Je reviens au sujet principal pour faire part de mon expérience personnelle.
Je suis en LTR depuis 1 ans et demi. Nous vivons sous le même toit depuis le 2ème ou 3ème mois de notre relation. Au départ, la raison était purement logistique, du moins en apparence : elle gagnait environ 30 mn sur son trajet.
Le 3ème mois j'ai eu la grippe. La vrai. Pendant un mois, j'ai été à peine capable d'aller au boulot et d'en revenir. Je rentrais tellement fatigué que j'étais incapable de me préparer à manger. Elle a été une aide plus que précieuse durant cette période où elle est resté quasi constamment avec moi. C'était pas vraiment ce que j'avais prévu (j'avais une conception plutôt "chacun chez soi"), mais dans l'état où j'étais, je voyais ça comme une chance.
Seulement elle avait pris de "mauvaises" habitudes. Après ma maladie elle a repris le rythme d'avant, mais au fur et à mesure elle retournait de plus en plus rarement chez sa mère. Tout allait bien pour moi: je me remettais doucement (je n'ai pas pu faire de -vrai- sport pendant 6 mois), je n'avais plus d'énergie pour sortir, ni pour mes autres activités. Sa présence était rassurante.
Et ainsi de suite jusqu'à ce qu'elle reste toute la semaine chez moi, et qu'elle n'aille qu'exceptionnellement chez sa mère, le plus souvent avec moi. Dans le même temps je me remettais de mon mal, et j'avais à nouveau le désir de bouger. C'est à ce moment là que j'ai ressenti le poids de la vie en couple, les contraintes, le besoin que l'autre a de nous, les "Je-finis-quelque-chose-et-j'arrive".
Maintenant je suis dans la phase où je vois de plus en plus ma copine autant comme une amie que comme un maitresse. L'inertie de la vie en couple me pèse.
Mais d'un autre côté, je suis en "confort zone" avec elle. Comme dans le cocon familliale, mais en mieux.
Quand je compare ma vie de célibataire à celle de couple, les avantages et les inconvénients s'équilibrent. Parfois j'en ai raz-le-bol d'avoir quelqu'un avec moi tout le temps (je suis extrêmement solitaire de nature, même si en tant que rAFC, je suis très sociable), mais avec une finesse toute féminine elle sait se faire toute petite quand la pression devient trop forte, ce qui fait que je ne suis arrivé qu'une fois à saturation, à une période où elle-même était malade.
Voilà où j'en suis actuellement. Je fais face à des moments où sa présence constante m'est pénible et d'autres où je suis ravi qu'elle partage mon existence.
D'un côté je ne peux m'empêcher de penser au conseil de Blusher* qui me fût donné presque dans ces termes au début de ma relation, et regretter de ne pas l'avoir suivi**. De l'autre je me dis que j'aurais passé de très désagréables moments seul quand j'étais malade, et je suis redevable à ma copine pour ça.
Mon expérience est donc mitigée pour l'instant, et j'attends encore un peu pour voir qui de mon "confort" ou de ma liberté aura le dernier mot. Je pourrais alors vous donner un conseil.
@Blusher : Salut! Te bases-tu sur ton unique expérience de la vie en couple ou as-tu glané des renseignements ailleurs (ex, copins/potes, bouquins, etc.)?
* J'ai cependant suivi sans trop de mal celui qui consistait à refuser le mariage! (j'étais de toute façon très (très très...) frileux sur le sujet

)
** le conseil en question: "pesez le pour et le contre et si vous n'etes pas convaincus, refusez clairement.", page 1 de ce sujet