Bullet journal

Note : 43

le 24.08.2020 par Onmyoji

184 réponses / Dernière par Gafano le 26.06.2025, 22h24

La vie est faite de virages, d'obstacles à surmonter, d'audace, de surprises et de rencontres décisives. Racontez votre histoire, entrez dans la légende; partagez vos cheminements, vos interrogations, vos rencontres, vos aventures - foirées ou réussies, c'est pas le plus important - et recevez les avis et conseils des autres membres.
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Maintenant tu t'en enorgueillis comme si tu étais libre et tellement subversif alors que tu es juste un autre esclave de l'image bloqué dans tes imitations. Sans parler des séances de maquillage pour montrer qu'on est bonne ou autre. Je me facepalm devant ça, j'y peux rien.
Je pense que ces gens là (des nanas la plupart du temps) sont prisonniers des règles du game dans lequels ils évoluent. Je suis persuadés qu'ils se rendent bien compte de l'absurdité / de la vanité du truc, mais que tous se voilent la face pour éviter la dissonnance cognitive terminale. Chacun sa courbe de maturation.

Je pense aussi que les RS / SDR puis dernièrement le COVID nous ont tous reprogrammés en mode survie / économie de ressources, et qu'on a plus aucune envie de consacrer de l'énergie aux autres, on est devenu avares de notre attention et le niveau de motivation est trop faible pour passer outre et redevenir patients avec les autres - le temps de se trouver des atomes crochus. Donc l'accrochage se fait pas, parce qu'on a zappé bien avant. La flemme, le désintérêt, la démotivation ou l'avarice d'énergie / d'attention. Perso je sais pas comment on répare ça. Comme si 90% des gens étaient en mode démission / interactions de surface only.

(sans doute mitigé si connaissances communes, mais sinon, plus personne n'a envie d'abaisser les barrières)
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Intéressant le 21.11.24, 08h09 par Onmyoji
You look so fine
Comme une envie de poster. Merci à toi FK pour tes réponses, je les ai bien lues et j'ai cherché des réponses, mais mes expériences récentes ne m'ont pas amené à des révélations particulières. Je pense que c'est l'une des nombreuses déceptions que je vais devoir apprendre à accepter dans la vie.
Et qu'une part de révolte me fera toujours vomir et tempêter contre.
J'étais en train de relire mes quelques notes et posts avortés, les choses qui m'avaient semblées intéressantes à un moment d'interroger puis qui me deviennent indifférentes ensuite. Dans cet amas de notes, j'ai retrouvé des bribes de mon quotidien des derniers mois. Le dernier insta pris lors d'un abordage, pour finalement oublier volontairement de l'ajouter parce que je le sentais plus. Les notes sur les dizaines de projets entamés avec la même énergie et laissés sur le bas côté de l'autobahn du temps (Oui, pour être aussi régulier, et aller si vite, le temps est forcément allemand).
Les dizaines de poèmes improvisés au détour de conversations avec de multiples inconnues, qui m'ont valu des louanges, des baisers, des nuits torrides (ne nous voilons pas la face,
je n'y suis sans doute pas pour grand-chose et n'ai souvent été qu'un divertissement, et il n'y a sans doute pas que ça, mon humour de merde et mon irrévérence frappent en réalité plus, mais j'aime à croire que ma plume a un effet, et que j'ai un brin de talent pour justifier le reste de ma nullité;)). Le poème de cette année que j'écris toujours à un ancien (?) amour, et qui cette année était une merde comme jamais je n'en ai écrite (à part quand j'étais un ado débile), ce dont je n'ai pris conscience qu'avec trois minutes (de trop) de recul malgré de nombreuses lectures insatisfaites et rejets et réécritures spontanées (oui, j'avais de l'inspiration, juste pas la bonne, c'était juste à côté)
L'adresse d'une nana avec qui je converse toujours très activement, qui m'a invité un soir à 200 bornes de chez moi, chez qui je suis allée pour un week-end de baise sauvage et de bdsm, pour rentrer exsangue. C'était l'un des moments qui m'avait le plus excité de mes dernières années, pas pour le côté kink, mais pour la force de la connexion qui a fait que je ne me suis pas posé une question quand elle m'a demandé de faire ce que je voulais, de venir si je voulais, alors que j'aurais jamais fait autant de bornes pour ça avant, à une ou deux exceptions près, avec des nanas qui elles aussi étaient des concordances parfaites sur le papier.
Mais j'étais vidé, aussi mentalement, parce que j'étais conscient que ce truc ne serait qu'hors norme dans ma vie, que je ne rencontrais ce lien que rarement, et que finalement le fait de se consommer ne faisait que le consumer. Que dans ma réalité, ce truc spécial je n'arrive pas à le construire quand je connais la nana en détails dès le départ. Parce que je vois les gouffres qui nous séparent. Ce qui nous éloignera inévitablement. Je compte plus les relations que je sabote parce que même si c'est cool, je n'ai pas l'étincelle, la Magie. Quand une nana me consomme pas pour ensuite me ghoster parce qu'elle assume pas ou parce que si ça se trouve, j'ai été naze pour elle (même si j'ai des compliments par d'autres, je suis trop réaliste pour ne pas envisager ça comme une possibilité), c'est moi qui bloque. C'est même pas une question de rendre les coups, de revanche. Je suis un peu à la recherche du temps perdu. Celui où je vivais des passions réciproques, même si ça avait un début et une fin bien délimités.
Et je sais que j'ai besoin de ça, quand je vois comme mon esprit peut s'ankyloser sans ça même après avoir tenu bon pendant des années, accroché au souvenir réinventé de l'une des femmes qui m'a sans doute le plus fait vivre, vibrer. Ou quand je ressens une haine intense de moi-même après qu'une nana lambda me jette un regard amoureux et me lance, avec à défaut de pertinence un certain sens de la référence (un groupe que l'on avait écouté avant de s'embrasser), un "You look so fine", et me trouve beau après "l'amour", juste parce qu'elle baigne dans un cocktail orgasmique de saloperies chimiques conçu avec une absence totale de soin par des milliers d'années d'évolution et de mélanges aléatoires dignes de mes tentatives en cuisine ou du coffre de Hunter S Thompson dans Las Vegas Parano.
Cette note avec une date énigmatique, pur moment d'auto satisfaction pour un truc où j'ai objectivement été génial, mais qui sonne pourtant creux chaque fois que je la relis, par hasard.

J'ai pas de raisons de me plaindre, je fais certainement pas, je sais certainement pas faire les choses que je dois. Je pense que je sais juste pas être heureux, satisfait.
Il y a plein de trucs cool. Y en a plein de moins cool aussi, et je fais pas un centième de ce que je voudrais, tout s'enlise.
Mais je crois surtout que je sais plus aimer, m'aimer, être heureux. Je suis même pas déprimé ou dans le bad, je m'observe juste, je viens pas chercher de la commissération, je mets ça là froidement pour le relire et pas pouvoir me voiler la face, et voir ce que vous auriez à en dire.
Haha mais tu nous tease là... N'hésite pas à poster tes FR / poèmes même un peu foireux :wink:
j'ai cherché des réponses, mais mes expériences récentes ne m'ont pas amené à des révélations particulières. Je pense que c'est l'une des nombreuses déceptions que je vais devoir apprendre à accepter dans la vie.
[...]
Mais je crois surtout que je sais plus aimer, m'aimer, être heureux. Je suis même pas déprimé ou dans le bad, je m'observe juste
La révélation, c'est peut être qu'il n'y en a pas ? Accepter les cycles sans jugement, c'est un signe de maturité je trouve. Accepter que ta vie n'est pas génial au moment où tu l'écris, être reconnaissant des moment où elle l'a été et savoir qu'il y aura d'autres joies / connexions / découvertes à l'avenir.
Désolé d'avance pour le passage un peu new age, j'ai relu du Eckhart Tolle récemment :mrgreen:
Onmyoji a écrit : 21.11.24
Mais je crois surtout que je sais plus aimer, m'aimer, être heureux.


Dur de transformer ça en un truc constructif, mais c'est un peu l'image que j'avais de toi ces dernières années à travers tes écrits. Alors on est d'accord que ça veut pas dire grand chose puisque justement c'est un peu le principe d'un journal que de ne pas tout refléter.

Ceci dit c'est peut être quand même bien là que se cache le truc qui te permettrai de débloquer un peu tes projets non aboutis, tes frustrations, tes relations sentimentales parfois foireuses, ou ton avenir professionnel.


Tu sembles avoir un immense niveau d'exigence envers toi, que tu dupliques évidemment sur les autres. Et renoncer à cette exigence te semblerait un renoncement total. Un échec. Mais il y a une voie entre les deux. Entre l'absence d'exigence morale/de résultat/de moyens/intellectuelle et l'intransigeance totale.

La ton exigence totale finit par ressembler à une recette de l'échec méticuleusement appliquée. Je me fixe des objectifs de fou, comme ça je ne les atteins pas, j'échoue, et je me retrouve dans le réconfort relatif de l'échec bien connu où je peux me flageller.

Je pense que te construire une image de toi plus juste, et plus apaisée même si plus modeste te serait bénéfique. Et te permettrai peut être d'arrêter de courir après la reconnaissance des quelques personnes que tu places sur un piédestal ?
Faire la paix avec le potentiel que tu penses/pensais avoir. Et te rendre compte que déjà, essayer d'être un mec bien, avancer sur quelques domaines qui te plaisent et te construire des relations, même avec des gens imparfaits et pas si remarquables, ben ça s'appelle aussi vivre.


Bref, c'est de la psycho de comptoir à deux balles, j'en ai conscience. Je suis rouillé sur tous ces sujets et plus guère pertinent, mais quand je te lis depuis des années, j'ai effectivement cette impression que t'es juste ton pire ennemi, parce qu'accepter des réussites et bonheurs simples serait pour toi renoncer à être remarquable, hors du commun, particulier, bref tu vois ce que je veux dire.

Je sais pas si ça te parlera ou non, si ça peut t'aider. Je suis juste venu t'écrire ça car j'ai ma meilleure pote qui bataille dur en ce moment sur ce même genre de sujet, alors j'ai peut être un peu trop fusionné les deux sujets mais, elle se met vraiment vraiment vraiment mal avec ce genre de pensées, et elle écris un peu ce genre de trucs aussi, alors même qu'elle a accompli et qu'elle continue d'accomplir de très très belles choses aussi. Et j'arrive pas à l'aider évidemment non plus mais bref... ça fait mal au coeur.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] 100% d'accord le 26.11.24, 08h58 par Gafano
Jalapeno a écrit : 21.11.24 Haha mais tu nous tease là... N'hésite pas à poster tes FR / poèmes même un peu foireux :wink: [...]
La révélation, c'est peut être qu'il n'y en a pas ? Accepter les cycles sans jugement, c'est un signe de maturité je trouve. Accepter que ta vie n'est pas génial au moment où tu l'écris, être reconnaissant des moment où elle l'a été et savoir qu'il y aura d'autres joies / connexions / découvertes à l'avenir.
Désolé d'avance pour le passage un peu new age, j'ai relu du Eckhart Tolle récemment :mrgreen:
Merci pour ta réponse. Pour les révélations, je parlais là de la réponse à ce à quoi réagissait FK.
Après, dans l'absolu, je suis d'accord avec toi, je ne crois pas qu'il y ait de grande finalité à la vie à part la reproduction et la propagation des gènes. Et qu'on est donc libres d'écrire ce qu'on veut.
Mais j'ai juste l'impression de vouloir quelque chose d'impossible pour moi, que j'en veux trop pour ce que je vaux, et/ou que je sabote tout ce qui n'est pas au niveau que j'attends.
Pour la poésie, vraiment le truc foireux valait pas le coup, et pour les autres, j'ai pour règle de ne les partager qu'à leur destinataire. L'ex destinataire du poème foireux m'avait un jour dit que je devrais les éditer. Mais je fais ça pour elles, pas pour la reconnaissance (sans compter que sortis des conversations, et du moment, ça perd une grande part de sa saveur, parce que c'est fait pour réagir, pour s'insérer dans l'échange présent parce que ça me vient comme ça, c'est pas voulu, je suis incapable d'écrire "seul", ou alors c'est de la merde très souvent. C'est aussi pour ça que j'ai besoin d'une partenaire qui m'inspire...).
The_PoP a écrit : 21.11.24 Dur de transformer ça en un truc constructif, mais c'est un peu l'image que j'avais de toi ces dernières années à travers tes écrits. Alors on est d'accord que ça veut pas dire grand chose puisque justement c'est un peu le principe d'un journal que de ne pas tout refléter.
Merci pour ton message. Pas de problème avec l'observation. Mon journal est pas connu pour être le meilleur antidépresseur de FTS.
Ceci dit c'est peut être quand même bien là que se cache le truc qui te permettrai de débloquer un peu tes projets non aboutis, tes frustrations, tes relations sentimentales parfois foireuses, ou ton avenir professionnel.

Tu sembles avoir un immense niveau d'exigence envers toi, que tu dupliques évidemment sur les autres. Et renoncer à cette exigence te semblerait un renoncement total. Un échec. Mais il y a une voie entre les deux. Entre l'absence d'exigence morale/de résultat/de moyens/intellectuelle et l'intransigeance totale.

La ton exigence totale finit par ressembler à une recette de l'échec méticuleusement appliquée. Je me fixe des objectifs de fou, comme ça je ne les atteins pas, j'échoue, et je me retrouve dans le réconfort relatif de l'échec bien connu où je peux me flageller.
Ça résume bien les choses. Après il y a beaucoup de choses où j'ai pas d'objectifs grandiloquents, je veux juste être là, et avancer. Mais même ça, je n'y arrive pas. Comme apprendre des langues ou continuer à m'autoformer. Les seuls trucs dans lesquels je me maintiens vaguement à flots, ce sont des trucs comme le travail parce que j'en ai l'obligation pour bouffer (mais pas gagner en compétence en dehors des actions du quotidien, hein), un truc avec des potes que je gère parce qu'ils m'ont confié ça et pour lequel je mène ma barque mais plus ou moins à l'arrache en fonction des moments et de l'énergie disponible, et c'est à peu près tout.
Dans mes relations, quand je suis intéressé, j'arrive pas à maintenir le niveau, et quand je le suis pas assez je suis juste démissionnaire très rapidement plus ou moins consciemment. Et je me suis souvent pas assez parce que je trouve pas ce que j'attends mais que j'ai déjà eu plusieurs fois par le passé. Sauf que je veux peut-être des nanas qui valent maintenant trop "cher" pour ce que je peux donner avec mon esprit et ma gueule tordus.
Dans mes projets, c'est même pas une question de temps, mais les impératifs se chassent les uns et les autres, et finalement les priorités finissent par être écrasés par d'autres.
Je pense que te construire une image de toi plus juste, et plus apaisée même si plus modeste te serait bénéfique. Et te permettrai peut être d'arrêter de courir après la reconnaissance des quelques personnes que tu places sur un piédestal ?
Je pense pas courir après la reconnaissance de qui que ce soit. À part peut-être mon paternel que j'aurais voulu rendre fier, mais ça, on va dire que je me donne l'illusion d'avoir réussi.
Pour l'image plus juste, par contre, c'est pertinent, mais réduire les attentes est compliqué. Parce qu'en réalité, j'ai besoin de faire tous ces trucs que j'attends de faire ou que je voudrais attendre. Du moins si je veux pas stagner et croupir.
Faire la paix avec le potentiel que tu penses/pensais avoir. Et te rendre compte que déjà, essayer d'être un mec bien, avancer sur quelques domaines qui te plaisent et te construire des relations, même avec des gens imparfaits et pas si remarquables, ben ça s'appelle aussi vivre.
Bref, c'est de la psycho de comptoir à deux balles, j'en ai conscience. Je suis rouillé sur tous ces sujets et plus guère pertinent, mais quand je te lis depuis des années, j'ai effectivement cette impression que t'es juste ton pire ennemi, parce qu'accepter des réussites et bonheurs simples serait pour toi renoncer à être remarquable, hors du commun, particulier, bref tu vois ce que je veux dire.
Après, j'attends même pas de briller, j'ai jamais chassé une reconnaissance ou voulu être célèbre etc. Je crois pas vouloir non plus une licorne en relation (j'aime pas les paillettes...).
Je cherche même pas à être un mec bien parce que la morale, je m'en tape, je considère juste que pas faire chier les gens et me comporter comme ce que la morale considère bien, c'est juste le plus logique et optimal à long terme.
Mais étant exclu des gens qui peuvent survoler cette vie, je voudrais au moins la vivre pleinement, pas me contenter de relations ok, de vivoter en accomplissant des trucs moyens.
Je cherche même pas à me construire une vie fake façon instagrammeurs /youtube.
Mais je sais pas, vouloir essayer d'être bon dans ce qu'on fait, ce qui nous intéresse, ou avoir une relation qui soit pas juste pépère ou qui manque d'étincelles, ça me semble pas être un objectif démesuré. Ou alors, c'est que je suis vraiment beaucoup plus bas que ce que je pense, et là la solution c'est le recyclage (et n'oubliez pas, le mardi c'est le jour du soleil vert).
Je sais pas si ça te parlera ou non, si ça peut t'aider. Je suis juste venu t'écrire ça car j'ai ma meilleure pote qui bataille dur en ce moment sur ce même genre de sujet, alors j'ai peut être un peu trop fusionné les deux sujets mais, elle se met vraiment vraiment vraiment mal avec ce genre de pensées, et elle écris un peu ce genre de trucs aussi, alors même qu'elle a accompli et qu'elle continue d'accomplir de très très belles choses aussi. Et j'arrive pas à l'aider évidemment non plus mais bref... ça fait mal au coeur.
Merci pour ton aide. Peut-être que c'est juste ma conformation mentale d'être un insatisfait chronique et que je cherche tous les moyens de me satisfaire dans ce travers. J'en sais rien. Mais c'est sympa d'essayer.
Bon, et moi dans tout ça.
Je suis un peu dans une phrase d'arrêt dans mes activités.
Bizarrement j'ai plus bricolé ces derniers temps que jamais, (en espérant que pour le renouvellement de mon bail, avec les nouvelles lois, mon proprio me lâche la bride au lieu de me virer parce qu'il veut pas refaire l'isolation),
mais dans mes loisirs, peu d'écriture, d'apprentissage, même si j'avais des plans.
Encore une fois pas des objectifs de fou, mais juste en ce moment je préfère geeker, m'absorber dans des médias, écouter des podcasts (j'en écoute pas mal mais là c'était plus de la découverte), mater des films inconnus etc
Je vais prendre ça comme autre chose que mon manque de volonté habituel et me dire que c'est une phase de recharge de batteries. Même si je sais que c'est faux, un peu de positivité me fera pas de mal.
Néanmoins j'ai bien envie de redémarrer sans repartir de zéro. Donc sans parler de résolution, cette année, je vais essayer de mettre en place des routines, et de trouver des occasions de me mettre en défaut. Pour me forcer à me préparer et à agir, puisque je fais toujours plus les choses pour les autres que pour moi.
J'ai aussi décidé de timer mon temps de travail, réellement, puisque la situation est telle que là je me sens trop responsable alors que je devrais pas.
Je cherche un peu ailleurs, j'ai envoyé un cv pour un poste où j'avais toutes les qualifications mais j'ai même pas eu de réponse. Je vais viser un poste plus élevé, plus de direction, aussi, parce que malheureusement au niveau technique mon expérience est trop datée et même si je suis capable de résoudre plein de problèmes dans les systèmes des autres ou de les manipuler comme je veux, je suis pas capable de les construire de zéro, je manque de l'envergure technique pour ça, et des patterns, des habitudes et des bonnes pratiques.
Me reste donc le management et les postes où avoir une vision est important.

Côté relations:
- même si elle est en pause, Lia (ma timide soumise effrontée amatrice de cordes) m'a remercié pour nos échanges, c'est pas impossible que ça redémarre un jour. En attendant c'est gratifiant et inspirant. Ça me manquait un peu d'avoir des relations intellectuelles aussi. Il y a des difficultés logistiques et dans un sens je me dis que c'est moche de devoir aller chercher aussi loin une nana qui me plaît, d'un autre côté, j'ai pas cherché délibérément mais on s'est rencontrés, je fais avec, ce serait con de couper les ponts pour une heure de route (ouais, à 200km, parce que les limitations de vitesse c'est pour les faibles;). Même pour deux heures, ce serait con).
- en vrai, j'avais refait quelques conférences et autres mais le public me convenait moyen. Je suis dans un groupe de "nomades numériques" (même si l'appelation est bidon), j'ai fait quelques rencontres avec des sous-groupes sans forcément accrocher, mais pas avec le gros de la troupe. Le mieux aurait été cet été, il y avait quelques party girls qui enjoignaient pas mal de monde à aller sur certains événements, mais c'est pas le genre de profils qui m'intéressent (on peut toujours être surpris mais les nanas en mode bougeotte/ je vis que pour le prochain festival electro, si à 20 ans ça passe, à 40 c'est moins accrocheur pour moi). Pareil pour le genre d'événement en fait, ou de faune (j'aimais déjà pas à l'époque les gens qui étaient là pour être vus et pas profiter de la musique, alors à notre époque...)
Donc en dehors de mon quotidien, des étudiantes qui viennent renouveler mon voisinage, et d'une activité de groupe où je croise tout le temps les mêmes têtes, dans le réel c'est pas fou.
- j'ai fait une rencontre depuis un site. Enfin, une qui sort du lot. Sur tinder j'ai des matchs réguliers mais fréquemment décevants, sans suite, ou avec une conversation très plate. Puis une nana particulière. Qui m'a un peu désarçonné parce qu'elle pouvait partir plus loin que moi dans le délire. Ou au moins dans des directions où je comprenais pas tout même si j'ai suivi et renchéri (oui, par moment ça ressemblait à un kamoulox, d'autres aux liaisons dangereuses, et c'est ce qui me fait kiffer). Il y a un intérêt réciproque, on s'est parlé pendant des heures au téléphone, et on devait se rencontrer à son retour de vacances. Elle est plus jeune, de dix ans. Normalement elle a vu mes photos, espérons qu'elle ne soit pas déçue du vieux débris que je suis devenu (même si mes photos sont récentes j'ai l'impression d'avoir pris un coup dans la gueule quand je me regarde, c'est une catastrophe;) Qu'est-ce que ça aurait été si je m'étais défoncé la gueule en buvant et me droguant...).
Bon, elle envoie des messages à 4 heures du mat' ou répond pas pendant trois jours mais chaque fois, l'intérêt est là. Son dernier message était une forte déclaration d'intérêt et un rappel qu'elle avait une dette envers moi, qu'elle rattraperait sans faute... je me suis fait un plaisir d'en jouer, pas en faisant le mort de faim qui part au quart de tour, mais en étant au contraire cool, tout en balançant quelques allusions pour répondre aux siennes histoire de rester sur la même longueur d'onde mais de ne pas tomber dans le piège d'être trop empressé.
Elle me plaît. Elle est un peu sur la défensive pour certaines raisons légitimes et je la comprends, elle s'intéresse et s'interroge beaucoup sur moi. Elle aime ce qu'elle lit (se demandant même si c'est moi qui l'ai écrit), ce qu'elle perçoit de moi, mais est circonspecte. Je pense que le passage au réel va être déterminant. Et j'espère sans bris d'illusions. Elle est belle, intelligente et intellectuelle mais aussi fun, on a une connexion sur plein de sujets, j'imagine que le sexe en serait un autre, clairement elle est bandante intellectuellement et physiquement.
Je ne suis pas fébrile car je sais que j'ai un capital points d'avance, et que ça me donne un crédit pour certaines erreurs. Après faut que je sois au mieux physiquement, alors je suis plus sérieux et acharné à l'entraînement (bon je m'étais déjà refait une raison, mais c'est une bonne motivation supplémentaire et ponctuelle pour accompagner l'habitude). Ça rattrapera pas ma gueule défoncée (c'est là où je me rends compte qu'en fait pendant mes années de jeunesse j'étais pas si moisi et que je me suis mis plein de bâtons dans les roues pour rien, même si j'avais quand même un physique qui plaisait pas à toutes. Maintenant, c'est réel et ça craint vraiment) mais ça jouera sur les instincts, à défaut, peut-être qu'ensuite elle rationalisera et se dira que c'est pas si important.
- une amie de longue date m'a fait un message assez beau et étrange, je sais pas trop sur quel pied danser, j'ai eu l'impression que son invitation à lui rendre visite n'était pas neutre, pourtant elle est en couple, mais elle y mettait tellement d'émotion et d'emphase que c'était touchant et étrange. Faut que je fasse ce voyage en 2025.
- une pote de toujours en couple avec des gosses depuis dix ans m'a sorti qu'elle avait commis une petite incartade, et j'étais déjà pas à l'aise avec le fait de le savoir, elle m'a aussi sorti qu'elle regrettait de pas m'avoir "vu" à l'époque, qu'elle serait peut-être pas dans cette situation, et qu'elle aurait préféré fauter avec moi. Hem. Mauvais plan.
Ça m'a quand même foutu pas mal de regrets sur des nanas que j'ai laissé passer sans agir, par vraie trouille de me planter et par officiellement absence d'envie de faire des trucs pas cool comme leur faire tromper leur relation de l'époque (qui n'avait rien de solide et définitif), ou pas changer notre amitié pour un truc que je savais éphémère parce que je me pensais pas capable de maintenir une relation avant (par envies contradictoires ou incapacité à gérer une relation telle qu'elles). J'étais un vrai branque, putain, pour des pseudos histoires de valeurs et faire le boyscout à la con, j'ai raté de bien belles choses. Aussi parce que pour toutes les couilles que j'avais pour aborder, dans les dates je pouvais être un gros pleutre si la nana me plaisait vraiment. Et ça a pas complètement changé malheureusement. J'ai horreur de ça.
Et puis, ce rejet de mon passé et de mes ratages aidant, de fil en aiguilles, j'ai eu d'autres regrets au sujet des femmes qui elles n'ont jamais voulu de moi, même si le courant passait bien.
Bref, c'était pas un super moment. Ça coïncide un peu avec mon lavage de cerveau je pense. Surtout qu'en parallèle, quelques trucs liés à une ancienne relation longue sont revenus, comme pour souligner "ah au fait, en plus tu as été une merde, regarde avec qui tu as choisi de te mettre".
Bien joué.
- j'ai croisé une nana atypique en faisant mes courses. Elle vient dans sa superette de quartier où je passe de temps en temps comme si c'était le festival de Cannes, et ça me tease. Elle a un air fermé qui me tease beaucoup moins. On a eu une micro interaction qu'il valait mieux pas faire dévier pour pas faire le mort de faim ou le forceur, mais là ce sont mes pensées limitantes qui parlent (ou mon intelligence sociale, je sais plus trop parfois, je manque de pratique en live avec des nanas qui me plaisent vraiment mais où l'interaction n'a pas d'amorce et où j'ai pas pu observer un peu, genre l'approche à froid pure). Je réessaierai de manière plus directe une autre fois. Vouloir faire le mec qui passe sous les radars graduellement ne ferait que la surprendre et activer ses défenses par réflexe, autant être audacieux et ne pas trop mettre d'enrobage.
- faut que je trouve des activités qui me fassent rouvrir les vannes des rencontres. Là ça reste trop épars, et je vois que je manque un peu de pratique sur certaines phases cruciales. Sans compter ce que ça pourrait m'amener par ailleurs.
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  • [+1] La suite, vite ! le 08.01.25, 17h23 par Jalapeno
Living bodies, Dead ends
Update du jour.
Je n'ai pas revu "Chic", la nana des courses, après avoir tenu ce rythme pendant 2 mois où je l'ai vue régulièrement quand j'étais dans mon patelin, ça fait plusieurs fois qu'elle n'était pas fidèle au rendez-vous. Occasion manquée, ça m'apprendra à avoir de l'inspiration ou du courage.

Je continue à discuter avec Lia, et c'est toujours cool. Mais toujours compliqué logistiquement.

Après, le sujet principal de cette update, c'est Aurore, la nana de l'autre site.
Le rendez-vous en vrai n'a été qu'un long préliminaire et la nuit qui s'en est suivie a été parfaite. On s'est revus, on discute. Elle a un rythme un peu spécial à ce niveau-là mais je suis noctambule et occupé donc ça passe. Elle coche vraiment beaucoup de trucs. Elle est drôle, on ne pense pas pareil avec parfois certaines dissonances, mais toujours une compréhension mutuelle, niveau valeurs on a les essentiels en commun, et il y a vraiment beaucoup d'étincelles. Elle ne tique même pas sur mes défauts évidents et leur trouve même du charme. C'est presque trop parfait pour être honnête. Je rencontre rarement une nana qui me plaise mentalement, sauf si on considère que certaines affichent certaines choses pour ensuite changer et se montrer sous leur vrai jour, celui qui n'est plus celui où tu veux plaire, quand tu assumes que l'autre est acquis ou quand tu ne l'aimes plus.
Donc, évidemment, je suis content et j'ai envie d'en profiter.
Mais, il y a plusieurs choses qui me font penser que je peux pas fonctionner avec elle
-J'ai l'impression qu'elle est trop enthousiaste par rapport à ce que j'ai à offrir, que je lui fasse autant d'effet c'est pas naturel. À moins qu'elle s'emballe facilement ce qui n'est jamais bon (on change alors très facilement de partenaire en fonction des coups de coeur), ou que ce soit une stratégie de séduction, ou parce que je serais son unique possibilité? Ce dernier point me semble peu probable quand même parce qu'elle est jeune, belle, sexy et cérébrée, donc je me demande ce qu'elle fout là. Qui plus est pour jeter son dévolu sur moi.
-Elle a une envie de se mettre en couple et de fonder une famille rapidement. Je suis pas contre une relation longue mais il me faut du temps. Là je la vois et j'apprécie vraiment qui elle est et me fait l'effet de quelqu'un de normal, dans les grandes lignes. Mais je me rappelle aussi que j'avais des étoiles dans les yeux quand j'ai rencontré certaines ex qui m'ont fait vivre des enfers qui n'ont rien à envier à Dante ou une saison de Koh Lanta (à visionner, pas en participant)...
Et (update de l'update), elle a remis la question sur le tapis de manière très intense. à me questionner sur "mes délais", me demandant si mes "trois ans" étaient incompressibles car elle n'a pas la possibilité d'attendre. Et sur le fait que je pourrais arrêter parce que je veux pas m'attacher alors qu'elle me plaît vraiment, et la bloquer alors qu'elle se sent dans l'urgence, alors que pour moi ça part d'une bonne intention.
Sachant qu'elle m'a dit qu'elle pense pas trouver d'autre gars comme moi, et qu'elle devrait alors faire ça avec un mec dont elle sait qu'elle se détachera plus tard (et qui n'est qu'un plan B).
Déjà, le côté "chantage émotionnel", ça me déplaît. Le côté "prendre un gars pour un con pour avoir ce qu'elle veut", ça me plaît pas (ça pourrait être moi). Le côté urgences, ça me plaît pas, plus que tout, et ça me fait m'interroger sur la sincérité de son excès d'enthousiasme. Est-ce que c'est inconscient et que je suis devenu parfait parce qu'elle a besoin de moi comme reproducteur. Ou Est-ce que c'est parce qu'elle me trouve vraiment cool qu'elle est si accrochée à vouloir ça avec moi.
D'un côté, je pourrais passer à côté d'une nana qui est parfaite pour moi.
De l'autre côté je pourrais être le prochain repas de la veuve noire.
J'ai du mal à croire qu'une telle nana puisse pas trouver un gars à sa hauteur. Que je ne suis évidemment pas, soyons honnête. Est-ce que je suis le bon pigeon? Ou est-ce que c'est sincère et réel, ou sincère mais tordu par le besoin?
(fin de l'update de l'update)

Et plus le temps passe et plus les rencontres se font décevantes (la dernière, une ex qui joue à la féministe radicale et me remet en mode accusatoire des trucs dans la gueule que je lui avais confiés sur ma relation vraiment hardcore avec une nana jalouse et manipulatrice qui m'a isolé de mes amis et fait perdre toute confiance à constamment me comparer en mal aux autres, remettre en question mes actes et ma santé mentale, retourner toutes les situations sans presque jamais admettre ses fautes, quitte à me dire que j'avais imaginé des fois où c'était le cas, sans compter la violence), plus j'ai du mal à me dire qu'il est facile de connaître l'autre.

et concernant Aurore, je pourrais la tester par des mises en situation, mais j'aime pas ça, je sais même pas comment faire pour certaines choses, et en vrai même si on a envie de la même chose, je me vois pas avec des gosses d'ici un ou deux ans, alors qu'elle se sent pressée par l'horloge biologique (légitimement).
En plus elle n'est pas trop chaude pour rencontrer mon entourage dans les débuts de relation (genre avant un ou deux ans, vous voyez le problème de timing?), donc c'est un peu compliqué. J'ai besoin que le courant passe à ce niveau, alors j'ai pas envie de lui faire perdre son temps si elle s'aperçoit au bout d'un an qu'elle aime pas les gens qui sont importants pour moi, assez pour que je les voie régulièrement quand même. On peut avoir des groupes d'amis séparés mais à certaines occasions c'est gênant. Puis pour la famille, c'est pas aussi flexible...

D'un autre côté je me dis que pour trouver quelqu'un qui ne soit pas pressé par le temps, faut que je cherche une femme plus jeune, mais ça soulève d'autres problèmes:
- déjà trouver quelqu'un qui a la même vision du monde, les mêmes valeurs ou goûts relève déjà du miracle à 32-33 ans, alors entre 25 et 30... Notamment sur la question de la vie virtuelle et en représentation, des réseaux et des valeurs qu'ils encouragent, dont j'ai horreur...
- trouver quelqu'un qui ait ce projet à cet âge et qui s'y tienne, et qui ait les valeurs, la capacité d'engagement pour ça
- la séduction. Trouver quelqu'un qui me trouve pas trop vieux, physiquement ou psychologiquement, ou qui me trouve au niveau. Je dis aucunement qu'elle a moins de valeur à cause de son âge et que ce serait pour ça que je sois au niveau, je pense plutôt qu'elle a peut-être revu ses critères à la baisse dans mon cas (d'après ce qu'elle m'a raconté de son passé, elle a été en relation avec des mecs qui me semblent avoir une valeur objective très supérieure à la mienne). Et aussi, même si on peut gagner en valeur intellectuellement, socialement, et même physiquement pour certaines personnes, c'est pas autant le cas que je devrais ou voudrais si j'avais eu un parcours normal je pense, et je suis conscient de mes faiblesses.

J'avais écrit tout ça, puis j'avais l'impression de l'avoir déjà écrit par le passé, donc j'ai haussé les épaules et passé mon tour. Mais après notre dernière soirée, je suis vraiment amer.
Si j'excepte ça, la nana est parfaite en tous points.
MAIS. Comme d'hab, quoi. Et donc, cette perfection, réelle, ou pas, et de quelle manière, si c'est faux.
ça sent clairement pas bon, y a une charogne sous le tapis, alors que ça sentait le paradis.
Mais je sais que c'est légitime pour moi d'avoir des doutes, et que c'est pas juste une réponse à des traumas, ou de mauvaises expériences, ou à une peur de l'engagement.
C'est le truc que quelqu'un de sain d'esprit, de raisonnable, ferait.
Et pourtant, je sais que ça peut foutre en l'air un truc génial, et qu'elle est peut-être juste flippée parce que c'est cool entre nous et que l'on pourrait le gâcher.
Mais j'ai trop de doutes, c'est un trop gros pari.
Et je me dis que j'ai pas le courage, ou la déraison, de parier ma vie pour ça.
Et que c'est naze, ces rencontres tordues, biaisées.
Et j'en ai marre de ça, de pas trouver quelqu'un qui soit authentiquement comme ça, mais sans tapis, sans cadavre dans le placard, sans "Mais".
Je sais pas comment faire avec ça.
Je sais pas comment faire pour mettre fin sans la blesser, parce qu'elle comprend pas ma peur, mes limites, mon rejet d'un truc potentiellement génial parce que ça peut potentiellement foirer. Je l'apprécie et c'est bien peu de le dire, donc je veux pas lui faire mal ou qu'elle se sente désespérée, et qu'elle fasse une connerie en se faisant engrosser par un mec random ou un connard de ses connaissances, même si c'est pas mes oignons.
Sans compter que même si elle me kiffait réellement, le fait de lui avoir dit ça a certainement créé de la rancune et brisé des trucs.
Donc, dans tous les cas, c'est la merde.
Je me sens comme un gars tombé sur une mallette pleine de billets, mais dont je ne sais pas s'ils sont faux.
Et dont le seul moyen de savoir, c'est de risquer la taule.
Rien que ça, ça m'incite à m'éjecter.
Mais j'aime pas faire du mal à quelqu'un que j'apprécie. J'aime pas aussi qu'elle se sente piégée, démunie sans moi. Et j'aime pas me sentir mal parce que je prends en compte mes besoins, ma raison.
J'aime pas me sentir mal parce que je veux que quelqu'un se sente bien, avant ça m'aurait pas posé de problème, mais aujourd'hui, je sais que c'est la base d'une relation toxique.
Et j'aime pas me sentir bien en faisant du mal à quelqu'un, c'est un truc de psychopathe. Et je peux pas me sentir bien si prendre en compte mes besoins implique de faire du mal à quelqu'un que j'apprécie.
La grande question maintenant, c'est comment j'évite de la blesser.
La deuxième, c'est comment j'arrête ce genre de rencontres pour en trouver de bonnes. Je commence à croire que c'est tellement pas possible pour moi que je vais finir par me contenter de multiplier les relations courtes et basta.
Bon Onmy, il faut que tu respire un grand coup là, parce que tu es en train de t'auto-saboter.
Tu as beau dire que la nana s'emballe un peu trop, mais c'est toi qui cogite comme un malade !

Son horloge biologique tourne et elle te demande un minimum de sérieux / d'engagement. Rien de surprenant à ça et au moins elle est claire là dessus dès le début. Je ne sais pas quel âge elle a exactement mais tu sais bien que quasiment toutes les nanas que tu rencontreras dans la case 30-40 ans auront cet objectif plus ou moins avoué (à part celles qui ont déjà des gosses, mais je pense que ce n'est pas ton premier choix). Et certaines meufs de 25 piges te diront qu'elle n'en voudront jamais et seront quand même en cloque 5 ans plus tard :mrgreen:

Bref : tu es avec une meuf que tu kiffes mais tu veux la jeter parce qu'elle veut un gamin, te kiffe aussi et qu'elle est trop enthousiaste ? WTF. Est-ce que ce ne sont pas TES propres insécurités qui te font douter de ses intentions ? Tu pars directement du principe qu'elle cache quelque chose, qu'elle va te piquer tes gamètes et rien donner en échange. Est-ce que c'est le profil de la nana taré qui va te faire un gosse et se barrer juste après ou une meuf avec la tête sur les épaules, avec laquelle tu peux discuter ? (après tu peux partir du postulat que toutes les nanas sont tarées, mais tu accepteras bien volontiers que ça serait contre-(re)productif :mrgreen: )

Logique que tu ne lui fasse pas un gosse demain, mais je ne vois pas pourquoi tu ne lui donnes pas au moins quelques signes d'engagement histoire de voir un peu comment ça marche à moyen terme. Vous pourriez essayer déjà 6 mois / 1 an pour commencer, comme ça pas de grosse perte de temps de part et d'autre si vraiment ça marche pas. T'es pas obligé de lui faire passer un entretien d'embauche. Déjà après quelques mois tu verras clairement si elle continue à s'investir, si vous passez encore du bon temps ou si ça tourne au vinaigre.

Arrête de te tirer dans le pied, essaye de rattraper le coup et de voir l'histoire avec un angle un peu positif. Avec ton expérience, tu pourrais te faire un peu plus confiance sur ta capacité à gérer une relation et éventuellement à y mettre fin si elle ne te convient pas. On est loin du "tout ou rien" dramatique que tu t'imagines. Plutôt beaucoup à gagner et pas grand chose à perdre au final.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Merci ! :) le 06.02.25, 09h59 par Onmyoji
Un peu pareil que Jalap’.

Comme le dit Jalap’, tu sembles paniquer. Peur d’être une nouvelle fois déçu. Sauf que bon, tu le sais déjà, si tu refuses de jouer, tu peux pas gagner non plus. Pour moi c’est ni bon ni mauvais mais c’est un choix de vie clairement et faut avoir les couilles de le regarder en face et comme tel.

Après même a ton âge je ferais pas de gosse avec une nana sans avoir passe plus d’un an avec elle à minima, sans être sur d’en vouloir personnellement et sans avoir vécu au moins 6 mois ensemble.
Faire autrement pour moi c’est la stratégie de l’échec ou jouer à la roulette russe et avec un môme en jeu. Je le conseille même pas à mon pire ennemi.
Si elle envisage très sérieusement d’aller plus vite que ça bah comme toi ça fait clignoter mes warnings salement.


Globalement je pense que y a une troisième voie, où tu arrives à la convaincre de ton sérieux sans brûler les étapes et jouer le suite de vos vies à la roulette.
L’étape de ton entourage n’est pas optionnelle non plus.

Moi je tiendrais le discours suivant. Moi aussi je cherche une meuf sérieuse. Tu veux un mec sérieux ? je le suis, et c’est bien pour ça que je ne ferais pas un gosse à la légère. Par contre je veux bien construire notre relation pour ça : on essaye de vivre ensemble, tu rencontres mes proches et moi les tiens, on profite pendant un an et on voit.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Tout à fait le 05.02.25, 12h51 par Jalapeno
  • [+2] Merci ! :) le 06.02.25, 09h59 par Onmyoji
Merci pour vos réponses.
Oui je cogite comme un malade parce que soyons honnête, c'est ce que je suis.
J'ai pas de problème avec l'engagement en soi,
j'ai toujours voulu trouver quelqu'un qui pourrait me convenir pour ça.
Le problème c'est pas de m'engager et d'être sérieux. C'est toujours le cas,
je suis toujours loyal.
MAIS elle est pressée par le temps et se donne un à deux ans.
Et je peux pas lui dire qu'au bout d'un an ça sera bon pour moi pour tenter l'aventure.
Me dit qu'on peut tester pendant un an sans que ce soit péjoratif pour elle.
Sauf qu'avec son âge et le contexte, ça l'est clairement.
et même si ça se passe bien au bout d'un an, si ça fonctionne pas parce qu'on a attendu,
clairement je lui vole un truc super important dans sa vie.
Et j'imagine pas une relation entâchée par ça.
Après, oui, je suis pas rassuré par le fait qu'on ne me voit pas tel que je suis,
même quand je mets quinze avertissements, que je soulève mes red flags (ceux que j'ai remarqué et les red flags dans ma propre personnalité),
et qu'on balaie ça avec des voeux pieux et de bonnes intentions.
Je crois que soit ses sentiments ou son enthousiasme du début, soit son besoin profond,
faussent son jugement.
Et j'ai déjà testé pour voir comment ça se termine, toujours salement,
les gens t'en veulent de l'illusion dans laquelle ils se sont plongés à cause ou malgré toi.

Donc, même si elle me propose 1 an, ou de commencer par 2-3 mois, je vois pas à quoi ça mène.
Et je lui ai dit, et encore une fois, elle ne m'a pas écouté.
ça a préfiguré les éventuelles disputes qu'on aurait pu avoir, pour moi.
Même si je l'aime beaucoup.
Et tenter l'aventure, même au bout d'un an, ça le fait pas. Comme je disais, dans mon expérience, le couperet est entre 3 et 5 ans.
Tous les couples ou presque que je connais qui ont fait ça avant, l'ont regretté.
Moi, j'ai tenté l'achat d'un appart au bout d'un an, et vu ce qui s'est passé ensuite (et ce qui s'était passé avant, mais j'étais aveugle),
j'ai pas envie de tenter le diable avec un plus gros enjeu.

Moi techniquement je dois pouvoir me reproduire encore un moment, j'ai pas d'impératif.
Et je pourrais lui dire "on tente un an mais il y a des impératifs", mais ça garantit en rien
que je me sente de tenter l'aventure derrière. Et je veux pas la mettre dans une situation d'escalade d'engagement.
Pour finalement lui dire non. Je serais un fieffé connard, parfois vaut mieux laisser partir.
Et c'est ce que j'ai fait. ça me coûte, ça a été douloureux, mais c'est ce que j'ai fait.
Et clairement, j'entends vos points. Mais je me vois pas la forcer à sauter dans des cerceaux pour me convaincre,
et je sais que je me sentirai pas convaincu non plus avant que le temps ait fait son oeuvre.

Merci encore
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