Cascade de perles
Je parle plus en terme de conflits intérieurs. Personnellement je n'envisagerai plus d'être avec quelqu'un que "j'ai trompé" (je ne connais pas les termes du contrat avec Monsieur ici), parce que je ne serai pas en accord avec moi même et mes "principes".
Je le sais parce que je l'ai fait récemment malheureusement....
Je le sais parce que je l'ai fait récemment malheureusement....
Merci à tous les deux.
r_O, mon aventure a le mérite de m’avoir détendue.
Elle m’évite d’être en demande vis-à-vis de Monsieur, ce qui visiblement ne faisait que le murer dans son silence.
Elle m’empêche aussi de prononcer des mots dépassant ma pensée.
Donc je ne la regrette certainement pas, n'ayant en aucun cas "signé" pour un homme sans attention ni implication.
Voucny, tu as raison, c’est différent depuis bien avant mon aventure de voisinage.
Monsieur a changé, mes questions restant sans réponses, mes tentatives de rapprochement étant repoussées… il est très loin le temps de notre intimité.
Un couple de façade, voilà ce que nous étions devenus.
Je n’en veux pas, j’ai toujours été claire à ce propos.
r_O, mon aventure a le mérite de m’avoir détendue.
Elle m’évite d’être en demande vis-à-vis de Monsieur, ce qui visiblement ne faisait que le murer dans son silence.
Elle m’empêche aussi de prononcer des mots dépassant ma pensée.
Donc je ne la regrette certainement pas, n'ayant en aucun cas "signé" pour un homme sans attention ni implication.
Voucny, tu as raison, c’est différent depuis bien avant mon aventure de voisinage.
Monsieur a changé, mes questions restant sans réponses, mes tentatives de rapprochement étant repoussées… il est très loin le temps de notre intimité.
Un couple de façade, voilà ce que nous étions devenus.
Je n’en veux pas, j’ai toujours été claire à ce propos.
Après peut être qu'il a d'autres façons de vivre l'intimité que le sexe à te proposer, et peut être que le fait que tu sois moins en demande lui permettra de te les montrer ?
En fait, j’avais la clé sous les yeux… ou plutôt un pressentiment qui n’a plus lâché mon esprit dès ma sortie vendredi de chez Monsieur. Et s’il faisait tout pour m’encourager à rompre à force d’indifférence, de manque d’enthousiasme à la moindre proposition de ma part (et pas que sexuelle) ? Histoire que je fasse le « sale » boulot à sa place ?
J’avoue, en bonne amoureuse je perds facilement quelques neurones, m’égarant dans le méandre de pistes qui ne sont pas en définitive les bonnes, cherchant des solutions à une situation qui m’échappe. Et bien oui, quand j’aime, je ne le fais pas à moitié.
Mais là ce fameux soir, j’ai senti un truc cassé en moi, je n’en pouvais plus de porter une relation toute seule. Et du coup j’ai récupéré les neurones manquants en me posant les bonnes questions. Ma rencontre avec mon voisin a accéléré le processus.
Comme de bien entendu Monsieur n’a pas arrêté de prendre de mes nouvelles les jours suivants, sans pour autant changer quoi que ce soit de son attitude détachée.
J’ai pris une grande respiration et j’ai posé la seule question qui vaille : souhaites-tu que nous arrêtions notre relation ? Et comme je pouvais l’imaginer, il n’a pas bronché, tranquillement installé dans son canapé. Une fois de trop, le silence.
J’ai donc fait une chose jamais pratiquée, jamais vécue, je ne suis autolarguée.
C’est quoi l’autolargage ?
Simplement quitter par lucidité quelqu’un que l’on aime encore car il est trop lâche pour le faire. J’ai trouvé les mots sans pour autant passer sous silence le fait que je ne comprenais pas son attitude plus que blessante et que je quittais définitivement la comédie d’une relation creuse tout sauf valorisante pour moi.
Fin de l’histoire.
Aujourd’hui suis terriblement malheureuse, apprendre à désaimer ne se fait pas en un claquement de doigt. Je suis néanmoins partie car j’estime que tout n’est pas acceptable au nom de l’amour. Et jamais je ne reviendrais en arrière. Tout simplement parce que j’ai repris ma liberté, choisi de me respecter en regardant devant moi, seule solution pour éventuellement aimer à nouveau.
_________
Si je vous raconte cet épisode douloureux, ce n’est pas pour me faire plaindre.
Plutôt vous encourager à ne JAMAIS agir comme Monsieur a pu le faire avec moi. Et je m’adresse autant aux filles qu’aux mecs.
Vous voulez rompre, dites-le. Ne soyez ni culpabilisés, ni lâches, ni égoïstes.
Ce n’est pas un moment agréable (pour personne) mais une preuve de respect pour un partenaire avec qui vous avez partagé une intimité et/ou des sentiments. En tout cas un partenaire qui a su suffisamment vous plaire à un moment donné et qui n’est en aucun cas un jouet que l’on casse par caprice mais un être de chair et de sang au même titre que vous. Ne jamais faire à l’autre ce que vous n’aimeriez pas qu’il vous fasse…
J’avoue, en bonne amoureuse je perds facilement quelques neurones, m’égarant dans le méandre de pistes qui ne sont pas en définitive les bonnes, cherchant des solutions à une situation qui m’échappe. Et bien oui, quand j’aime, je ne le fais pas à moitié.
Mais là ce fameux soir, j’ai senti un truc cassé en moi, je n’en pouvais plus de porter une relation toute seule. Et du coup j’ai récupéré les neurones manquants en me posant les bonnes questions. Ma rencontre avec mon voisin a accéléré le processus.
Comme de bien entendu Monsieur n’a pas arrêté de prendre de mes nouvelles les jours suivants, sans pour autant changer quoi que ce soit de son attitude détachée.
J’ai pris une grande respiration et j’ai posé la seule question qui vaille : souhaites-tu que nous arrêtions notre relation ? Et comme je pouvais l’imaginer, il n’a pas bronché, tranquillement installé dans son canapé. Une fois de trop, le silence.
J’ai donc fait une chose jamais pratiquée, jamais vécue, je ne suis autolarguée.
C’est quoi l’autolargage ?
Simplement quitter par lucidité quelqu’un que l’on aime encore car il est trop lâche pour le faire. J’ai trouvé les mots sans pour autant passer sous silence le fait que je ne comprenais pas son attitude plus que blessante et que je quittais définitivement la comédie d’une relation creuse tout sauf valorisante pour moi.
Fin de l’histoire.
Aujourd’hui suis terriblement malheureuse, apprendre à désaimer ne se fait pas en un claquement de doigt. Je suis néanmoins partie car j’estime que tout n’est pas acceptable au nom de l’amour. Et jamais je ne reviendrais en arrière. Tout simplement parce que j’ai repris ma liberté, choisi de me respecter en regardant devant moi, seule solution pour éventuellement aimer à nouveau.
_________
Si je vous raconte cet épisode douloureux, ce n’est pas pour me faire plaindre.
Plutôt vous encourager à ne JAMAIS agir comme Monsieur a pu le faire avec moi. Et je m’adresse autant aux filles qu’aux mecs.
Vous voulez rompre, dites-le. Ne soyez ni culpabilisés, ni lâches, ni égoïstes.
Ce n’est pas un moment agréable (pour personne) mais une preuve de respect pour un partenaire avec qui vous avez partagé une intimité et/ou des sentiments. En tout cas un partenaire qui a su suffisamment vous plaire à un moment donné et qui n’est en aucun cas un jouet que l’on casse par caprice mais un être de chair et de sang au même titre que vous. Ne jamais faire à l’autre ce que vous n’aimeriez pas qu’il vous fasse…
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] La suite, vite ! le 28.09.18, 18h25 par Bumble
- [+1] Constructif le 28.09.18, 19h06 par Jalapeno
- [0] Courage le 28.09.18, 21h31 par voucny
- [0] Courage le 28.09.18, 21h34 par Onmyoji
- [+1] Oui le 29.09.18, 13h21 par Thedaze
- [0] Courage le 30.09.18, 02h03 par The_PoP
- [0] Courage le 01.10.18, 11h42 par r-0
Après ma nuit avec mon voisin, cela n’a pas été simple.
Rien à voir avec lui.
Disons que Monsieur n’a pas eu les couilles d’assumer notre rupture et j’ai dû apprendre à sa fille qu’il n’y aurait plus de Perle dans sa vie en lui expliquant pourquoi. Courageux jusqu’au bout le mec et je dois l’avouer il m’a bien cassée.
Suis pas prête d’oublier une gamine pleurant dans mes bras alors que je n’étais qu’impuissance face à une situation qui aujourd’hui encore m’échappe.
[nous sommes, dit-on, deux à porter la responsabilité d’une rupture. Je veux bien l’accepter à partir du moment où il y a dialogue, même et surtout pour dire les choses qui fâchent. Sinon c’est du foutage de gueule. Point.]
Ensuite, j’ai bossé pour ma boite plus que de raison.
En fait je me suis persuadée que c’était la seule chose dont j’étais capable.
Perte de confiance, bonjour.
J’ai réfléchi à mes choix de partenaires, à ce que je peux apporter ou non. A cet enthousiasme que j’ai lors d’une rencontre et ma façon de me persuader que cela va marcher. J’ai redéfini aussi ce que je ne peux accepter de quiconque. J’ai noirci un cahier entier -j’aime l’écriture au stylo encre- pour comprendre les autres mais aussi et surtout moi. Je me suis tellement remise en question que j’en étais arrivée à me dire que l’option suprême était une congrégation religieuse.
Et là j’ai éclaté de rire. Enfin !
Un peu de noir sur les yeux, de l’or dans mes cheveux et hop j’avais regagné la vie.
Moins imparfaite peut-être.
Le quotidien rattrape et descendre une poubelle le matin fait partie de ces petites choses indispensables.
Et puis il arrive qu’on y retrouve un voisin fumant sa cigarette.
Je n’avais répondu à rien venant de sa part depuis des jours.
Pas correct de ma part, j’en conviens.
Lui : salut
Moi : salut
L’endroit était incongru pour un échange, c’est tout moi d’apprécier un cadre sortant des clichés.
Lui : tu es fâchée avec ton portable ?
Moi : j’avais des choses à régler, c’est fait
Lui : j’ai envie de te revoir
Et là je me lance dans une rhétorique intéressante(?), plus certainement stérile, sur les relations pansements pour enfin m’essouffler face à un mec qui garde le sourire.
Lui : Perle, j’ai bien vu l’autre soir que tu avais pleuré
Moi : ---
Lui : J’ai deux billets pour un concert jeudi prochain. Viens si tu veux.
Je suis allée au concert. D’autres évènements se profilent. Il prend le temps, nous faisons connaissance à l’envers. Suis loin de m’emballer mais j’apprécie cet homme capable de déposer sur mes lèvres un baiser papillon sans attendre de retour.
De vous à moi, il a un grain de beauté au creux des reins que j’aimerai bien revoir mais pas tout de suite. Et peut-être que nous deviendrons simplement amis.
Faire marcher un mec, de tout temps, n’a jamais été ma façon d’envisager une relation, même éphémère. Voisin arrive-malheureusement-dans une étape de ma vie qui n’a rien de cool. Il le sait. Je reste souriante mais en aucun cas séductrice.
Oui j’ai changé... Je l'espère momentanément.
Rien à voir avec lui.
Disons que Monsieur n’a pas eu les couilles d’assumer notre rupture et j’ai dû apprendre à sa fille qu’il n’y aurait plus de Perle dans sa vie en lui expliquant pourquoi. Courageux jusqu’au bout le mec et je dois l’avouer il m’a bien cassée.
Suis pas prête d’oublier une gamine pleurant dans mes bras alors que je n’étais qu’impuissance face à une situation qui aujourd’hui encore m’échappe.
[nous sommes, dit-on, deux à porter la responsabilité d’une rupture. Je veux bien l’accepter à partir du moment où il y a dialogue, même et surtout pour dire les choses qui fâchent. Sinon c’est du foutage de gueule. Point.]
Ensuite, j’ai bossé pour ma boite plus que de raison.
En fait je me suis persuadée que c’était la seule chose dont j’étais capable.
Perte de confiance, bonjour.
J’ai réfléchi à mes choix de partenaires, à ce que je peux apporter ou non. A cet enthousiasme que j’ai lors d’une rencontre et ma façon de me persuader que cela va marcher. J’ai redéfini aussi ce que je ne peux accepter de quiconque. J’ai noirci un cahier entier -j’aime l’écriture au stylo encre- pour comprendre les autres mais aussi et surtout moi. Je me suis tellement remise en question que j’en étais arrivée à me dire que l’option suprême était une congrégation religieuse.
Et là j’ai éclaté de rire. Enfin !
Un peu de noir sur les yeux, de l’or dans mes cheveux et hop j’avais regagné la vie.
Moins imparfaite peut-être.
Le quotidien rattrape et descendre une poubelle le matin fait partie de ces petites choses indispensables.
Et puis il arrive qu’on y retrouve un voisin fumant sa cigarette.
Je n’avais répondu à rien venant de sa part depuis des jours.
Pas correct de ma part, j’en conviens.
Lui : salut
Moi : salut
L’endroit était incongru pour un échange, c’est tout moi d’apprécier un cadre sortant des clichés.
Lui : tu es fâchée avec ton portable ?
Moi : j’avais des choses à régler, c’est fait
Lui : j’ai envie de te revoir
Et là je me lance dans une rhétorique intéressante(?), plus certainement stérile, sur les relations pansements pour enfin m’essouffler face à un mec qui garde le sourire.
Lui : Perle, j’ai bien vu l’autre soir que tu avais pleuré
Moi : ---
Lui : J’ai deux billets pour un concert jeudi prochain. Viens si tu veux.
Je suis allée au concert. D’autres évènements se profilent. Il prend le temps, nous faisons connaissance à l’envers. Suis loin de m’emballer mais j’apprécie cet homme capable de déposer sur mes lèvres un baiser papillon sans attendre de retour.
De vous à moi, il a un grain de beauté au creux des reins que j’aimerai bien revoir mais pas tout de suite. Et peut-être que nous deviendrons simplement amis.
Faire marcher un mec, de tout temps, n’a jamais été ma façon d’envisager une relation, même éphémère. Voisin arrive-malheureusement-dans une étape de ma vie qui n’a rien de cool. Il le sait. Je reste souriante mais en aucun cas séductrice.
Oui j’ai changé... Je l'espère momentanément.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] La suite, vite ! le 29.10.18, 08h15 par Bumble
- [0] La suite, vite ! le 29.10.18, 09h58 par Bald_Soprano
- [0] Constructif le 30.10.18, 13h08 par Nonchalance
Petit journal, suis peu présente mais je t’adore n’en doute pas !
Je t’adore…
Voilà bien ce que j’ai pu susurrer à d’exquis sex-friends.
Jamais oubliés, parfois simplement remplacés et pourquoi pas un jour recontactés.
C’est vrai qu’ils m’étaient précieux ces jeunes hommes, rendant mes fins de journées pétillantes de sexe. Ou mes petits matins.
Des jeux, rien que du jeu même si un jour j’ai eu le mauvais goût de m’enticher de l’un d’eux.
Nobody is perfect.
Oui, j’ai adoré.
J’apprécie tout autant aujourd'hui cette indéniable complicité qui fait qu’avec certains nous papotons le temps d’un café ou d’un verre de vin.
Avant de repartir vers nos vies.
La mienne a pour prénom Raph.
C'est mon voisin, aujourd'hui bien plus qu'un sex-friend.
Bisous petit journal.

Je t’adore…
Voilà bien ce que j’ai pu susurrer à d’exquis sex-friends.
Jamais oubliés, parfois simplement remplacés et pourquoi pas un jour recontactés.
C’est vrai qu’ils m’étaient précieux ces jeunes hommes, rendant mes fins de journées pétillantes de sexe. Ou mes petits matins.
Des jeux, rien que du jeu même si un jour j’ai eu le mauvais goût de m’enticher de l’un d’eux.
Nobody is perfect.
Oui, j’ai adoré.
J’apprécie tout autant aujourd'hui cette indéniable complicité qui fait qu’avec certains nous papotons le temps d’un café ou d’un verre de vin.
Avant de repartir vers nos vies.
La mienne a pour prénom Raph.
C'est mon voisin, aujourd'hui bien plus qu'un sex-friend.
Bisous petit journal.

- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Cool le 23.02.19, 14h08 par Moumane
- [0] Like ! le 25.02.19, 10h09 par voucny
- [0] Yesssss! le 25.02.19, 10h20 par r-0
- [0] Cool le 27.02.19, 18h20 par mctyson
- [+2] Like ! le 17.03.19, 20h22 par Avalanche
Je suis en couple aujourd'hui avec Raph, amoureuse et tout et tout, ce qui me donne envie de reprendre ce cher journal
***
La nuit est douce d’un homme assoupi tout proche dont je m’écarte momentanément. L’occasion de l’envisager dans cet abandon favorisé par ce sommeil qui décidément prend plaisir à ne pas m’accepter sous son aile.
Son torse émerge de la couette, me manque déjà alors même que sa chaleur a brûlé mes sens ces dernières heures, d’une danse dans un bal de quartier aux baisers sous un porche à deux pas de chez nous, cette envie partagée de sexe là maintenant, aiguisée par le risque d’être surpris en pleine action.
Magnifique !
Il repose d’un souffle régulier.
Je souhaite de longtemps encore m’émerveiller d’un simple regard sur un homme qui est à ce jour ma plus belle cascade...

***
La nuit est douce d’un homme assoupi tout proche dont je m’écarte momentanément. L’occasion de l’envisager dans cet abandon favorisé par ce sommeil qui décidément prend plaisir à ne pas m’accepter sous son aile.
Son torse émerge de la couette, me manque déjà alors même que sa chaleur a brûlé mes sens ces dernières heures, d’une danse dans un bal de quartier aux baisers sous un porche à deux pas de chez nous, cette envie partagée de sexe là maintenant, aiguisée par le risque d’être surpris en pleine action.
Magnifique !
Il repose d’un souffle régulier.
Je souhaite de longtemps encore m’émerveiller d’un simple regard sur un homme qui est à ce jour ma plus belle cascade...
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Like ! le 15.07.19, 07h26 par The_PoP
- [+1] Bien joué le 15.07.19, 08h55 par Onmyoji
- [+1] Like ! le 15.07.19, 09h26 par Jalapeno
- [+1] Like ! le 15.07.19, 20h32 par Popovski
Petites nouvelles…
Je me suis accordée une virée sur Paris pour l’expo événement : Toutânkhamon.
J’ai traversé l’esplanade de la Villette presque en courant tellement j’étais pressée d’être in the place. Une fois entrée, j’ai admiré au fil des portes (scénographie de l’expo pour expliquer le passage des Pharaons vers la résurrection) des pièces rares, d’une vie autant quotidienne que sacrée, me suis imprégnée d’une sagesse millénaire et surtout j’ai gardé un œil grand ouvert, sans besoin de fixer l’instant avec mon portable. Bref, j’ai été heureuse à un point inimaginable.
Et sur le final de l’expo, grandiose, où il est question de prononcer le nom d’une personne pour qu’elle continue à vivre, chose qui me parle depuis des années avec une joie douloureuse, j’ai sentie une main sur mon épaule.
Bidibul !
C’était son surnom en fac d’histoire. Nos étés étaient consacrés aux fouilles médiévales et puis il était parti bien loin de France, gratter la terre d’Egypte.
Et moi suivre la voie fixée par mon père.
Quand j’y pense et en fait c’est Bidibul qui a réactivé de vieux souvenirs, je n’ai pas eu le courage de m’opposer à une autorité parentale qui m’accordait la réussite d’une maîtrise d’histoire à la condition expresse de valider un second cursus plus sérieux aux dires de ladite autorité parentale.
Et donc j’ai déjeuné avec Bidibul, pas rencontré depuis des lustres.
C’était sympa mais en fait nous étions gênés par tout ce temps qui passe et qui rend étranger même des êtres proches à un moment donné.
Il s’est cru obligé de proposer de se revoir, date à l’appui, mon sourire était un non. Si dans 20 ans nous nous revoyons, je déjeunerais avec ce même plaisir teinté d’ennui. Les choses se font au moment T ou jamais et en ce qui nous concerne, nous n’avons su saisir un instant de jeunesse pourtant prometteur.
J’ai regagné mon quai de gare, une grosse envie de rentrer chez moi, riche de la magie de Toutânkhamon. Retrouver Raph, ses bras, ses baisers.
J’ai de la chance, il me laisse à mes passions même si elles ne sont pas siennes, m’encourage à saisir les opportunités parce qu’il sait que me laisser libre est la meilleure façon de me faire revenir au nid. Lui est plus casanier, la tête dans ses bouquins des heures durant. Nous sommes différents sur bien des points avec un dénominateur commun qui est la réussite de notre couple. Et ça marche. Pour longtemps j’espère.
Il en parle très peu mais je sais que l’océan lui manque. Son boulot l’a fait venir dans ma région, passage visiblement obligé pour sa carrière mais une ville de « terre » comme il dit ne lui convient pas vraiment. J’ai vu son œil briller lors de nos récentes vacances, le soin accordé à son voilier trop souvent à quai par la force des choses. Je sais qu’il rêve d’embruns, que sa peau a besoin du sel que laisse la goutte d’une vague, que la brillance des crêtes marines comble son regard…
Il s’échappe parfois, le temps d’aller retour trop brefs. J’en suis heureuse pour lui et là avec le 15 août, il a quelques jours pour profiter de son élément marin. J’ai décliné son invitation à le suivre, moi aussi je sais l’importance de la liberté dont l’autre a besoin. Lui pour retrouver ses copains voileux et boire des coups. J’ai lu dans son regard un amour qui se passe de mots. Je sais que nous nous retrouverons avec joie.
Je customise, tout en écrivant, un petit meuble trouvé aux puces, inspirée par la décoration florale d’une civilisation magique ;)
Je me suis accordée une virée sur Paris pour l’expo événement : Toutânkhamon.
J’ai traversé l’esplanade de la Villette presque en courant tellement j’étais pressée d’être in the place. Une fois entrée, j’ai admiré au fil des portes (scénographie de l’expo pour expliquer le passage des Pharaons vers la résurrection) des pièces rares, d’une vie autant quotidienne que sacrée, me suis imprégnée d’une sagesse millénaire et surtout j’ai gardé un œil grand ouvert, sans besoin de fixer l’instant avec mon portable. Bref, j’ai été heureuse à un point inimaginable.
Et sur le final de l’expo, grandiose, où il est question de prononcer le nom d’une personne pour qu’elle continue à vivre, chose qui me parle depuis des années avec une joie douloureuse, j’ai sentie une main sur mon épaule.
Bidibul !
C’était son surnom en fac d’histoire. Nos étés étaient consacrés aux fouilles médiévales et puis il était parti bien loin de France, gratter la terre d’Egypte.
Et moi suivre la voie fixée par mon père.
Quand j’y pense et en fait c’est Bidibul qui a réactivé de vieux souvenirs, je n’ai pas eu le courage de m’opposer à une autorité parentale qui m’accordait la réussite d’une maîtrise d’histoire à la condition expresse de valider un second cursus plus sérieux aux dires de ladite autorité parentale.
Et donc j’ai déjeuné avec Bidibul, pas rencontré depuis des lustres.
C’était sympa mais en fait nous étions gênés par tout ce temps qui passe et qui rend étranger même des êtres proches à un moment donné.
Il s’est cru obligé de proposer de se revoir, date à l’appui, mon sourire était un non. Si dans 20 ans nous nous revoyons, je déjeunerais avec ce même plaisir teinté d’ennui. Les choses se font au moment T ou jamais et en ce qui nous concerne, nous n’avons su saisir un instant de jeunesse pourtant prometteur.
J’ai regagné mon quai de gare, une grosse envie de rentrer chez moi, riche de la magie de Toutânkhamon. Retrouver Raph, ses bras, ses baisers.
J’ai de la chance, il me laisse à mes passions même si elles ne sont pas siennes, m’encourage à saisir les opportunités parce qu’il sait que me laisser libre est la meilleure façon de me faire revenir au nid. Lui est plus casanier, la tête dans ses bouquins des heures durant. Nous sommes différents sur bien des points avec un dénominateur commun qui est la réussite de notre couple. Et ça marche. Pour longtemps j’espère.
Il en parle très peu mais je sais que l’océan lui manque. Son boulot l’a fait venir dans ma région, passage visiblement obligé pour sa carrière mais une ville de « terre » comme il dit ne lui convient pas vraiment. J’ai vu son œil briller lors de nos récentes vacances, le soin accordé à son voilier trop souvent à quai par la force des choses. Je sais qu’il rêve d’embruns, que sa peau a besoin du sel que laisse la goutte d’une vague, que la brillance des crêtes marines comble son regard…
Il s’échappe parfois, le temps d’aller retour trop brefs. J’en suis heureuse pour lui et là avec le 15 août, il a quelques jours pour profiter de son élément marin. J’ai décliné son invitation à le suivre, moi aussi je sais l’importance de la liberté dont l’autre a besoin. Lui pour retrouver ses copains voileux et boire des coups. J’ai lu dans son regard un amour qui se passe de mots. Je sais que nous nous retrouverons avec joie.
Je customise, tout en écrivant, un petit meuble trouvé aux puces, inspirée par la décoration florale d’une civilisation magique ;)
Ah, du coup je te mets ça là, en me disant que ça pourrait t'intéresser 

Sortie avec Dr fin de semaine dernière.
Raph absent, j’en ai profité pour voir mon meilleur ami.
Dommage qu’hormis la courtoisie dont ils sont capables, ils n’accrochent pas.
Sauf que Dr sait être, comment dire, particulier.
Nous devions prendre un verre chez moi avant un resto et je vois son compagnon Billets doux arriver un brin affolé.
Lui « Perle, il n’est pas bien »
Moi « pas bien comment ? »
Lui « tu vas comprendre »
Et je vois débarquer dans ma cour Dr dans toute sa splendeur blonde, chemise de soie noire largement ouverte sur un torse bronzé épilé bijouté, jean noir moulant à l’extrême retroussé sur des mocassins bleu turquoise.
Ok.
En même temps j’avais envie de rire, ayant connu des fêtes avec Dr tellement plus décalées…
Par contre son regard ne me plaisait pas. Il avait pris je ne sais quoi et pour le connaître comme le fond de ma poche, le danger était là, dans ses réactions sous substances.
Billets doux « Perle fais quelque chose ! »
Petit aparté : suis toujours interrogative sur les gens qui me disent de faire « quelque chose », comme si j’étais la Providence.
Sérieux.
Billets doux c’est le mec officiel de Dr. Il a assez grenouillé pour. Et alors ? Au moindre problème c’est à Perle de trouver la solution ?
Dr arrive à mon appart et me regarde de haut en bas « tu es divinement baisable, je te prête Billets doux pour la nuit »
Je l’ai simplement pris dans mes bras, sa tête sur mon épaule, pour l’apaiser.
Comme une sœur un peu incestueuse pourrait faire.
De longues minutes.
Et il est redevenu l’homme charmant, cultivé, drôle.
Chez moi puis dans un resto à la mode que nous testions pour le plaisir des papilles.
Petit bar après.
A un moment, Billets doux, regard énamouré « je suis à toi quand tu veux »
Moi « regarde autour de nous, je peux choisir »
Petit aparté bis : une nana bien dans sa vie attire. Pour le fun, suis allée au bar pour nos consos et sans problème je pouvais sélectionner avec qui rentrer.
Cela ne m’intéresse plus mais j’avais envie de faire comprendre à Billets doux que son mec c’était à lui de gérer.
Choc de fin de soirée.
Dr m’annonce s’installer définitivement à Berlin.
L’espace d’un instant tous nos moments ont défilés. Autant vous dire que depuis notre adolescence ça fait plusieurs paires de moments. Avec lui j’ai tout partagé du moins moins bon au plus plus excellent.
La vie, notre vie.
J’ai senti des larmes monter et je me suis rappelée à temps mon maquillage. Non je déconne, c’est vrai que je ne pleure plus en public depuis longtemps. Question de maintien, question d’éducation.
Lui me scrutait après l’annonce.
Une respiration après, « viens avec moi »
Moi « tu délires, il y a Raph »
Lui « je t’aime bien plus qu’un hétéro »
Trop, c’était trop.
Suis partie,
Pleurer enfin seule.
Sur une ambiguïté douloureuse.
Sur moi.
Il y a quelques années :
Lui « épouse-moi, nous sommes si bien ensemble »
Moi « et pour le sexe ? »
Lui « c’est vrai que les femmes ne sont pas mon rayon préféré »
Moi « donc impossible »
Lui « si tu le dis… »
Et nous avions ri… mais quand j’y repense, peut-être n’était-ce pas si impossible…
Parce que la vie sans Dr, je ne l’imagine pas, il est imprimé en moi.
Et s’il y a bien un mec pour qui je pourrais tout plaquer, c’est lui.
Raph absent, j’en ai profité pour voir mon meilleur ami.
Dommage qu’hormis la courtoisie dont ils sont capables, ils n’accrochent pas.
Sauf que Dr sait être, comment dire, particulier.
Nous devions prendre un verre chez moi avant un resto et je vois son compagnon Billets doux arriver un brin affolé.
Lui « Perle, il n’est pas bien »
Moi « pas bien comment ? »
Lui « tu vas comprendre »
Et je vois débarquer dans ma cour Dr dans toute sa splendeur blonde, chemise de soie noire largement ouverte sur un torse bronzé épilé bijouté, jean noir moulant à l’extrême retroussé sur des mocassins bleu turquoise.
Ok.
En même temps j’avais envie de rire, ayant connu des fêtes avec Dr tellement plus décalées…
Par contre son regard ne me plaisait pas. Il avait pris je ne sais quoi et pour le connaître comme le fond de ma poche, le danger était là, dans ses réactions sous substances.
Billets doux « Perle fais quelque chose ! »
Petit aparté : suis toujours interrogative sur les gens qui me disent de faire « quelque chose », comme si j’étais la Providence.
Sérieux.
Billets doux c’est le mec officiel de Dr. Il a assez grenouillé pour. Et alors ? Au moindre problème c’est à Perle de trouver la solution ?
Dr arrive à mon appart et me regarde de haut en bas « tu es divinement baisable, je te prête Billets doux pour la nuit »
Je l’ai simplement pris dans mes bras, sa tête sur mon épaule, pour l’apaiser.
Comme une sœur un peu incestueuse pourrait faire.
De longues minutes.
Et il est redevenu l’homme charmant, cultivé, drôle.
Chez moi puis dans un resto à la mode que nous testions pour le plaisir des papilles.
Petit bar après.
A un moment, Billets doux, regard énamouré « je suis à toi quand tu veux »
Moi « regarde autour de nous, je peux choisir »
Petit aparté bis : une nana bien dans sa vie attire. Pour le fun, suis allée au bar pour nos consos et sans problème je pouvais sélectionner avec qui rentrer.
Cela ne m’intéresse plus mais j’avais envie de faire comprendre à Billets doux que son mec c’était à lui de gérer.
Choc de fin de soirée.
Dr m’annonce s’installer définitivement à Berlin.
L’espace d’un instant tous nos moments ont défilés. Autant vous dire que depuis notre adolescence ça fait plusieurs paires de moments. Avec lui j’ai tout partagé du moins moins bon au plus plus excellent.
La vie, notre vie.
J’ai senti des larmes monter et je me suis rappelée à temps mon maquillage. Non je déconne, c’est vrai que je ne pleure plus en public depuis longtemps. Question de maintien, question d’éducation.
Lui me scrutait après l’annonce.
Une respiration après, « viens avec moi »
Moi « tu délires, il y a Raph »
Lui « je t’aime bien plus qu’un hétéro »
Trop, c’était trop.
Suis partie,
Pleurer enfin seule.
Sur une ambiguïté douloureuse.
Sur moi.
Il y a quelques années :
Lui « épouse-moi, nous sommes si bien ensemble »
Moi « et pour le sexe ? »
Lui « c’est vrai que les femmes ne sont pas mon rayon préféré »
Moi « donc impossible »
Lui « si tu le dis… »
Et nous avions ri… mais quand j’y repense, peut-être n’était-ce pas si impossible…
Parce que la vie sans Dr, je ne l’imagine pas, il est imprimé en moi.
Et s’il y a bien un mec pour qui je pourrais tout plaquer, c’est lui.