très sexy, qui étaient dans des milieux où l'abordage était de rigueur, qui n'étaient pas abordées parce que leur air disait qu'elles n'étaient pas dans l'ambiance.
Il y a de la concurrence pour les filles aussi, le mec préfèrera la fille moyenne un peu plus accessible par son attitude, ou une autre fille belle mais plus souriante, qu'une meuf qui tire la gueule ou qui n'est pas réceptive car pas d'humeur.
La séduction, ça n'est par définition pas passif. Elle peut au mieux, exercer de l'attraction parce qu'elle a un beau cul, mais c'est pareil pour un mec, il peut être BG et attirer les regards par défaut, s'il se bouge pas le cul, c'est pareil. Et se mettre dans une attitude ouverte et rester dans la vibe de l'endroit c'est déjà une action en soi, même si ce n'est pas elle qui fait les abordages.
Un mec a besoin d'être actif, de prendre des initiatives.
Donc, oui, si on nuance sur le fait de faire les abordages. Mais ça s'arrête là.
Sauf que dans une période difficile où tu n'as pas confiance en toi, la prise d'initiative est vraiment difficile. Il ne s'agit pas de faire la publicité de ton état, juste que quand ton moral est au fond de tes chaussettes, tu ne peux pas aborder. Ou du moins pas correctement. Tu es hésitant, peu souriant, pas très en forme, le teint palot.
Comme déjà dit, tu n'abordes pas une fille qui respire la misère psychologique et la dépression, pour les mêmes raisons, à part si tu es un loup qui s'attaque aux filles fragiles justement parce qu'il maîtrise la manière de les faire basculer, ou parce qu'il croît que ce sera plus facile (rien n'est moins sûr, une meuf dépressive, elle n'a pas forcément une libido d'enfer).
2°) La vulnérabilité est mieux acceptée chez une femme qu'un homme, elle est même souvent romantisée (les "White Knight" en sont l'exemple, des mecs qui cherchent des nanas "vulnérables" ou qui semblent l'être pour les "aider").
Le contrecoup, c'est que certains mecs sont de véritables prédateurs vis-à-vis des meufs en situation de vulnérabilité.
Mouais. J'y vois surtout une excuse pour exploiter une faiblesse chez l'autre et pour pas s'exposer à une fille qui a plus de répondant (on peut toujours blamer l'autre de pas être marrante si la discussion ne décolle pas).
Que les vrais "chevaliers blancs" sincères sont très rares. Comme quand tu grattes le vernis de la gentillesse chez les AFC.
Je ne modère pas mon propos en fonction de sa portée. Si le mien est dogmatique, le tien me semble démagogique.
Ah, donc dès qu'on balance pas des "V rité ki déranj", on est démago, c'est ça?
Faudrait grandir un peu, une fois pour toute. Dans l'univers, il y a des nuances.
Tes faits, ne sont valables que pour une tranche d'âge de 18 à 25 ans, après, ça change beaucoup.
On compte pas le nombre de couples formés dans des bars et des soirées publiques, et 3/4 des meufs que je connais ont rencontré leur mec actuel comme ça. ça reste que mon expérience perso, certes, mais si tu as de vrais chiffres pour étayer ton propos, je veux bien les lire.
Si t'as pas d'études/de taf, que t'es pas sur Tinder (ou que ça fonctionne pas) et que ton cercle c'est que des mecs, t'as de très grandes chances d'être la victime du Paretto. Et dans le cas où t'es pas sur Tinder, et où t'es en vacances/chômage, si tu sors pas, tu baises pas, point. Si tu sautes par la fenêtre, tu meurs, y'a pas de miracle.
Non, mais en gros, tu es en train de transformer une lapallissade en grande vérité. ça troue le cul, que tu oses faire ça avec un tel aplomb comme si là, tu avais illuminé l'univers.
Ouais, évidemment, si tu fais pas de rencontres et vois pas de gens du genre qui t'intéresse pour des relations, tu baises pas. Tu vas dans un endroit que tu connais pas et fais pas de rencontres, restes dans ta chambre d'hôtel, tu baises pas. ça marche aussi en allant au boulot et en ayant un minimum de règles ou de contraintes, en allant en vacances dans des lieux inappropriés.
Pour tinder, tu pars du postulat que si ça marche, ça marche. Ben oui, donc t'es pas une victime, c'est logique.
Maintenant, est ce que ça veut dire qu'il faut se sur consacrer à ça pour autant? On devrait avoir le droit et même le bon sens de ne pas sortir si c'est pour passer des soirées de merde parce qu'on est pas d'humeur, parce qu'on a autre chose à foutre et parce qu'on peut grimper sur cet autre chose, alors que passer sa vie dans des mauvaises soirées te tuera plus sûrement que le saut par la fenêtre. Au moins psychologiquement. L'usure, ça n'aide pas à draguer non plus. Empiler les soirées de déceptions, avec des rencontres non concrétisées, c'est pire que prendre 1 semaine ou 3 mois pour se ressourcer. Combien de mecs se lancent à corps perdu dans la drague après une rupture pour finalement craquer des mois après?
Les space monkeys qu'étaient certains invalident pas le propos. Tu es juste en train de me dire à raison que ceux qui sortaient trop étaient aussi à plaindre que ceux qui restent cloîtrés chez eux.
C'était un exemple du fait que faire des rencontres en soi n'est pas la panacée; C'est un moyen, mais pas suffisant et dont les retombées ne sont pas proportionnelles à la quantité. La loi des nombres, on en a besoin qu'en faisant de mauvaises rencontres. La qualité n'augmente pas en faisant des tonnes de rencontres, elle se dilue si les rencontres sont mal choisies. Ce qui l'augmente, c'est de choisir ses "combats".
Si t'es un mec physiquement moyen, t'as plusieurs possibilités pour te taper une bombe.
- Le facteur X, qui fait que deux personnes peuvent se plaire malgré qu'elles soient à deux positions différentes de l'échelle de la beauté de notre société (rappel que la beauté n'est pas objective du point de vue de notre société).
- Être là au bon moment, avoir des couilles, et aborder une bombe que personne d'autre n'ose aborder.
En gros, tu as deux solutions faciles et pas "quantifiables" pour tous les cas où tes autres explications s'appliquent pas et où ton paradigme craquerait. Et en fait, peut-être que tu as besoin de ça parce qu'en réalité, le paradigme ne tient pas de base...?
Il n'y a pas forcément besoin qu'un mec soit un Gainsbourg, un mec bien positionné ou que la nana soit mal dans sa peau pour que l'alchimie fonctionne.
C'est exactement ce que tu dis, mais à partir de là, pourquoi rester dans l'idée qu'un mec moyen peut se taper une bombe que sur des exceptions?
Tu sais combien de bombes je vois aux bras de mecs moyens l'été en vacances?
Et mon échelle de beauté n'est pas particulièrement basse.
Le monde est un peu plus fluctuant que ça, et que les "notes" qui sont très mathématiques pour un truc qui se quantifie difficilement, l'attraction.
Pour avoir connu un certain nombre de modèles, actrices (avec ou sans guillemets), stripteaseuses et autres go-gos, voire performeuses de tous poils, c'est sûr qu'une bonne moitié était branchée beaux gosses, mais l'autre moitié prenait pas des mecs qui pétaient la classe ou avaient de la gueule, ou une personnalité ou des talents fulgurants. Le genre d'associations qui fait souvent vriller quand tu es frustré parce que tu te dis "mais putain, ce mec là n'a rien, et elle le regarde lui, et pas moi". Et pourtant, ça existe.
C'est comme ça, le monde n'est pas linéaire.
C'est pas exhaustif, mais dans tous les cas, la moyenne des mecs 6/10 se tapent pas des bombes, ça tient de l'exception en fait.
Peut-être dans ton microcosme.
Dans la réalité plus large, je ne pense pas.
Les études tendent à le montrer, on se donne une appréciation inconsciente, et on vise dans le même panier, on cherche des gens "à notre niveau" (encore une fois, il y a des exceptions, évidemment).
Oui, sauf que les études montrent aussi que les nanas se sous-évaluent (même sans problèmes de confiance) et les mecs se sur-évaluent, et qu'au final, ça lisse les choses et ça permet de "mixer" le tout.
Si tu cites les choses, cite les complètement, tant qu'à faire.

Si tu as plus de choix, tu as automatiquement plus de chance d'avoir quelqu'un qui correspond à tes critères.
Ou pas?
Selon ton vecteur de choix, tu peux juste avoir plus de déchets?
Les sites de rencontres sont l'illustration parfaite de ça.
Les mecs qui y vont le plus sont les plus désespérés. Forcément, ça augmente pas la quantité de champions dessus, qui eux, ont déjà moins à se fatiguer de base et n'ont pas forcément besoin de se taper tous les cas sociaux sur les sites pour avoir de belles rencontres.
Actuellement, t'es pas limité en tant que meuf par autre chose que toi-même.
Pour baiser. Pas pour avoir une vraie relation. Avoir de l'attention de n'importe qui, c'est pas forcément flatteur hein.
Toutes mes potes ont des centaines de matchs. Y'a des mecs qui veulent une nuit, et y'en a aussi qui veulent juste une meuf, et qui seraient fiers de simplement s'afficher avec une meuf moyenne (parce que c'est socialement valorisant d'être en couple).
Ouais, mais ça change rien à ce que j'énonce plus haut.
Je comprends pas comment tu tires cette conclusion du lien que tu postes. Du fait que les hommes et femmes ont un nombre pas si éloigné de partenaires sexuel(le)s dans leur existence ? C'est plus homogène chez les femmes que chez les mecs. Idem pour la fréquence des rapports.
Relis les chiffres. Know your maths. Je peux rien dire de plus.
Tu as vu combien de profils de femmes sur ce site qui viennent parce qu'elles n'arrivent vraiment pas à avoir une nuit avec une homme ? Pourquoi les sites de séduction visent-ils les hommes ?
Elles vont sur aufeminin.com, madmoizelle et docti. C'est pas estampillé seduction parce que la séduction, c'est "saaaaaale", mais ça n'y change rien, il y a énormément de paumées aussi.
On est au sein d'une population ultra-hétérogène, où les extrêmes s'équilibrent par le phénomène de moyenne dans les études comme celle que tu as posté.
Sauf que non, parce que c'est juste mathématiquement pas possible; sinon ça te menne à des chiffres qui ne peuvent plus être réalisables. D'ailleurs la conclusion de tous les mecs qui font ce genre d'études et qui sont certainement sociologiquement et mathématiquement plus aguerris que toi et moi, c'est que la moyenne des hommes et des femmes est sans doute très similaires. Et j'ai jamais vu des sociologues se limiter en n'énonçant pas quelque chose de "choquant" pour le status quo. Au contraire, ça les rend plus visibles.
Faire des ménages c'est différent d'être cheffe d'entreprise. Les femmes travaillaient déjà avant, mais moins au sein de postes plus élevés dans la hiérarchie, qui sont plus chronophage, en particulier à la sortie des heures de bureau.
C'est toujours le cas, la majorité des femmes ne sont pas cadres, et la proportion chez elles est significativement inférieure à celle des mecs.
Je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il s'agisse d'une illusion, mais ça ne change pas le constat que ça rend les interactions "jetables". On est sur du fast-food. Avoir de l'attention, ça nous gonfle, next, il y en a un autre qui est déjà arrivé.
Donc, on sait que c'est un point de vue de merde, mais parce que c'est facile, vaut mieux se maintenir dans cet état d'esprit, qui n'est ni satisfaisant, ni viable à long terme?
Quand tu as eu peu de relations, tu te donnes plus de mal pour rentrer dans le moule, et tu considères comme légitime des conduites qui ne le sont pas.
Uniquement si tu sais pas ce que tu vaux et ce que tu veux. Mon propos était de dire qu'avoir plein de relations de merde, ça ne donne pas plus de "talents de gestion" qu'une paire de bonnes relations saines, ou de relations difficiles au contraire. Mais aussi, avoir un bon état d'esprit, de bonnes valeurs et de la confiance en soi, ça donne aussi des armes, indépendamment du nombre.
Mais de toute façon, c'est pas figé, ça dépend aussi de l'autre.
Pour avoir eu un certain nombre de relations, ça m'a pas empêché de faire de la merde pour autant avec certaines alors que j'aurais pas accepté le quart du même comportement avec d'autres. Et c'était pas la question que ce soit les plus bonnes ou les plus attirantes ou les plus intelligentes pour faire passer leurs trucs, ou que je les aimais plus...
C'était juste "comme ça". Les relations, on gère jusqu'au moment où on gère pas, parce que c'est plus une question de communication avec l'autre que de simplement avoir des positions inflexibles (ça, ça m'a juste amené à avoir un grand nombre de relations courtes et à nexter connement des trucs qui auraient été au top).
Ma vision, c'est que souvent par morale (ou religion) ces individus restent dans des relations qui ne sont pas épanouissantes, parce que ça leur semble normal.
Oui, on est d'accord, il y a aussi le fait de ne pas supporter d'être seuls.
Mais l'inverse est vrai aussi. Il y a une grosse différence entre les comportements inacceptables que tu décris, et le fait de jeter une meuf parce qu'elle est pas encore ultra ouverte sexuellement (alors qu'elle est jeune et se découvre encore, et que rien n'est figé), ou parce qu'elle est casse-couilles sur des détails (mais que si tu creuses, en fait, elle a raison, parce que par exemple, elle exige que tu passes un peu plus de temps avec elle qu'avec tes potes, ce qui au bout de 5 ans de relation, serait un minimum?).
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Constructif le 12.07.18, 00h31 par Avalanche
Hello,

Merci pour vos réponses à tous, qui sont toutes aussi complètes et documentées que diverses. J’aimerais revenir sur les notions de consommation et de partage. Je m’intéresse en ce moment à des expositions sur l’art contemporain et il y a pas mal d’avis récurrents parmi les auteurs, parmi lesquels la sexualité prise dans le sens de consommation serait un aliment narcissique à distinguer de la sexualité au sein du couple.

Est-ce que le fait d’être en couple change votre rapport sexuel, votre vision de votre partenaire ? Je ne parle pas de tendresse, mais de différence entre cette exigence de performance/ de concurrence ou cette comparaison de ce que j’ai compris avec les films pornos, et ce coté plus intuitif que l’amour dicterait dans un rythme plus calme, plus posé. Avec le harcèlement de l’actrice Nikita Belluci, dont les auteurs sont principalement des jeunes de 11-13 ans, d’un coté on voit des jeunes qui critiquent et jugent sévèrement le porno et puis d’un autre, il y a cette déshumanisation des actrices auxquelles on réserve un traitent à part alors que les petites amies ont la chance de bénéficier on va dire d’un certain respect. Je veux dire, c’est super que la différence soit prise en compte entre jeu d’acteur et réalité mais en même temps, j’ai ce petit problème avec la déshumanisation de certaines actrices qui en font leur métier. On pourrait dire que certaines filles qui courent beaucoup dans ce cas là ne mériteraient pas le respect parce qu’elles ne se respecteraient soit disant pas ou parce qu’on prolongerait leur choix (de s’exposer à ce genre de risques critiques).

Je suis particulièrement sensible au fait qu’elle ait choisi de en pas avoir d’enfants à cause du regard des réseaux sociaux sur ses enfants. Je trouve que c’est dommage que les réactions immatures de jeunes sur les réseaux privent une femme de son désir de maternité. C’est difficile de comprendre cette différence entre les femmes qui méritent d’être respectée ou pas, autant en dehors du rapport que pendant le rapport. J’aimerais revenir sur le débat qui porte sur l’humain en rapport avec le contexte culturel et générationnel qui aurait pu influencer certains.
Ben ça me semble assez simple pourtant : les réseaux sociaux dans leur forme actuelle favorisent les comportements humains les plus bas, frustration, jalousie, absence d’empathie ou de responsabilité individuelle. Exacerbe évidemment chez les ados.

Bref. Je ne suis pas convaincu de la pertinence de généraliser cela à la société réelle dans son ensemble.

Et encore moins d’en tirer des leçons sur une sexualité réelle...
Est-ce que le fait d’être en couple change votre rapport sexuel, votre vision de votre partenaire ? Je ne parle pas de tendresse, mais de différence entre cette exigence de performance/ de concurrence ou cette comparaison de ce que j’ai compris avec les films pornos, et ce coté plus intuitif que l’amour dicterait dans un rythme plus calme, plus posé.
Pour ma part non.
C'est même mieux et plus "hardcore" mais je pense que ça dépends de sur qui tu tombes, et nous sommes bien tombés.
Pour le coup moi, qui aime parler des grandes masses, je peux pas te faire de réponses uniques. Enfin si, de mes observations il ressort que:
>les femmes aiment qu'un mec soit suffisament attirant et beau pour qu'elles puissent accepter se faire dominer par lui, et que beaucoup de femmes aiment se faire dominer (ce qui est pas évident pour un mec, surtout s'il est empathique, j'ai du vraiment cheminer pour concilier les deux et aujourd'hui c'est magique). après ça veut pas dire qu'elles n'aiment QUE se faire dominer
>bon, je suis tombé à environ 95% de vaginales (me faites pas le rappel sur le fait que la distinction n'existe pas, je sais très bien, mais vous avez compris l'idée, gagnons du temps), et qu'en général les vaginales aiment que ça puisse durer et que ça soit energique. Les clitoridiennes, je sais pas trop, a vrai dire je me suis un peu fait chier avec.
>il ne faut pas confondre performance et exigeance. La performance il y a un côté "toujours plus", alors qu'exigeance c'est une histoire de pallier à atteindre. J'ai vu beaucoup de femmes insatisfaites quand même, enfin dans ce qu'elles disent, à travers mes amies et mes ex et ma copine. En gros les trois reproches qui reviennent sont:
1) les mecs qui la jouent marteau piquer et finissent en 4-5 min
2) les mecs qui font trop dans le sensiblerie et n'osent pas dominer/prendre les devants

Et c'est pas forcément le "diktat" de la performance qui engendre ces attentes. Mais par contre avec le temps, je me demande pourquoi les femmes ont un tel niveau d'exigeance alors que c'est pas évident pour un mec "normal" de subvenir aux attentes. Je sais pas, ça devrait être naturellement facile?


En fait Avalanche pour être honnête, je retrouve dans tes sujets des orientations falacieuses. Tes premisces dans tes questions sont déjà orientées type
"et ce coté plus intuitif que l’amour dicterait dans un rythme plus calme, plus posé."
Déjà ton postulat est faux. Les hommes et les femmes n'ont pas attendu le porno pour coucher avec energie on va dire. Ensuite tu fais un faux lien rythme calme et posé = amour = intuitif.
Non :)
Tu peux pas penser comme ça sinon, tu va attendre des discussions que la validation de ton point de vu à priori, ce qui est déjà arrivé à de multiples reprises dans tes sujet.


Pour les actrices porno, moi j'ai pas de soucis avec. Le problème du porno c'est la manque de cadre. Les gens n'intégrent pas ou n'ont pas l'éducation ou le recul nécéssaire pour capter que le porno, c'est du Catch. C'est du spectacle, du théâtre. Ca imite la réalité, ça la grossit, il peut y avoir de nombreux liens entre porno et sexe réel, mais pourtant ce n'est pas la même chose.
Le problème des harceleurs de 11-13 ans c'est lié à un manque d'éducation. Perso, j'ai regardé du porno quand j'avais 9 ans, puis 10, et tout, ça ne m'a jamais chamboulé. J'ai eu un cadre et une éducation qui m'ont permi de remettre les choses dans leur contexte.
Mais je suis issu d'un cadre spécifique, les 1% voir plus, donc dire que c'est un problème d'éducation ne suffit pas à règler le problème.
Enfin si les parents prenaient le temps de parler 5 min avec leurs enfants de ça, ça augmenterait les chances qu'il n'y a pas de problèmes.
les réactions immatures de jeunes sur les réseaux privent une femme de son désir de maternité
Oui certes, mais c'est le petit bout de la lorgnette du dit "problème".


Comme le dit The Pop, les reseaux et cie ne font que mettre en gras des comportements qui ont toujours existé, donc une proportion plus grande (ou en tout cas plus visible et c'est peut être ça le plus important, que cette proportion peut être pas si importante ou en croissance soit rendue visible) s'y risque.

Le truc après c'est qu'il faut prendre du recul, et arrêter avec les tabloids et le sensationnel BuzzFeed/Vox/Huffpost/Cosmo. Ce genre de sujets c'est fait aussi pour vendre du papier et de faire dans le scandale.
The Pop,

Je ne parle pas de generaliser ce qui se fait sur les reseaux sociaux. Mais je trouve interessant de constater que malgré une certaine liberté sur les reseaux sociaux ces ados ont une sexualité plutôt saine et c’est ce qui retarderait justement lnage du premier rapport si on s´en tient à la réalité.

C’est cette dichotomie que je trouve intéressante à creuser. D’un côté il y aurait ceux qui serait « digne de », et de l’autre celles qui ne le seraient pas. J’avais déjà posé une question dans un précédent post sur la féminité dans son ensemble, moins specifique à la sexualité.

Le phénomène a de l’importance, c’est un fait. Mais il semblerait que certains fassent la part des choses malgré tout. C’est plutôt une belle preuve de discernement. Malgré une part d’immaturité. Moi je l’interprète dans ce sens.

Les reseaux sociaux sont l’occasion d’échanges plus libres dus à l’anonymat. Les trolls, insultes sont plus faciles à échanger, et à ne pas assumer. Malgré tout, dans la vraie vie ces ados même s’ils voient des films, même s’ils seraient en compétition, influencés, ils ne semblent pas précipiter leur premier rapport. Cela voudrait dire que malgré cette influence extérieure qui tendrait à precipiter le premier rapport sexuel (un rapport à l´autre et à soi), il y a une relative attente, un respect de sa propre dignité entre guillements.
Je ne parlais pas de sensationnel. J’ai l’impression que mon propos a été mal compris. Parce que je suis d’accord sur l’idée de discernement.

Je veux dire cette dichotomie entre réalité (moi ado qui ai 13 ans cherchant mon égale) et virtualité moi ado derrière mon écran insultant une actrice. Je me demande si c’est du relâchement, une pensée secrete qui ne se dit pas nominativement, un manque d’éducation ou autre.

Étant donné que les chiffres qui viennent confirmer ce relatif discernement montrent qu’ils savent faire la différence.
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