Re: Votre vie a-t-elle déjà été en danger ?
Posté : 19.04.19
Je crois que j'aurais pu mourir plusieurs fois quand j'étais petit :
- une première fois au collège, je devais être en 6e; vous connaissez le jeu où on se fout des herbes gramineuses (pleines de pisse de chat probablement) dans la bouche, et on tire et ça met les graines au coin de la bouche et ça fait des "moustaches" ? Ben quand on le fait, faut pas inspirer par la bouche au même moment.
Je me suis retrouvé avec des graines hyper collantes plein le gosier, impossible de respirer, poumons pas assez remplis pour pouvoir expulser correctement, pas de gag reflex pour vomir, ça sortait pas.
En l'espace de 3 secondes je me suis vu mourir.
Ca a beaucoup fait rire mes petits camarades.
- une autre fois, même période, dans le gymnase, les gros tapis en mousse épais de 80cm sur lesquels on adore se jeter; y'en avait un contre le mur. Je m'assieds par terre, le dos contre le tapis. Il me tombe dessus, et m'écrase de tout son poids (LOURD). Moi, gabarit crevette malade, en dessous, plié en deux, le menton sur les genoux, impossible de bouger, impossible de respirer. Par miracle j'ai réussi à basculer sur le côté en chien de fusil et ainsi à libérer ma cage thoracique. Des années plus tard, j'ai eu des problèmes de lumbagos et sciatiques à répétition, ça vient clairement de ce jour-là.
- une fois en Martinique, on avait loué un bateau à plusieurs, le bateau traçait en pleine mer, pleine vitesse. Moi je suis à l'arrière. Je m'assieds et me penche en arrière pour m'appuyer sur le bastingage. Y'en avait pas (l'arrière du bateau était ouvert). Je sais pas par quel miracle j'ai réussi à pousser les abdos pour me redresser et ne pas basculer dans l'eau; je sais pas si quelqu'un aurait capté immédiatement que j'étais tombé, le bateau aurait continué sa course je pense - et retrouver une tête d'enfant qui flotte dans la mer, les vagues, l'écume, c'est pas gagné. Je sais plus si j'avais un gilet (je pense pas).
- même weekend, même bateau : arrivés en pleine nuit et forte mer dans la baie de la Guadeloupe; les mecs pressés d'arriver, parce que la tempête menace, mettent les gaz, tout droit. Sauf que non, tout droit, il aurait mieux fallu contourner les rochers. Le bateau rebondit plusieurs fois sur les rochers, et s'immobilise sur l'un d'entre eux, éventré, équilibre précaire, battu par les vagues, de plus en plus fortes. Pas bon. Les pieds nickelés essaient de lancer une fusée de détresse. Vague, déséquilibrés, la fusée par dans la banquette et fout le feu. Super. La radio déconne. Super. C'est Paques : les antillais sont en train de faire ripaille et de picoler. Heureusement des douaniers patrouillaient, ils voient le bateau en sale posture. Ils mettent un zodiaque à l'eau pour venir nous évacuer, avec un mec devant qui éclaire à la lampe torche parce qu'il fait nuit noire. Le zodiaque se retourne à cause des vagues, les douaniers s'éclatent sur les rochers, se prennent le réservoir d'essence sur la gueule. Au bout de X tentatives, ils arrivent, en sang, jusqu'à nous. Il fallait alors mettre les enfants (nous) dans le zodiaque et refaire le périple inverse. Pas hyper confiants. Heureusement ça a été, on a fini la nuit sur le bateau des douaniers. Un weekend plutôt sympa en fin de compte
- une première fois au collège, je devais être en 6e; vous connaissez le jeu où on se fout des herbes gramineuses (pleines de pisse de chat probablement) dans la bouche, et on tire et ça met les graines au coin de la bouche et ça fait des "moustaches" ? Ben quand on le fait, faut pas inspirer par la bouche au même moment.
Je me suis retrouvé avec des graines hyper collantes plein le gosier, impossible de respirer, poumons pas assez remplis pour pouvoir expulser correctement, pas de gag reflex pour vomir, ça sortait pas.
En l'espace de 3 secondes je me suis vu mourir.
Ca a beaucoup fait rire mes petits camarades.
- une autre fois, même période, dans le gymnase, les gros tapis en mousse épais de 80cm sur lesquels on adore se jeter; y'en avait un contre le mur. Je m'assieds par terre, le dos contre le tapis. Il me tombe dessus, et m'écrase de tout son poids (LOURD). Moi, gabarit crevette malade, en dessous, plié en deux, le menton sur les genoux, impossible de bouger, impossible de respirer. Par miracle j'ai réussi à basculer sur le côté en chien de fusil et ainsi à libérer ma cage thoracique. Des années plus tard, j'ai eu des problèmes de lumbagos et sciatiques à répétition, ça vient clairement de ce jour-là.
- une fois en Martinique, on avait loué un bateau à plusieurs, le bateau traçait en pleine mer, pleine vitesse. Moi je suis à l'arrière. Je m'assieds et me penche en arrière pour m'appuyer sur le bastingage. Y'en avait pas (l'arrière du bateau était ouvert). Je sais pas par quel miracle j'ai réussi à pousser les abdos pour me redresser et ne pas basculer dans l'eau; je sais pas si quelqu'un aurait capté immédiatement que j'étais tombé, le bateau aurait continué sa course je pense - et retrouver une tête d'enfant qui flotte dans la mer, les vagues, l'écume, c'est pas gagné. Je sais plus si j'avais un gilet (je pense pas).
- même weekend, même bateau : arrivés en pleine nuit et forte mer dans la baie de la Guadeloupe; les mecs pressés d'arriver, parce que la tempête menace, mettent les gaz, tout droit. Sauf que non, tout droit, il aurait mieux fallu contourner les rochers. Le bateau rebondit plusieurs fois sur les rochers, et s'immobilise sur l'un d'entre eux, éventré, équilibre précaire, battu par les vagues, de plus en plus fortes. Pas bon. Les pieds nickelés essaient de lancer une fusée de détresse. Vague, déséquilibrés, la fusée par dans la banquette et fout le feu. Super. La radio déconne. Super. C'est Paques : les antillais sont en train de faire ripaille et de picoler. Heureusement des douaniers patrouillaient, ils voient le bateau en sale posture. Ils mettent un zodiaque à l'eau pour venir nous évacuer, avec un mec devant qui éclaire à la lampe torche parce qu'il fait nuit noire. Le zodiaque se retourne à cause des vagues, les douaniers s'éclatent sur les rochers, se prennent le réservoir d'essence sur la gueule. Au bout de X tentatives, ils arrivent, en sang, jusqu'à nous. Il fallait alors mettre les enfants (nous) dans le zodiaque et refaire le périple inverse. Pas hyper confiants. Heureusement ça a été, on a fini la nuit sur le bateau des douaniers. Un weekend plutôt sympa en fin de compte