Besoin des conseils avisés des plus fins limiers du fofo sur un boug trop timide envers la fille qui convoite

Note : 28

le 03.06.2022 par basile

28 réponses / Dernière par Taurus reborn le 12.08.2022, 14h22

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
Salut la team ! Je reviens vers vous : étant nouveau dans cette communauté, j’avais été bluffé par la justesse de vos remarques et l’attention portée à mon propos. Je m’étais promis d’y revenir pour faire le point (Merci à toi @Onmyoji pour tes dernières remarques – l’idée de la caricature est assez cool, j’y avais déjà pensé, même si là ce n’est peut-être pas nécessaire par rapport à la situation - j’y viens justement).

Episode précédent

Voilà : je ne reviens pas trop sur tout ce qui a été dit précédemment, mais disons que je suis allé au cours de dessin cette semaine en essayant d’avoir le cœur plus léger possible et de rester digne en toute circonstance, même si je n’excluais pas que A. sois plus distante et me fasse un peu la gueule, vu 1) qu’elle m’avait lâché la semaine précédente en cours de route tandis qu’on se baladait pour trouver un magasin d’art, alors que je m’étais senti nerveux et empoté de mon coté. 2) qu’elle n’avait pas réagi à un SMS deux jours plus tard, où je lui envoyais une photo d’une affiche dans le métro susceptible de l’intéresser.

Beaucoup plus cool que je le craignais

Quand je suis arrivé au cours, il manquait plein de monde et A. n’était notamment pas là, ce qui me confirmait que peut-être quelque chose s’était bel et bien grippé (même si bien sur il peut y avoir un million de raisons pour une absence). J’ai taché, pour ne pas me laisser abattre, de porter mon attention sur H., qui est colombienne, a pas mal de charme et de classe, très artiste. Alors qu’on discutait, j’ai aperçu A. qui arrivait en retard du coin de l’œil, et sa présence m’a boosté positivement, j’ai fait un peu mon numéro devant tout le monde, prof compris, avec un développement un peu absurde et très humour noir sur la difficulté de dessiner les oiseaux vivants par rapport aux oiseaux morts… Ça a fait rire les gens, l’ambiance était décontractée.

Dès les moments suivants, à la première pause, A. est venue vers moi me demandant si j’avais passé une bonne semaine ? si j’étais retourné au musée ? qu’elle avait passé de son coté son week-end à « binge watcher » des séries... bref, mettant un million de sujets sur la table, enjouée et visiblement désireuse de papoter. Ça m’a même un peu surpris, je me suis dit qu’elle était peut-être contente de voir que je n’étais en rien affecté par le fait qu’elle avait été un peu froide (et j’ai remercié intérieurement @The_PoP , qui m’avait recommandé la semaine écoulée de stopper séance tenante ces SMS, alors que livré à moi-même, je serai peut-être revenu à la charge, basculant ainsi complètement en mode « relou de service »).

Bavardages lumineux entre deux coups de crayon

Le prof de dessin a en outre proposé qu’on aille pour une fois dessiner dehors dans un parc : sur le chemin, A. était vraiment joyeuse, m’entretenant de tout et de rien, la chimie était parfaitement revenue, comme si rien ne s’était passé. Quand on plaisantait, elle basculait même par moments dans une sorte d’euphorie douce et un peu enfantine, comme font les filles quand elle se sentent bien (mais moi-même je suis un peu comme ça aussi) au point qu’à un moment, je pouvais dire n’importe quoi, « regarde les gens qui font du Tai Chi là-bas », et elle partait dans un délire joyeux. En plus, au cours des deux heures qui ont suivi dans le parc, je veillais à aller discuter aussi régulièrement avec H. la colombienne : j'appliquais le principe élémentaire lu dans vos pages qu’il est bon de ne pas faire sentir à l'objet de son désir que l’on est 100 % à sa seule disposition… Ca fonctionnait bien, badiner avec l'une et l'autre, l'ambiance était cool, le soleil au rendez-vous, et A. avait l’air du coup vraiment contente de ces quelques moments d’échanges volés au cours (qui consiste quand même, je le signale par ailleurs, la plupart du temps à dessiner silencieusement des trucs).

Au terme de la séance, après être rester à discuter un temps avec le prof, A. et moi avons remonté la rue, moi lui expliquant que j’avais un travail de dingue, ayant un éditeur sur le dos qui attend que je lui envoie des premières épreuves pour un nouveau projet de bouquin (ce qui est la stricte vérité – et en plus, entre nous, comme je m’étais pris la tête la semaine dernière - voir mon premier message, je n’avais pratiquement rien foutu les jours précédents, me consacrant à faire du sport pour emmagasiner vaille que vaille un peu d’endorphine). Rassuré par le fait que les choses n’étaient donc pas aussi mauvaises, soucieux d’enterrer cette image de type mendiant son attention qui, je le craignais, s’était fixée la semaine écoulée, j’ai fait « Allez, je file » en claquant une bise à A., mon carton à dessin sous le bras, comme quelqu’un de visiblement appelé à de grandes destinées dans le monde. Elle me posait de nombreuses questions sur le projet de livre, ca l'intéressait. Après qu’elle m’ait dit « à la semaine prochaine », j’ai quand même lancé : « Si tu en as marre de bosser (A. se présente toujours comme accaparée, outre son fils, par la date prochaine d’un concours qu’elle prépare assidûment) et que tu veux faire un truc, fais-moi signe ». Ça se voulait prononcé sur le ton le plus nonchalant du monde, mais je ne suis pas totalement sur d’avoir sonné aussi détaché que je l'aurais voulu…

Bon, en tout cas, l’atmosphère avait été bien meilleure que je pouvais le craindre, c’était même un peu inespéré et pourtant, par certains cotés, je ne suis pas complètement optimiste. Je pense que je m’étais certainement exagéré la sensation de désastre qu’avait été cette longue quête du magasin à dessin, où je m’étais fait des nœuds au cerveau, mais rétrospectivement, je me dis aussi que j’avais en meme temps surestimé les points que j’avais marqués quand nous étions au Louvre.

De brefs contacts physiques pas si concluants

Pourquoi? J’ai bien réfléchi à ce que m’a dit @Onmyoji sur le fait que « Deux humains attirés l'un par l'autre dans un huis-clos finiront toujours par se rapprocher et se rentrer dedans ». Or, quand j’y pense, j’ai remarqué quelque chose : souvent enhardi par les bonnes vibrations de nos échanges, j’ai déjà enchaîné à plusieurs reprises par de brefs contacts physiques avec A. (les « kinos » si j’ai bien compris le langage ésotérique qui a cours ici:) ) : exemple, à un moment où elle me dit qu’elle a un peu la tête qui tourne, n’ayant pas mangé à midi, je lui porte la main au front, sourire en coin, en disant : « Tu as peut-être un peu de fièvre ? » Ou alors, ce moment où elle me parle de son tatouage sur l’avant-bras, et que je porte la main dessus en disant : « Et là, l’aiguille, ca a fait mal ? » en cherchant son regard... Tout ca est certes un peu fugace, mais elle ne réagit ni en bien ni en mal à ces tentatives de rapprochement, reste très « pokerface », continue à parler comme si de rien n’était mais en évitant cependant de me regarder, comme pour ne pas faire grimper la température.

Au vrai, j’ai l’impression d’avoir acquis très rapidement une certaine stature, une valeur à ses yeux à partir d’un ensemble de petits éléments (par exemple, elle est un peu métisse, racines africaines du coté d’un de ses grand-parents. Elle m’a fait part de son questionnement identitaire – pas totalement blanche aux yeux de certains, pas vraiment noire pour d’autres - la première fois qu’on a pris un pot, et je l’ai tout de suite renvoyé vers un livre d’une jeune autrice avec exactement le même « pedigree » qui parlait de cela avec beaucoup d’humour – chose précieuse par les temps qui courent sur ces sujets. J’ai envoyé à A. un lien d’une vidéo où elle présentait son livre de manière brillante, et A. en avait été visiblement enchantée, me disant ensuite : « c’est exactement ca », etc.).

Le geek et la bonasse : utopie matérialisable?

Vous avez tous insisté sur le fait que je ne devrais pas la mettre sur un piédestal, et vous avez parfaitement raison. D’autant qu’elle n’a pas que des qualités, si elle est très cool avec moi, elle n’est vraiment pas très chaleureuse avec les autres filles du cours (il n’y a que des filles, à part moi et le prof. Ça aide évidemment à ce que je me retrouve en point de mire. Ces cours d’art, de même que ceux de théâtre, sont incroyables à ce niveau pour qui veut rencontrer des femmes) : elles doivent la trouver un peu hautaine et distante.

Il faut bien s’imaginer que A. fait vraiment partie de la catégorie des super bonasses, j’ai jeté un œil à ses réseaux sociaux, elle a posé comme mannequin (pas pour des gros trucs, ça avait plus l’air d’être en mode coup de main pour les projets d’un ami). L’an dernier, elle bossait comme vendeuse pour une marque de fringues italiennes, elle m’a indiqué le nom écrit sur son court t.shirt qui lui moulait sa poitrine la dernière fois, avec l’aisance insolente des filles qui se savent super canon, sure de son effet.

Charme discret mais incertain de l’auteur timide

J’ai l’impression de bien la cerner, c’est quelqu’un d’assez volontaire par ailleurs et je sens qu’elle s’est inscrit à ce cours de dessin car elle voulait rencontrer des gens un peu différents, et dans ce sens, elle est un peu servie avec moi. J’ai l’impression qu’elle est fascinée notamment par mon activité d’auteur, et toute l’imagerie un peu profonde, voire (allons y d'un grand mot) « romantique », que ca trimballe – peut-être que ca la change des gens qu’elle croisait dans le milieu des fringues, tout simplement. Je ne suis pas quelqu’un de vraiment « connu », loin s’en faut, ni Beigbeder, ni Yann Moix, mais si on tape mon nom, on va tomber sur des pages et des pages d’occurrences, d’articles avec mon nom, et il y a des gens que ca fascine un peu.

Physiquement, je ne suis pas franchement moche, aucun défaut rédhibitoire, mais pas vraiment beau non plus, avec mes cheveux roux, mon visage allongé, mon regard un peu fiévreux, je ressemble à un musicien britannique un peu hanté, ce n’est pas vraiment la même vibe qu’elle. Peut-être que c’est ce qui lui plaît, mais je ne peux pas m’empêcher de penser que mon coté timide et torturé transparaît par contre en réalité beaucoup, camouflé tant que bien mal par une loufoquerie de bon aloi, avec laquelle elle semble accrocher, mais qui ne la laisse surement pas dupe pour autant... A un certain moment de la dernière séance de dessin, H. (la Colombienne) m’a taquiné au sujet d’une tierce personne, une élève absente, personnalité assez bizarre que personne ne peut vraiment sentir, j’ai menti (mal) à son sujet en assurant que si, si, c'était quelqu'un de très bien, et A. qui écoutait derrière moi, a soudain dit en riant : « Même de derrière, je peux voir que tu rougis ! » C'était une plaisanterie mais c'était aussi probablement exact, et je suis sur que cette saillie lui a aussi été inspirée (meme inconsciemment) par le nombre de fois où depuis le début, je dois rougir dans mes interactions avec elle…

Conclusion provisoire

Donc je conclurai ce monologue interminable en disant qu’il y a une vraie proximité, que je ne suis pas sans valeur à ses yeux (le prof lui-même m’a l’autre jour parlé d’elle comme de ma « comparse » alors qu’il ignore qu’on s’est même vus en dehors du cours), mais que je ne suis pas sur qu’elle me voit comme potentiel amant pour autant (même si mes pensées invalidantes jouent aussi leur rôle dans cette vision des choses). Mais je ne peux pas rester non plus ainsi pourtant, à être simplement complice le temps d’un cours une fois par semaine. Comme dirait Lénine, « Que faire ? » Peut-être que cet état des lieux réactualisé vous inspirera de nouveau quelques réflexions fécondes et utiles, d’autant que je pense que vous pouvez bien saisir la teneur de la situation, par rapport aux portraits que j’ai brossés des protagonistes, que j’ai essayé de rendre aussi conforme que possible à la réalité.
On a un bon début de journal ici :wink:
Et ce que tu raconte est assez encourageant, a priori tu as encore toute tes chances.

Elle est sans doute super bonasse, mais ça ne veut pas dire qu'elle est inatteignable. De ton côté tu as un certain statut, une vibe d'artiste et pas mal d'intelligence sociale apparemment. D'un point de vue purement pragmatique et cynique je dirais, que comme elle a un gosse, sa valeur sur le marché des rencontres est peut-être même un poil inférieure à la tienne... bref, disons : un partout, balle au centre.

Tu verras si A. rebondis à ta proposition cette semaine. Si ce n'est pas le cas, reste détaché (voire encore un poil plus distant, tout en restant sympa et cool avec elle) au prochain cours et tu verras comment elle réagit.

Si aucun rdv ne se concrétise spontanément d'ici là : un bon plan serait de lui dire d'ici une semaine ou deux que tu as envie de faire une pause dans ton planning chargé et de boire un verre avec elle (ou une promenade dans un parc, ou autre chose où vous ne seriez que tous les deux et sans pression en terme d'horaire).
Yep, je pense que, sans vouloir précipiter les choses, il te faut, par petites touches, intensifier votre relation et la faire évoluer vers quelque chose de plus consistant à ses yeux.

Ne pas "juste" rester le doux-dingue amuseur du cours de dessin. Il te faut, d'une manière ou d'une autre, lui faire voir l'homme, une profondeur (pas seulement intellectuelle).

La difficulté étant de ne pas forcer la chose, et de ne pas sonner complètement faux.
"Que faire?"
Ne pas agir en cherchant ce qui va porter pour elle, mais agir en fonction de ce que tu veux vraiment.
Dans la même idée que FK, je dirais que tu dois un peu montrer qui est l'homme, et puisque tu es le centre d'attention de ces dames, ça pourrait être très simple pour toi de "diriger" un peu, de faire des propositions qui aient un impact sur le groupe (sans trop empiéter sur le domaine du prof, mais tu peux te permettre d'organiser une sortie "dessin" un week-end avec des intéressées, sans forcément sélectionner, ou de proposer un thème s'il cherche quoi vous faire faire...).
Mais tu l'as dit, tu as totalement du boulot à faire, et ça peut jouer en ta faveur, tu ne peux te permettre de rester suspendu à ses lèvres. Si elle est intéressée, que tu aies réellement marqué tant de points au musée ou pas, à un moment, tu as déjà fait pas mal de pas dans sa direction. Il est temps qu'elle y mette un peu du sien.
Ton intelligence, ta culture et ton métier faussent sans doute la donne: c'est finalement assez rare et tu as une notoriété, donc tu es fascinant, mais peut-être qu'elle n'arrive pas à se projeter avec toi dans le réel.
Peut-être qu'elle t'admire, qu'elle apprécie tes traits d'esprit, tes "ressources", mais peut-être que tu dois être un peu moins "l'intello" (je déteste ce mot, mais c'est utilisé sciemment), et un peu plus l'aventurier.
Un peu comme Sir Henry Jones Jr le prof est fascinant, mais beaucoup moins drôle et approchable qu'Indiana...
Après tout, un auteur qui n'aurait que de l'imagination, c'est un peu plus décevant qu'un auteur qui tire une part de sa verve et de ses histoires de ses propres anecdotes. C'est pour cela qu'on adore autant Cyrano, qu'on réimagine la vie de Beaumarchais en insolent, Shakespeare in Love et co...
Tu dois lui montrer que tu n'as pas que l'imagination mais aussi l'essence vitale, la dynamique, et que ce qui la fascine en toi, ce n'est que le produit secondaire de ce que tu es réellement.
Et peut-être donc laisser un peu de côté le culturel, l'art et la métaphysique, pour en revenir à la physique des corps, la dynamique des relations.
Vous avez parlé de votre "état des lieux", mais j'imagine qu'il serait utile d'aborder le sujet différemment, dans une optique plus "en relation, je suis ainsi/tu es comment?" (plus subtilement, mais tu auras saisi l'intention).
Partir de l'art, ça peut être pas mal, pour ça, puisqu'il y a d'innombrables histoires d'artistes et de muses, et que vous reproduisez un peu cette situation tous les deux. Puisqu'elle a fait du modelling, tu peux très bien en jouer, aussi.
Un peu comme Sir Henry Jones Jr le prof est fascinant, mais beaucoup moins drôle et approchable qu'Indiana...
les deux se tapent Elsa ceci dit :lol:
Junior, c'est Indiana, je parlais des deux facettes du même personnage, mais en effet, une Elsa peut être ouverte aux deux types;)
Je vois que ca connait ses classiques par ici. ;) Merci encore une fois pour vos conseils et analyses si plein de pertinence, vous visez très juste, c'est super de vous lire.
Bonjour! Je reviens par ici car j'avais vraiment beaucoup aimé le bon accueil qui avait été fait à mon premier message alors que j'étais en pleine prise de tete (supers gens, pleins de bons conseils). Je m'étais promis d'y revenir pour vous donner des nouvelles.

Bon, le problème c'est que l'histoire avec A. du cours du dessin n'a pas donné grand chose :
J'ai d'abord manqué le cours qui a suivi mon dernier message ici, ensuite est arrivé le dernier cours de l'année qui devait etre suivi d'une fete (sur laquelle je misais pas mal). A. ne s'est pas présentée au cours, je lui ai envoyé un SMS ensuite pour lui demander si elle venait à la fete, elle m'a dit qu'elle été clouée chez elle par le Covid!

On a cependant maintenu le contact par SMS, je lui ai proposé la semaine suivante qu'on se voit en juillet. Elle m'a répondu, d'un ton enthousiaste, qu'on pourrait aller au musée d'Orsay (le fameux plan musée, décidément!). Je lui ai proposé à un moment d'y aller la semaine d'après, elle m'a dit qu'elle n'était pas sure d'etre dispo mais me tenait au courant...

A la fin de la dite semaine, elle s'est excusée pour ne pas m'avoir fait signe, mais qu'elle avait perdu son père (!), et n'avait pas l'esprit à sortir. J'ai rédigé un message pour exprimer avec le plus de sincérité ma solidarité et mon affection face à de si terribles circonstances, j'ai su trouver des mots un peu personnels pour me montrer solidaire de sa peine, elle m'a d'ailleurs vivement remercié. Je lui ai dit que j'étais dispo si elle voulait parler ou se changer les idées, mais il va de soi que je ne vais pas la relancer pour l'heure, si elle traverse une période douloureuse.

Sinon, lors de cette fete du cours de dessin, j'ai rencontré une grande fille marrante, un peu "grande gueule", nous étions dans un petit groupe tous fin saouls au vin blanc. J'ai pris son numéro dans la soirée, et deux jours après je lui envoyé un SMS pour savoir si elle était bien rentrée. J'ai recu une réponse par MMS quelques jours plus part, je lui ai alors proposé qu'on retourne boire des verres avant que la canicule ne frappe.

Aucune réponse et j'avais presque oublié son existence. Soudain, hier, plus de 15 jours après, en début de soirée, j'ai recu un SMS me disant : "Après la canicule, ca marche aussi?". J'ai répondu que "c'était encore mieux, pour se remettre des jours éprouvants qui venaient de se passer". Et tout à l'heure, je me suis fait un peu violence (oui, car je commencais à m'inventer des excuses en rafale pour retarder le moment de lui réécrire, pas maintenant, pas le moment, la semaine pro) et je lui ai envoyé un nouveau message disant : "Demain, en fin de journée, ca te dit?" Elle ne m'a pas encore répondu à l'heure où je vous écris...

Voilà, désolé de pondre autant de signes pour rédiger ces platitudes, mais j'attendais qu'il y ait l'embryon de quelque chose qui se passe. N'hésitez pas cependant à donner des tips par rapport à cet éventuel plan rencard par SMS car je me souviens du coup assez mal de cette fille rencontrée alors que j'étais plutot imbibé, que ca commencer à dater, mais je me souviens qu'elle en jetait vraiment pas mal et planifiait un voyage en Asie... Je ne suis pas habitué à brancher ainsi des femmes par téléphone pour aller au café et je recommence depuis hier soir à gamberger piano piano. Donc vraiment les petits conseils (Je pense notamment à toi @Jalapeno, le pro du rencart dont la prose dans ton journal m'a pas mal régalé). Timide maladif, certes, mais je ne baisse pas les bras, tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir!

Salut à tous et toutes dans cet été brulant!
Pro du rencart je ne sais pas, mais disons que j'ai de l'expérience et que j'aime bien ce qui tourne autour de la séduction et des relations hommes-femmes. Comme pas mal de monde ici d'ailleurs. :wink:
Je ne suis pas habitué à brancher ainsi des femmes par téléphone pour aller au café et je recommence depuis hier soir à gamberger piano piano.
C'est peut-être le nœud du problème. Accepter qu'il est normal qu'un mec intéressé propose à une femme de la revoir en tête à tête. Avec la manière et en étant prêt à accueillir sereinement un refus.
La "manière" ce n'est pas de la science à fusée : la nana aime le vin blanc, tu lui propose d'aller prendre un verre dans un chouette bar, en ajoutant un trait d'humour pour garder de la légèreté.
Même si tu te dis timide, je suis convaincu que tu as les compétences pour faire ça bien, juste quelques croyances limitantes.

La meuf du dessin, tu as fait ta part du boulot, laisse la revenir vers toi.
Olala, mon message ne va pas beaucoup fait avancer les choses mais... Quel bonheur de vous lire, tous. C'est très instructifs. Entre les conseils pertinents des membres et "l'étude de cas" de Basile... Je m'interroge sur la suite des aventures 😊
Que je rêve d'un happy end pour toi 👍
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