Mojo_jojo a écrit : ↑09.10.19
je vois plus de soucis que d'avantages (à commencer par mon estime de moi-meme)
Exactement l'un de mes plus gros soucis
J'évite de complimenter car je ne veux pas mettre la fille sur un piédestal, lui montrer trop l'attirance physique que j'ai pour elle et qu'elle comprenne que c'est gagné d'avance. Il faut rester un challenge pour elle ;)
J'ai un problème avec ça, quand j'apprécie beaucoup quelqu'un, ça peut me jouer des tours, mais en même temps, je n'arrive pas à me forcer à ne pas être sincère et minimiser. Donc j'ai développé une attitude "compensatoire". J'avais trouvé un parallèle dans les bouquins de PUA qui disait qu'en gros, plutôt que de rabaisser la fille pour la faire tomber de son piédestal et avoir une même valeur perçue, c'était beaucoup plus gratifiant et valorisant pour les deux de se voir comme tous les deux "au-dessus", en gros deux exceptions faites l'un pour l'autre. D'ailleurs, ce faisant, tu adoptes un peu un point de vue d'esthète. "J'ai des standards élevés, et tu rentres dedans". ça la qualifie. Mais il faut savoir rester dans beaucoup d'implicite sur cette histoire de standard, le dire indirectement, sous peine d'avoir l'air pédant ou ridicule si la fille n'est pas encore convaincue à fond. Et puis, il faut une bonne dose d'humour, d'assertivité et de mordant pour garder la tête sur les épaules, et ne pas tomber dans le piège du compliment "romantique" qui la porte aux nues en la détachant de soi.
Mais je sais également que des compliments bien placés augmentent grandement la complicité et j'aimerais donc savoir en placer quelques uns.
Justement, tu peux travailler à l'envers. Trouve ce qui forge de la complicité avec elle pour toi et fais lui un compliment dessus.
L'histoire de la passion, c'est parce que je suis curieux des gens, et que j'aime bien, même si on me raconte quelque chose qui m'est totalement étranger, que les gens se sortent les tripes. Quand on me raconte d'une manière chiante des trucs sur quelque chose qui me passionne, si le fond est intéressant, ça retient mon attention, mais j'aurai quand même du mal. Alors que quelqu'un de passionné, même si le sujet ne me passionne pas, ça m'intrigue. Et comme je le suis moi-même, ça me frappe.
Tu peux parler de son humour "j'aime bien ton humour, et je ne dis pas ça parce qu'on a le même".
Ou de son goût pour les soirées improvisées, signe de certains traits de personnalité que tu apprécies, et qui vous permettent de passer de bons moments.
En général je m'attarde sur les vetements : "Cool ton pantalon, tu l'as acheté où ?". C'est aujourd'hui le meilleur compromis que j'ai
Le style c'est pas mal si tu n'en restes pas là. Et quand je dis "n'en restes pas là", je ne parle pas de trouver de bonnes adresses. Mais de lui parler d'elle au travers de ça. Si ça fait plusieurs fois que tu la vois, tu peux lui dire qu'elle a toujours un style original, ou toujours en adéquation avec le contexte tout en se démarquant d'une touche personnelle, qu'elle sait jouer avec les codes de la mode ou ce genre de choses. Tu peux lui parler de sa personnalité avec ça.
Si tu la vois pour la première fois, tu peux noter un élément, en général, pas le plus remarquable, mais celui qui est parfaitement dans la continuité de la discussion. Pour que ça ne passe pas pour un compliment fait pour le compliment, mais qui est "au passage". Genre même si la nana a des talons vertigineux et sexy, si tu lui parles de ça (et elle l'aura probablement entendu vu que des mecs vont le remarquer), tu ne vas pas lui sortir une phase "juste pour ça". Par contre, si vous parlez d'un truc en rapport avec l'équilibre, la course à pieds, être en retard le matin etc, qui peut te permettre de la remettre en situation avec ses talons et le contexte que tu crées, tu peux faire passer sous un trait d'humour ton compliment. Et dévier ensuite pour sexualiser. Win. Par contre, si vous étiez plutôt en train de parler d'être ébouriffé, de cheveux, etc, tu peux lui faire un compliment sur sa coiffure l'air de rien dans le sujet.
Ce n'est pas tant de l'habileté que du contexte. Après, tu peux si tu as du mal, et même si tu connais la phrase, pour l'avoir apprise spécialement, demander de l'aide pour l'exprimer, en contournant par des périphrases.
Et sortir des morceaux de mots qui vont l'aider à trouver le chemin vers le sens que tu veux. Tu peux aussi switcher en anglais. Entendre un joli compliment dans une langue qu'on connait mais qu'on utilise rarement fait un effet spécial, je trouve.
Tu peux largement passer sous le radar du calcul...
Romain1997 a écrit : ↑09.10.19
Onmyoji: oui vous avez une réticence pour le mensonge que je comprends parce que vous avez des attentes spirituelles vis-à-vis des relations
Ce qui n’est pas mon cas, je suis un garçon qui est ultra terre-à-terre et je préférerais toujours un bon plan Q car au moins c’est du concret et pour ma part ça a toujours été des bons moments
Mais pour moi, que la fille me plaise, c'est concret. Si la fille n'a pas du tout les mêmes valeurs que moi et que je trouve sa personnalité désagréable, je vais avoir du mal à avoir envie de lui donner du plaisir. Parce que même si je n'ai pour but qu'un plaisir égoïste, il y a forcément un moment où elle devrait en profiter. Et ça m'emmerde quand j'apprécie pas la fille. Si la fille ne m'intéresse simplement pas d'un point de vue personnalité, qu'elle manque d'intelligence pour me titiller, mais qu'après tout elle est sympa, je passerais un moins bon moment que si ça fusait dans tous les sens et que vraiment ça me faisait un vrai plaisir de la draguer, mais je serai sans doute plus disposer à lui faire plaisir si elle en a envie.
Pour moi, mon état mental est très concret. Donc, je ne le néglige pas. C'est terre à terre, même si l'objet est moins palpable.
Et puis si il faut mentir je me dis juste que c’est la société qui nous pousse à toujours essayer de briller. Si tu brilles pas un minimum, tu restera dans l’ombre, et donc tu restera seul (pas toi, c’est un « tu » géneral), c’est de l’ascétisme et ça m’intéresse pas
Je ne suis pas ascète. Mais j'essaie de croire que je peux briller avec ce que j'ai. J'oscille beaucoup niveau confiance en soi, alors si je commence à me dire que je dois mentir pour briller, c'est le début de la fin.
Je crois qu'on peut briller un minimum dès le moment qu'on est normal, et pas un clone (ce n'est pas contradictoire, bien des gens sont "anormaux" sur différents domaines, c'est très dur d'être moyen sur tout, sans dévier dans le négatif sur certains trucs).
Pour l'amour, si tu l'as connu, tu devrais pouvoir comprendre que c'est suffisamment plaisant pour avoir envie de le revivre. Et l'amour des parent n'a rien à voir.
Pour le mensonge, oui c'est un outil et des fois par ça tu donnes à la fille ce qu'elle veut, mais parfois c'est le contraire. Et même si je ne suis responsable que de moi, j'aime éviter de blesser les gens pour satisfaire mes désirs.
Parce qu'à la fin, tu n'interagis pas avec la société. Tu interagis avec des individus, comme toi. Et tu peux être la victime de ça aussi. Alors ok, c'est peut-être le jeu, ça n'engage que ceux qui y croient, mais quand même.
Et d'ailleurs, la société ne te pousse pas à mentir pour pouvoir t'amuser. Tu peux très bien briller en étant brillant, vraiment. Et le plus, c'est que ça te servira à autre chose dans la vie.
Moi aussi je préférerais qu’on joue toujours carte sur table faut pas croire. Mais ça marche pas. Presque jamais en tout cas
C'est ton expérience; mais je me demande quel genre de filles tu dragues et de quelles tranches d'âge.
Parce que pour moi, du moment qu'on a les mêmes attentes et qu'on se plait, il n'y a pas d'obstacles.
Si elles couchent avec toi, mais que ça passerait pas autrement, c'est que soit elles n'auraient pas les mêmes attentes, soit que tu ne leur plairais pas autrement. Dans l'un ou l'autre cas, tu peux bien faire autrement.
Tu peux trouver des filles qui veulent des plans culs comme toi (bonjour tinder...), ou des filles à qui tu plairais (pour ça, trouver ton jardin...) sans ça, ou un moyen de leur plaire sans ça.
Tu dois avoir une base, tu ne peux pas tout inventer.
Donc je me demande ce que tu penses qu'il te manque, en fait...?
De l'argent, puisque tu en parlais? Du pouvoir (puisque c'est un autre cliché associé)?
Un physique? Des talents?
Donc à partir de là j’ai tiré des conclusions et je me suis adapté et je me suis bougé, je me suis bien sapé dans la mesure du possible, plutôt que d’attendre que ça tombe du ciel
Très bien, c'est la bonne attitude, mais tu peux continuer la démarche.
Et d’ailleurs on peut avoir juste envie de sexe sans amour, je comprends jamais pourquoi faudrait forcément les deux mis ensemble
Mais quand je te dis que la fille doit me plaire, c'est pas une question d'amour. Déjà parce que clairement, je distingue bien les deux et parce que je suis pas sur cette longueur d'onde, mais parce que je ne m'éclate dans le cul que s'il y a de la complicité. Si c'est juste pour bourrer un trou, pour le dire vulgairement, je suis assez doué de mes mains pour me faire plaisir aussi mécaniquement...
Je trouve que le côté physique est largement assez génial, alors je me dis pourquoi se mettre encore des barrières
Pour plus de plaisir?
Le corps de la femme c’est vraiment un kiffe en soit, en tout cas moi ça me convient, après si elle veut m’aimer elle a le droit mais son corps me suffit
Encore une fois il n'est pas question d'amour. L'autre peut aussi avoir juste envie de cul. Et être ta complice. ça peut être un délire à deux, plutôt que de la masturbation dans son corps, en fait...
Donc raconter des mytho ça me dérange pas tellement, après c’est pas non plus énorme si vous saviez y’a pas de quoi flipper, mais ça m’a aidé parfois
Comme je disais, ça peut avoir une utilité, mais dès lors que ça joue avec les attentes de l'autre, je suis pas trop à l'aise avec ça. Mais si ça te convient, tu as sans doute raison, si ça te fait plaisir et si tu n'as pas trop de casse autour de toi.