La tromperie permet-elle de mieux aimer ?
Je pense qu'on trompe et sommes trompés dans chaque relation. Après, cela dépend la définition et le degré de tromperie propre à chacun. Il me semble qu'on ne peut pas échappé à la tromperie envers son partenaire ou bien à soi-même au fur-et-à mesure que la relation, supposons de couple, avance dans le temps. Car le partenaire ne peut pas (...à part quelques rares couples?) combler tous nos manques, qu'ils soient affectifs, sexuels ou autres. Dans ce cas, au moment où l'autre est acquis, on se plaît à avoir des envies avec ce que l'autre ne nous apporte pas.
J'ai pour exemple un ami, 58 ans, une femme (10 ans de moins) qu'il aime depuis qu'ils sont mariés, 2 enfants ados. Tout se passe bien, sauf pour le sexe qui est devenu inexistant. Plutôt que de rompre et de briser l'harmonie familiale pour avoir une femme qui le comblerait certainement seulement qu'au niveau sexuel, il s'autorise à avoir des relations extra-conjugales de temps en temps. C'est un constat qui me fait penser que tout ne peut pas être parfait et que la "tromperie" fait partie de la relation. Qu'elle soit acceptée par soi-même ou l'autre est un autre débat.
J'ai pour exemple un ami, 58 ans, une femme (10 ans de moins) qu'il aime depuis qu'ils sont mariés, 2 enfants ados. Tout se passe bien, sauf pour le sexe qui est devenu inexistant. Plutôt que de rompre et de briser l'harmonie familiale pour avoir une femme qui le comblerait certainement seulement qu'au niveau sexuel, il s'autorise à avoir des relations extra-conjugales de temps en temps. C'est un constat qui me fait penser que tout ne peut pas être parfait et que la "tromperie" fait partie de la relation. Qu'elle soit acceptée par soi-même ou l'autre est un autre débat.
Bah en fait au lieu de tromper on en revient à la communication, comment on explique et je le vois dans mon entourage des couples qui durent depuis un certain temps, bah niveau sexuelle etc. Tout roule. Ils se remettent en questions, teste des choses, ne se laissent pas aller dans la monotonie.. C'est aussi ça le propre de chacun à cultiver son couple et se cultiver soi-même.
Par exemple, combien de fois on voit des hommes une fois une femme "acquise" qui ne font plus de sports, se laissent aller, bah beaucoup mine de rien. On le voit souvent. C'est un ensemble de choses à faire dans son couple, d'en avoir conscience.
On peut aussi lire des témoignages de couples qui s'ouvrent à d'autres pratiques.
Tu peux trouver un partenaire sur le début, tout beau, tout rose et au fil du temps quand tu apprends à connaître c'est la que tu vois si ça peut fonctionner, au début ça va toujours, ce n'est pas en couchant la première fois avec une personne que tu connais sa façon de vivre, comment tu vivras avec elle au quotidien. Le batifolage et/ou tromperie dans ce sens est facile, t'as pas tous les inconvénients et côté négatif que tu peux avoir d'une relation longue avec les défauts de l'autre. Mais c'est aussi ça une relation longue, apprendre à cohabiter.
Après chacun fait comme il veut, avec ses croyances, ses convictions. De là à dire que ça cultive ton couple je sais pas
Par exemple, combien de fois on voit des hommes une fois une femme "acquise" qui ne font plus de sports, se laissent aller, bah beaucoup mine de rien. On le voit souvent. C'est un ensemble de choses à faire dans son couple, d'en avoir conscience.
On peut aussi lire des témoignages de couples qui s'ouvrent à d'autres pratiques.
Je ne disais pas ça, dans tous les cas une relation c'est à deux. Après c'est ma vision des choses, je pense qu'avant de tromper il peut y avoir des choses plus intéressante et humainement mieux, en accord avec mes valeurs, ma vision de la vie (je ne dis pas quelle est parfaite, c'est la mienne avec mon vécu, mes expériences).fred a écrit :Il ne faut pas, à mon sens, voir un trompeur comme un parfait connard et la personne trompée comme une pauvre victime, du moins dans une relation longue : dans un couple tout se fait à 2, et chacun a une part de responsabilité sur ce qui a déçu l'autre chez lui,
Tu peux trouver un partenaire sur le début, tout beau, tout rose et au fil du temps quand tu apprends à connaître c'est la que tu vois si ça peut fonctionner, au début ça va toujours, ce n'est pas en couchant la première fois avec une personne que tu connais sa façon de vivre, comment tu vivras avec elle au quotidien. Le batifolage et/ou tromperie dans ce sens est facile, t'as pas tous les inconvénients et côté négatif que tu peux avoir d'une relation longue avec les défauts de l'autre. Mais c'est aussi ça une relation longue, apprendre à cohabiter.
Après chacun fait comme il veut, avec ses croyances, ses convictions. De là à dire que ça cultive ton couple je sais pas
Comment perçoit il au quotidien de mentir à sa femme et lui cacher des choses, sachant que le couple est basé souvent sur le fait de ne rien se cacher (en théorie)Hydrogene a écrit : ↑30.11.19 Je pense qu'on trompe et sommes trompés dans chaque relation. Après, cela dépend la définition et le degré de tromperie propre à chacun. Il me semble qu'on ne peut pas échappé à la tromperie envers son partenaire ou bien à soi-même au fur-et-à mesure que la relation, supposons de couple, avance dans le temps. Car le partenaire ne peut pas (...à part quelques rares couples?) combler tous nos manques, qu'ils soient affectifs, sexuels ou autres. Dans ce cas, au moment où l'autre est acquis, on se plaît à avoir des envies avec ce que l'autre ne nous apporte pas.
J'ai pour exemple un ami, 58 ans, une femme (10 ans de moins) qu'il aime depuis qu'ils sont mariés, 2 enfants ados. Tout se passe bien, sauf pour le sexe qui est devenu inexistant. Plutôt que de rompre et de briser l'harmonie familiale pour avoir une femme qui le comblerait certainement seulement qu'au niveau sexuel, il s'autorise à avoir des relations extra-conjugales de temps en temps. C'est un constat qui me fait penser que tout ne peut pas être parfait et que la "tromperie" fait partie de la relation. Qu'elle soit acceptée par soi-même ou l'autre est un autre débat.
J'ai dû discuter il y a quelques années 2-3 fois de sa vision de ce mensonge. Ce qu'il en est ressorti, est que le bien-être de sa famille passe avant son besoin. Et donc, il ne va pas commencer à aller forcer sa femme à lui faire une pipe si elle n'en a pas envie, car le désir n'est plus là chez elle et qu'elle gère comme une main de maître le reste (cf: maison, enfants, etc.). Lui va faire son affaire ailleurs (et il faut par contre que sa femme ne sache rien, donc pas question de "soulager" sa conscience) et tout le monde est content ou presque. C'est jamais blanc ou noir.Fred23 a écrit : ↑30.11.19Comment perçoit il au quotidien de mentir à sa femme et lui cacher des choses, sachant que le couple est basé souvent sur le fait de ne rien se cacher (en théorie)Hydrogene a écrit : ↑30.11.19 Je pense qu'on trompe et sommes trompés dans chaque relation. Après, cela dépend la définition et le degré de tromperie propre à chacun. Il me semble qu'on ne peut pas échappé à la tromperie envers son partenaire ou bien à soi-même au fur-et-à mesure que la relation, supposons de couple, avance dans le temps. Car le partenaire ne peut pas (...à part quelques rares couples?) combler tous nos manques, qu'ils soient affectifs, sexuels ou autres. Dans ce cas, au moment où l'autre est acquis, on se plaît à avoir des envies avec ce que l'autre ne nous apporte pas.
J'ai pour exemple un ami, 58 ans, une femme (10 ans de moins) qu'il aime depuis qu'ils sont mariés, 2 enfants ados. Tout se passe bien, sauf pour le sexe qui est devenu inexistant. Plutôt que de rompre et de briser l'harmonie familiale pour avoir une femme qui le comblerait certainement seulement qu'au niveau sexuel, il s'autorise à avoir des relations extra-conjugales de temps en temps. C'est un constat qui me fait penser que tout ne peut pas être parfait et que la "tromperie" fait partie de la relation. Qu'elle soit acceptée par soi-même ou l'autre est un autre débat.
Ça reste un peu problématique et dysfonctionnel au fond. Il arrive à tirer le meilleur parti de la situation mais sa femme n'a quand même plus de désir pour lui. Il n'y a pas de faute dans la situation initiale mais il ne s'est pas demandé comment y remédier. Sa femme connaît peut-être une baisse de libido due aux changements hormonaux et on y supplée très bien quand on ne choisit pas de l'ignorer. C'est peut-être lui qui fait plus envie non plus,
ou en tous cas pour elle, puisqu'il arrive à choper ailleurs. Et il ne cherche pas à rattraper cela en lui montrant que son désir à elle est important.
Sans morale aucune, la tromperie ça reste un instrument pour fonctionner dans une situation inadaptée, quand ce n'est pas juste quelque chose d'égoïste destiné à se satisfaire soi sans donner la possibilité à l'autre de le faire.
D'ailleurs il n'a pas envisagé de proposer à sa femme de fonctionner en relation libre. Ça reste assez unilatéral et donc pas souhaitable à mon sens car l'autre n'a pas son mot à dire.
C'est le genre de trucs où évidemment tu pars pas avec l'idée de briser ton couple et trouver un remplaçant à ton autre (Justement le contraire) mais la frustration sous jacente fait que tu vas souvent trouver ce remplaçant (et le mec part avec une femme plus jeune, plus belle, qui est ouverte et le bouleverse - forcément génération différente, points de vues originaux- qu'il n'a pas réellement cherchée mais qu'il était inéluctable ou presque de rencontrer). On appelle ça la crise de la cinquantaine. J'appelle ça une bonne intention qui tourne mal. Il y a de bonnes chances de faire du mal à l'autre dans tous les cas, soit en partant shoot en se faisant griller par quelqu'un qui sera dans l'incompréhension puisqu'on a pas cherché à communiquer avec sur le problème et "parce qu'on la trouve parfaite" sur les autres plans, qu'on aura jamais manqué de mettre en avant.
Alors peut-être qu'il y a de l'amour vraiment à la base de cette idée (qui est-on pour juger, c'est tellement complexe l'idée d'amour, d'attachement?), mais ça reste très dangereux et bancal. Entamer la discussion ne coûterait rien. Si l'autre était opposé à tout changement, là faudrait se poser la question, mais si on rencontre un tel refus pourquoi ne pas partir? Pour son confort? Pour les autres aspects introuvables ailleurs? La seule bonne raison serait de préserver effectivement les enfants sans les exposer à une rupture qui semblerait "futile" (genre "tu as brisé notre famille juste pour du cul". Souvent un regard que les autres ont. Mais seront les premiers à pas supporter la situation. Par contre pour des enfants évidemment ça doit être difficile de comprendre, surtout qu'on va pas leur expliquer ce genre de détails et qu'ils seront convaincus que tout va bien vu qu'ils ne voient pas le reste...).
Bref c'est complexe mais mieux aimer je ne crois pas. Juste faire du mieux qu'on peut dans une situation qu'on ne peut ou ne veut corriger (pas la force, le courage, parce qu'on considère que ça ça faire souffrir d'autres personnes pour quelque chose qui n'est pas important pour eux).
Édit:
De là à dire que les grains de sable poussent le trompeur je ne suis pas d'accord. Même si l'autre nous met dans l'impasse et refuse de communiquer là on a toujours l'option de partir. Ne pas le faire et tromper c'est sciemment choisir de faire une saloperie, au sens du contrat qu'on a avec la personne. "Oui mais c'est lui/elle qui a commencé!". Sauf que l'on peut très bien être dans une impasse de communication car sentiments exacerbés sur des divers ou visions différentes. Ça reste évolutif. On peut aussi toujours partir si ça ne l'est pas. L'impasse est pas forcément une manière de l'autre de nous blesser. C'est surtout une incompréhension majeure.
Après à nous d'y travailler ou de voir qu'elle est insoluble. Si elle est insoluble on se barre si personne d'autre n'est impliqué. Tromper parce qu'on sait qu'on va partir, c'est chercher à blesser l'autre. Même symboliquement, si on ne lui dit pas. C'est une manière de se dire qu'on a trouvé le remplaçant qui remplit nos besoins, lui/ elle. De se donner une raison de partir alors qu'on en a déjà une qu'on a pas le courage d'assumer.
Et tromper en se disant "je peux rien faire d'autre, je suis bloqué", c'est quand même une sacrée manière de ne pas faire face, de ne pas assumer.
Bien sûr rien n'est manichéen mais ça reste beaucoup lié à de la faiblesse et à une mauvaise réponse à une situation.
ou en tous cas pour elle, puisqu'il arrive à choper ailleurs. Et il ne cherche pas à rattraper cela en lui montrant que son désir à elle est important.
Sans morale aucune, la tromperie ça reste un instrument pour fonctionner dans une situation inadaptée, quand ce n'est pas juste quelque chose d'égoïste destiné à se satisfaire soi sans donner la possibilité à l'autre de le faire.
D'ailleurs il n'a pas envisagé de proposer à sa femme de fonctionner en relation libre. Ça reste assez unilatéral et donc pas souhaitable à mon sens car l'autre n'a pas son mot à dire.
C'est le genre de trucs où évidemment tu pars pas avec l'idée de briser ton couple et trouver un remplaçant à ton autre (Justement le contraire) mais la frustration sous jacente fait que tu vas souvent trouver ce remplaçant (et le mec part avec une femme plus jeune, plus belle, qui est ouverte et le bouleverse - forcément génération différente, points de vues originaux- qu'il n'a pas réellement cherchée mais qu'il était inéluctable ou presque de rencontrer). On appelle ça la crise de la cinquantaine. J'appelle ça une bonne intention qui tourne mal. Il y a de bonnes chances de faire du mal à l'autre dans tous les cas, soit en partant shoot en se faisant griller par quelqu'un qui sera dans l'incompréhension puisqu'on a pas cherché à communiquer avec sur le problème et "parce qu'on la trouve parfaite" sur les autres plans, qu'on aura jamais manqué de mettre en avant.
Alors peut-être qu'il y a de l'amour vraiment à la base de cette idée (qui est-on pour juger, c'est tellement complexe l'idée d'amour, d'attachement?), mais ça reste très dangereux et bancal. Entamer la discussion ne coûterait rien. Si l'autre était opposé à tout changement, là faudrait se poser la question, mais si on rencontre un tel refus pourquoi ne pas partir? Pour son confort? Pour les autres aspects introuvables ailleurs? La seule bonne raison serait de préserver effectivement les enfants sans les exposer à une rupture qui semblerait "futile" (genre "tu as brisé notre famille juste pour du cul". Souvent un regard que les autres ont. Mais seront les premiers à pas supporter la situation. Par contre pour des enfants évidemment ça doit être difficile de comprendre, surtout qu'on va pas leur expliquer ce genre de détails et qu'ils seront convaincus que tout va bien vu qu'ils ne voient pas le reste...).
Bref c'est complexe mais mieux aimer je ne crois pas. Juste faire du mieux qu'on peut dans une situation qu'on ne peut ou ne veut corriger (pas la force, le courage, parce qu'on considère que ça ça faire souffrir d'autres personnes pour quelque chose qui n'est pas important pour eux).
Édit:
De là à dire que les grains de sable poussent le trompeur je ne suis pas d'accord. Même si l'autre nous met dans l'impasse et refuse de communiquer là on a toujours l'option de partir. Ne pas le faire et tromper c'est sciemment choisir de faire une saloperie, au sens du contrat qu'on a avec la personne. "Oui mais c'est lui/elle qui a commencé!". Sauf que l'on peut très bien être dans une impasse de communication car sentiments exacerbés sur des divers ou visions différentes. Ça reste évolutif. On peut aussi toujours partir si ça ne l'est pas. L'impasse est pas forcément une manière de l'autre de nous blesser. C'est surtout une incompréhension majeure.
Après à nous d'y travailler ou de voir qu'elle est insoluble. Si elle est insoluble on se barre si personne d'autre n'est impliqué. Tromper parce qu'on sait qu'on va partir, c'est chercher à blesser l'autre. Même symboliquement, si on ne lui dit pas. C'est une manière de se dire qu'on a trouvé le remplaçant qui remplit nos besoins, lui/ elle. De se donner une raison de partir alors qu'on en a déjà une qu'on a pas le courage d'assumer.
Et tromper en se disant "je peux rien faire d'autre, je suis bloqué", c'est quand même une sacrée manière de ne pas faire face, de ne pas assumer.
Bien sûr rien n'est manichéen mais ça reste beaucoup lié à de la faiblesse et à une mauvaise réponse à une situation.
Hydrogene a écrit : ↑01.12.19J'ai dû discuter il y a quelques années 2-3 fois de sa vision de ce mensonge. Ce qu'il en est ressorti, est que le bien-être de sa famille passe avant son besoin. Et donc, il ne va pas commencer à aller forcer sa femme à lui faire une pipe si elle n'en a pas envie, car le désir n'est plus là chez elle et qu'elle gère comme une main de maître le reste (cf: maison, enfants, etc.). Lui va faire son affaire ailleurs (et il faut par contre que sa femme ne sache rien, donc pas question de "soulager" sa conscience) et tout le monde est content ou presque. C'est jamais blanc ou noir.Fred23 a écrit : ↑30.11.19Comment perçoit il au quotidien de mentir à sa femme et lui cacher des choses, sachant que le couple est basé souvent sur le fait de ne rien se cacher (en théorie)Hydrogene a écrit : ↑30.11.19 Je pense qu'on trompe et sommes trompés dans chaque relation. Après, cela dépend la définition et le degré de tromperie propre à chacun. Il me semble qu'on ne peut pas échappé à la tromperie envers son partenaire ou bien à soi-même au fur-et-à mesure que la relation, supposons de couple, avance dans le temps. Car le partenaire ne peut pas (...à part quelques rares couples?) combler tous nos manques, qu'ils soient affectifs, sexuels ou autres. Dans ce cas, au moment où l'autre est acquis, on se plaît à avoir des envies avec ce que l'autre ne nous apporte pas.
J'ai pour exemple un ami, 58 ans, une femme (10 ans de moins) qu'il aime depuis qu'ils sont mariés, 2 enfants ados. Tout se passe bien, sauf pour le sexe qui est devenu inexistant. Plutôt que de rompre et de briser l'harmonie familiale pour avoir une femme qui le comblerait certainement seulement qu'au niveau sexuel, il s'autorise à avoir des relations extra-conjugales de temps en temps. C'est un constat qui me fait penser que tout ne peut pas être parfait et que la "tromperie" fait partie de la relation. Qu'elle soit acceptée par soi-même ou l'autre est un autre débat.
Je comprends,
En fait tromper est souvent un moyen de protéger ceux qu'on aime tout en satisfaisant un besoin que notre partenaire ne peut plus combler, en tout cas pas dans l'immédiat.
D'ailleurs au bout d'un certain nombre d'années, ce n'est pas très surprenant que le désir se soit estompé. C'est comme de voir une très belle femme devant soi : quand on n'a pas couché avec elle, l'envie est à 100% grâce à l'inconnue, au mystère etc, mais au bout de x fois à baiser...Onmyoji a écrit : ↑01.12.19 Ça reste un peu problématique et dysfonctionnel au fond. Il arrive à tirer le meilleur parti de la situation mais sa femme n'a quand même plus de désir pour lui. Il n'y a pas de faute dans la situation initiale mais il ne s'est pas demandé comment y remédier. Sa femme connaît peut-être une baisse de libido due aux changements hormonaux et on y supplée très bien quand on ne choisit pas de l'ignorer. C'est peut-être lui qui fait plus envie non plus,
La vie de couple étant ce qu'elle est, peut-être que sa femme lui convient parfaitement sur de nombreux plans, mais qu'au niveau sexuel et affectif il a été déçu, a perdu son envie pour des raisons ou d'autres.ou en tous cas pour elle, puisqu'il arrive à choper ailleurs. Et il ne cherche pas à rattraper cela en lui montrant que son désir à elle est important.
Personnellement je m'inscris dans une démarche de chercher ce qui peut relancer le désir avec ma partenaire. Mais tromper ou essayer de relancer le désir relève du choix propre de chacun.
Oui et puis il y a le côté affectif qui rentre en jeux. Perso je ne me verrais pas une seule seconde de dire à ma copine "écoute ce soir je vais rentrer tard, tu peux sortir avec un mec et plus si affinités". Ca me mettrait clairement mal à l'aise, mais cela dépend sûrement de si les 2 partenaires sont à l'aise avec ça, si leur relation s'y prête etc... On s'orientera donc vers la tromperie si la relation ne crée pas les conditions propices à ce type d'échanges.Sans morale aucune, la tromperie ça reste un instrument pour fonctionner dans une situation inadaptée, quand ce n'est pas juste quelque chose d'égoïste destiné à se satisfaire soi sans donner la possibilité à l'autre de le faire.
D'ailleurs il n'a pas envisagé de proposer à sa femme de fonctionner en relation libre. Ça reste assez unilatéral et donc pas souhaitable à mon sens car l'autre n'a pas son mot à dire.
Je pense qu'à partir du moment où on trompe, on part pas avec l'idée directe d'en finir, même si l'idée peut germer progressivement...C'est le genre de trucs où évidemment tu pars pas avec l'idée de briser ton couple et trouver un remplaçant à ton autre (Justement le contraire) mais la frustration sous jacente fait que tu vas souvent trouver ce remplaçant (et le mec part avec une femme plus jeune, plus belle, qui est ouverte et le bouleverse - forcément génération différente, points de vues originaux- qu'il n'a pas réellement cherchée mais qu'il était inéluctable ou presque de rencontrer). On appelle ça la crise de la cinquantaine. J'appelle ça une bonne intention qui tourne mal. Il y a de bonnes chances de faire du mal à l'autre dans tous les cas, soit en partant shoot en se faisant griller par quelqu'un qui sera dans l'incompréhension puisqu'on a pas cherché à communiquer avec sur le problème et "parce qu'on la trouve parfaite" sur les autres plans, qu'on aura jamais manqué de mettre en avant.
Ca peut sembler paradoxal, mais même si l'autre nous déçoit sur certains plans dont sexuel (le plus souvent), il y a beaucoup d'autres aspects où il nous satisfait pleinement : et puis on ne quitte pas comme ça quelqu'un avec qui on a tant partagé. Personnellement je comprends pas comment font ceux qui quittent du jour au lendemain quelqu'un avec qui ils ont vécu 5/10/15 ans : je n'ai pas la moindre envie qu'elle sorte de ma vie et je souhaite rester avec elle car elle est devenue très importante pour moi.Alors peut-être qu'il y a de l'amour vraiment à la base de cette idée (qui est-on pour juger, c'est tellement complexe l'idée d'amour, d'attachement?), mais ça reste très dangereux et bancal. Entamer la discussion ne coûterait rien. Si l'autre était opposé à tout changement, là faudrait se poser la question, mais si on rencontre un tel refus pourquoi ne pas partir? Pour son confort? Pour les autres aspects introuvables ailleurs?
A mon sens, ceux qui avancent l'argument (on a un emprunt, on est proprio, on a un gosse etc) se font des illusions : un emprunt ça se rembourse avec la vente d'un bien, et un gosse ça préfère des parents séparés qui s'entendent bien qu'ensemble et avec un climat familial destructeur...
Les raisons physiques sont des camouflages aux raisons pour lesquelles on reste : que l'autre est important pour nous, parfois au point qu'on est prêts à faire l'impasse (du moins officiellement) sur certaines choses.
La seule bonne raison serait de préserver effectivement les enfants sans les exposer à une rupture qui semblerait "futile" (genre "tu as brisé notre famille juste pour du cul". Souvent un regard que les autres ont. Mais seront les premiers à pas supporter la situation. Par contre pour des enfants évidemment ça doit être difficile de comprendre, surtout qu'on va pas leur expliquer ce genre de détails et qu'ils seront convaincus que tout va bien vu qu'ils ne voient pas le reste...).
Pour avoir vécu ce type d'ambiance familiale : un peu de discussions permettra aux parents de comprendre qu'il vaut mieux être séparés et en bon termes qu'ensemble avec un climat malsain, voire violent...
Pour moi ce n'est qu'un moyen de se voiler la face.
Oui mais si on a l'intention de mieux aimer ? N'est-ce pas le début d'un cheminement pour découvrir son couple d'une autre façon ?Bref c'est complexe mais mieux aimer je ne crois pas. Juste faire du mieux qu'on peut dans une situation qu'on ne peut ou ne veut corriger (pas la force, le courage, parce qu'on considère que ça ça faire souffrir d'autres personnes pour quelque chose qui n'est pas important pour eux).
Quand tu vois une enième chose qui t'énerve chez lui/ elle, et que tu te dis que tu trouverais mieux ailleurs, quand tu as l'impression qu'il/ elle ne fait pas d'effort et que ça commence à te gonfler, je pense que ça peut être un élément déclencheur dans certains cas.Édit:
De là à dire que les grains de sable poussent le trompeur je ne suis pas d'accord.
Encore une fois cela peut être un choix assumé ou non de ne pas renoncer à ce qu'on a : donc, quelque part, c'est qu'on n'est pas si malheureux que ça.Même si l'autre nous met dans l'impasse et refuse de communiquer là on a toujours l'option de partir. Ne pas le faire et tromper c'est sciemment choisir de faire une saloperie, au sens du contrat qu'on a avec la personne.
Oui tout à fait, dans tous les cas on n'assume pas assez pour dire à l'autre ce qui ne va pas."Oui mais c'est lui/elle qui a commencé!". Sauf que l'on peut très bien être dans une impasse de communication car sentiments exacerbés sur des divers ou visions différentes. Ça reste évolutif. On peut aussi toujours partir si ça ne l'est pas. L'impasse est pas forcément une manière de l'autre de nous blesser. C'est surtout une incompréhension majeure.
Après à nous d'y travailler ou de voir qu'elle est insoluble. Si elle est insoluble on se barre si personne d'autre n'est impliqué. Tromper parce qu'on sait qu'on va partir, c'est chercher à blesser l'autre. Même symboliquement, si on ne lui dit pas. C'est une manière de se dire qu'on a trouvé le remplaçant qui remplit nos besoins, lui/ elle. De se donner une raison de partir alors qu'on en a déjà une qu'on a pas le courage d'assumer.
Et tromper en se disant "je peux rien faire d'autre, je suis bloqué", c'est quand même une sacrée manière de ne pas faire face, de ne pas assumer.
Bien sûr rien n'est manichéen mais ça reste beaucoup lié à de la faiblesse et à une mauvaise réponse à une situation.
La tromperie révèle plein de choses en fin de compte : de la lâcheté, de l'attachement, du ras le bol, etc etc...
Tu vois si je devais faire ma liste :
- on a beaucoup construit ensemble
- on a une fille
- un appart
- une vie qui me plaît
- je l'aime puisqu'on a tant partagé ensemble
- je ne peux pas faire sortir 8 ans de relation de ma vie comme ça
- je ne supporterais pas de la faire souffrir en la trompant
Etc
Mais :
- on a perdu quelque chose au niveau sexuel
- la tentation est de plus en plus forte
- je trouve des atouts chez d autres filles et pas chez elle
- je trouve que des fois elle ne m ecoute pas assez
Etc
En définitive il y a sûrement trop de données pour prendre une décision
Mais actuellement j'ai la conviction que je ne veux pas la quitter, ne serait ce que pour essayer d arranger ces choses, et même si mes marges de manœuvré sont limitées
Chacun a sa propre réponse et ses propres pour ou contre
Je ne sais pas si elle n'a plus de désir "sexuel" pour lui ou de désir tout court. Elle a certainement une autre forme de désir pour lui car ils font pas mal de choses en couple (ex: week-end à deux) et ils sont très complices pour ce que j'en ai vu.
Il y a certainement un tas de choses inexplicables dont les changements hormonaux qui font arriver à cette situation. Je crois aussi que nous la majorité mecs, nous sommes dictés par notre envie sexuelle, quand la majeur partie des femmes s'y désintéressent rapidement (ET c'est seulement mon avis basé sur mes observations et retours) du moment qu'elles ont eu ce qu'elles voulaient, c'est-à-dire la famille.
Je pense que c'est un bel homme pour son âge. Il a 57 ans aujourd'hui. Je crois me souvenir que ces discussions étaient en 2014-2015. Il est artiste peintre à ses heures perdues, donc ça rajoute un peu d'attraction.
Une précision: il ne va pas chercher ailleurs, car comme il me l'a dit, ça serait la pire connerie d'avoir une relation en parallèle qui pourrait mettre en danger sa famille si jamais sa ou ses relations extra conjugales voulaient avoir plus (cf chantage) car il habite une petite ville où tout le monde se connaît. Donc il prend plutôt des prestations tarifées.
Comme je l'écrivais dans mon premier message, quel est la définition de la tromperie? Est-ce que penser au petit cul de la nouvelle secrétaire de sa boîte pendant qu'on fait sa fête à bobonne est de la tromperie? Je crois Ca serait beau en effet d'être the one dans tous les domaines pour sa femme, mais il ne faut pas se voiler la face.Onmyoji a écrit :Sans morale aucune, la tromperie ça reste un instrument pour fonctionner dans une situation inadaptée, quand ce n'est pas juste quelque chose d'égoïste destiné à se satisfaire soi sans donner la possibilité à l'autre de le faire.
Certainement qu'il se soulage. Mais il soulage aussi sa femme qui n'a pas de mec qui lui demande quotidiennement de le satisfaire. Il y a la théorie à l'eau de rose et la réalité de la vie avec les problèmes (ex: stress au boulot, carrière, santé, etc.) de la vie qui sont une composante importante dans l'équilibre du couple et des acteurs.
C'est délicat comme sujet. Pour l'avoir amorcé une fois avec une ex (parce que je voulais tester ce concept), il faut que l'idée fasse sont chemin quand la personne en face est déjà bien comme ça. Il faut encore qu'elle accepte. En plus, avec les gamins au milieu. Je n'en ai pas parlé avec lui mais je ne crois pas que c'était une option. N'oublions pas qu'il aime sa femme. Ca pèche juste au niveau relations sexuelles. TOUT le reste va.Onmyoji a écrit :D'ailleurs il n'a pas envisagé de proposer à sa femme de fonctionner en relation libre. Ça reste assez unilatéral et donc pas souhaitable à mon sens car l'autre n'a pas son mot à dire.
Je crois que c'est compliqué d'avoir la bonne solution surtout quand on ne vit pas cette situation au quotidien (qui, à mon avis, et le pain quotidien de la plupart des couples). Je ne connais pas tout de leur vie, même si je connais la famille. Possible qu'elle était là pour lui quand il en avait besoin, et inversement. Et ça, ça n'a pas de prix. Parce que la vie peut être parfois méchante et compliquée pour certains.Onmyoji a écrit :C'est le genre de trucs où évidemment tu pars pas avec l'idée de briser ton couple et trouver un remplaçant à ton autre (Justement le contraire) mais la frustration sous jacente fait que tu vas souvent trouver ce remplaçant (et le mec part avec une femme plus jeune, plus belle, qui est ouverte et le bouleverse - forcément génération différente, points de vues originaux- qu'il n'a pas réellement cherchée mais qu'il était inéluctable ou presque de rencontrer). On appelle ça la crise de la cinquantaine. J'appelle ça une bonne intention qui tourne mal. Il y a de bonnes chances de faire du mal à l'autre dans tous les cas, soit en partant shoot en se faisant griller par quelqu'un qui sera dans l'incompréhension puisqu'on a pas cherché à communiquer avec sur le problème et "parce qu'on la trouve parfaite" sur les autres plans, qu'on aura jamais manqué de mettre en avant.
Alors peut-être qu'il y a de l'amour vraiment à la base de cette idée (qui est-on pour juger, c'est tellement complexe l'idée d'amour, d'attachement?), mais ça reste très dangereux et bancal. Entamer la discussion ne coûterait rien. Si l'autre était opposé à tout changement, là faudrait se poser la question, mais si on rencontre un tel refus pourquoi ne pas partir? Pour son confort? Pour les autres aspects introuvables ailleurs? La seule bonne raison serait de préserver effectivement les enfants sans les exposer à une rupture qui semblerait "futile" (genre "tu as brisé notre famille juste pour du cul". Souvent un regard que les autres ont. Mais seront les premiers à pas supporter la situation. Par contre pour des enfants évidemment ça doit être difficile de comprendre, surtout qu'on va pas leur expliquer ce genre de détails et qu'ils seront convaincus que tout va bien vu qu'ils ne voient pas le reste...).
En fait, la situation du copain d'Hydrogene est commune à ceux qui dépassent 10-15 ans de couple monogame.
Si je me base sur les confidences de mes copines quadras en couple :
- il y a celles qui savent que leur mec va voir ailleurs et ça leur convient parce que plus obligée d'écarter les cuisses pour le "devoir conjugal"
- celles qui se la jouent martyres pour le bien des enfants et profite au passage d'une vie agréable
- celles dont le mec a perdu toute libido alors que la leur flambe et qui vont donc prendre leur pied ailleurs
- celles...
Plein de raisons font qu'elles restent, que leurs mecs restent aussi.
Un dénominateur commun, la famille certainement mais aussi un solide lien amical avec celui/celle qui un jour a été amant/te. Ils savent qu'ils peuvent compter l'un sur l'autre. Je ne les envie pas, je ne les critique pas non plus. Parce que entre séduire une nana/un mec et dépasser la décennie avec elle/lui, il y a un monde et aucun mode d'emploi.
Si je me base sur les confidences de mes copines quadras en couple :
- il y a celles qui savent que leur mec va voir ailleurs et ça leur convient parce que plus obligée d'écarter les cuisses pour le "devoir conjugal"
- celles qui se la jouent martyres pour le bien des enfants et profite au passage d'une vie agréable
- celles dont le mec a perdu toute libido alors que la leur flambe et qui vont donc prendre leur pied ailleurs
- celles...
Plein de raisons font qu'elles restent, que leurs mecs restent aussi.
Un dénominateur commun, la famille certainement mais aussi un solide lien amical avec celui/celle qui un jour a été amant/te. Ils savent qu'ils peuvent compter l'un sur l'autre. Je ne les envie pas, je ne les critique pas non plus. Parce que entre séduire une nana/un mec et dépasser la décennie avec elle/lui, il y a un monde et aucun mode d'emploi.
Je suis tout à fait d'accord.Perlambre a écrit : ↑01.12.19 En fait, la situation du copain d'Hydrogene est commune à ceux qui dépassent 10-15 ans de couple monogame.
Si je me base sur les confidences de mes copines quadras en couple :
- il y a celles qui savent que leur mec va voir ailleurs et ça leur convient parce que plus obligée d'écarter les cuisses pour le "devoir conjugal"
- celles qui se la jouent martyres pour le bien des enfants et profite au passage d'une vie agréable
- celles dont le mec a perdu toute libido alors que la leur flambe et qui vont donc prendre leur pied ailleurs
- celles...
Plein de raisons font qu'elles restent, que leurs mecs restent aussi.
Un dénominateur commun, la famille certainement mais aussi un solide lien amical avec celui/celle qui un jour a été amant/te. Ils savent qu'ils peuvent compter l'un sur l'autre. Je ne les envie pas, je ne les critique pas non plus. Parce que entre séduire une nana/un mec et dépasser la décennie avec elle/lui, il y a un monde et aucun mode d'emploi.
D'ailleurs, je n'ai pas la moindre envie que ma conjointe écarte les jambes dans le but d'avoir la paix.
C'est pour ça que j'ai décidé de ne plus initier aucun rapport sexuel avec elle, et d'essayer de créer les conditions nécessaires à ce que ce soit elle qui en demande.
1ère étape : lui faire reprendre confiance en son corps par perte de poids (j'ai fini par comprendre que c'est quelque chose qui la bloque).
Parce que, savoir qu'elle le fait simplement par obligation, c'est quelque chose qui me bloque totalement.
J'ai décidé que ce sera elle qui initiera tout désormais, ou sinon ça veut dire qu'on n'est plus vraiment un couple de ce point de vue là.
Au moins j'aurai essayé.