WARNING: Long texte
Je reviens vers vous et j’en profite pour remercier chacun d’entre vous. Ces deux derniers jours, j’ai eu l’impression de vivre 2 ans. Si intenses, si chargés. Il s’est passé quelque chose d’extraordinaire. Au-delà de l’individu que je suis, il est possible que ce avec quoi je reviens soit instructif pour certains. Au passage, j’ai vu que se tenaient ici des journaux, je ne les ai parcourus que brièvement, par manque de temps. Mais on peut considérer ce qui suit comme un journal… ou comme une épiphanie.
Tout cela s’est déroulé en plusieurs étapes.
La première est celle qui est la conséquence de nos quelques échanges ici. Au fond, j’étais venu pour cela et je l’ai prise : une claque de réel. Evoluant dans un milieu fermé et aux règles « particulières », je n’avais pas réalisé à ce point ce que risque la plupart des hommes en agissant comme je le fais. L’acceptation de ma femme et ma discrétion absolue sur mes aventures m’ont apporté une protection qui me cachait cette réalité que vous m’avez (re)fait prendre en compte : ma bite peut tout foutre en l’air. Un coup du samedi soir peut ruiner une vie. J’ai dû le lire et le relire à travers vous mots, les conséquences n’en valent pas le coup (avec ou sans mauvais jeu de mot).
Dans la suite de ce qu’avait soulevé Eloxford, ce qui m’a intéressé en premier lieu, c’était de réussir à comprendre comment se faisait-il que je ne parvienne pas à raisonner cette fois ci ? Moi dont la vie se résume à prendre des décisions rationnelles.
Encore pris dans mes tourments, l’esprit peu clair, incapable de travailler, m’est venu cette question : aurais-je éprouvé autant d’attirance pour Anna dans un autre contexte ? Indéniablement, je l’aurais trouvé attirante, j’aurais probablement essayé de me la faire, selon la situation, selon mon excitation. Mais si cela s’était révélé impossible, je n’en aurais probablement pas fait tout un plat. A la relecture de ce que j’ai mis et de certaines réponses, il y a je pense une certaine méprise quant à cela. Mais peu importe.
Alors pourquoi je la veux absolument ? Onmyoji a évoqué le terme « posséder » qui m’a interpellé. Ce n’est pas un terme que j’utilise dans mon imaginaire sexuel et pourtant, ce coup-ci, il résonnait d’une façon particulièrement juste. Je m’étais d’ailleurs mis sur la piste quand je me suis avoué que j’avais du mal à la savoir sous mon toit sans pouvoir l’avoir. C’est comme si une part profonde, animale, exigeait que je fasse ce que je veux d’elle. J’ai dit à un moment être au-delà de la morale ; c’est évidemment faux. Je suis conscient d’être au-delà de la morale de la norme mais je me suis retrouvé confronté à des limites d’acceptation, je commençais là à être confronté à des parts que je ne voulais pas voir.
Malgré tout, je me suis retrouvé ce lundi après-midi, incapable de travailler, remué par des forces qui demandaient à être exploré, maintenant. J’ai fait ce que je n’ai jamais fait en quinze ans, je me suis arrêté de travailler. J’ai pris express les mesures nécessaires et j’ai laissé le site. Il me fallait être chez moi, réfléchir et sentir les choses in situ. J’ai laissé mon bureau, pris la voiture, prêt à avaler 300 kilomètres, avec la détermination virile d’une décision sans appel. Evidemment que non, que je ne me rapprocherai d’Anna d’aucune manière. C’était la première étape.
Pendant les 300 kilomètres qui me séparaient de la maison s’est mis en place la deuxième étape. Le début d’une nécessité, une nécessité vitale de prendre du recul et de comprendre, purée, comprendre ce qui avait failli me faire merder comme ça.
J’ai réalisé à quel point j’avais deux vies (vous allez vous dire, c’est évident couillon. Bien sûr que c’est évident, que je le sais, c’est même un acte conscient depuis le début mais je parle là de cette barrière intime et indescriptible entre savoir et « réaliser » ou « intégrer » ou « prendre la mesure », ce genre de chose). Et puis tout est relatif, dans mon entourage lorsqu’on parle de quelqu’un qui a deux vies, on parle d’un homme qui a réellement deux familles ou plusieurs enfants illégitimes avec d’autres femmes, ce n’est pas courant mais pas rare non plus. Vous comprenez peut-être mieux l’injonction de ma femme « N’en mets pas d’autres enceinte ».
Ces deux vies sont matérialisées par des espaces : la maison et l’extérieur. Lorsque je suis en dehors de chez moi, il n’existe que trois choses vraiment importantes : mon travail, la camaraderie et mon sexe. Quand je ne suis pas absorbé dans le premier, que je ne suis pas à vivre le second, je suis très souvent en quête de satisfaire le troisième. Je ne dis pas que je baise tout le temps, mais je recherche souvent, très souvent à le faire. Ça aussi, je le savais évidemment mais échanger ici, mettre des mots et y réfléchir ensuite m’a fait réaliser le pouvoir qu’avait mon pénis sur ma vie. Toujours à complimenter une nouvelle pour voir où cela peut aller, à prendre des numéros dès qu’il y a une ouverture, et surtout à échanger, échanger encore et encore par messages, souvent avec plusieurs femmes en même temps, avec encore et toujours mon pénis au commande. Je n’en éprouve aucune culpabilité, je suis toujours heureux de connaitre une femme sexuellement et de jouir (je ne connais pas ce fameux spleen).
A ce titre, une chose est sûre : contrairement à ce que certains penseraient (je ne sais plus qui), je ne suis pas un séducteur. C’est-à-dire que la séduction ne me m’intéresse pas a priori, je ne cherche pas à plaire, par exemple pour satisfaire un manque ou que sais-je. Comme j’avais dit que la rationalité n’était prise en compte que dans la mesure où elle me permet d’arriver à mes fins, c’est la même chose pour la séduction. Ce n’est qu’un moyen. Ce que je recherche moi, ce sont des partenaires sexuelles. Je n’ai appris à apprécier la patience que parce que ce monde est fait de la sorte, j’ai appris à sublimer les pulsions, les mettre en attente parce que c’est ainsi que cela fonctionne la plupart du temps. Et aussi car je ne me masturbe pas – ou très rarement (mais ne nous aventurons pas là).
Au volant, je me disais cependant que je n’avais aucune raison de remettre tout cela en question. Tout cela me convient très bien, je n’en souffre pas et n’en fait pas souffrir que peu les autres (ma femme, dans la mesure de ce que j’ai déjà expliqué, c’est-à-dire dans un fonctionnement qu’elle connaissait a priori). Il ne s’agissait pas pour moi de mettre tout cela sur la table mais bien « juste » cette histoire avec Anna. De tout cela, je n‘en étais que plus déterminé et me demandait comment avais-je pu en arriver là, à deux doigts de sombrer dans l’idiotie. Il ne pouvait non plus y avoir « que » cette histoire de désir ou de pulsion puisque je suis justement plutôt doué pour attendre et/ou pour faire la part des choses. Quelque chose d’autre était en jeu et il me fallait mettre le doigt dessus.
Mon retour presque surprise à la maison a été étonnant pour ma femme qui ne m’avait jamais vu faire cela. J’ai juste dit « je veux passer du temps avec vous ». Quand je l’ai vu, dans ma tête, l’évidence : jamais je ne te ferai subir ça. Et j’ai goûté les délices de partager le quotidien de ma famille, comme j’aime tant le faire. Je suis resté très en retrait, j’ai observé tout ce petit monde s’activer. Je me suis installé un long moment sur un canapé et j’ai regardé ; et les enfants sont venus me voir, tour à tour, qui pour me raconter un truc de leur journée, qui pour me faire un tour de magie, qui pour se blottir contre moi. Et à nouveau, l’évidence : jamais je ne mettrai ça en péril. Comment ai-je pu ne serait-ce qu’y penser, moi qui donnerait ma vie pour eux. Au diner, j’ai perçu que se jouait un petit conflit entre un de mes grands et les filles d’Anna, ce qui, je l’ai bien vu dépassait les deux mamans. Il ne me fallut pas longtemps pour régler la situation (je vous passe les détails mais il est question de savoir dire clairement et fermement certaines choses, et veiller que cela soit respecté, ce que je ne manquerai pas de faire). Durant tout ce temps, j’ai croisé Anna. Dans l’état de distance froide dans laquelle je me trouvais, dans ma tête, l’évidence à nouveau : il n’y aura rien entre nous.
La troisième étape était en marche. Ma vie en tant qu’homme est définit par deux choses distincts. A la maison : la responsabilité. J’ai été formé à être responsable, un bon chef, un bon père, un bon mari (oui bon, pas dans le sens de fidèle), et je porte bien ce rôle. Ma femme me dit que je suis un bon père et je le vois dans les yeux de mes enfants. Je ne suis peut-être pas aussi présent que l’idéal le voudrait mais je suis présent. Me retrouver au milieu de ce beau monde avec les considérations qui étaient les miennes m’a rappelé ce que j’étais pour eux et ma femme ; un pilier, un socle. Celui qui ne dévie pas.
En dehors de la maison : l’instinct. J’ai très vite laissé libre cours à mon appétit sexuel et celui-ci m’a amené vers bien des femmes. Je suis un conquérant et j’aime les conquêtes, je ne plante pas de drapeau mais je ressens une première victoire au moment où je pénètre une femme et une deuxième victoire, totale, au moment où je jouis. J’imagine que je ne vous apprends rien (vous m’avez l’air bien calé sur le sujet) mais au-delà de l’histoire de l’individu – en l’occurrence du temps à rattraper, un appétit sexuel conséquent – c’est l’histoire de l’espèce qui se joue – multiplier les partenaires sexuelles, répandre nos gênes. Si en pratique, en tant qu’individu, on s’arrange souvent pour ne pas mettre n’importe quelle femme enceinte, au fond, tout au fond, c’est cela qui se trame : l’instinct de reproduction.
Je ne sais plus bien ce que j’avais conceptualisé moi- même de tout ça et ce qui relève d’une conversation qui suivit, une conversation qui marque une vie et dont je vais vous partager un bout. Depuis le début de cette histoire, en tous cas depuis que j’ai senti que cela pouvait devenir un problème pour moi, j’avais en tête de joindre un ami. Cet ami est en fait un consultant, d’une quinzaine d’année de plus que moi, que j’ai rencontré il y a une dizaine d’années. Il est en fait une sorte de psy qui intervient dans le monde du travail. Chemin faisant, j’avais découvert de belles choses avec lui, notamment sa spécialité, la psychologie Jungienne. Mais en devenant plus proche, nous nous sommes évidemment éloigné du rapport thérapeute-patient. C’est aussi pour ça que je n’osais prendre contact pour mon histoire, nous avions exploré bien des sujets mais que peu la sexualité. Là j’étais en plein dedans. J’étais gêné mais il fallait que je le fasse. Il fallait que je reparte dans l’ombre, que j’aille affronter ce qui s’y tient et revenir victorieux.
Sur la route, j’ai ressenti le besoin de le contacter. S’il y avait bien une personne qui pouvait m’aider à y voir clair, d’une façon plus intelligente que moi, c’était lui. Et je crois que si j’ai réussi à demander de l’aide, c’est parce que j’avais franchi le pas virtuellement, avec vous. D’une certaine manière, si l’on n’a pas abordé ça tel quel sur le forum, vous m’avez permis de me présenter à la porte du sous-sol. De lundi au mardi, nous avons passé la nuit à échanger, et j’ai dû y descendre. C’était la quatrième étape et elle est constitué, pour moi, d’une quantité astronomique de pilules rouges.
Dans un premier temps, exposition des faits. Puis retour sur des éléments constitutifs de mon histoire personnelle. Je vous les épargne.
Mon histoire voit se rencontrer ces deux mondes qu’il était confortable de faire vivre séparément. Je l’avais bien ressenti ce soir-là, mais ce que je suis, c’est plus qu’un chef de famille, c’est le chef de meute, le chef de la tribu. Je suis le père de trois enfants et d’un autre à venir et j’ai accepté de m’occuper d’une autre femme et de ses deux filles. Ce n’est pas rien. Je ne suis pas un chevalier blanc, je ne suis pas un romantique (cela peut m’arriver mais ce n’est pas ma nature). Lorsque j’ai accepté d’aider Anna, je ne l’ai pas fait pour la satisfaction de m’observer en tant que moi idéal. Ce que j’ai fait, c’est le patriarcat en action. Vous savez, celui qui est si décrié par les faibles qui n’ont pas su en tirer la substance, mais qui me fait dire à moi, aujourd’hui, que l’on n’abandonne pas une mère et ses deux filles. J’ai été éduqué à la dure, j’ai côtoyé des univers d’hommes pendant des années et c’est toujours le cas. On m’a parfois dit que je pensais encore comme quelqu’un de dix ou vingt ans de plus. Je n’ai eu connaissance des nouvelles façons de penser que très tard et pris réellement conscience de leur impact il n’y a que quelques années. Seulement, tout cela est caduque devant le réel. Je suis un homme, et en tant que tel, j’ai offert ma protection à une famille puis à une autre. Le patriarcat en action. Ça, qu’on y adhère ou pas, c’était l’étage du dessous de ma version de ma responsabilité dans la maison.
A l’extérieur, c’est une autre histoire ; une autre forme archaïque est associée à ma vie telle qu’elle s’y déroule. A l’extérieur, je suis libre de tout cela, je n’ai quasiment aucune attache, je suis un loup solitaire. Et lorsque la nuit tombe, le loup est de sortie. Et vous voyez très bien ce que cherche à faire le loup lorsqu’il sort.
Et là, ça commence à se corser du point de vue psychologique. Il y a eu une interversion des persona, des parts, des rôles si vous préférez. Ces parts peuvent être considérés comme autonomes, elles ont leurs vies propres, nous pensons biens souvent être aux manettes mais ces formes anciennes, ces archétypes, se joue de la raison. Certaines sont facilement dominables, c’est ce que l’on fait inconsciemment, depuis toujours. Mais selon R., les formes principales auxquelles je suis rattaché, celles qui se meuvent en moi sont des formes puissantes, dominatrices, voraces, dangereuses. Selon lui je ne succombe pas à leur violence parce que je suis aussi un nounours.
Quand je parle de deux mondes qui vivaient très bien séparément, c’est que quelque chose a vu son instinct se réveiller lorsqu’Anna est arrivé à la maison. Il n’était plus question que de responsabilité mais de cet instinct de prédation que j’avais relégué à l’extérieur de la maison. C’est ce que l’on aurait pu croire. Mais en fait, même si je n’avais pas conscience de cela, que je ne l’exprimais pas ainsi, c’est que j’ai cru avoir affaire au loup solitaire. J’ai cru que la belle Anna devait devenir la prochaine proie du loup. Cette femme avait réveillé un désir sexuel, cela devait forcément venir du loup. Le hic, et c’est là où j’ai commencé à dérailler car je ne me comprenais pas, c’est que cette femme est inaccessible – si l’on reste dans le socialement acceptable - et que je n’ai pourtant, « en tant que loup », aucun mal à reconnaitre qu’une femme m’est inaccessible, qu’elle ne me veut pas ou tout autre raison qui me dirait simplement dire « next, on passe à autre chose ». Mais alors pourquoi ce bordel dans ma tête, dans ma chair ?
Selon R., c’est « simple ». Si l’on reste dans cette vision des choses, la raison du conflit c’est que ce n’est pas le loup qui veut Anna… c’est le chef de meute. Maintenant sous mon toit, il y a une femme que – on y vient – je ne possède pas sexuellement, et cela le chef de meute ne peut l’accepter. Comme je l’ai dit, si c’était ailleurs, si c’était autrement, je n’aurais pas fait d’Anna une obsession sexuelle. Mais là elle est chez moi, je m’occupe d’elle, de ses filles, je leur fournis tout ce dont elles ont besoin ; mais - et c’est là que je dois affronter une part que mon ego aimerait tenir à distance – le chef de meute exige des rapports sexuels. Sous cette influence, je ne comprends pas pourquoi je ne pourrais pas la baiser. Je veux la pénétrer, je veux jouir. Et le pire c’est que je sais, je sais intimement, je vois, je sens, qu’Anna est partante pour avoir une relation sexuelle avec moi. Qu’il ne s’agit donc pas « que » de l’expression d’une force archétypique sans rapport avec les possibilités réelles du moi. Et c’est là que ça se corse. C’est là que j’ai déraillé.
Toute mon éducation, mon parcours, sur lesquels on a passé des heures (et que je vous épargne) amène à ce que le Moi accepte d’être un chef de meute, il est forgé pour cela, pour tenir la baraque, diriger, être entouré, dominer ; professionnellement, et par extension, sexuellement. Il n’y a donc jamais de heurt entre cette part et l’ego, car ils sont quasiment fusionnés. La raison est simple : la posture du chef de meute est généralement socialement acceptable (même si cela décline sous l’influence du nouveau monde qui vient). L’ego n’a pas de mal à la porter, et tout ce qui pourrait être perçu comme gênant dans d’autres milieux, le mien s’est chargé de le rendre normal.
Cette fois-ci c’était différent. D’une part donc, je me suis gouré, j’ai cru être le loup et je croyais agir en tant que tel alors que j’étais le chef de meute. D’autre part, cette fois-ci, ce que voulait exprimer le chef de meute n’était PAS, PAS DU TOUT socialement acceptable et pas du tout accepté sans heurt par l’ego. D’où toute cette tension psychique et physique.
Voilà en gros la quatrième étape qui aurait très bien pu se nommer : comment ça marche ? Je suis donc maintenant à la cinquième et dernière étape : qu’est ce qu’on en fait ?
Figurez-vous que cela m’a fait un bien fou de comprendre cela. Même si j’avais pris ma décision avant d’aller si profond dans la compréhension des mécanismes. Ce qui me conforte sur l’intelligence instinctive qui mène la barque ; m’avoir amené vers ce forum, m’avoir fait échanger avec R., m’avoir poussé dans mes retranchements. Maintenant, ce que tout cela m’a porté, c’est que cela conforte cette décision et va la rendre pérenne. Vous l’aurez compris, je n’ai pas pu appréhender cette situation sans conceptualiser. Il me semble que ce qui en est ressorti de la situation dépasse le cadre de l’individu qui la vit et c’est pourquoi je laisse cela ici, peut-être cela pourra être de quelque utilité. Pour ma part, cette conceptualisation va m’aider à faire face à ce bordel que l’on nomme réalité. Je vous passe les détails intimes qui relèvent davantage du processus d’individuation que de sexualité. Comme souvent, lorsqu’on ose descende, on revient avec cette sensation : c’était bien plus que cela.
Enfin, je termine en vous remerciant à nouveau. Les premiers pas, initiés ici (ce n’était qu’hier, je n’y crois pas), m’ont amené à ouvrir la trappe du sous-sol. C’était le coup de pied au cul dont j’avais besoin pour que j’aille y chercher ma lumière. Pour l’heure je suis chez moi, dans mon bureau, les enfants sont au lit. Anna aussi. Et elle y restera, seule. Ma femme non.
Pour le moment, même si j’ai réussi à coucher cela par écrit, je reste face à l’ombre. Je lui tiens face. Résolu.