Je n'ai compris ce que tu veux dire.Et je ne parle pas de uniquement de seduction, mais par exemple, avoir pensé sur le fait qu' "avoir une meuf n'est pas une preuve de reussite", ça t'a suffit a te convaincre que, meme puceau, tu n'etait plus dupe par les meufs, je pense que t'as saisi le piege de penser.
Pour le reste, je ne suis pas d'accord. La pensée n'attire pas QUE de la déprime, et certaines remises en questions sont utiles, notamment par rapport à la mort justement, parce que la mort c'est le moteur de la vie. Celui qui passe sa vie à nier la mort ne peut pas être heureux d'être en vie. D'ailleurs, au passage, la séduction et les rapports homme-femme n'ont de raison d'être que parce qu'on va mourir justement.
Les animaux, ils ne se prennent pas la tête. Ils se contentent de manger, dormir, se reproduire. Mais les animaux, ils ne peuvent pas être heureux, parce qu'être heureux, ça passe déjà par la conscience...
PS: Je ne pourrai jamais être d'accord avec toi sur l'inutilité totale de la pensée, parce que c'est comme ça que je me suis construit, et sans ça, je serais toujours en train de trainer devant mon pc sans aucune passion, et je serais toujours à me prendre des rateaux. C'est vrai, j'aurais très bien pu continuer à vivre sans me poser de questions. Je serais resté dans le scientifique, j'aurais fait un diplome d'ingénieur comme maman voulait, et puis j'aurais toujours continué à travailler pour avoir des bonnes notes, afin d'avoir un bon diplome et un bon salaire. Puis je me serais marié avec bobonne, et puis j'aurais fait des enfants, parce que c'est comme ça qu'on doit faire. J'aurais ma voiture, ma maison, ma télé, le jardin. J'aurais fait l'amour à bobonne le samedi. J'aurais participé aux repas de la famille de Pacques et Nöel. Métro, boulot, dodo, j'aurais pu le faire ouais.
Mais un moment donné, j'ai voulu être heureux. Et être heureux, je crois que ça se paye. On est obligé de passer par un examen de conscience, et on est obligé de sortir des chemins sécurisés. J'ai quitté le scientifique, sans savoir où j'allais, j'aurais erré deux ans en tout après le bac. L'année prochaine, j'irai passer un diplome dans la climatisation, comme ça je serai sur d'avoir un boulot. Mais très honnêtement, si j'ai ma chance, j'exercerai dans un autre domaine, plus en rapport avec ma personnalité, le domaine de la musique par exemple.
Pour les femmes, c'est pareil, j'aurais très bien pu me contenter de la première qui se présentait à moi, un coup qu'un pote aurait arrangé pour moi. Là je pourrai très bien garder ma copine actuelle, comme ça je pourrai être comme tout le monde. Puis à force, j'aurais surement eu la possibilité de coucher avec, si j'avais gamé. Je pourrais aussi gamer avec toutes les femmes, puisque elle fonctionnent comme ça en majorité. Je pourrais faire ça sans me poser de questions. Mais voilà, je ne veux pas vivre comme ça. Je préfère encore prendre le risque de ne rien avoir plutot que d'être sur d'avoir quelque chose qui ne me convient pas.
Vraiment, je suis certainement beaucoup plus tourmenté que la moyenne des gens, mais je ne les envie pas. J'ai perdu des potes parce qu'ils se sont encroutés dans leur quotidien: femme, boulot. Ils ne se sont pas posé de questions, mais c'est pas pour ça qu'ils sont heureux. Ils se retrouvent maintenant coincés dans des boulots (niveau CAP), ils ne sont pas non plus totalement épanouis avec leur meuf, mais c'est pas grave, ils s'en contentent, au moins ils baisent. Voilà, ils se sont moins pris la tête que moi, mais ils ne dépasseront jamais leur condition.
Je pourrais aussi devenir un PUA. Eux ils ne se prennent pas la tête. Ils se disent: "c'est comme ça que ça marche", et ils gament, ils ne se posent pas plus de questions. Mais je ne les envie pas non plus, car ce que je comprends en lisant leurs interventions, ou sur leurs blogs, c'est qu'ils sont malheureux. Se fatiguer autant pour coucher avec une nana pour qui le plus important c'est que vous la valorisiez socialement. Si ma réussite avec les nanas tient au superficiel (faire semblant d'être populaire, calculer tous nos faits et gestes dans le but de la manipuler, ou alors à une voiture...). Vraiment, je ne vous critique pas, mais j'ai de la peine pour vous, car vous êtes dégoutés des femmes, et vous avez abandonné vos rêves. Je ne peux concevoir une vie sans une part de rêve, sans idéal. Sinon c'est le néant.
Tiens, ben finalement, mais si je suis tourmenté, je préfères mille fois ma vie à celle des autres. Mais en ce qui concerne les femmes, je ne vais plus chercher à comprendre les mécanismes de la séduction, mais plutot à saisir l'essence de ces relations...