Les grandes leçons de la vie
Vous avez vécu jusqu'à aujourd'hui et vous avez observé autour de vous des schémas, des "vérités", des leçons de vie qui vous permettent de mieux cerner votre environnement, de mieux naviguer dans le chaos du monde ou tout du moins de rester lucide. Quels sont-ils?
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Bonne idée ! le 26.01.20, 02h20 par Onmyoji
- [+1] Intéressant le 25.09.20, 07h28 par Zaik
Les gens cherchent à être distraits, être rassurés, une oreille attentive.
Personne ne veut un conseil non sollicité et même s’il le serait, personne ne veut reconnaître ses torts et errements, beaucoup trop d’ego la dedans.
Personne ne veut un conseil non sollicité et même s’il le serait, personne ne veut reconnaître ses torts et errements, beaucoup trop d’ego la dedans.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] C'est pas faux le 18.01.20, 18h20 par Nonchalance
- [+2] Pertinent le 26.01.20, 02h20 par Onmyoji
Si les gens changent, c'est uniquement parce qu'ils en ont envie. Et ça prend du temps. Et c'est rare.
Ne croyez jamais quelqu'un qui promet de changer pour vos beaux yeux.
Ne croyez jamais quelqu'un qui promet de changer pour vos beaux yeux.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Oui le 18.01.20, 18h20 par Nonchalance
- [+1] 100% d'accord le 18.01.20, 22h45 par BirdonTheWire
- [+1] Absolument le 19.01.20, 00h58 par Perlambre
- [+1] Effectivement le 26.01.20, 02h20 par Onmyoji
"Il ne faut jamais croire ceux qui nous disent que nous ne valons rien. Chaque être humain, avec ses forces et ses faiblesses propres à lui, à toutes ses chances de réussite. Le seul moyen d'être nul, c'est de se persuader qu'on l'est vraiment.
Si vous avez un cerveau et un corps qui fonctionnement normalement, vous n'avez pas d'excuses.
Seul le travail acharné fait la différence entre succès et échec."
Si vous avez un cerveau et un corps qui fonctionnement normalement, vous n'avez pas d'excuses.
Seul le travail acharné fait la différence entre succès et échec."
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Il y'a du vrai... le 19.01.20, 00h57 par Perlambre
- [+1] Constructif le 19.01.20, 11h06 par Alniyat
- [0] C'est pas si simple le 26.01.20, 02h19 par Onmyoji
Roi sous la montagne
La lucidité est aussi de prendre conscience que nous pouvons être notre pire ennemi et qu'il est très confortable de se dédouaner en reportant sur les autres nos propres manquements.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Constructif le 19.01.20, 11h06 par Alniyat
- [+1] Oui le 26.01.20, 02h19 par Onmyoji
La vie est injuste ?
Elle nous apparaît souvent injuste de notre point de vue. Selon nos intérêts et valeur propres. En effet, la justice ou la morale s’inscrivent toujours dans un cadre (la loi d'un pays, les coutumes d'une région, la morale d'une personne ou d'un groupe de personnes, etc.). Donc la plupart du temps, c'est à partir du votre que vous voyez et pensez ça.
Mais la Vie avec un grand V n'a pas de cadre, elle est son propre cadre.
Donc en fait, la vie n'est ni juste ni injuste. Elle EST, tout simplement.
Elle nous apparaît souvent injuste de notre point de vue. Selon nos intérêts et valeur propres. En effet, la justice ou la morale s’inscrivent toujours dans un cadre (la loi d'un pays, les coutumes d'une région, la morale d'une personne ou d'un groupe de personnes, etc.). Donc la plupart du temps, c'est à partir du votre que vous voyez et pensez ça.
Mais la Vie avec un grand V n'a pas de cadre, elle est son propre cadre.
Donc en fait, la vie n'est ni juste ni injuste. Elle EST, tout simplement.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] 100% d'accord le 26.01.20, 02h18 par Onmyoji
La vérité des vérités pour moi, ce serait qu'il n'y en a pas une, ou qu'il y en a plusieurs...
Qu'il faut continuellement être prêt à remettre en question ce qu'on sait, qu'on croit, qu'on croit savoir, être prêt à apprendre et à changer.
Si l'on se fige trop sur ce qu'on croit être une certitude, on se ferme aux possibilités d'évolution, de croissance personnelle, d'apprentissage.
Je prononce et j'écris très rarement les mots "toujours" et "jamais" pour parler de ce que j'envisage de faire ou d'être, ces mots sont des verrous pour moi.
Rester l'esprit disponible, ouvert en grand, permet de garder les chemins de l'avenir déployés au maximum.
Enfin, à mon avis d'aujourd'hui, puisque là encore, de mon point de vue, je n'envisage pas de certitude absolue
(si je disais "je suis certaine qu'il n'y a pas de certitude" > il y aurait contradiction dans les termes donc c'est un peu compliqué)
Qu'il faut continuellement être prêt à remettre en question ce qu'on sait, qu'on croit, qu'on croit savoir, être prêt à apprendre et à changer.
Si l'on se fige trop sur ce qu'on croit être une certitude, on se ferme aux possibilités d'évolution, de croissance personnelle, d'apprentissage.
Je prononce et j'écris très rarement les mots "toujours" et "jamais" pour parler de ce que j'envisage de faire ou d'être, ces mots sont des verrous pour moi.
Rester l'esprit disponible, ouvert en grand, permet de garder les chemins de l'avenir déployés au maximum.
Enfin, à mon avis d'aujourd'hui, puisque là encore, de mon point de vue, je n'envisage pas de certitude absolue
(si je disais "je suis certaine qu'il n'y a pas de certitude" > il y aurait contradiction dans les termes donc c'est un peu compliqué)
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Intéressant le 21.01.20, 21h46 par Fauve noir
Tu tires des conclusions bien trop vites d'un énoncé qui n'est pas complet. Si ce sujet n'a pas de sens pour toi, il a peut être un sens qui t'a échappé.Alea a écrit : ↑19.01.20«Leçon» dérive de la même racine que «lecture», le verbe latin lego (pas lego star wars hein), qui signifie «lire», mais avant tout «cueillir, faire le tri».
Leçon signifie, précisément et originellement, «texte lu». Et si lire (la vie ou autre) c'est faire un tri, la leçon est nécessairement quelque chose d'incomplet.
Comment le tri est fait, je penche pour la défense d'une vision du monde préconçue, et dans la majeure partie du temps notre tri ne conserve que les éléments, faits, preuves, qui confirment cette vision du monde.
Si bien que ce que l'on retient de la vie, je pense que c'est avant tout ce que l'on veut bien en retenir. Afin sûrement de trouver, prouver un certain ordre, aussi faux puisse-t-il être, mais qui confère du réconfort.
Désolé pour le post casse-bonbon, mais je préférais ça à balancer mes quatre vérités, incomplètes, stéréotypées et qui ne seront très certainement plus les mêmes dans un mois.
Et je ne vois pas où cela nous mène de partager de cette manière nos pensées, si réduites, aseptisées et coupées de leur vécu qu'elles en ressemblent aux citations des papillotes de réveillon.
Pour me faire pardonner :
Pour commencer, donner la racine étymologique ou la définition d'un mot pour prouver un point, ce n'est pas toujours très pertinent. Je ne sais plus comment on appelle ça en linguistique mais les mots changent de sens selon l'intention, la période ou la sémantique. Par exemple, si l'on prend la définition de féministe, je suis féministe parce que je crois que les femmes et les hommes doivent avoir les mêmes droits. Si l'on prend la définition acceptée par la majorité en société, je ne suis pas féministe parce que je ne me bats pas pour l'égalité des droits des hommes et des femmes.
Ensuite, tout le monde ne recherche pas une vérité universelle ou transcendante qui va changer une vie tels les écrits bibliques. Les pensées fragmentées des autres peuvent révéler des intuitions, compléter une pensée avec laquelle l'on avait du mal, révéler d'autres sens à des réflexions qui sont déjà abouties dans notre tête... C'est le propre même de la conversation et l'intérêt de discuter en groupe. Confronter sa vision des choses pour valider, infirmer, étendre, ancrer... C'est d'ailleurs quelque chose de très important car c'est la participation aux discussions de groupes, à la création du mythos et à son entretien qui permet de développer son intelligence, de se créer du sens, de se définir en tant qu'individu.
Enfin, et ça reprend le deuxième point, nous sommes des êtres humains pas des dieux ou des êtres parfaits. Nous pouvons tendre vers la perfection, vers la transcendance, vers la vérité mais nous ne pouvons jamais atteindre quelque chose de non-humain. Ça ne veut pas dire que rien a de sens, le sens c'est celui que l'on se crée. Et ce qui peut te sembler évident grâce à ton vécu, ne le sera pas forcément pour un autre et c'est toujours intéressant de comparer, de se nourrir de ce que les autres ont à contribuer dans la construction de soi.
Pour toi c'est des citations de papillotes. Pour moi, c'est un moyen de faire avancer mes réflexions en confrontant ce que je pense à ce que pensent les autres. Pour d'autres ça peut autre chose!
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Dont feed the troll le 19.01.20, 21h51 par FK
Après ces aléas d'Alea (putain je suis drôle), je reviens au topic.
Ne rien prêter que l'on ne peux se permettre de perdre.
Entre les gens négligeant (qui n'a jamais retrouvé son jeu playstation avec la boîte défoncée et/ou le cd rayé ? ...), voire malhonnête ( 'ton DVD ? tu me l'as jamais prêté !'), on peux toujours être surpris.
La j'évoque des cas 'rigolos', mais ayant vécu la situation lors de ma dernière rupture (durant laquelle mon ex a refusé de payer sa part restant de notre taxe d'habitation, tout en me réclamant de l'argent pour des cadeaux qu'elle m'avait fait), idem pour ma chérie lors de sa dernière rupture (durant laquelle son ex l'a ghosté car il lui devait plus de 1000€ en réparation auto ...), ça m'a vraiment fait réfléchir la question.
De la même façon que les gens peuvent vraiment décevoir au niveau émotionnel (infidélité, trahison, etc.), au niveau matériel c'est la même chose, et les conséquences peuvent parfois être vraiment problématiques.
Donc aujourd'hui, si je prête quelque chose :
- soit c'est 'peu' et je m'apprête à ne jamais le revoir (un livre de poche par exemple)
- soit c'est important et je prends mes dispositions (contrat écrit, caution, etc.)
Les bons comptes font les bons amis : après avoir vécu certaines situations, je comprends vraiment ce dicton.
Ne rien prêter que l'on ne peux se permettre de perdre.
Entre les gens négligeant (qui n'a jamais retrouvé son jeu playstation avec la boîte défoncée et/ou le cd rayé ? ...), voire malhonnête ( 'ton DVD ? tu me l'as jamais prêté !'), on peux toujours être surpris.
La j'évoque des cas 'rigolos', mais ayant vécu la situation lors de ma dernière rupture (durant laquelle mon ex a refusé de payer sa part restant de notre taxe d'habitation, tout en me réclamant de l'argent pour des cadeaux qu'elle m'avait fait), idem pour ma chérie lors de sa dernière rupture (durant laquelle son ex l'a ghosté car il lui devait plus de 1000€ en réparation auto ...), ça m'a vraiment fait réfléchir la question.
De la même façon que les gens peuvent vraiment décevoir au niveau émotionnel (infidélité, trahison, etc.), au niveau matériel c'est la même chose, et les conséquences peuvent parfois être vraiment problématiques.
Donc aujourd'hui, si je prête quelque chose :
- soit c'est 'peu' et je m'apprête à ne jamais le revoir (un livre de poche par exemple)
- soit c'est important et je prends mes dispositions (contrat écrit, caution, etc.)
Les bons comptes font les bons amis : après avoir vécu certaines situations, je comprends vraiment ce dicton.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Bien vu le 21.01.20, 20h54 par BirdonTheWire
- [+1] Pertinent le 26.01.20, 02h17 par Onmyoji
Je viens d'apprendre quelque chose que j'estime utile de dire.
Il vaut mieux perdre l'amour d'une femme que de perdre son respect.
Il vaut mieux perdre l'amour d'une femme que de perdre son respect.
Roi sous la montagne
Pas d'accord du tout.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] C'est pas le plus important le 25.01.20, 07h06 par Onmyoji
Roi sous la montagne
Sans respect il n'y a pas d'amour.
Et pour quelqu'un qui t'a aimé la fin de l'amour est souvent accompagnée de celle du respect si ça se passe mal.
Après c'est pas le lieu d'en débattre, on peut avoir différents points de vue, chacun apporter son morceau de philo.
En ce qui concerne le changement je dirai que même sincère, on peut ne pas arriver à changer pour un but ou quelqu'un. Et ce n'est pas toujours une question de travail sur soi. Des fois la déconstruction passe par trop de choses auxquelles nous n'avons pas accès.
Pour la vérité, il n'y a qu'une vérité objective (même si personnene la connait vraiment chaque fois). Et beaucoup de gens mal informés/ qui ne prennent en compte que des aspects limités ou arrangeants de la question.
Le travail acharné n'est pas ce qui fait la différence entre le succès et l'échec. La vie est aussi bien une question de circonstances favorables. Le travail ça sert à être prêt quand la chance donne une opportunité it crée un obstacle. Mais des empires se sont bâtis et défaits sur une bonne ou mauvaise fortune.
Les gens ne sont pas des équations. Les comprendre ne permet pas toujours de trouver comment leur répondre ou les faire aller dans une direction.
Globalement aussi les gens à partir d'un certain âge ont trop d'expériences pour être connus suffisamment pour ce genre d'exercice.
Il vaut mieux les écouter et observer ce qu'ils font que chercher le plan dans les limbes de leur passé et leur tête.
Défaites vous de vos a priori, de vos réflexes sociaux d'origines externes, mais croyez vos tripes.
Si quelque chose paraît trop beau c'est fortement possible que vous ayez raison.
Et pour quelqu'un qui t'a aimé la fin de l'amour est souvent accompagnée de celle du respect si ça se passe mal.
Après c'est pas le lieu d'en débattre, on peut avoir différents points de vue, chacun apporter son morceau de philo.
En ce qui concerne le changement je dirai que même sincère, on peut ne pas arriver à changer pour un but ou quelqu'un. Et ce n'est pas toujours une question de travail sur soi. Des fois la déconstruction passe par trop de choses auxquelles nous n'avons pas accès.
Pour la vérité, il n'y a qu'une vérité objective (même si personnene la connait vraiment chaque fois). Et beaucoup de gens mal informés/ qui ne prennent en compte que des aspects limités ou arrangeants de la question.
Le travail acharné n'est pas ce qui fait la différence entre le succès et l'échec. La vie est aussi bien une question de circonstances favorables. Le travail ça sert à être prêt quand la chance donne une opportunité it crée un obstacle. Mais des empires se sont bâtis et défaits sur une bonne ou mauvaise fortune.
Les gens ne sont pas des équations. Les comprendre ne permet pas toujours de trouver comment leur répondre ou les faire aller dans une direction.
Globalement aussi les gens à partir d'un certain âge ont trop d'expériences pour être connus suffisamment pour ce genre d'exercice.
Il vaut mieux les écouter et observer ce qu'ils font que chercher le plan dans les limbes de leur passé et leur tête.
Défaites vous de vos a priori, de vos réflexes sociaux d'origines externes, mais croyez vos tripes.
Si quelque chose paraît trop beau c'est fortement possible que vous ayez raison.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Il y'a du vrai... le 25.01.20, 09h39 par Jalapeno
- [+2] Constructif le 25.01.20, 18h40 par Hydrogene
- [0] Du grand n'importe quoi le 25.01.20, 20h58 par Fauve noir
"Les gens déplorent les effets dont ils chérissent les causes"
Beaucoup (une majorité ?) de gens se connaissent mal.
Et ils manquent de confiance en eux (les deux sont généralement liés).
Corollaire #1 : l'indécision
Les gens ne savent pas ce qu'ils veulent exactement. Beaucoup fonctionnent à l'opportunité.
Corollaire #2 : le mensonge
Dans les relations interpersonnelles, les gens sont rarement honnêtes concernant ce qu'ils veulent (et ce qu'ils ressentent) tout simplement parce qu'ils n'en savent rien. Et/ou qu'ils préfèrent dire ce que vous voudrez entendre que d'admettre qu'ils n'en savent rien.
Et ils manquent de confiance en eux (les deux sont généralement liés).
Corollaire #1 : l'indécision
Les gens ne savent pas ce qu'ils veulent exactement. Beaucoup fonctionnent à l'opportunité.
Corollaire #2 : le mensonge
Dans les relations interpersonnelles, les gens sont rarement honnêtes concernant ce qu'ils veulent (et ce qu'ils ressentent) tout simplement parce qu'ils n'en savent rien. Et/ou qu'ils préfèrent dire ce que vous voudrez entendre que d'admettre qu'ils n'en savent rien.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Il y'a du vrai... le 27.01.20, 12h15 par Mr_Orange
Ya du vrai mais je pense que ce n'est pas si simple. La 'connaissance de soi' peut renvoyer à une notion simple et 'fixée' de soi, alors qu'en réalité nous sommes 'multiples' et en constant changements.Beaucoup (une majorité ?) de gens se connaissent mal.
Et ils manquent de confiance en eux (les deux sont généralement liés).
Par exemple pour ton premier corollaire :
En général c'est plus lié à notre côté 'multiple' et aux conflits qui en résulte.Corollaire #1 : l'indécision
Les gens ne savent pas ce qu'ils veulent exactement. Beaucoup fonctionnent à l'opportunité.
Par exemple : c'est le soir, après une grosse journée de boulot, j'ai faim.
Une partie de moi, qui est inquiet pour sa santé future, et une autre, qui veut soigner son image, voteront pour 'poisson blanc et légumes vapeur'.
Une partie de moi, qui a besoin de réconfort, et une autre, qui veut profiter des plaisirs de la vie, voteront pour 'gros burger dégoulinant'.
Toutes ces parties sont valides d'ailleurs, mais à moi de les réconcilier. Et cela se fera en fonction de valeurs personnelles et d'objectifs à déterminer.
Ici un peu la même chose. Souvent quand quelqu'un ment, soit complètement ou 'seulement' par omission, c'est à cause d'un conflit entre la désagréabilité de s'opposer, et ce que l'on veux réellement.Corollaire #2 : le mensonge
Dans les relations interpersonnelles, les gens sont rarement honnêtes concernant ce qu'ils veulent (et ce qu'ils ressentent) tout simplement parce qu'ils n'en savent rien. Et/ou qu'ils préfèrent dire ce que vous voudrez entendre que d'admettre qu'ils n'en savent rien.
Pour résumer, je pense que derrière ces méconnaissances apparentes, se cachent plus souvent des conflits internes non écoutés et du coup non résolus. Le problème est la volonté de chacun de creuser en soi, ou de rester en surface, je pense.
Et pour revenir au topic de façon plus légère : ne jamais acheter de papier toilette premier prix.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] 100% d'accord le 28.01.20, 17h28 par Jalapeno
Sans respect il n'y a pas d'amour.
Et pour quelqu'un qui t'a aimé la fin de l'amour est souvent accompagnée de celle du respect si ça se passe mal.
Après c'est pas le lieu d'en débattre,
Dommage. Mais sans trop débattre, je pense qu'il y a beaucoup d'ex-couples long terme dont les deux partenaires ne s'aiment plus (au sens "amoureux") mais partagent toujours un lien où ils se respectent et se soutiennent (autour de la problématique de l'éducation des enfants dans le cas de certains couples séparés/divorcés, par exemple).
Après, si tu parles d'aimer une personne au sens large, et non simplement amoureux, en effet, ça me paraît impossible sans respect.
Ce que tu dis est fascinant, car me semble assez différent de ma vision des choses (à moins qu'il n'y ait malentendu sur le fond ?). J'AIME comprendre comment les gens fonctionnent. J'ADORE ça. Et plus leur vécu est complexe, plus ça me passionne d'en "chercher le plan", justement (que cela passe par le fait d'observer leurs actes ou par d'autres moyens). C'est un passe-temps en soi. Ca me fascine d'essayer de cartographier ce qui se passe dans la tête de chacun. Je ne fais pas ça pour "trouver à leur répondre" ou "les faire aller dans une direction", parce que pour moi, comprendre les autres, ce n'est pas un moyen. C'est une fin.Les gens ne sont pas des équations. Les comprendre ne permet pas toujours de trouver comment leur répondre ou les faire aller dans une direction.
Globalement aussi les gens à partir d'un certain âge ont trop d'expériences pour être connus suffisamment pour ce genre d'exercice.
Il vaut mieux les écouter et observer ce qu'ils font que chercher le plan dans les limbes de leur passé et leur tête.
Je ne vois pas les gens comme des équations (et je comprends bien que toi non plus) mais plutôt comme des continents fascinants où il y a toujours de nouvelles terres à découvrir, de nouveaux phénomènes climatiques à expérimenter. Et il y a un phénomène miroir dans le sens où à chaque fois que j'en apprends plus sur le fonctionnement de mes semblables, j'en apprends plus sur moi. Or pour moi ce savoir n'est pas quelque chose de mort que j'engrangerais et emmagasinerais dans des cartons de stockage à l'intérieur de mon cerveau. C'est quelque chose dont je consolide ma substance en quelque sorte, un vecteur de croissance personnel, pour des raisons longues, compliquées, complexes à développer.
Donc je dirais qu'une de "mes" vérités (qui n'est pas "une" vérité ou "la" vérité) c'est que comprendre les autres en profondeur, peu important ce qu'on en tire, est une richesse.
Cela pourrait donner lieu à des envolées philosophiques sans fin. Si on parle de vérités "scientifiques" je suppose qu'il y a de l'objectif, encore que, je me souviens d'une phrase d'un personnage de Jules Verne disant en gros "La science est faite d'erreurs, mais d'erreurs qui changent" (cf. toutes les "certitudes" qui ont pu être remises en question au fil de l'histoire humaine et dont on n'a probablement pas encore vu le bout). Si on parle des "vérités sur la vie" ainsi qu'y invitait le sujet, j'ai tendance à voir les choses de façon multiple et ouverte sans que cela gêne ma logique.Pour la vérité, il n'y a qu'une vérité objective (même si personnene la connait vraiment chaque fois). Et beaucoup de gens mal informés/ qui ne prennent en compte que des aspects limités ou arrangeants de la question.
J'ai tendance à penser comme toi, que la connaissance de soi (dans la mesure du possible) apporte une force/un socle, même si, dans les faits, je connais des personnes brillantissimes en introspection qui manquent de confiance en elles, et d'autres nullissimes dans ce domaine qui semblent très confiantes (ou du moins, "semblent", dans le monde extérieur, dans la mesure où elles cumulent les apparences du succès etc., mais après, je ne sais pas forcément toujours ce qui se passe dans leur for intérieur).Beaucoup (une majorité ?) de gens se connaissent mal.
Et ils manquent de confiance en eux (les deux sont généralement liés).
Plutôt d'accord.La 'connaissance de soi' peut renvoyer à une notion simple et 'fixée' de soi, alors qu'en réalité nous sommes 'multiples' et en constant changements.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Ca va mieux en le disant le 30.01.20, 12h59 par Fauve noir
- [+1] Intéressant le 30.01.20, 13h21 par Jalapeno
Pour partir sur une autre leçon, voici probablement la plus importante que j'ai apprise :
Pour réellement embrasser la vie, il faut embrasser le positif ET le négatif, et c'est d'ailleurs sur cette seconde partie qu'il y a le plus de travail, et dont on parle surement le moins.
(Ça rejoint ce dont j'avais parlé sur le côté 'feel-good industry' du développement personnel dans un autre topic, ptet j'écrirai un article dessus d'ailleurs ...)
Exemples :
- aimer réellement, c'est être capable d'encaisser les déceptions et les trahisons
- donner, c'est être capable de ne jamais avoir de retour
- essayer, c'est être capable d'encaisser un gros ratage
- etc.
Et notez que j'ai bien dit 'être capable' à chaque phrase. Pas kiffer, ni tolérer, mais accepter, en fait, ce qui n'est pas la même chose : accepter, c'est être capable de vivre normalement avec un sentiment/élément désagréable. C'est la résilience.
Pour réellement embrasser la vie, il faut embrasser le positif ET le négatif, et c'est d'ailleurs sur cette seconde partie qu'il y a le plus de travail, et dont on parle surement le moins.
(Ça rejoint ce dont j'avais parlé sur le côté 'feel-good industry' du développement personnel dans un autre topic, ptet j'écrirai un article dessus d'ailleurs ...)
Exemples :
- aimer réellement, c'est être capable d'encaisser les déceptions et les trahisons
- donner, c'est être capable de ne jamais avoir de retour
- essayer, c'est être capable d'encaisser un gros ratage
- etc.
Et notez que j'ai bien dit 'être capable' à chaque phrase. Pas kiffer, ni tolérer, mais accepter, en fait, ce qui n'est pas la même chose : accepter, c'est être capable de vivre normalement avec un sentiment/élément désagréable. C'est la résilience.
Mr_Orange, je nuancerais en disant que c’est valable dans une certaine limite donnée.
Parfois (et c’est beaucoup plus fréquent qu’on ne le croit) il n’est pas possible « d’encaisser » une chose parce qu’elle met tellement à terre ou coûte tellement qu’il est nécessaire de s’organiser autour pour continuer de vivre, différemment, certes.
J’ai envie de dire qu’au cours de ma courte vie, j’ai compris que pouvoir surmonter une « déception amoureuse est presque un luxe pour lequel il ne faut pas se tourmenter, que ce n’est pas si grave en soi.
Comme toi je fustige la « feel good » industrie et le développement personnel, pour leur manque d’humilité surtout.
Parfois (et c’est beaucoup plus fréquent qu’on ne le croit) il n’est pas possible « d’encaisser » une chose parce qu’elle met tellement à terre ou coûte tellement qu’il est nécessaire de s’organiser autour pour continuer de vivre, différemment, certes.
J’ai envie de dire qu’au cours de ma courte vie, j’ai compris que pouvoir surmonter une « déception amoureuse est presque un luxe pour lequel il ne faut pas se tourmenter, que ce n’est pas si grave en soi.
Comme toi je fustige la « feel good » industrie et le développement personnel, pour leur manque d’humilité surtout.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] A lire le 31.01.20, 01h51 par Onmyoji
Pour rester dans le thème, j'ai appris une réelle leçon de vie,
Revenant tout juste d'un an d'étude au Mexique, je me rend compte que l'aspect culturel/sociétal d'un pays nous enfonce énormément de barrières, paradoxalement il sert de moyen de communication et ainsi l'appartenance à un groupe.
Je ne sais pas d'ou viennent toutes ces peurs au sein des couples, mais j'ai appris à communiquer, non pas pour autrui, non pas en fonction de ce qu'ils vont répondre, non pas en fonction de ce qui semble bon et moi bon sur l'aspect culturel mais pour moi. La réponse de l'autre peu être douloureuse comme un réel bonheur, mais je n'ai jamais autant été en congruence avec ma vie que lorsque j'ai réellement communiqué parce que mon corps, mon esprit éprouvait un poids.
Je terminerais sur une phrase qui me semble bonne de rappeler:
"Communiquer à autrui un désir, une demande, un rendez-vous, une peur, un amour partagé, une ballade c'est certes un risque que l'on pourrais nous refuser, mais c'est aussi une chance que l'on nous accepte pour créer une nouvelle expérience. Ne rien communiquer c'est se refuser a soi-même et à l'opportunité de créer cette expérience. Communiquer, c'est l'art d'avancer, dans la vérité sous toutes ses formes."
Bien à vous.
Revenant tout juste d'un an d'étude au Mexique, je me rend compte que l'aspect culturel/sociétal d'un pays nous enfonce énormément de barrières, paradoxalement il sert de moyen de communication et ainsi l'appartenance à un groupe.
Je ne sais pas d'ou viennent toutes ces peurs au sein des couples, mais j'ai appris à communiquer, non pas pour autrui, non pas en fonction de ce qu'ils vont répondre, non pas en fonction de ce qui semble bon et moi bon sur l'aspect culturel mais pour moi. La réponse de l'autre peu être douloureuse comme un réel bonheur, mais je n'ai jamais autant été en congruence avec ma vie que lorsque j'ai réellement communiqué parce que mon corps, mon esprit éprouvait un poids.
Je terminerais sur une phrase qui me semble bonne de rappeler:
"Communiquer à autrui un désir, une demande, un rendez-vous, une peur, un amour partagé, une ballade c'est certes un risque que l'on pourrais nous refuser, mais c'est aussi une chance que l'on nous accepte pour créer une nouvelle expérience. Ne rien communiquer c'est se refuser a soi-même et à l'opportunité de créer cette expérience. Communiquer, c'est l'art d'avancer, dans la vérité sous toutes ses formes."
Bien à vous.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Bien vu le 02.02.20, 18h17 par Onmyoji
- [+1] Intéressant le 04.02.20, 17h56 par Hydrogene
La valeur intrinsèque que l'on s'attribue à nous même ou à autrui provient bien plus des conditions au sein desquelles on évolue que du mérite propre. Du moins bien plus que l'on voudrait le reconnaître.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+2] Absolument le 02.02.20, 18h07 par Nonchalance
- [+1] C'est pas faux le 02.02.20, 18h18 par Onmyoji
- [+2] En effet le 02.02.20, 18h25 par Alniyat
BON PLAN SEXY : De -15 à -70% chez la boutique sexy LoveHoney.fr. LoveHoney.fr propose toute l'année des réductions très agressives sur leur catalogue lingerie, sextoys et autres accessoires. Suivez ce lien pour consulter les offres du moment.
Vous pouvez aussi soutenir FTS en passant par ce lien pour faire votre shopping sur Amazon.fr