[Film] Confessions d'un dragueur

Note : 3

le 29.06.2006 par Iliad

153 réponses / Dernière par Nespresso le 25.02.2007, 22h01

Parce que des fois, on fait autre chose que regarder Netflix. Partagez et discutez ici de ce que vous aimez et de ce qui vous intéresse.
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D'autant que les féministes pures (??) et dures ne sont pas les plus difficiles à faire tomber. Ca bèle en public, mais ça miaule sévère dans l'intimité :). J'adore ce paradoxe et cette façon de "sauver les apparences" par la véhémence la plus convaincue.

Pour en revenir au film, il faut avouer que c'est loin d'être un chef-d'oeuvre ou un "film culte" comme le prétend Soral. La mise en scène est effectivement un peu fade, le scénario un peu pauvre, les attitudes et les propos souvent extrèmes. C'est effectivement un film qui aurait probablement fait fureur dans les années 70 (à une époque ou Bertrand Blier passait pour un merveilleux provocateur révolutionnaire avec "les valseuses").

C'est un peu le cauchemard du français moyen: anticonformiste, vulgaire, racoleur.
En dehors de répliques tout bonnement excellentes, et de constats qui se rapprochent de ce qu'on peut lire sur FTS (même si tout n'est pas à prendre au premier degré), ce qui me déçoit le plus dans ce film c'est sans doute que la communauté des dragueurs est plutôt perçue comme une espèce de mafia à la petite semaine et sans ambitions. Tous les personnages semblent égoïstes et trop calculateurs. Un beau groupe de losers et de laissés pour compte.

Ou est donc passé le simple plaisir de sarger pour la beauté du sport ? La fraternité ? Le partage ? l'envie d'apprendre et de découvrir ? et surtout : ou est le respect des femmes ?
En un mot, je n'y trouve pas tous les aspects qui m'ont fait changé d'avis sur FTS et qui m'on donné envie de découvrir la communauté. Il y a quelques mois, sans le recul que j'ai aujourd'hui, j'aurais probablement excécré ce film comme bien des critiques.

Même si je ne suis pas d'accord avec la conclusion du film (comparé à ce que peut t'apporter dans la vie des études et un gros salaire, draguer dans la rue, c'est vraiment un truc de loser), ça m'a quand même fait sourire pour le bon mot. Et puis ce n'est pas complètement faux, on est quand même plus à l'aise pour DHV avec du bagage derrière !

Un film à voir, pour le parcours initiatique. Un petit film sans prétentions, plaisant mais pas plus.
Et pourtant, je n'aime toujours pas Soral :).
sympa de voir un film ou pour une fois ce n'est pas le gentil garçon romantique qui reste dans son coin et dont la fille va se rendre compte que c'est lui qu'elle aime comme par magie et qu'ils vont vivre heureux et avoir beaucoup d'enfants face au méchant dragueur :lol:
hey
comment fait ton pour voir le film??
ki peut menvoyer le lien par mp please
Blusher a écrit :zorro, l'article semble avoir ete ecrit par un mec...
Qui est ce (Jean-Luc Brunet) plus feministe qu'une femme? :shock:
Surement un de ces types bobo qu'on peut voir à la fin du film lors du diner (la scène où un mec arrive au diner en se pleignant qu'il n'y a pas assez de pistes cyclables à Paris...).
Heraclite a écrit :
Blusher a écrit :zorro, l'article semble avoir ete ecrit par un mec...
Qui est ce (Jean-Luc Brunet) plus feministe qu'une femme? :shock:
Surement un de ces types bobo qu'on peut voir à la fin du film lors du diner (la scène où un mec arrive au diner en se pleignant qu'il n'y a pas assez de pistes cyclables à Paris...).
En fait, j'ai trouve sur imdb qu'un certain jean-Luc Brunet avec realise deux ou trois films porno dans les annees 70-80... :shock:
Blusher a écrit : En fait, j'ai trouve sur imdb qu'un certain jean-Luc Brunet avec realise deux ou trois films porno dans les annees 70-80... :shock:
"L'esclave du desir, innocente et pervertie"! :lol:

Tiens, d'ailleurs ce titre represente bien une categorie de fantasmes, issue des meninges des Bob: la femme, ange pur et prude au debut, devient pute car elle est malade mentale ou esclave. Ensuite elle aime, mais elle redeviens pure. Une pure salope quoi.
Un peu comme la serie de Manara, "Le declic".

Tout ca pour en arriver a la conclusion que les femmes aiment ca... Eh ben!
L'AFCisme est bel et bien une condition qui retarde le devellopement personel. Quand les mecs doivent fantasmer sur des femmes qui aiment ca, parce qu'ils ne savent pas qu'elles aiment "ca" autant qu'eux... Ou parce qu'ils en ont peur!

Comme le dit Fab, etonne que Paul ai attendu une semaine pour aborder Sophie:
"Une semaine? C'est pas sain!"
J'ai regardé les 20 premières minutes du film à la pause déjeuner.


Le passage où il répète "mademoiselle" devant la vitre avec une voix de plus en plus grave me rappelle quelquechose entendu ci ou là :mrgreen:
Je pense qu'on est tous plus ou moins d'accord.

Réalisation: nulle
Dialogues: très bon
Critique sociale: ben c'est du Soral (on aime ou on n'aime pas, on est d'accord ou pas)...

Il faut comprendre que la différence entre la communauté des dragueurs tel que la décrit Soral est une communauté de "naturels" qui apprennent sur le tas et ont le background social et familial que décrit Soral dans la sociologie du dragueur: père absent, mère abandonneuse, etc. C'est cette compulsion (manque d'amour de la mère, manque de positionnement social du père) qui les pousse vers la drague frénétique, et souvent au détriment d'une certaine conformité sociale. Dans le film on voit un exemple de cooptation de gré à gré, d'un individu qui n'a pas le même background. Et d'ailleurs Fab' le coopte car c'est le seul moyen pour lui d'avoir une ouverture sociale vers d'autres milieux. Mais c'est un cas marginal et, selon Soral, irréconciliable.
La structuration de la communauté des players telle qu'on la connaît est différente. Je vois beaucoup de gens avec un très bon niveau social et une manière de voir les choses très souvent analytiques, et moins facilement empirique. Ca permet de faire des bonnes études, mais pas de comprendre les femmes. Le schéma est plus souvent une mère protectrice et un père présent mais incapable de "transmettre" une certaine vision masculine à son fils. Ce genre d'individus (je m'inclue dedans) est plus prompt à apprendre la drague en surfant sur le net qu'en allant dans la rue. La théorie précède la pratique.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant par marker
L'analyse de Soral sur les relations hommes femmes me font penser à l'economie de la famille de Becker. Comme quoi vaut mieu etre friqué

http://en.wikipedia.org/wiki/Gary_Becker
La structuration de la communauté des players telle qu'on la connaît est différente. Je vois beaucoup de gens avec un très bon niveau social et une manière de voir les choses très souvent analytiques, et moins facilement empirique. Ca permet de faire des bonnes études, mais pas de comprendre les femmes. Le schéma est plus souvent une mère protectrice et un père présent mais incapable de "transmettre" une certaine vision masculine à son fils. Ce genre d'individus (je m'inclue dedans) est plus prompt à apprendre la drague en surfant sur le net qu'en allant dans la rue. La théorie précède la pratique.
Je ne crois pas qu'on puisse generaliser. Pour prendre mon exemple, je suis un produit de classe moyenne, j'ai fait des etudes et j'ai eu la chance d'avoir une cellule familiale unie. Malgre cela, la pratique a largement devance la theorie puisque j'ai commence la drague de rue a 17 ans et pendant presque 12 ans avant de decouvrir la theorie. J'ai donc fait le chemin inverse, etablissant quelques principes de base a force de pratique.

En fait, c'est simplement le lot de tout ceux qui ont sarge avant l'avenement de l'Internet.
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