Jeudi 22 novembre, une journée comme les autres?
Jeudi dernier, ai revu la gréco-irlandaise, qui a cherché à me mettre un vieux stop.
Genre je l'essaye de l'embrasser et son excuse pour me recaler est de me dire que je suis trop "romantique", trop cool, ou que sais-je comme connerie...
J'ai répondu en lui expliquant ce que je cherchais et que j'avais du mal à comprendre pourquoi chercher à faire des complications à partir du moment où je lui plais, et je l'ai réembrassée plus tard dans la soirée, bref space.
Pour l'instant je ne l'ai pas recontactée, à ce stade tout ce qu'elle va gagner avec un comportement pareil c'est que je vais la tirer et que ça n'ira pas plus loin
Bon, cela dit, après l'avoir vue j'ai pris le bus pour rentrer chez moi, un peu bourré (un litre de bière dans le sang), j'avise une jeune demoiselle brune, m'assieds à coté d'elle, l'aborde en lui disant que ma mère m'a toujours dit d'aller parler aux jolies filles dans le bus.
J'apprends qu'elle est Vénézuélienne, là depuis 2 ans pour étudier la cosmétique. Elle me dit que je suis courageux d'avoir été lui parler de cette façon, je lui réponds qu'un irlandais ne ferait pas ça, et qu'en tant que Français je me dois de lui proposer de la revoir et à cette fin de prendre son numéro, ce que j'obtiens.
Samedi 24 novembre, une date et des pubs.
Ce samedi était le jour de ma date avec la vénézuélienne. Après la date je suis sorti dans les pubs de Dublin avec un pote, je vais commencer par la soirée pour finir par la date (plus intéressant).
La soirée!
On s'était dans un pub pour boire des bières avec un pote, ultra-blindé le truc, des meufs de partout
On était posé près du bar, un groupe de fille était à coté de nous, du coup on leur tape la discute, des anglaises, pas grand chose à dire.
Le temps que j'aille aux chiottes, il avait abordé une belle brune, Brésilienne, et les filles étaient parties.
Je tape la discute à une Espagnole, qui m'a complètement ignoré par la suite lorsqu'elle a retrouvé ses potes, et à une Belge qui était avec son mec que j'avais rencontré avant.
Il y avait une Anglaise dans le groupe, pas mal.
Du coup j'incruste le groupe, on va dans un autre bar.
Je tente d'embrasser une Israélienne, je me fais recaler, j'aborde une Anglaise, avec son mec également. Au final je tente d'embrasser l'Anglaise du groupe, recale encore...
Bon, je suis vraiment une daube en SPU, il faut l'admettre. Mais j'ai retenu un truc: concrètement, aborder une fille dans un bar, c'est un peu comme une instant-date.
Contrairement à la boite de nuit où on s'entend pas, dans un bar on peut encore arriver à parler normalement.7
Du coup j'en suis venu à me dire qu'il fallait considérer ça comme une date, potentiellement si on arrive à intéresser la fille on peut passer la soirée à lui parler, et à essayer de la pécho par la suite (ou au moins de prendre son numéro).
La seule difficulté étant d'arriver à lui parler seul à seul je pense.
La date
On s'est posé dans un café dans le centre-ville, sur une banquette, j'étais donc assis à coté d'elle.
En fait, j'avais sous-estimé l'importance du fait d'être assis à coté de la fille pendant une date, et, comme mes deux dernières dates étaient en face-à-face, j'ai compris en quoi ça faisait la différence.
C'est simple: en étant assis à coté de la fille, vous êtes proches physiquement d'elles, créant d'autant plus facilement un lien avec elle, et contribuant à faire monter la tension entre elle et vous. Alors qu'en étant face à face, au mieux c'est une discussion entre potes, pas de tension, pas de rapprochement, pas de lien physique.
Revenons à nos moutons.
Comme à chacune de mes dates, on parle de tout et de rien, de ce qu'on aime, de voyages, de là où on est allé, des expériences qui nous ont marquées, etc... (un jour j'écrirais un article sur les sujets abordés en date et comment je les traite)
Elle a beaucoup de choses à dire, fille très fun, et adorable, vraiment adorable.
J'apprends qu'on écoute la même musique, et qu'elle a des tatouages, un truc que je kiffe
J'essaye de l'embrasser, elle me recale. Elle me sort qu'elle préfère qu'on soit ami avant, pour mieux se connaître, blablabla, qu'elle sort d'une relation de deux ans, qu'elle veut pas y retourner tout de suite.
Ma réponse a été de lui dire: 1) nous les Français on n'attend pas,
2) quel type de relation je recherche avec une fille,
3) qu'être ami ça ne marche pas, soit on est attiré soit on ne l'est pas,
4) que j'allais réessayer.
J'ai effectivement réessayé, et recale encore une fois. Pas grave, j'ai laissé tomber, et on est parti du café parce qu'elle devait rejoindre sa pote, on arrive au point où on doit se séparer, et je l'embrasse.
M: Hum, désolé mais je suis Français je dois le faire.
E: Oui, vous l'avez inventé...
On s'est quitté comme ça. J'étais amoureux en partant, une sorte de béatitude m'envahissait en marchant dans les rues de Dublin
