Ceci n'est pas un carnet de séducteur.

Note : 210

le 25.03.2017 par Hillel

150 réponses / Dernière par Perlambre le 23.10.2018, 19h48

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
A mon sens Hillel,

Respecter les autres c'est évoluer notamment professionnellement, sans les considérer comme des moins que rien, sans vouloir non plus stagner par esprit de corps. C'est valable pour la famille, les amis. Et quand je dis cela, rien à voir avec l'égoïsme. Mais à un moment il faut se poser la question de ceux qui tirent vers le bas pour x raisons.
La question aussi de ce qui en nous nous entraîne loin de la lumière.

Autre chose.
Tu as les capacités de faire, fonce. Tu a envie de faire, fonce doublement.
Tu ne comprends pas pourquoi tu intéresses... je pense qu'on le sens viscéralement et que le boulot sur soi n'est pas de prouver encore et encore ses qualités mais d'accepter d'être la personne choisie ?
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Il y'a du vrai... le 16.05.18, 22h32 par Hillel
@Perlambre: Merci pour ton boost. Ce que tu dis est vrai. Je ne sais pas pourquoi il existe un tel paradoxe chez moi. Enfin si, mais non. Simplement, j'ai peur d'échouer dans les attentes. Qu'on me dise tant de belles choses, d'accueillir toute cette confiance et finalement, de les décevoir, parce que la façon dont on perçoit "l'excellence" chez moi, je ne la perçois pas. Pour moi c'est normal et toujours améliorable, et qu'il y a des choses que je travaille pas vraiment du coup, j'ai peur qu'on se fasse des idées. Comme si on félicitait un serveur de servir en lui disant qu'il pourrait un jour devenir chef d'orchestre. Impensable. Ça tient sûrement de mon éducation, qui elle-même a été tiré de l'éducation de mes parents. Je me demande si, dans les attentes qu'on projette sur quelqu'un, on laisse une part de liberté et de compassion pour l'échec. Il y a plein d'opportunité que j'ai pas saisi par peur de décevoir dans l'attente.
  • Je buvais tranquillement un café avec une amie (j'avais 17 ans). Deux gars se sont arrêtés en plein milieu de tout, en me demandant de défiler pour eux dans un casino d'une ville un peu bourgeoise, parce que soit disant je dégageais "un truc". Dans le fond, je me suis dit que ça pourrait être super amusant mais après je me suis dit "Non mais, ils se font des idées" puis "s'il faut ce sont des menteurs et c'est un moyen de pécho". Je leur ai répondu bêtement: "Je peux pas, je travaille tard ce soir là (parce que je préférais bosser dans un boulot craspec qui me stimulait guère)". Ils ont rit un peu en se foutant de ma gueule et m'avaient dit qu'ils comprenaient mais, qu'une occasion comme ça se représenterait pas aussi souvent. Ils m'ont filé leur carte au cas où je changerais d'avis mais, je ne les ai jamais rappelé.
  • Il y avait aussi cette nana en école de photographie qui m'avait dit que j'étais exactement le modèle qu'elle cherchait pour un projet de nu qu'elle allait exposer (bon, je pense que c'est surtout qu'elle me trouvait mignonne et qu'elle voulait pas que prendre mon corps en photo mais bon... haha). Pareil, j'ai refusé alors que je me suis toujours dit que j'aimerai bien faire ça (Poser pour du nu. Ce serait un genre de défi personnel).
  • Un photographe, pas de grande renommée, mais qui m'avait proposé d'être son apprenante alors que je démarrais dans l'apprentissage autodidacte de la photo, après avoir vu certains de mes clichés (sans mon consentement, merci papa). Pareil, j'ai refusé alors que j'avais tout plein d'étoiles dans les yeux et que je sais que ça aurait pu m'ouvrir certaines portes.
  • J'avais passé des auditions de théâtre (rien de ouf hein), où les places étaient assez restreintes, j'y allais juste pour déconner. Sauf que je m'étais pas attendue à être sélectionnée à deux auditions sur trois. Beeeeh! J'ai refusé...
T'as des trucs inédits comme ça qui arrivent dans ta vie mais que tu ne saisis pas, et dont tu ne verras jamais l'occasion se représenter. De s'amuser de la vie, je veux dire. C'est con mais, je ne crois pas qu'il y ait eu des trucs aussi inattendus qui se sont reposés devant moi depuis.

Mais, je me suis dis depuis quelques années que je voulais plus de regret et que j'étais capable de réussir aussi. J'ai pas mal avancé à ce niveau, ce qui me permet d'être là où je suis aujourd'hui. Probablement que 5 ans en arrière, j'aurai pas saisi un tiers des opportunités que j'ai saisies. Et je perçois bien les effets d'une prise de risque VS la sécurité de ne pas essayer. Ne serait-ce que me projeter sur un grade supérieur, ça aurait été impensable. En fait, j'entends cette petite voix qui me rappelle d'où je viens, et de l'autre je fais comme si elle n'était pas féconde, je tente de la prendre par surprise pour au dernier moment lui faire un gros fuck quand elle s'y attend le moins.
Je ressens un mouvement un tant soi peu féminin ces derniers temps. Masculin aussi, de plus en plus d'ailleurs, mais surtout féminin. Peut-être est-ce parce que je suis dans de bonnes dispositions. Pourtant j'ai pas l'impression. Je me sens moche la plupart du temps mais je me pouponne, histoire de ne pas avoir une gueule de déterrée, je broie du noir quand je suis dans mon coin, mais je joue à la meuf enthousiaste qui transmet son rire.

Bref, en vrac.
  • D'abord N., parlons-en. Celle dont je suis devenue l'obsession.

    Elle traverse une grosse période de manque ces derniers temps, je pense. Elle me contacte souvent, pour des broutilles. Elle m'a demandé à se revoir. Je vais être claire avec elle: si tu as encore des sentiments pour moi/de l'attirance, des élans obsessionnels c'est clairement non, non et non. Je n'arrive plus à lui dire que son intérêt et son admiration pour moi m'oppresse. J'ai beau jouer des silences, radios, j'ai beau être froide et distance, cassante et tranchante, je reçois toujours de ses nouvelles... depuis près de 5 ans. Je sais plus comment lui dire ni lui faire comprendre.
  • Satine. C'est un peu étrange, je crois.

    Je sais que j'ai mis un terme et je m'y tiens, on a juste gardé contact. Je sais pas. Je sens bien que je suis "distante". Pas distante volontairement, juste que je ressens plus le même rapport envers elle. Je feinte plus ou moins ses insinuations, je ne crois pas rentrer dans un jeu de séduction, même si, sans se mentir, c'est improbable qu'elle ne m'attire plus. Mais je la trouve étrange quand même. Comme si elle m'en voulait dans le fond, ou qu'elle essaye de me tenter. Quand, par exemple, elle cale dans la conversation mes contacts avec d'autres "prétendantes", sous gouverne d'humour quand ça sent le "elles le peuvent, ELLES". Quand elle prétexte devoir me voir pour récupérer un truc, que je lui dis que je peux le passer à quelqu'un si c'est urgent, puis qu'elle avoue qu'en fait, elle veut surtout me voir. Étrange parce qu'elle m'a tellement parlé de ma liberté de partir sans heurt que, j'arrive pas trop à me rendre compte d'où elle se situe par rapport à moi. Du coup je ne sais pas comment me comporter vis à vis d'elle. On va se revoir parce que, je l'aime bien, et que ça me ferait plaisir.
  • Lucie.

    J'ai vraiment l'impression de récupérer notre amitié, par bribes, progressivement. Qu'elle me ré-accorde sa confiance. On a de bons échanges en fait, tranquille. Par téléphone ou par écrit. Je trouve ça chouette. On jouait pas autant d'humour entre nous avant, genre. Je fais preuve de plus d'assurance et d'individualité auprès d'elle, alors qu'à l'époque je manquais totalement de confiance en moi et je me faisais toute petite. Je crois qu'on crée entre nous une relation toute autre, très différente. Comme si le passé n'existait plus et qu'on prenait un nouveau départ. Je pense qu'elle sent que je suis différente et que je sens qu'elle l'est devenue aussi, et que ça nous va comme ça. On apprend à se (re)connaître. J'aime bien. Elle m'a demandé quand elle doit se rendre disponible pour me revoir, j'ai expliqué que j'étais pas très disponible avant juillet.
  • Cristina.

    Une danseuse. J'aime bien les danseuses. Je me représente facilement l'aisance et la maîtrise des mouvements qu'elles projettent sur leur corps. Elle accroche bien. Elle a l'air cool. Elle a de l'esprit. Je crois qu'elle fantasme déjà mes mains sur elle. Elle veut être mon esclave, en implicite. Ce qui est dommage c'est qu'elle habite un peu loin. Je ne lui ai donc pas proposé de se voir comme je le ferai habituellement parce que, je suis peu disposée à faire de la distance pour quelqu'un que je ne connais pas. Mais j'aurai peut-être une occasion de la croiser en Juillet.
  • Vieux dégueulasse.

    J'avais un rendez-vous professionnel avec un cadre, d'au moins 50 balais. Je l'ai trouvé répugnant. Tout chez lui. Son regard vicieux sur mes courbes. Sa façon de se pencher sur moi. Sa façon de chercher à me faire rire avec un air coquin. Sa façon de chercher à me dominer dans l'interaction, comme un professeur âgé chercherait à asseoir son autorité sur une étudiante. Sa façon de me serrer la main avec insistance, sourire en coin. L’humidification de ses lèvres, sa presque bave, perceptible. Je ne sais pas pourquoi, je lui ai donné des signes positifs. En sortant de la pièce, je me suis trouvée dégoûtante, répugnante.
  • Gars timide, l'arrangement matrimonial.

    J'avais juste dit que j'avais trouvé le -Gars Timide- de la soirée super sympa. Ce qui a dû donné l'impression qu'il m'intéressait. Je propose à cette même personne de se faire une soirée, et là pur hasard -ou pas- elle me dit quand j'arrive "Au fait, j'aurai dû te le dire, j'ai aussi invité Gars Timide". Ça puait le speed dating à plein nez. Pas de bol, alors que c'était pas du tout intentionnel parce que je ne m'y attendais pas, j'étais très, très apprêtée, comme je me serai préparée à un rendez-vous galant. Lui, il a débarqué tout bien habillé, petite chemise blanche. Durant la soirée, Gars Timide s'assoie à côté de moi, sur le canapé, il me pose une question, je me tourne donc logiquement vers lui pour le regarder très simplement, mais droit dans les yeux, pour lui répondre et là... catastrophe. Un éléphant dans un magasin de porcelaine. Il bafouille, il parle vite, ses mouvements sont rapides et maladroits, il bute sur les mots, raconte des incohérences dans la précipitation... je me sentais mal à l'aise pour lui. J'étais assez ouverte à la discussion, aucun problème et j'ai essayé de le détendre en y glissant de l'humour "calme, tout va bien...". Il a essayé de creuser, mais je n'étais pas très réceptive parce que... beh, son manque de confiance en lui ce soir là, par rapport à l'autre soir où je l'ai perçu très différemment, ça m'a un peu bloqué.
  • Le sexy serveur à moustache

    Vous souvenez-vous de ce sexy serveur à moustache, aux yeux lagons, qui m'avaient littéralement tétanisé d'admiration et d'envies succulentes et de fantasme, lorsque je buvais un verre avec la romantique et touchante Sarah?

    Retour dans le passé a écrit :On regarde le menu et on choisit un verre (du vin pour moi, quasi systématique). Un serveur vient vers nous. Et là je bloque. Comme une conne. Complet. Je me dis "Wow" avec des yeux de chat potté. Un petit brun, pas très grand, moustachu, yeux bleu lagon, classe intersidérale du mec qui sort du barbier. Putain de belles gueules. Je reste béate à le regarder sans rien dire, il me regarde, m'attend, il finit par sourire, il a dû me trouver dingue. Je reprends mes esprits, "Oui, pardon, excusez-moi...", je bafouille. Je détourne le regard sur la carte, je lui dis ma commande et regarde ailleurs, je décide de ne plus jamais croiser ses yeux. Effectivement, quand il a ramené quelques instants après les verres, je n'ai pas jeté un regard vers lui.


    Il m'a retrouvé sur Tinder, je le sais maintenant: "je lui plais". J'ai trouvé cette coïncidence absolument drôle. C'est con mais mon petit cœur en chamallow a battu très vite quand j'ai vu et reconnu ses jolis yeux lagon, sa moustache de dandy, sa belle-gueule, et son métier inscrit juste en dessous. En lui parlant, finalement, grosse déception... à voir parce qu'il est beau quand même.
  • Belle-Gueule

    Je lui ai avoué ma recherche pour coucher avec un mec pour la première fois. Il est devenu mon conseiller personnel de la gente masculine. Je lui ai parlé de mon manque de confiance en moi. Il m'a dit "Mais si, va dans un bar, c'est sûr que tu vas te faire aborder". Je lui ai du coup parlé du sexy serveur à moustache parce que j'étais hyper enthousiaste. Il a joué au "jaloux" en me disant que c'était un pauvre type, puis "t'as vu sa gueule?" puis : "C'est QUE moi l'homme de ta vie mais, tu ne le sais pas encore". J'ai failli lâcher un "tu pourrais être mon premier" mais j'ai ravalé ma langue.
  • Rencontres à venir?

    Je vais potentiellement rencontrer une jolie fille, une artiste, timide, donc adorable. Je papote avec une nana en couple polyamoureux (encore!), mais je ne sais pas ce que ça va donner parce que, si j'aimais l'état d'esprit de Satine, ça ne veut pas dire que tous les polyamoureux sont comme elle.
  • Pro

    Je suis fatiguée, j'ai toujours des heures de sommeil à récupérer et ça se sent, je me suis un peu laissée envahir et j'ai foiré dans plein de truc niveau organisation. Ça, puis la gestion du stagiaire, qui a plus ou moins dit à un collègue que ça lui avait fait bizarre d'être sous le tutorat d'une nana avec 10 ans de moins que lui. Il aurait dû ajouter "ET beaucoup plus compétente et face à qui je m'écrasais et me faisais tout petit parce que je sais que j'ai pas un tiers de son assurance professionnelle". J'ai franchi le cap et me suis inscrite pour passer le grade supérieur. J'ai besoin de repos.
Frida Kahlo

« Ils pensaient que j'étais une surréaliste, mais je ne l'étais pas.
Je n'ai jamais peint de rêves, j'ai peint ma réalité. »


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J'ai visionné il y a peu le biopic de Frida Kalo, qui m'a littéralement bouleversé. Des histoires de femme comme je les admire. Je me suis ensuite un peu plus penchée sur son histoire et ses œuvres artistiques. Je n'ai jamais vraiment su lire une peinture, je suis plus sensible aux images (cinéma, photographie). Mais là devant ses peintures, je me suis sentie comme transfigurée en même temps que poignardée par ses douleurs et ses souffrances. Je n'avais pas ressenti cette sensibilité émotionnelle devant des peintures depuis les œuvres de Eugène Leroy et Gustave Klimt.

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J'imagine que Frida Kahlo était une de ces femmes comme on en croise peu dans nos vies, qui a suggérée tout le fanatisme que l'on peut porter à son art, à sa beauté toute atypique en forme d'aile d'oiseau. Pour ceux qui ne l'auraient vu, ou la connaîtraient peu, je vous recommande chaudement de vous y attarder, que ça soit pour sa vie ou pour ses œuvres qui l'un comme l'autre est de toute évidence le reflet de son histoire.

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Introspection, réflexion, éclaircissement, mise en lumière.

Il y a trois mois je me disais:
[...]Je suis donc dans une période où j'ai envie de simplement vivre des relations, peu importe qu'elles soient multiples, peu importe qu'elles soient purement sexuelles ou aussi affectives, où il n'y aurait pas cette espèce d'obligation de tomber sur une personne si particulièrement compatible avec moi et se suffisant entièrement à elle-même.
Je pense que c'était un genre d'ordre intime, une petite voix qui m'indiquait un chemin possible à mes attentes, boussole interne. J'ai donc fouillé des réponses sur ce terrain-là depuis, je ne reste jamais à attendre une réponse quand une question est posée. Surtout auprès de polyamoureux et libertins, sans me couper pleinement de l'expérience avec des mono-exclusifs, parce que leur avis sur la relation m'intéresse aussi, même si je n'y adhère pas/plus. D'ailleurs, j'ai entendu/lu pas mal d'expérience de poly (surtout) qui avait des relations avec des monogames, pas exclusifs puisqu'ils acceptaient l'idée.

Une nuit je réfléchissais (encore) à la forme que commençait à prendre mes rencontres/relations, du fait de mon expérience et ma proximité de plus en plus forte avec le joyeux monde polyamoureux. Ça bouscule pas mal de choses à l'intérieur, en même temps que ça m'apparaît clair et limpide. J'aimais bien cette phrase en lecture, approximativement:

"Il ne s'agit pas de lutter contre [l'exclusivité, la norme, la société...], mais de lutter pour [la liberté, l'amour, la sincérité...]".

Cristina, la danseuse, se définit polyamoureuse. Elle est en couple avec un mec, dont j'ai entendu la voix, d'ailleurs. On s'est téléphonée, un soir, et on a été amenée dans la discussion à aborder ce sujet, parce qu'on en voyait les points liants. Je pense aussi que c'est parce qu'on projette d'approfondir physiquement, sexuellement, affectivement une relation et qu'on préfère poser les bases de notre fonctionnement.

J'ai d'ailleurs remarqué que c'est quelque chose de fréquent chez les polyamoureux, d'aborder la relation avant toute chose. Ça n'a pas le même poids ou enjeux que les mono-exclusifs, parce qu'il n'y a pas d'attentes ou de projections lourdes, mais plutôt des gens très communicants et spontanés. Il ne s'agit pas de poser les enjeux sur la table, mais de simplement parler de soi.

Je lui expliquais que contrairement à elle, je ne me définis pas polyamoureuse, simplement célibataire, avec des rencontres, ou pas, des relations, ou pas, ce qui ne doit pas m'empêcher de les vivre pleinement, que ça ne doit pas prendre la forme d'une fuite ou d'un désengagement.

Je me rends compte maintenant que me définir comme ça auprès des autres n'est pas juste envers eux. Parce que lorsque je dis à quelqu'un "je suis célibataire", il y a l'idée derrière que je suis disponible au couple, que j'attends d'être suffisamment émue par quelqu'un, et ça laisse libre champ pour projeter une potentielle relation de couple avec moi.

On en est notamment venu à parler des partenaires "principaux" que j'ai du mal à saisir. Je lui expliquais que je ne comprenais/n'adhérais pas à l'idée qu'il y ait des principaux, puis par induction "des secondaires". Pas quand on parle de personnes, de relations, ou de sentiments. La hiérarchisation, quand on aborde la question de la pluralité, des connexions humaines, ça me laisse toute pantois. Quand bien pour être "politiquement correct" et se sentir bien avec son système de valeur, on préfère appeler ça des "non-principaux", alors que ça revient très exactement à dire la même chose dans les faits. Que la forme "principale" revêt en fait le caractère exclusif d'une relation. Comme je ne comprends plus qu'on puisse hiérarchiser l'amour qu'on éprouve pour un ami et l'amour qu'on éprouve pour un-e amant-e : "oui mais, c'est pas pareil". Si on me demande de choisir entre un-e ami-e ou un-e amant-e, la première personne que je vire, c'est celle qui m'a posée la question (que j'ai entendu tant de fois!).

Sur ce point, on se rejoint beaucoup avec Cristina. Elle a une relation de couple (vie commune) avec son mec, pour autant, elle a conscience que ça fait 10 ans qu'ils sont ensembles et que le caractère de leur relation est lié à l'ancienneté, le nombre d'expérience partagée, et moins la supériorité de sa relation avec lui sur les autres. Elle a conscience aussi qu'ils ont construit cette relation de cette façon puisqu'ils étaient mono-exclusifs de base. Ce qui n'était pas le cas de Satine.

On abordait la notion de repère. Elle me parlait d'une de ses amies, également polyamoureuse, qui lui avait dit que sa "principale", son repère, c'était elle-même. Et là, ça m'a illuminé : "Oui... oui c'est ça... exactement !". Je pense pouvoir dire que je me considère comme mon propre repère, autrement, qu'à la limite, tout le monde est pour moi un repère, ce qui revient à dire personne. Ce qui ne veut pas dire que je peux vivre seule et sans contact humain, mais simplement que la première personne que je dois écouter, comprendre, aimer, respecter, c'est moi, parce que si ce n'est pas le cas, tout s'écroule, je ne me sens pas solide, quand bien même une autre personne prendrait ce rôle, et si elle prenait ce rôle, c'est tout mon besoin d'attention, d'affection, d'estime, qu'elle devra porter à elle-seule. Et je trouve ça bien trop "égoïste".

Et puis j'ai eu un genre de visuel cartographique : mon monde affectif, je le vois comme un système solaire. J'aime cette idée.

La suite -> -> ->
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Il y'a du vrai... le 24.05.18, 21h06 par Onmyoji
  • [+2] Absolument le 25.05.18, 12h58 par Jalapeno
[Suite]

Mon système solaire
Le système solaire correspond à l'ensemble des astres soumis au champ de gravitation du Soleil. Ainsi, il comprend des planètes (Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune par ordre d'éloignement au Soleil) en orbite autour du Soleil et leurs satellites et anneaux, des planètes naines (Pluton, Éris...), des astéroïdes, des comètes, des météorites, des grains interplanétaires (comme ceux présents dans les anneaux de poussière responsable de la lumière zodiacale).
Soleil : Etoile centrale du système solaire.
Gravitation : La gravitation est l'une des forces fondamentales de la physique. Elle correspond à l'attraction mutuelle s'exerçant entre deux corps de masses non nulles.

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J'ai toujours été fascinée par l'Univers. Je crois que tout le monde a son propre univers, que l'on peut faciliment relier les uns aux autres et inscrire dans un tout. Interdépendance.

Le Soleil, c'est moi. Je rayonne par moi-même, je suis mon propre centre, je suis mon assise, mon repère. Autour de moi gravite des personnes, et plus que des personnes, des relations, que je considère ou considérerai un jour dans mon système, avec leurs propres particularités, leurs uniques propriétés organiques. Il y a leur proximité et leur éloignement. Il y a des masses volumiques.

Il y a des valeurs qui me semblent essentielles dans les relations que j'ai avec les autres, indépendamment de leurs formes, qui ressortent le plus dans ma ligne de conduite :
  • La liberté.
  • La sincérité (à noter également envers soi-même).
  • Le respect mutuel.
  • L'équité.
  • La réciprocité.
  • La communication.
  • La spontanéité.
  • La loyauté.
Choses que j'ai cessé (ou n'ai jamais) trouvé de façon suffisante dans les relations monogames et exclusives, parce que les contours de la sincérité, du respect, de l'équité, de la réciprocité, de la communication, et tutti quanti ont des limites qui, pour moi, apparaissent incohérentes, qui restreignent leurs potentiels d'expression. Parce que j'ai trop d'ouverture et de choses à donner sur ces pans.

Alors, je sais qu'on continuera à me dire "Mais non, une relation monogame et exclusive c'est pas forcément.... ", "tu peux très bien être en couple avec quelqu'un et...". Sauf que j'aurai toujours 100 raisons et exemples concrets derrière pour montrer que si. Pas tant parce que j'ai raison que je n'ai pas le même système de valeur et que mes nombreux essais ont été voué à l'échec pour ces raisons précises.

De même que dans une relation monogame et exclusive, je me sens moi-même incohérente et restreinte dans ces valeurs, ce qui me fait développer des comportements peu naturels et peu spontanés. Dans ces relations, je me sentais oppressée, étouffée. J'en ressentais presque les contours du cadre, que finalement l'autre nous impose, plus que l'on impose. On s'impose mutuellement. J'ai l'impression que dans la relation mono-exclusive, les règles partent en priorité de l'autre plutôt que de nous-même.

On m'a souvent accordé une vision trop "utopiste", "idéaliste", en me faisant plus ou moins comprendre que ce n'était pas la réalité. Comme ces gens qui t'empêchent de vivre tes rêves parce que "la réalité est trop dure", que j'ai pris soin de ne pas écouter parce que mes rêves et aspirations, je les ai vécues et que si je les avais écouté... Je pense que cette vision n'est pas tant réaliste que profondément inscrite dans un biais cognitif négatif sur l'humain. Moi je crois en l'humain, même plus, à des humains en particulier, pas tous. Ce que je constate aujourd'hui, simplement, c'est qu'auprès de polyamoureux, je me sens libérée d'un poids et que tout ce que je ne pensais jamais trouver chez les autres, je le trouve en l'état. Je me sens découvrir un tout nouveau monde, tout comme lorsque j'ai découvert qu'il existait d'autres femmes attirées par les femmes et qu'on pouvait vivre des relations ensemble, de façon très heureuses. Je me sens ouverte et disponible. Je me sens prête à accueillir.

Lorsque je pense à une personne en particulier et que je me demande ce que ça donnerait d'un point de vue exclusif, je suis pleine de doute et d'incertitude, parce que je pense à des règles pré-existantes que je n'ai pas crée à partir de moi, mais à partir d'un modèle de relation. Lorsque je pense à cette même personne d'un point de vue ouvert, c'est comme si toutes les questions que je me posais trouvais réponse naturellement, simplement, sans heurt, parce qu'elle est pleinement compatible avec ma façon de fonctionner, et c'est à peine utile de penser au modèle de relation : on crée nos propres règles, à partir de nos réalités internes et externes, et non pas faire coller notre réalité interne et externe, à travers des règles qui ont été créées. En fait, je trouve ça bien plus paisible de construire une relation progressivement à partir d'une connexion, entre deux personnes, deux réalités, plutôt que le contraire.

En me positionnant comme un être "libre", je suis plus encline à accueillir les nouvelles expériences, les rencontres, les sentiments, pleinement, sans superflu. Bref, je me sens mieux. Maintenant, je ne me dis plus "Je pourrai bien être en couple avec cette personne", je me dis "J'aimerai bien que cette personne fasse partie de mon système solaire". Pas pour collectionner, mais l'imaginer inscrit dans ce système, ça ne lui fait pas prendre plus de place qu'une autre, ça n'enlève pas les propriétés d'une autre relation, ça l'inscrit simplement dans ma réalité. Je lui laisse une place et un espace. Ce qui n'est pas le cas lorsque j'inscris une personne dans la vision d'un couple. J'ai tendance aussi à percevoir que je me mets de moins en moins de pression envers quelqu'un, que je suis plus disponible à vivre mes ressentis, que ça ne pèsera pas que ça ne soit pas partagé parce que ça m'appartient et lui appartient.

Je ne pense pas que les modèles "libres" soient forcément compatibles avec le fonctionnement humain fondamentalement, pas plus pour les modèles "exclusifs". Je ne pense pas que tout le monde peut être dans l'un ou l'autre type de configuration. Je ne pense pas qu'il y a des gens inférieurs et d'autres supérieurs. Simplement je m'écoute et j'entends, et je tends à penser que c'est ça qui me va, en tout cas c'est cette vision là qui me rend paisible et sereine.

A première vue, j'aimerai bien voir s'ancrer Cristina dans mon système solaire.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Intéressant le 24.05.18, 21h05 par Onmyoji
Selon moi, si tu prévois pas de fonder une famille, la relation monogame et exclusive n'a pas beaucoup d'interet en soit.
Donc tout ça est assez logique!
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Trop dogmatique le 24.05.18, 21h05 par Onmyoji
Selon moi, si tu prévois pas de fonder une famille, la relation monogame et exclusive n'a pas beaucoup d'interet en soit.
Donc tout ça est assez logique!
C'est vrai que je me pose la question, de comment je ferai les choses quand et si je voulais un enfant notamment, parce que je pense qu'à terme, je pourrai en élever un, j'y pense de plus en plus (pas dans du court terme mais du long terme). Ce sera l'occasion pour moi de "conceptualiser"!

Quand je vois Satine, je n'ai pas l'impression que le gosse va grandir dans un environnement malsain, je vois au contraire un environnement qui dégouline d'amour et de respect, de belles valeurs à transmettre à un enfant. Je ne crois pas qu'avoir un enfant ne puisse pas se concevoir dans un couple polyamoureux (je ne crois pas que c'est ce que tu as dit, mais, je conceptualise). En fait, d'après certains psychologues (dépend quel pan de la sécurité affective on défend), l'enfant n'a pas tant besoin d'un papa et d'une maman que d'un environnement social sécurisant qui projette de l'amour et du repère, un cadre structurant, qui lui permet de grandir et s'épanouir, avec suffisamment de modèles auquel s'associer. Avec mes quelques notions sur l'enfance et l'adolescence, je ne pense pas non plus que ça soit incompatible si je projette.

Maintenant, quand on fait un enfant, c'est souvent à deux (géniteur, génitrice). Le truc, c'est que je ne me vois pas porter un enfant, donc, je n'arrive pas bien à percevoir le lien privilégié que je pourrai avoir avec quelqu'un dans son rôle de parent. Je pense juste que, si je l'envisageais, c'est la relation avec quelqu'un qui me donnerait cette envie, pas l'objectif d'avoir un enfant tel quel, parce que je n'ai pas fondamentalement envie d'en avoir un. Disons plutôt que je peux l'envisager.

Ensuite, je pense que je l'entourerai uniquement de personnes que je considère bénéfique à son développement. Je pense que j'identifierai la ou les (qui sait, mais peut-être aussi qu'il n'y en aura qu'une) personnes qui seront les plus présentes et actives dans sa vie (éducation, scolarité, budget...), pour qu'il le/la/les identifie comme ses repères parentaux (en terme d'autorité). Je pense qu'un enfant peu avoir plusieurs "référents", quelque soit le nom que ça prend, tant que le lien ne se casse pas, ça, c'est important. Et je me dis qu'au contraire, plus le monde affectif, social, matériel de l'enfant est riche, plus il a d'opportunité et de possibilité de s'épanouir. Je pense que j'aurai envie d'élever un enfant avec certaines personnes, mais que je n'aurai pas envie d'un enfant avec d'autres et que j'éviterai de le confronter à ses personnes là, qui resteront précieusement dans mon intimité. Je veux dire, je ne pense pas qu'un enfant ait besoin de connaître toute la vie intime de ses parent ("hey Charlie, tu sais que ta maman kiffe le 69?"). Comme je pense que certaines personnes n'auront pas cette envie envers moi.

La deuxième possibilité, c'est là où quelqu'un voudrait m'impliquer dans la vie de son enfant (j'ai déjà vu cette possibilité plusieurs fois m'être évoquée, mais, j'étais clairement pas prête/pas envie). Un peu comme le rôle de "belle maman" et de famille recomposée, ça en prendrait le même principe: "je ne suis pas ta mère, particulièrement si tu ne veux pas me considérer comme tel, mais je peux devenir et être un repère pour toi".

Je pense qu'en réalité, ce qui détruit le plus un enfant dans l'histoire affective (je suis anciennement enfant de parents divorcés par ailleurs), c'est l'abandon, la brisure du lien, le fait que les parents se tapent sur la gueule dans tous les sens du terme, qu'il y a une incohérence dans l'éducation entre les parents, qu'il perçoit un manque "d'amour" ou une absence. Et ça, à part la séparation, je ne vois pas dans quel autre contexte ça se produirait. Et ça, c'est le cas pour toutes les situations, mono ou pas. En soit, que papa et maman ne baisent plus ensemble, je ne suis pas sûre que c'est ça qui importe. Le fait que papa et maman ne s'aiment plus (ne se vouent plus de respect, d'affection, et tout ce que l'enfant incarne dans "amour"), ça, ça peut avoir tendance à déboussoler parce que, c'est à partir de là aussi qu'on se construit nos modèles relationnels. Ce qui est hard pour un enfant de parents séparés-divorcé, je pense, c'est plus le changement qui est perçu (dans la séparation conjugale par exemple, et les raisons un peu mauvaises qui peuvent pousser à le faire), parce qu'il perçoit directement le résultat de la séparation.

Je ne pense pas que ça ait d'impact négatif sur sa vision de l'amour, parce qu'à priori, il apprendra que l'amour est respect et sincérité. Qu'il a le droit d'aimer des hommes, et des femmes. Qu'il a le droit d'en aimer qu'une, ou plusieurs. Qu'il a le droit de mener sa route tant qu'il se respecte. Et d'ailleurs, si un jour cet enfant me dit "merde maman, tes relations ça puent, c'est pas ça que je veux vivre, ça me convient pas!" et bien tant mieux. Ça voudra dire qu'il est autonome dans ses pensées et qu'il est capable de faire ses choix. Par contre, on pourrait difficilement trouver l'excuse de "J'ai pas eu de père/de maman" (en psycho, le "papa" et la "maman" ne sont en fait que des fonctions parentales).

En fait, le problème est toujours le même finalement: le jugement facile et gratuit des autres, qu'ils se permettent de faire sur des vies qui ne les concernent pas parce qu'on met à mal la sécurité de leur propre conception du monde qu'ils estiment quelque peu supérieures. Les gens malveillants, mal intentionnés et égocentriques. Donc ce dont je ferai surtout attention, c'est les regards étriqués, qui resteront nombreux malgré tout, dès qu'on aborde quelque chose d'un peu "différent" (homosexualité en faisant partie). Je pense qu'un enfant n'a pas à subir ça. Ce n'est pas son choix libre et assumé, d'aller contre une norme dominante. L'important je pense, c'est de lui faire correctement comprendre les choses, de lui donner les armes pour se défendre (en lui expliquant correctement les choses), et ne pas lui imposer malgré tout de porter un "combat" qui finalement n'appartient qu'aux adultes, qui ont un vécu, une maturité, de l'expérience, des choix qui ont été fait. Je ne pense pas qu'un enfant ait à défendre quoi que ce soit de la vie de ses parents, mais qu'il peut librement s'en emparer s'il a la sensibilité pour et qu'il y adhère. En fait, ça ne doit pas être politisé.

Bon cela dit, tout cela reste théorique, dans le cas où j'aurai ce "système solaire" dans lequel s'inscrirait un ou des enfants. Je pense que toutes les réalités sont possibles tant qu'on les adapte avec ce qui est réellement important.

Sinon, j'ai trouvé ça au hasard, c'est le premier lien que j'ai vu, je ne l'ai pas encore lu :

https://www.vice.com/fr/article/wdm7xz/ ... oureux-291
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  • [+1] Intéressant le 25.05.18, 09h31 par Avalanche
Je connais quelques polyamoureux qui ont des enfants, ça n'a jamais été un problème, pour les raisons que tu évoques dans ton post. J'ai également lu pas mal de témoignages qui vont dans ce sens, dont celui de François Simpère qui vit - et écrit sur - ses relations polyamoureuses depuis les années 70 :
Comment vos filles acceptent-elles votre mode de vie ?
Françoise Simpère : Elles ont été élevées là-dedans, elles ont compris intuitivement. La peur des enfants n’est pas qu’on ait plusieurs amoureux mais que leurs parents divorcent. Si elles sont monogames, elles savent que le prince charmant est une illusion, et ça les arme dans la vie. Je remarque qu’elles sont fidèles à leurs ex, ce que je trouve plutôt bien.
Source : https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-r ... gamie.html

Personnellement, je vois pas mal d'avantages dans l'éducation d'un enfant par un groupe d'adultes (c'est à dire plus de deux, que ce soit dans le cadre d'une vie "en communauté", dans le cadre de relations polyamoureuses, mais c'est aussi une dynamique qu'on retrouve dans certains villages ou habitats groupés), notamment :
  • l'enfant est directement confronté à plusieurs visions du monde (et pas uniquement celles de ses deux parents), à une diversité plus grande, qui reflète mieux la société dans laquelle il grandira
  • pour les parents, il y a la possibilité de répartir la "charge" que représente un enfant en bas âge et son éducation par la suite. De ce que je vois autour de moi, les parents ont tendance à mettre leur propre vie en pause à la naissance de leur enfant. Je ne suis pas certain que ce soit bénéfique pour eux, ni pour les enfants d'ailleurs à moyen ou plus long terme.
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  • [+1] Intéressant le 25.05.18, 22h39 par Hillel
J’ai lu le contenu de ton lien sur Vice. L’auteur a vécu visiblement une belle expérience et cite Christopher Ryan pour qui la sexualité moderne se confond avec un désir de propriété.

Alors en vrac,

Suis intiment persuadée que personne n’appartient à personne. Donc mettre un tampon sur un partenaire « il/elle est à moi » est une hérésie.

Je ne pense pas que l’envie de propriété soit une question d’époque, uniquement un tempérament que l’on a ou pas.

J’ai plus eu à faire à des filles jalouses et à des mecs qui tentaient de se rattraper aux branches, donc le polyamour je n’ai pas connu et suis partie en les laissant vivre encore et encore l’agonie de leurs relations déjà mortes ;)

L’auteur a baigné dans le polyamour. Ce n’est pas la même chose qu’un enfant se retrouvant en présence d’un tiers après la séparation de ses parents.

Etait-ce plus facile pour autant pour l’auteur ? La réponse lui appartient. J’ai quand même eu un sourire en le lisant, tellement cela semblait simple. Flower power…
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  • [+1] Constructif le 25.05.18, 22h41 par Hillel
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