Pour en finir avec les manipulatrices
Merci beaucoup les gars pour le temps que vous prenez pour me répondre et les pistes que vous m'avancez.
Non mais Cellar, nous sommes d'accord.Cellar Door a écrit :Franchement c'est pas possible, cette relation est basée sur le chantage affectif, elle n'est gentille que par peur de le perdre ! C'est juste pas viable sur la durée et c'est une connerie sans nom de pas avoir osé la quitter pour de bon.Vinsanity a écrit :Maintenant continue de la même manière, à garder les yeux ouverts sur ta relation. Si la situation n'évolue pas dans le bon sens, barre toi. Si au contraire tu sens une réelle évolution positive dans son comportement, tu auras marqué des points.
De plus TheMoineauCore, il faut vraiment que tu te remettes en question toi aussi : tu es clairement dans une dé-responsabilisation de tes actes. Tu te trouves des excuses pour ne pas agir.
Y a un truc qu’il faut bien comprendre, c’est que la manipulation ça ne marche QUE sur les gens qui ne SAVENT PAS qu’ils sont manipulés.
A partir du moment ou tu dis « je me rend compte que je suis manipulé, par définition tu ne l’es plus !!
Donc quand tu nous dis « je suis manipulé, du coup je n’ai pas osé la quitter » tu te ments à toi-même ! tu te trouves des excuses pour ne pas agir parce que tu AS PEUR.
Comme je le disais pour quelqu’un d’autre, ce topic a tendance à donner des excuses aux mecs pour ne pas agir. S’il existe des manipulatrices, il existe aussi des manipulés qui n’arrivent pas à sortir de leur role de victime.
La victimisation est une chose très grave parce qu’elle t’empêche d’agir. Donc stop aux excuses, si la situation ne te convient pas alors QUITTE CETTE FEMME UNE BONNE FOIS POUR TOUTE.
Je fais juste par du fait que c'est une bonne chose de la confronter à ses problèmes de couple.
C'est déjà un bon point et qu'il faut qu'il continue. On n'affronte pas un problème simplement en le fuyant mais bien en y faisant face.
Il faut qu'il continue dans ce sens jusqu'à être en mesure de la quitter.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Ca va mieux en le disant le 18.02.14, 00h49 par Cellar Door
Vinsanity , à lire tes derniers posts , tu nous fais comprendre que dans tout couple , une bonne communication avec un traitement de fond sur les vrais problèmes peut aboutir à une nette amélioration relationnelle.
Jusqu'ici pas de soucis.
Mais au sein de ce topic traitant des manipulatrices , je trouve qu'il est délicat voire dangereux de nous faire part de ton expérience , aussi intéressante soit elle.
Je m'explique :
Pour avoir été moi-même dans ce genre de relation cauchemardesque , et au même titre que tous ceux qui sont venus chercher une aide psychologique ici , on a vraiment besoin de se convaincre que nous faisons fausse route et que la seule chose qui peut nous sauver est de quitter le démon. Dédiaboliser la personne , c'est bien. Ce qui est moins bien c'est de croire que nous sommes tous potentiellement aptes à inverser la tendance comme toi tu as admirablement réussi à le faire. Et je pense que ton cas relève de l'exception.
Tous ceux qui sont passés par là sont ou se croient éperdument amoureux de la personne. Et si tu leur ouvres la moindre "brèche" qui leur fera croire que la situation va s'arranger , que tu vas pouvoir "sauver" la manipulatrice et avoir un avenir radieux avec elle , ils vont y plonger les yeux fermés.
Dans cette situation où nous sommes complètement sous emprise et dépendant , toutes les personnes qui veulent notre bien (amis , famille , psy...) et qui nous voient "dégringoler" nous conseillent de quitter la personne. Mais si une seule personne (même pas spécialement proche) vient nous apporter une théorie inverse comme quoi la relation pourrait fonctionner , j'ai remarqué qu'on avait tendance à s'y accrocher et s'attarder dessus comme si elle venait stimuler la part de nous qui veut y croire , cette part qui est la plus sensible , elle même source de notre problème.
Et c'est là que c'est risqué. Car on est tellement dedans qu'un seul avis contraire peut décimer des semaines , voire des mois de travail pour s'en sortir. Et ne faire que rallonger voire empirer le processus de guérison ou de détermination à la quitter.
Prudence donc , et pour toi TheMoineauCore je prendrai le parti de ne rien nuancer en ne te conseillant qu'une seule chose : Barre toi !
Jusqu'ici pas de soucis.
Mais au sein de ce topic traitant des manipulatrices , je trouve qu'il est délicat voire dangereux de nous faire part de ton expérience , aussi intéressante soit elle.
Je m'explique :
Pour avoir été moi-même dans ce genre de relation cauchemardesque , et au même titre que tous ceux qui sont venus chercher une aide psychologique ici , on a vraiment besoin de se convaincre que nous faisons fausse route et que la seule chose qui peut nous sauver est de quitter le démon. Dédiaboliser la personne , c'est bien. Ce qui est moins bien c'est de croire que nous sommes tous potentiellement aptes à inverser la tendance comme toi tu as admirablement réussi à le faire. Et je pense que ton cas relève de l'exception.
Tous ceux qui sont passés par là sont ou se croient éperdument amoureux de la personne. Et si tu leur ouvres la moindre "brèche" qui leur fera croire que la situation va s'arranger , que tu vas pouvoir "sauver" la manipulatrice et avoir un avenir radieux avec elle , ils vont y plonger les yeux fermés.
Dans cette situation où nous sommes complètement sous emprise et dépendant , toutes les personnes qui veulent notre bien (amis , famille , psy...) et qui nous voient "dégringoler" nous conseillent de quitter la personne. Mais si une seule personne (même pas spécialement proche) vient nous apporter une théorie inverse comme quoi la relation pourrait fonctionner , j'ai remarqué qu'on avait tendance à s'y accrocher et s'attarder dessus comme si elle venait stimuler la part de nous qui veut y croire , cette part qui est la plus sensible , elle même source de notre problème.
Et c'est là que c'est risqué. Car on est tellement dedans qu'un seul avis contraire peut décimer des semaines , voire des mois de travail pour s'en sortir. Et ne faire que rallonger voire empirer le processus de guérison ou de détermination à la quitter.
Prudence donc , et pour toi TheMoineauCore je prendrai le parti de ne rien nuancer en ne te conseillant qu'une seule chose : Barre toi !
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] +1 le 18.02.14, 08h44 par Vinsanity
- [+1] A lire le 18.02.14, 14h31 par Terrigan
Je me répète mais non je n'ai jamais dit que ma façon d'avoir gérer ma relation est un modèle. Au contraire je me serais bien passer de tout ça. Ce que je dis c'est que non ce n'est pas impossible mais que par contre c'est très exigeant mentalement. Toutes les nanas ne sont pas en mesure d'évoluer comme tous les mecs ne sont pas en mesure de trouver un moyen d'équilibrer la relation.xyv a écrit :Vinsanity , à lire tes derniers posts , tu nous fais comprendre que dans tout couple , une bonne communication avec un traitement de fond sur les vrais problèmes peut aboutir à une nette amélioration relationnelle.
Jusqu'ici pas de soucis.
Mais au sein de ce topic traitant des manipulatrices , je trouve qu'il est délicat voire dangereux de nous faire part de ton expérience , aussi intéressante soit elle.
Je m'explique :
Pour avoir été moi-même dans ce genre de relation cauchemardesque , et au même titre que tous ceux qui sont venus chercher une aide psychologique ici , on a vraiment besoin de se convaincre que nous faisons fausse route et que la seule chose qui peut nous sauver est de quitter le démon. Dédiaboliser la personne , c'est bien. Ce qui est moins bien c'est de croire que nous sommes tous potentiellement aptes à inverser la tendance comme toi tu as admirablement réussi à le faire. Et je pense que ton cas relève de l'exception.
Tous ceux qui sont passés par là sont ou se croient éperdument amoureux de la personne. Et si tu leur ouvres la moindre "brèche" qui leur fera croire que la situation va s'arranger , que tu vas pouvoir "sauver" la manipulatrice et avoir un avenir radieux avec elle , ils vont y plonger les yeux fermés.
Dans cette situation où nous sommes complètement sous emprise et dépendant , toutes les personnes qui veulent notre bien (amis , famille , psy...) et qui nous voient "dégringoler" nous conseillent de quitter la personne. Mais si une seule personne (même pas spécialement proche) vient nous apporter une théorie inverse comme quoi la relation pourrait fonctionner , j'ai remarqué qu'on avait tendance à s'y accrocher et s'attarder dessus comme si elle venait stimuler la part de nous qui veut y croire , cette part qui est la plus sensible , elle même source de notre problème.
Et c'est là que c'est risqué. Car on est tellement dedans qu'un seul avis contraire peut décimer des semaines , voire des mois de travail pour s'en sortir. Et ne faire que rallonger voire empirer le processus de guérison ou de détermination à la quitter.
Prudence donc , et pour toi TheMoineauCore je prendrai le parti de ne rien nuancer en ne te conseillant qu'une seule chose : Barre toi !
En extrapolant un peu, qu'on soit dans un schéma classique ou dans un schéma de manipulation, les difficultés pour construire un couple sont les mêmes, mais en puissance 10. Ma conviction est que dans tous les couples, il y a un moment de confrontations, un moment de recherche d'équilibre et que c'est une phase nécessaire.
Dans le cas d'une LSE souvent un problème de confiance empêche d évoluer vers l'équilibre dans une relation. La LSE use de chantage affectif pour combler un manque de confiance, par peur... L'intérêt est donc de faire en sorte d agir sur ce manque de confiance pour avancer.
Et à défaut de rompre, ce qu'il ne fait pas... Confronter la LSE à sa manipulation est déjà une victoire et permet de mesurer à quel point elle est atteinte, si don cas est désespéré ou pas.
Ensuite c'est aussi un moyen pour le manipulé de reprendre un peu de confiance en lui.
C'est la que la personne a le choix. Ou elle considère que c'est possible, que l'état de la LSE est passager du a une cause précise sur laquelle on peut agir ou alors il considère que ce n'est plus possible.
Il peut aussi juger qu il n a pas la force de faire avancer la relation et auquel cas la rupture s'amorce.
Dans mon cas, ma copine n'avait pas de problème plus que ça. Elle était simplement très mal du aux violences qu'elle a subit. Et j'ai pris le temps dans cette relation parce qu'il fallait qu'elle reprenne confiance en un couple. A côté de ça j'ai trouvé les moyens de l'aider dans sa vie. Il faut noter que j'avais déjà bien avancé dans ma vie, que j'étais autonome à 20 ans en étant étudiant et que je chopais assez facilement à l'époque. J'avais donc une confiance bien installé de mon côté qui a favorisé la chose.
Après je suis un peu con car très empathique, donc forcément dans les moments de doutes, je ne voulais pas détruire plus une femme simplement parce que j avais du mal.
Et puis il me fallait ça peut-être pour créer une connexion particulière avec une femme, je ne sais pas.
Tout ça pour dire que pour moi, dire barre toi c'est simple mais lui donner les moyens de l'appliquer c'est autre chose. Donc à défaut de la quitter, au moins qu'il sache comment se donner un peu d'air dans la relation.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Instructif le 18.02.14, 14h36 par Terrigan
Salut à tous.
Je vous épargnerai les détails de ce qui s'est passé hier soir.
En tous les cas, ma décision est claire désormais, je vais arrêter cette relation. Pour tout ce qu'est cette fille qui ne me correspond clairement pas, mais aussi car je ne l'aime plus.
J'enfonce des portes ouvertes, mais c'est clair que je n'ai plus envie de voir cette relation continuer, plus envie de la faire évoluer, pas envie de faire ma vie avec elle. Je sais pas de quoi demain est fait, mais j'en ai marre de tout faire en fonction des autres.
Elle n'a jamais été aussi gentille que depuis la crise de l'autre jour. Mais ça ne suffira pas. Je ne met pas en doute la sincérité de ses efforts, mais clairement j'y arrive plus, je suis sur un pente glissante et plus je laisse le temps passer plus ça va être dur et plus je glisse vers le fond.
Je ne suis pas heureux.
Je me sentirai bien mieux en étant seul. Je sais aussi que je vais lui faire du mal car je crois en ses sentiments réels pour moi, mais tant pis, à un moment donné faut savoir faire face à ses responsabilités...
La nuit m'a porté conseil, et je ne veux plus subir.
Je vous épargnerai les détails de ce qui s'est passé hier soir.
En tous les cas, ma décision est claire désormais, je vais arrêter cette relation. Pour tout ce qu'est cette fille qui ne me correspond clairement pas, mais aussi car je ne l'aime plus.
J'enfonce des portes ouvertes, mais c'est clair que je n'ai plus envie de voir cette relation continuer, plus envie de la faire évoluer, pas envie de faire ma vie avec elle. Je sais pas de quoi demain est fait, mais j'en ai marre de tout faire en fonction des autres.
Elle n'a jamais été aussi gentille que depuis la crise de l'autre jour. Mais ça ne suffira pas. Je ne met pas en doute la sincérité de ses efforts, mais clairement j'y arrive plus, je suis sur un pente glissante et plus je laisse le temps passer plus ça va être dur et plus je glisse vers le fond.
Je ne suis pas heureux.
Je me sentirai bien mieux en étant seul. Je sais aussi que je vais lui faire du mal car je crois en ses sentiments réels pour moi, mais tant pis, à un moment donné faut savoir faire face à ses responsabilités...
La nuit m'a porté conseil, et je ne veux plus subir.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+2] Courage le 18.02.14, 10h57 par Vinsanity
- [0] le 18.02.14, 14h36 par Terrigan
- [+1] Like a boss ! le 25.02.14, 15h53 par Blusher
C'est exactement ce que je dis depuis le début. Il faut faire face. Ou tu prends la décision de rester et tu fais face, ou tu ne crois pas en la relation et tu prends tes responsabilités en y mettant un terme.TheMoineauCore a écrit :Salut à tous.
Je vous épargnerai les détails de ce qui s'est passé hier soir.
En tous les cas, ma décision est claire désormais, je vais arrêter cette relation. Pour tout ce qu'est cette fille qui ne me correspond clairement pas, mais aussi car je ne l'aime plus.
J'enfonce des portes ouvertes, mais c'est clair que je n'ai plus envie de voir cette relation continuer, plus envie de la faire évoluer, pas envie de faire ma vie avec elle. Je sais pas de quoi demain est fait, mais j'en ai marre de tout faire en fonction des autres.
Elle n'a jamais été aussi gentille que depuis la crise de l'autre jour. Mais ça ne suffira pas. Je ne met pas en doute la sincérité de ses efforts, mais clairement j'y arrive plus, je suis sur un pente glissante et plus je laisse le temps passer plus ça va être dur et plus je glisse vers le fond.
Je ne suis pas heureux.
Je me sentirai bien mieux en étant seul. Je sais aussi que je vais lui faire du mal car je crois en ses sentiments réels pour moi, mais tant pis, à un moment donné faut savoir faire face à ses responsabilités...
La nuit m'a porté conseil, et je ne veux plus subir.
Mais ne pas se cacher derrière une manipulation pour ne pas agir. Ou on agit de l'intérieur ou on y met un terme.
Courage. Ta décision est prise, ne cède pas.
Edit : très important
Il faut te dire que la rupture risque d'être violente (d'où le ne cède pas)
Attends toi à être responsable de tout (en bonne LSE elle ne se remettra pas en cause au moment de la crise).
Opte pour une rupture où c'est toi qui n'a pas envie de t'engager plus, essaye d'éviter de trop remettre en question son comportement, ça risque de la déchainer.
Attends toi à retrouver tes affaires sur le palier de sa porte, des trucs comme ça.
Tu seras sans doute un moins que rien à ses yeux, d'où l'intérêt de ne pas trop en dire ni en faire (ça ne changera rien, et elle sait qu'elle est invivable)
Protège toi dans la rupture, évite de rentrer dans son jeu.
Merci Vins'
Je ne remettrai pas sur le tapis son comportement lors de la rupture.
Je me contenterai de lui dire la vérité, à savoir que je ne l'aime plus, que je n'ai plus envie de continuer. En y mettant les formes bien sûr.
Oui je vais morfler, mais je suis prêt psychologiquement. En effet je vais être responsable de tout, mais tant pis, peu importe à vrai dire, la finalité est la même.
Je me suis blindé, et je me fixe sur tout ce que je vais faire après, que j'avais envie de faire mais que je ne pouvais pas.
Pour les affaires, ça risque rien, j'en ai pas chez elle, donc un bon point...
Je ne remettrai pas sur le tapis son comportement lors de la rupture.
Je me contenterai de lui dire la vérité, à savoir que je ne l'aime plus, que je n'ai plus envie de continuer. En y mettant les formes bien sûr.
Oui je vais morfler, mais je suis prêt psychologiquement. En effet je vais être responsable de tout, mais tant pis, peu importe à vrai dire, la finalité est la même.
Je me suis blindé, et je me fixe sur tout ce que je vais faire après, que j'avais envie de faire mais que je ne pouvais pas.
Pour les affaires, ça risque rien, j'en ai pas chez elle, donc un bon point...
Bon elle m'a téléphoné car je ne répondais pas à ses messages, et je lui ait dit qu'il faudrait qu'on ait une discussion sérieuse.
Elle a absolument voulu savoir ce qui se passait, je lui ait dit que c'était par rapport à mes sentiments pour elle. Elle n'avait pas l'air surprise. Elle a même plutôt bien pris la chose, mais comme elle n'était pas seule, je pense qu'elle a gardé son calme exprès.
E "Il y a quelqu'un d'autre ou quoi?"
M "Bien sûr que non. Ca ne concerne que moi et mes sentiments pour toi. Ca ne concerne pas non plus ce qui s'est passé hier soir ou ce que tu as pu faire ou ne pas faire."
E "Ah d'accord"
M "J'ai passé la nuit à y penser, à laisser mûrir la chose, et j'ai eu une prise de conscience..."
E "Ok..."
M "Bon on en reparle tout à l'heure"
On doit se voir tout à l'heure pour le "face à face". Mais cette fois, je ne reviendrais pas en arrière. Je serai inflexible.
C'est quand même dur.
Ca risque d'être plus chaud tout à l'heure, mais tant pis, j'assume ce que j'ai à assumer.
La fin est proche...
EDIT : après quelques sms échangés elle m'a avoué qu'elle me comprenait et que pour elle ce n'était plus pareil non plus. Qu'elle n'avait pas l'âme légère.
Je pense qu'elle avait elle aussi peur de prendre cette décision.
Elle a absolument voulu savoir ce qui se passait, je lui ait dit que c'était par rapport à mes sentiments pour elle. Elle n'avait pas l'air surprise. Elle a même plutôt bien pris la chose, mais comme elle n'était pas seule, je pense qu'elle a gardé son calme exprès.
E "Il y a quelqu'un d'autre ou quoi?"
M "Bien sûr que non. Ca ne concerne que moi et mes sentiments pour toi. Ca ne concerne pas non plus ce qui s'est passé hier soir ou ce que tu as pu faire ou ne pas faire."
E "Ah d'accord"
M "J'ai passé la nuit à y penser, à laisser mûrir la chose, et j'ai eu une prise de conscience..."
E "Ok..."
M "Bon on en reparle tout à l'heure"
On doit se voir tout à l'heure pour le "face à face". Mais cette fois, je ne reviendrais pas en arrière. Je serai inflexible.
C'est quand même dur.
Ca risque d'être plus chaud tout à l'heure, mais tant pis, j'assume ce que j'ai à assumer.
La fin est proche...
EDIT : après quelques sms échangés elle m'a avoué qu'elle me comprenait et que pour elle ce n'était plus pareil non plus. Qu'elle n'avait pas l'âme légère.
Je pense qu'elle avait elle aussi peur de prendre cette décision.
Hors série de février 2014, spécial rupture
- Lui dire ses quatre vérités
- Au contraire, comme Vinsanity le suggère, en dire le moins possible et se barrer en douceur.
???
??? Et peut-être explorer une troisième voie: en dire autant qu'on veut mais sans amertume ni agressivité.
Pour ce faire, je vais décrire deux ruptures:
- l'une avec Miss Manipulatrice 2010 qui m'a inspiré cet article,
- et l'autre, très récente, avec une fille un peu comme la copine de Vinsanity, qui a eu des attitudes blessantes et toxiques à cause d'un traumatisme récent, qui ne voulait pas faire ça et qui est sincèrement désolée.
I] Les quatre vérités, refoulées, défoulées, et jamais correctement exprimées
1) Les faits
Après un dernier baroud d'honneur pendant lequel elle m'a cassé les pieds une journée entière, celle que j'ai baptisée Miss Manipulatrice 2010 m'a dit le légendaire "il faut que je te parle", et m'a expliqué gentiment, en douceur, pourquoi elle voulait me quitter. J'ai tout encaissé en répondant de façon gentille et superficielle. j'étais encore sous le coup de l'anesthésie. sans compter le phénomène de mirroring: on vous parle gentiment, vous répondez gentiment...
Puis je suis rentré, j'ai analysé tout ça, et je me suis mis à rager à la vue des arguments bidons, des reproches croche-pieds, des faits décrits de façon orientée, et des faux-semblants. Bon.
Le hasard a voulu que j'avais laissé des effets personnels chez elle. Je l'ai donc contactée pour venir les prendre tout de suite, histoire de boucler les choses proprement et vite.
Je suis arrivé mâchoires contractées, elle m'a demandé gentiment comment j'allais, j'ai dit "ça va"... et puis j'ai craqué. Je ne veux pas vous dire comment, mais je me suis très mal comporté avec elle. D'une façon qui m'a sali.
Ensuite, ça a été le festival de texto vengeurs de sa part, puis des textos piège du style "hey, nos amis communs font une sortie tel jour telle heure, tu veux venir?" Et j'ai fini par lui envoyer un mail afin de lui dire que quels que soient mes torts je ne voulais plus jamais entendre parler d'elle. Réponse méprisante de sa part pour avoir le dernier mot (très important chez nos contemporains), et depuis je vis dans une paix royale.
Mais au final je ne lui ai jamais dit exactement ce que je pensais de ses petits rouages merdeux que j'ai décrits avec autant de détails dans cet article.
2) Ce qu'on peut en tirer
De la merde.
Un vrai plaisir de m'être sali les mains sur cette misérable %#$#@~*§
II] Une approche sereine et un vrai dialogue
1) Les faits
On a passé environ un mois et demi ensemble. (deux mois, apparemment c'est le temps moyen qu'il me faut pour repérer une relation toxique et en tirer les conséquences...)
Dès le début on n'avait aucune chance. La fille est trop traumatisée par sa rupture d'il y a quelque mois. 5 ans partis en fumée d'un coup, de façon brutale et humiliante, tous les projets et la communauté de vie qui vont avec subitement désintégrés, la libido en deuil, la confiance en soi et en l'amour au plus bas, etc...
Échaudée, ne se sentant pas amoureuse de moi (mais peut-elle aimer quelqu'un en ce moment?) forcément elle a eu des attitudes de rejet et de manipulation qui m'ont fait du mal. Avec les petites postures passives-agressives de l'adolescente paumée...
J'ai voulu taper du poing sur la table à un moment, ça n'a rien donné et ça a plus compliqué les choses.
Puis, elle m'a traité avec silence et mépris, et j'ai donc décidé de ne pas m'acharner et de prendre sur moi. A part que le mépris, le silence et le rejet, c'est toxique. ça m'a donc coûté plusieurs jours à ressasser, et donc un temps et une énergie considérable.
Mais j'ai décidé d'assumer car après tout c'était ma décision, et de voir ce que ça donnerait une fois à nouveau face à face.
Arrive enfin le rencard. ça faisait deux semaines qu'on ne s'était pas vus et dès le début elle était glaciale.
On a glandé un peu pour temporiser, j'ai commencé à lui parler d'organisation et de communication pour qu'on puisse se fixer rendez-vous de façon saine et pragmatique, et là elle a évoqué le sujet qui fâche: que notre relation ne lui plaisait pas. Qu'elle ne se sentait pas amoureuse, qu'elle ne voulait pas d'une relation de type "sex friends", qu'elle se sentirait toujours mal à l'aise dans ces conditions, et qu'elle préférait rester seule ou tenter de trouver l'amour avec quelqu'un d'autre.
Je l'ai écoutée, et je lui ai dit que moi aussi ça ne me convenait pas ainsi. Que la relation était à sens unique et toxique. Que consciemment ou non elle nous plaçait dans des rôles toxiques
- relation de type personne / objet,
- victime / bourreau,
- bouche-trou / princesse aux bras croisés, etc...
A partir de là on a échangé. Elle s'est expliquée, elle s'est excusée aussi. Sincèrement, là où précédemment elle m'avait enfumé avec des diversions ou royalement ignoré, voire envoyé chier.
J'ai vidé mon sac, gentiment, juste en décrivant comment j'avais vécu les choses de mon côté, et comment elle était apparue à mes yeux du fait de ses actes.
Car peu importent les belles paroles et les bonnes intentions, au bout du bout ce sont les actes qui comptent.
Je ne lui ai jamais parlé méchamment. A un moment elle m'a même dit:
- "allez, lâche-toi, insulte-moi, pourris-moi de reproches, je le mérite".
- J'ai répondu en souriant "Je ne te ferai pas ce plaisir. Et puis tu as fait ce que tu as pu, accepte que sur cet instant T et avec la personne que je suis tu ne pouvais pas faire mieux, ça ne fait pas de toi une mauvaise personne."
2) Ce qu'on peut en tirer
Comprenez bien que ça m'a fait du bien de me comporter comme ça.
Je ne me suis pas abaissé à me comporter comme un AFC aigri et rageux.
Je n'ai pas non-plus fayotté ou glissé les cendres sous le tapis.
j'ai dit tout ce que j'avais à dire, même ce qui était relativement dur à entendre, j'ai été plutôt élégant (j'avoue, ça fait du bien), et surtout je nous ai aidés à faire circuler de la chaleur et de l'acceptation mutuelle.
La fille a pu accepter ses maladresses et ses actes blessants. Exprimer ses regrets sans détour, sans toute la merde des discussion sous forme de débat. Il n'y avait pas de débat. Chacun s'exprimait de façon non-contradictoire. Pas pour contredire, juste pour dire.
Et croyez-moi, elle a pleuré. Elle m'a trouvé gentil et admirable, mais je ne l'ai pas ménagée. Au-delà de la délicatesse, disons que j'ai été gentil mais sans pitié.
Permettez-moi encore une description, car je crois que c'est emblématique: quand je lui ai dit qu'à la suite d'un rendez-vous annulé à la dernière minute avec un texto de sa part qui disait en substance "rentre chez-toi, moi je fais la sieste", j'avais décidé de jeter l'éponge malgré le fait que ça me faisait mal, elle a halluciné. Elle se souvient à peine d'avoir écrit ce texto, tellement elle était dans le cirage.
Quand je lui ai dit que j'avais passé une semaine de merde à gérer ce poison tout seul, bien décidé à ne pas me jeter sur son mur de silence et de rejet, alors que cinq minutes à me parler gentiment au téléphone aurait tout dissipé, j'ai cru qu'elle allait vomir.
Pire, quand je lui ai dit que le lendemain du texto de la mort, elle passait une journée avec des amis en province et que là elle avait le temps de répondre à un coup de fil de ma part, quand je lui ai posé la question qui tue et réagi à sa réponse:
- "Tu aurais fait ça pour moi? Tu aurais dit à tes amis, comme on le fait tous de temps en temps, "je m'absente 5 minutes j'ai un coup de fil à passer?"
- Évidemment que je l'aurais fait.
- Tout tes actes me portaient à croire que tu ne l'aurais pas fait"
...Elle en a pleuré à chaudes larmes. Je le dis pour les besoins de la description, je n'en tire aucune joie. (Ou alors un tout petit peu. que celui qui n'a jamais eu d'arrières-pensées mesquines me jette la première pierre...)
Ici la fille était sincèrement horrifiée d'avoir été si irrespectueuse et blessante en raison de sa dynamique de rejet et de castration/manipulation.
Notez bien, a contrario, que si votre interlocutrice veut continuer son cinéma d'auto-justifications et d'arguments vrillés jusqu'à la moelle, ça n'arrangera rien de vous énerver.
On renonce à l'attaquer, et éventuellement on la contourne.
Revenons à notre petite jeune fille toxique à son corps défendant et à son amant éconduit:
à la fin nous sommes tous les deux sortis grandis et en paix.
Tout le monde peut gérer une rupture comme ça. Seulement, il faut faire vivre les grandes lignes de la Communication Non Violente (CNV)
Faites quelque recherches si ça vous intéresse.
De ce que j'en ai écrit ici:
- Ne pas parler pour reprocher, mais pour dire comment on a vécu les choses
- Ne pas parler pour avoir raison, mais pour dire ce qu'on pense
- évoquer le négatif qu'on a vu en l'autre de façon factuelle. Pas pour juger ou dévaloriser.
- Accueillir la parole de l'autre.
***
CONCLUSION (Parce que mes plans en trois parties d'ancien juriste n'en finissent pas de déborder...)
Voilà ma modeste expérience.
C'est loin d'être complet et heureusement. J'ai autre-chose à foutre que de sortir avec des filles toxiques et gérer la rupture
Mais bon, quand le vin est tiré il faut le boire...
Alors franchement vous faites comme vous voulez pour la rupture.
- Vous êtes neutres et évasifs
- Silence méprisant, genre quelque phrases bien balancées et vous partez comme un prince (ce qui est plutôt violent quelque part)
- Vous dites ce que vous avez sur le cœur de façon paisible
- Vous le dites de façon agressive et venimeuse
Moi en ce moment je me rapproche des mécanismes de la CNV (communication non violente) et j'essaye d'assumer jusqu'au bout cette image de gentillesse qui me colle à la peau. ça me demande certains efforts et j'en suis très heureux, ça ma montre à quel point la gentillesse nécessite une certaine force dans les pensées et les actes. ça me permet donc de faire la différence entre un homme bienveillant et un canard qui essaye de régler ses problèmes à coups de cacas nerveux...
J'ajouterai qu'il y avait beaucoup de confiance entre cette fille et moi, car on se connaissait avant de tenter notre chance ensemble. Chacun avait donc envie de la jouer clean - au-delà de tout ce qui a été dit et fait entre nous.
***
Sachez juste que quoi qu'il arrive il y a des conséquences, et que vous êtes face à quelqu'un qui adoooooore les réactions de faute --> sanction.
Alors si vous la jouez crade, n'espérez pas que celle que vous traitez comme un ennemi vous fasse le moindre cadeau.
Quant à l'envie de dire ce que vous avez sur le coeur, assumez quoi qu'il arrive.
--> Si vous videz votre sac, assumez que vous ne serez pas forcément entendus et reconnus. Tant pis pour l'idée de justice. Vous savez, la justice, c'est très surfait quand on y pense...
--> Si vous le gardez pour vous, ne faites pas comme je l'ai fait, ne fantasmez pas sur la possibilité d'y revenir. Assumez. Ne laissez pas le poison se balader dans votre esprit.
Y'a un moment quand c'est fini c'est fini, et on passe à autre chose, y compris dans sa propre tête. Et tant pis si on n'a pas eu le courage ou l'occasion d'affronter l'autre comme le boss de fin d'un jeu vidéo (ou de s'exprimer paisiblement, marre des expressions guerrières, ça ne va pas dans le bon sens, excusez-moi)
Si vous vous sentez dans la position de la victime face au bourreau, eh bien le fait d'accepter que même dans la discussion vous n'obtiendrez pas forcément justice, c'est peut-être déjà une bonne façon de casser le cercle, de ne plus être victime. (Hum, ça nous change de ce qu'on lit dans les journaux hein...
)
***
Je crois que je l'avais écrit plus haut mais je le redis: avec le type de personnes dont on parle, l'amour et la haine dansent la gigue dans votre tête.
Alors pour toute la haine et le mépris que vous pouvez ressentir à propos d'une fille qui vous a fait du mal de façon qui vous paraît gratuite et injuste, prenez la pleine mesure de cette petite phrase du langage courant. On n'y réfléchit pas assez:
"Qu'elle aille se faire pendre ailleurs"
je vais dérouler un peu le fil, sur deux idées opposées:Vinsanity a écrit :Tu seras sans doute un moins que rien à ses yeux, d'où l'intérêt de ne pas trop en dire ni en faire (ça ne changera rien, et elle sait qu'elle est invivable)
Protège toi dans la rupture, évite de rentrer dans son jeu.
- Lui dire ses quatre vérités
- Au contraire, comme Vinsanity le suggère, en dire le moins possible et se barrer en douceur.
???

Pour ce faire, je vais décrire deux ruptures:
- l'une avec Miss Manipulatrice 2010 qui m'a inspiré cet article,
- et l'autre, très récente, avec une fille un peu comme la copine de Vinsanity, qui a eu des attitudes blessantes et toxiques à cause d'un traumatisme récent, qui ne voulait pas faire ça et qui est sincèrement désolée.
I] Les quatre vérités, refoulées, défoulées, et jamais correctement exprimées
1) Les faits
Après un dernier baroud d'honneur pendant lequel elle m'a cassé les pieds une journée entière, celle que j'ai baptisée Miss Manipulatrice 2010 m'a dit le légendaire "il faut que je te parle", et m'a expliqué gentiment, en douceur, pourquoi elle voulait me quitter. J'ai tout encaissé en répondant de façon gentille et superficielle. j'étais encore sous le coup de l'anesthésie. sans compter le phénomène de mirroring: on vous parle gentiment, vous répondez gentiment...
Puis je suis rentré, j'ai analysé tout ça, et je me suis mis à rager à la vue des arguments bidons, des reproches croche-pieds, des faits décrits de façon orientée, et des faux-semblants. Bon.
Le hasard a voulu que j'avais laissé des effets personnels chez elle. Je l'ai donc contactée pour venir les prendre tout de suite, histoire de boucler les choses proprement et vite.
Je suis arrivé mâchoires contractées, elle m'a demandé gentiment comment j'allais, j'ai dit "ça va"... et puis j'ai craqué. Je ne veux pas vous dire comment, mais je me suis très mal comporté avec elle. D'une façon qui m'a sali.
Ensuite, ça a été le festival de texto vengeurs de sa part, puis des textos piège du style "hey, nos amis communs font une sortie tel jour telle heure, tu veux venir?" Et j'ai fini par lui envoyer un mail afin de lui dire que quels que soient mes torts je ne voulais plus jamais entendre parler d'elle. Réponse méprisante de sa part pour avoir le dernier mot (très important chez nos contemporains), et depuis je vis dans une paix royale.
Mais au final je ne lui ai jamais dit exactement ce que je pensais de ses petits rouages merdeux que j'ai décrits avec autant de détails dans cet article.
2) Ce qu'on peut en tirer
De la merde.
Un vrai plaisir de m'être sali les mains sur cette misérable %#$#@~*§
II] Une approche sereine et un vrai dialogue
1) Les faits
On a passé environ un mois et demi ensemble. (deux mois, apparemment c'est le temps moyen qu'il me faut pour repérer une relation toxique et en tirer les conséquences...)
Dès le début on n'avait aucune chance. La fille est trop traumatisée par sa rupture d'il y a quelque mois. 5 ans partis en fumée d'un coup, de façon brutale et humiliante, tous les projets et la communauté de vie qui vont avec subitement désintégrés, la libido en deuil, la confiance en soi et en l'amour au plus bas, etc...
Échaudée, ne se sentant pas amoureuse de moi (mais peut-elle aimer quelqu'un en ce moment?) forcément elle a eu des attitudes de rejet et de manipulation qui m'ont fait du mal. Avec les petites postures passives-agressives de l'adolescente paumée...
J'ai voulu taper du poing sur la table à un moment, ça n'a rien donné et ça a plus compliqué les choses.
Puis, elle m'a traité avec silence et mépris, et j'ai donc décidé de ne pas m'acharner et de prendre sur moi. A part que le mépris, le silence et le rejet, c'est toxique. ça m'a donc coûté plusieurs jours à ressasser, et donc un temps et une énergie considérable.
Mais j'ai décidé d'assumer car après tout c'était ma décision, et de voir ce que ça donnerait une fois à nouveau face à face.

On a glandé un peu pour temporiser, j'ai commencé à lui parler d'organisation et de communication pour qu'on puisse se fixer rendez-vous de façon saine et pragmatique, et là elle a évoqué le sujet qui fâche: que notre relation ne lui plaisait pas. Qu'elle ne se sentait pas amoureuse, qu'elle ne voulait pas d'une relation de type "sex friends", qu'elle se sentirait toujours mal à l'aise dans ces conditions, et qu'elle préférait rester seule ou tenter de trouver l'amour avec quelqu'un d'autre.
Je l'ai écoutée, et je lui ai dit que moi aussi ça ne me convenait pas ainsi. Que la relation était à sens unique et toxique. Que consciemment ou non elle nous plaçait dans des rôles toxiques
- relation de type personne / objet,
- victime / bourreau,
- bouche-trou / princesse aux bras croisés, etc...
A partir de là on a échangé. Elle s'est expliquée, elle s'est excusée aussi. Sincèrement, là où précédemment elle m'avait enfumé avec des diversions ou royalement ignoré, voire envoyé chier.
J'ai vidé mon sac, gentiment, juste en décrivant comment j'avais vécu les choses de mon côté, et comment elle était apparue à mes yeux du fait de ses actes.
Car peu importent les belles paroles et les bonnes intentions, au bout du bout ce sont les actes qui comptent.
Je ne lui ai jamais parlé méchamment. A un moment elle m'a même dit:
- "allez, lâche-toi, insulte-moi, pourris-moi de reproches, je le mérite".
- J'ai répondu en souriant "Je ne te ferai pas ce plaisir. Et puis tu as fait ce que tu as pu, accepte que sur cet instant T et avec la personne que je suis tu ne pouvais pas faire mieux, ça ne fait pas de toi une mauvaise personne."
2) Ce qu'on peut en tirer
Comprenez bien que ça m'a fait du bien de me comporter comme ça.
Je ne me suis pas abaissé à me comporter comme un AFC aigri et rageux.
Je n'ai pas non-plus fayotté ou glissé les cendres sous le tapis.
j'ai dit tout ce que j'avais à dire, même ce qui était relativement dur à entendre, j'ai été plutôt élégant (j'avoue, ça fait du bien), et surtout je nous ai aidés à faire circuler de la chaleur et de l'acceptation mutuelle.
La fille a pu accepter ses maladresses et ses actes blessants. Exprimer ses regrets sans détour, sans toute la merde des discussion sous forme de débat. Il n'y avait pas de débat. Chacun s'exprimait de façon non-contradictoire. Pas pour contredire, juste pour dire.
Et croyez-moi, elle a pleuré. Elle m'a trouvé gentil et admirable, mais je ne l'ai pas ménagée. Au-delà de la délicatesse, disons que j'ai été gentil mais sans pitié.
Permettez-moi encore une description, car je crois que c'est emblématique: quand je lui ai dit qu'à la suite d'un rendez-vous annulé à la dernière minute avec un texto de sa part qui disait en substance "rentre chez-toi, moi je fais la sieste", j'avais décidé de jeter l'éponge malgré le fait que ça me faisait mal, elle a halluciné. Elle se souvient à peine d'avoir écrit ce texto, tellement elle était dans le cirage.
Quand je lui ai dit que j'avais passé une semaine de merde à gérer ce poison tout seul, bien décidé à ne pas me jeter sur son mur de silence et de rejet, alors que cinq minutes à me parler gentiment au téléphone aurait tout dissipé, j'ai cru qu'elle allait vomir.
Pire, quand je lui ai dit que le lendemain du texto de la mort, elle passait une journée avec des amis en province et que là elle avait le temps de répondre à un coup de fil de ma part, quand je lui ai posé la question qui tue et réagi à sa réponse:
- "Tu aurais fait ça pour moi? Tu aurais dit à tes amis, comme on le fait tous de temps en temps, "je m'absente 5 minutes j'ai un coup de fil à passer?"
- Évidemment que je l'aurais fait.
- Tout tes actes me portaient à croire que tu ne l'aurais pas fait"
...Elle en a pleuré à chaudes larmes. Je le dis pour les besoins de la description, je n'en tire aucune joie. (Ou alors un tout petit peu. que celui qui n'a jamais eu d'arrières-pensées mesquines me jette la première pierre...)
Ici la fille était sincèrement horrifiée d'avoir été si irrespectueuse et blessante en raison de sa dynamique de rejet et de castration/manipulation.
Notez bien, a contrario, que si votre interlocutrice veut continuer son cinéma d'auto-justifications et d'arguments vrillés jusqu'à la moelle, ça n'arrangera rien de vous énerver.
Un principe de base de la stratégie a écrit :On ne défonce pas une ligne Maginot.
On renonce à l'attaquer, et éventuellement on la contourne.
Revenons à notre petite jeune fille toxique à son corps défendant et à son amant éconduit:

Tout le monde peut gérer une rupture comme ça. Seulement, il faut faire vivre les grandes lignes de la Communication Non Violente (CNV)
Faites quelque recherches si ça vous intéresse.
De ce que j'en ai écrit ici:
- Ne pas parler pour reprocher, mais pour dire comment on a vécu les choses
- Ne pas parler pour avoir raison, mais pour dire ce qu'on pense
- évoquer le négatif qu'on a vu en l'autre de façon factuelle. Pas pour juger ou dévaloriser.
- Accueillir la parole de l'autre.
***
CONCLUSION (Parce que mes plans en trois parties d'ancien juriste n'en finissent pas de déborder...)
Voilà ma modeste expérience.
C'est loin d'être complet et heureusement. J'ai autre-chose à foutre que de sortir avec des filles toxiques et gérer la rupture

Alors franchement vous faites comme vous voulez pour la rupture.
- Vous êtes neutres et évasifs
- Silence méprisant, genre quelque phrases bien balancées et vous partez comme un prince (ce qui est plutôt violent quelque part)
- Vous dites ce que vous avez sur le cœur de façon paisible
- Vous le dites de façon agressive et venimeuse
Moi en ce moment je me rapproche des mécanismes de la CNV (communication non violente) et j'essaye d'assumer jusqu'au bout cette image de gentillesse qui me colle à la peau. ça me demande certains efforts et j'en suis très heureux, ça ma montre à quel point la gentillesse nécessite une certaine force dans les pensées et les actes. ça me permet donc de faire la différence entre un homme bienveillant et un canard qui essaye de régler ses problèmes à coups de cacas nerveux...
J'ajouterai qu'il y avait beaucoup de confiance entre cette fille et moi, car on se connaissait avant de tenter notre chance ensemble. Chacun avait donc envie de la jouer clean - au-delà de tout ce qui a été dit et fait entre nous.
***
Sachez juste que quoi qu'il arrive il y a des conséquences, et que vous êtes face à quelqu'un qui adoooooore les réactions de faute --> sanction.
Alors si vous la jouez crade, n'espérez pas que celle que vous traitez comme un ennemi vous fasse le moindre cadeau.
Quant à l'envie de dire ce que vous avez sur le coeur, assumez quoi qu'il arrive.
--> Si vous videz votre sac, assumez que vous ne serez pas forcément entendus et reconnus. Tant pis pour l'idée de justice. Vous savez, la justice, c'est très surfait quand on y pense...
--> Si vous le gardez pour vous, ne faites pas comme je l'ai fait, ne fantasmez pas sur la possibilité d'y revenir. Assumez. Ne laissez pas le poison se balader dans votre esprit.
Y'a un moment quand c'est fini c'est fini, et on passe à autre chose, y compris dans sa propre tête. Et tant pis si on n'a pas eu le courage ou l'occasion d'affronter l'autre comme le boss de fin d'un jeu vidéo (ou de s'exprimer paisiblement, marre des expressions guerrières, ça ne va pas dans le bon sens, excusez-moi)
Si vous vous sentez dans la position de la victime face au bourreau, eh bien le fait d'accepter que même dans la discussion vous n'obtiendrez pas forcément justice, c'est peut-être déjà une bonne façon de casser le cercle, de ne plus être victime. (Hum, ça nous change de ce qu'on lit dans les journaux hein...

***
Je crois que je l'avais écrit plus haut mais je le redis: avec le type de personnes dont on parle, l'amour et la haine dansent la gigue dans votre tête.
Alors pour toute la haine et le mépris que vous pouvez ressentir à propos d'une fille qui vous a fait du mal de façon qui vous paraît gratuite et injuste, prenez la pleine mesure de cette petite phrase du langage courant. On n'y réfléchit pas assez:
"Qu'elle aille se faire pendre ailleurs"
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [+1] Intéressant le 18.02.14, 19h53 par The_PoP
Merci Terrigan pour ce retour.
De mon côté le plus dur est fait, à moins que le plus dur ne soit l'après...je l'ignore
Quoi qu'il en soit, on s'est vu pendant 1h30 qui m'en ont paru 10.
On a mangé ensemble, calmement, tout en s'expliquant. Ca fait du bien d'avoir une discussion posée. Evidemment, je me suis un peu fait traiter de salaud....
Elle a souvent remis en doute les sentiments que j'ai eu à son égard, alors qu'ils étaient vrais. Je ne peux pas la forcer à me croire.
Elle a aussi utilisé la culpabilisation, et la victimisation, et beaucoup la séduction, pour me faire fléchir. Je suis resté implacable. Ce à quoi elle m'a dit que j'étais vraiment froid et dur.
Je voyais qu'elle comptait beaucoup sur le fait que je lui laisse une chance, je lui ait dit que je ne pouvais vraiment pas lui donner de faux espoirs, qu'ils seront déçus au bout du compte.
Au final, nous avons discuté plus sainement, sans animosité. On a retiré les points positifs et négatifs de cette histoire, ce que ça nous a apporté à chacun et ce qu'on doit changer chez nous pour s'améliorer.
C'était constructif, vraiment.
On en est aussi venus au fait que se quitter était sûrement la meilleure option, et elle m'a dit que si je ne l'avais pas fait, elle l'aurait sûrement fait plus tard...On en reste donc là, dans un esprit plutôt serein, c'est appréciable.
Je vous en raconterais sûrement plus plus tard, là je suis encore sur les nerfs et il faut que je me calme. Je vais aller faire un tour et griller 10 clopes.
Merci encore à tous pour votre soutien, je me sens déjà beaucoup mieux.
De mon côté le plus dur est fait, à moins que le plus dur ne soit l'après...je l'ignore
Quoi qu'il en soit, on s'est vu pendant 1h30 qui m'en ont paru 10.
On a mangé ensemble, calmement, tout en s'expliquant. Ca fait du bien d'avoir une discussion posée. Evidemment, je me suis un peu fait traiter de salaud....
Elle a souvent remis en doute les sentiments que j'ai eu à son égard, alors qu'ils étaient vrais. Je ne peux pas la forcer à me croire.
Elle a aussi utilisé la culpabilisation, et la victimisation, et beaucoup la séduction, pour me faire fléchir. Je suis resté implacable. Ce à quoi elle m'a dit que j'étais vraiment froid et dur.
Je voyais qu'elle comptait beaucoup sur le fait que je lui laisse une chance, je lui ait dit que je ne pouvais vraiment pas lui donner de faux espoirs, qu'ils seront déçus au bout du compte.
Au final, nous avons discuté plus sainement, sans animosité. On a retiré les points positifs et négatifs de cette histoire, ce que ça nous a apporté à chacun et ce qu'on doit changer chez nous pour s'améliorer.
C'était constructif, vraiment.
On en est aussi venus au fait que se quitter était sûrement la meilleure option, et elle m'a dit que si je ne l'avais pas fait, elle l'aurait sûrement fait plus tard...On en reste donc là, dans un esprit plutôt serein, c'est appréciable.
Je vous en raconterais sûrement plus plus tard, là je suis encore sur les nerfs et il faut que je me calme. Je vais aller faire un tour et griller 10 clopes.
Merci encore à tous pour votre soutien, je me sens déjà beaucoup mieux.
- Notes et commentaires reçus par ce post :
- [0] Yesssss! le 18.02.14, 16h25 par Terrigan
- [+1] Yesssss! le 18.02.14, 17h56 par The_PoP
- [0] Like a boss ! le 20.02.14, 12h49 par ChantePaul