Les grandes leçons de la vie

Note : 33

le 18.01.2020 par Nonchalance

24 réponses / Dernière par Onmyoji le 22.12.2020, 08h43

Une question que vous avez toujours voulu poser aux autres, et qui ne concerne pas les relations amoureuses ? C'est ici. Lachez-vous, faites preuve d'imagination, et n'hésitez pas à répondre aux autres questions. Pas de demandes d'aide / conseils sur les relations & rencontres svp (les autres forums sont faits pour ça)
Fred23 a écrit : 24.01.20 Je viens d'apprendre quelque chose que j'estime utile de dire.

Il vaut mieux perdre l'amour d'une femme que de perdre son respect.
L'un entraîne souvent l'autre. Dans les deux sens d'ailleurs.
Pas d'accord du tout.
Sans respect il n'y a pas d'amour.
Et pour quelqu'un qui t'a aimé la fin de l'amour est souvent accompagnée de celle du respect si ça se passe mal.

Après c'est pas le lieu d'en débattre, on peut avoir différents points de vue, chacun apporter son morceau de philo.
En ce qui concerne le changement je dirai que même sincère, on peut ne pas arriver à changer pour un but ou quelqu'un. Et ce n'est pas toujours une question de travail sur soi. Des fois la déconstruction passe par trop de choses auxquelles nous n'avons pas accès.

Pour la vérité, il n'y a qu'une vérité objective (même si personnene la connait vraiment chaque fois). Et beaucoup de gens mal informés/ qui ne prennent en compte que des aspects limités ou arrangeants de la question.

Le travail acharné n'est pas ce qui fait la différence entre le succès et l'échec. La vie est aussi bien une question de circonstances favorables. Le travail ça sert à être prêt quand la chance donne une opportunité it crée un obstacle. Mais des empires se sont bâtis et défaits sur une bonne ou mauvaise fortune.


Les gens ne sont pas des équations. Les comprendre ne permet pas toujours de trouver comment leur répondre ou les faire aller dans une direction.
Globalement aussi les gens à partir d'un certain âge ont trop d'expériences pour être connus suffisamment pour ce genre d'exercice.
Il vaut mieux les écouter et observer ce qu'ils font que chercher le plan dans les limbes de leur passé et leur tête.

Défaites vous de vos a priori, de vos réflexes sociaux d'origines externes, mais croyez vos tripes.
Si quelque chose paraît trop beau c'est fortement possible que vous ayez raison.
Beaucoup (une majorité ?) de gens se connaissent mal.
Et ils manquent de confiance en eux (les deux sont généralement liés).

Corollaire #1 : l'indécision
Les gens ne savent pas ce qu'ils veulent exactement. Beaucoup fonctionnent à l'opportunité.

Corollaire #2 : le mensonge
Dans les relations interpersonnelles, les gens sont rarement honnêtes concernant ce qu'ils veulent (et ce qu'ils ressentent) tout simplement parce qu'ils n'en savent rien. Et/ou qu'ils préfèrent dire ce que vous voudrez entendre que d'admettre qu'ils n'en savent rien.
Beaucoup (une majorité ?) de gens se connaissent mal.
Et ils manquent de confiance en eux (les deux sont généralement liés).
Ya du vrai mais je pense que ce n'est pas si simple. La 'connaissance de soi' peut renvoyer à une notion simple et 'fixée' de soi, alors qu'en réalité nous sommes 'multiples' et en constant changements.

Par exemple pour ton premier corollaire :
Corollaire #1 : l'indécision
Les gens ne savent pas ce qu'ils veulent exactement. Beaucoup fonctionnent à l'opportunité.
En général c'est plus lié à notre côté 'multiple' et aux conflits qui en résulte.

Par exemple : c'est le soir, après une grosse journée de boulot, j'ai faim.

Une partie de moi, qui est inquiet pour sa santé future, et une autre, qui veut soigner son image, voteront pour 'poisson blanc et légumes vapeur'.

Une partie de moi, qui a besoin de réconfort, et une autre, qui veut profiter des plaisirs de la vie, voteront pour 'gros burger dégoulinant'.

Toutes ces parties sont valides d'ailleurs, mais à moi de les réconcilier. Et cela se fera en fonction de valeurs personnelles et d'objectifs à déterminer.
Corollaire #2 : le mensonge
Dans les relations interpersonnelles, les gens sont rarement honnêtes concernant ce qu'ils veulent (et ce qu'ils ressentent) tout simplement parce qu'ils n'en savent rien. Et/ou qu'ils préfèrent dire ce que vous voudrez entendre que d'admettre qu'ils n'en savent rien.
Ici un peu la même chose. Souvent quand quelqu'un ment, soit complètement ou 'seulement' par omission, c'est à cause d'un conflit entre la désagréabilité de s'opposer, et ce que l'on veux réellement.

Pour résumer, je pense que derrière ces méconnaissances apparentes, se cachent plus souvent des conflits internes non écoutés et du coup non résolus. Le problème est la volonté de chacun de creuser en soi, ou de rester en surface, je pense.

Et pour revenir au topic de façon plus légère : ne jamais acheter de papier toilette premier prix.
Sans respect il n'y a pas d'amour.
Et pour quelqu'un qui t'a aimé la fin de l'amour est souvent accompagnée de celle du respect si ça se passe mal.

Après c'est pas le lieu d'en débattre,


Dommage. Mais sans trop débattre, je pense qu'il y a beaucoup d'ex-couples long terme dont les deux partenaires ne s'aiment plus (au sens "amoureux") mais partagent toujours un lien où ils se respectent et se soutiennent (autour de la problématique de l'éducation des enfants dans le cas de certains couples séparés/divorcés, par exemple).

Après, si tu parles d'aimer une personne au sens large, et non simplement amoureux, en effet, ça me paraît impossible sans respect.

Les gens ne sont pas des équations. Les comprendre ne permet pas toujours de trouver comment leur répondre ou les faire aller dans une direction.
Globalement aussi les gens à partir d'un certain âge ont trop d'expériences pour être connus suffisamment pour ce genre d'exercice.
Il vaut mieux les écouter et observer ce qu'ils font que chercher le plan dans les limbes de leur passé et leur tête.
Ce que tu dis est fascinant, car me semble assez différent de ma vision des choses (à moins qu'il n'y ait malentendu sur le fond ?). J'AIME comprendre comment les gens fonctionnent. J'ADORE ça. Et plus leur vécu est complexe, plus ça me passionne d'en "chercher le plan", justement (que cela passe par le fait d'observer leurs actes ou par d'autres moyens). C'est un passe-temps en soi. Ca me fascine d'essayer de cartographier ce qui se passe dans la tête de chacun. Je ne fais pas ça pour "trouver à leur répondre" ou "les faire aller dans une direction", parce que pour moi, comprendre les autres, ce n'est pas un moyen. C'est une fin.
Je ne vois pas les gens comme des équations (et je comprends bien que toi non plus) mais plutôt comme des continents fascinants où il y a toujours de nouvelles terres à découvrir, de nouveaux phénomènes climatiques à expérimenter. Et il y a un phénomène miroir dans le sens où à chaque fois que j'en apprends plus sur le fonctionnement de mes semblables, j'en apprends plus sur moi. Or pour moi ce savoir n'est pas quelque chose de mort que j'engrangerais et emmagasinerais dans des cartons de stockage à l'intérieur de mon cerveau. C'est quelque chose dont je consolide ma substance en quelque sorte, un vecteur de croissance personnel, pour des raisons longues, compliquées, complexes à développer.
Donc je dirais qu'une de "mes" vérités (qui n'est pas "une" vérité ou "la" vérité) c'est que comprendre les autres en profondeur, peu important ce qu'on en tire, est une richesse.
Pour la vérité, il n'y a qu'une vérité objective (même si personnene la connait vraiment chaque fois). Et beaucoup de gens mal informés/ qui ne prennent en compte que des aspects limités ou arrangeants de la question.
Cela pourrait donner lieu à des envolées philosophiques sans fin. Si on parle de vérités "scientifiques" je suppose qu'il y a de l'objectif, encore que, je me souviens d'une phrase d'un personnage de Jules Verne disant en gros "La science est faite d'erreurs, mais d'erreurs qui changent" (cf. toutes les "certitudes" qui ont pu être remises en question au fil de l'histoire humaine et dont on n'a probablement pas encore vu le bout). Si on parle des "vérités sur la vie" ainsi qu'y invitait le sujet, j'ai tendance à voir les choses de façon multiple et ouverte sans que cela gêne ma logique.
Beaucoup (une majorité ?) de gens se connaissent mal.
Et ils manquent de confiance en eux (les deux sont généralement liés).
J'ai tendance à penser comme toi, que la connaissance de soi (dans la mesure du possible) apporte une force/un socle, même si, dans les faits, je connais des personnes brillantissimes en introspection qui manquent de confiance en elles, et d'autres nullissimes dans ce domaine qui semblent très confiantes (ou du moins, "semblent", dans le monde extérieur, dans la mesure où elles cumulent les apparences du succès etc., mais après, je ne sais pas forcément toujours ce qui se passe dans leur for intérieur).
La 'connaissance de soi' peut renvoyer à une notion simple et 'fixée' de soi, alors qu'en réalité nous sommes 'multiples' et en constant changements.
Plutôt d'accord.
Pour partir sur une autre leçon, voici probablement la plus importante que j'ai apprise :

Pour réellement embrasser la vie, il faut embrasser le positif ET le négatif, et c'est d'ailleurs sur cette seconde partie qu'il y a le plus de travail, et dont on parle surement le moins.

(Ça rejoint ce dont j'avais parlé sur le côté 'feel-good industry' du développement personnel dans un autre topic, ptet j'écrirai un article dessus d'ailleurs ...)

Exemples :
- aimer réellement, c'est être capable d'encaisser les déceptions et les trahisons
- donner, c'est être capable de ne jamais avoir de retour
- essayer, c'est être capable d'encaisser un gros ratage
- etc.

Et notez que j'ai bien dit 'être capable' à chaque phrase. Pas kiffer, ni tolérer, mais accepter, en fait, ce qui n'est pas la même chose : accepter, c'est être capable de vivre normalement avec un sentiment/élément désagréable. C'est la résilience.
Mr_Orange, je nuancerais en disant que c’est valable dans une certaine limite donnée.
Parfois (et c’est beaucoup plus fréquent qu’on ne le croit) il n’est pas possible « d’encaisser » une chose parce qu’elle met tellement à terre ou coûte tellement qu’il est nécessaire de s’organiser autour pour continuer de vivre, différemment, certes.
J’ai envie de dire qu’au cours de ma courte vie, j’ai compris que pouvoir surmonter une « déception amoureuse est presque un luxe pour lequel il ne faut pas se tourmenter, que ce n’est pas si grave en soi.
Comme toi je fustige la « feel good » industrie et le développement personnel, pour leur manque d’humilité surtout.
Pour rester dans le thème, j'ai appris une réelle leçon de vie,

Revenant tout juste d'un an d'étude au Mexique, je me rend compte que l'aspect culturel/sociétal d'un pays nous enfonce énormément de barrières, paradoxalement il sert de moyen de communication et ainsi l'appartenance à un groupe.

Je ne sais pas d'ou viennent toutes ces peurs au sein des couples, mais j'ai appris à communiquer, non pas pour autrui, non pas en fonction de ce qu'ils vont répondre, non pas en fonction de ce qui semble bon et moi bon sur l'aspect culturel mais pour moi. La réponse de l'autre peu être douloureuse comme un réel bonheur, mais je n'ai jamais autant été en congruence avec ma vie que lorsque j'ai réellement communiqué parce que mon corps, mon esprit éprouvait un poids.

Je terminerais sur une phrase qui me semble bonne de rappeler:

"Communiquer à autrui un désir, une demande, un rendez-vous, une peur, un amour partagé, une ballade c'est certes un risque que l'on pourrais nous refuser, mais c'est aussi une chance que l'on nous accepte pour créer une nouvelle expérience. Ne rien communiquer c'est se refuser a soi-même et à l'opportunité de créer cette expérience. Communiquer, c'est l'art d'avancer, dans la vérité sous toutes ses formes."

Bien à vous.
La valeur intrinsèque que l'on s'attribue à nous même ou à autrui provient bien plus des conditions au sein desquelles on évolue que du mérite propre. Du moins bien plus que l'on voudrait le reconnaître.
Répondre