"L'attachement" dans le couple [++]

Blusher a écrit : Quelques decennies de bourrage de crane feminisant ont fini par faire culpabiliser les mecs qui ne recherchent pas une femme professionnellement brillante et independante.

Aujourd'hui, 95% des mecs ont des reponses stereotypees a la question: "Que recherchez vous chez une femme?"

Leur reflexe pavlovien est de repondre : "Jolie, intelligente, independante avec une forte personnalite et un bon boulot." Je me permets vraiment de douter que ce soit la femme ideale pour fonder une famille.

C'est un peu vite expédié tout ça.

J'ai beau relire la liste des "qualités recherchées chez une femme", je vois pas ce qu'on peut lui reprocher.

J'ai du mal a comprendre en quoi la recherche d'une femme intelligente, professionnellement motivée et de forte personnalité est le résultat d'une aliénation par le "bourrage de crâne féminisant".

Je trouve au contraire (au risque de passer pour un doctinaute) que ces qualités sont les conditions pour une interaction dynamique. Je me vois mal passer le restant de mes jours avec une femme moche, stupide, sans personnalité et sans travail (à comparer à la liste "jolie, intelligente, avec une forte personnalité et un bon boulot" que tu considères si j'ai bien compris comme un regrettable reflexe pavlovien de "crânes bourrés".)

Et puis je vois pas en quoi la seconde liste de qualités que tu décris (jolie, devouee, integre et soucieuse de l'education de ses enfants) s'oppose à la première, que tu discrédites (peut-être à raison d'ailleurs, je ne demande qu'à être convaincu).

C'est pas compatible ?

Blusher, quand on est AFC comme je l'ai été il faut du temps et du courage pour admettre que l'autre ne nous aime plus et qu'on vit tout seul dans un "nous" qui n'appartient plus qu'au passé. Il est très dur de décider de quitter quelqu'un avec qui on a vécu plusieurs années. Mais c'est encore plus dur pour celui qui est quitté, qui n'a pas décidé et rien vu venir. Il n'a déjà pas les ressources pour gérer cette perte. Alors pourquoi et encore plus comment aider l'autre à nous quitter, que cela soit matériellement ou autre ? Quand on est vraiment mal d'une rupture il n'y a qu'une seule chose à faire : tenter de sauver sa peau.

C'est mon dernier post sur ce sujet.

Eleonie a écrit :
Asles a écrit :je n'aime pas celles qui sont oisives et qui attendent ma carte bleue pour aller faire du shopping.
Ce dernier point sera l'avantage de mes enfants si un jour j'en ai, mais certainement pas de ma femme.
Je l'interprète ainsi : "mes enfants pourront être oisifs à loisir, ma CB leur sera disponible sans conditions".

Tant qu'ils balbutieront dans la vie,je serai toujours là pour les épauler c'est ce que je sous entendais.Et puis c'est une tradition familiale de filer la CB aux enfants quand ils ont bien travaillé à l'école

silversharp a écrit :jamais je ne lui servirai sur un plateau les moyens de partir si je l'aime ! Au contraire !

Question:Jusqu'où serais-tu prêt à aller par amour ?
Je me souviens d'une amie qui m'avais posé la question un jour,ma réponse bien que courte était mûrement réfléchie:Nulle part.
Si j'ai envie d'avoir une promotion dans ma boite,et que ma compagne s'y oppose parce qu'elle me verra moins,je range moi même ses cartons et appelle les déménageurs.Pareil pour elle,suppose qu'elle soit à la fac et qu'elle réussisse à obtenir son accès dans une grande école qui est de l'autre bout de l'atlantique,de quel droit refuserais-tu qu'elle y aille ?Sous prétexte d'aimer ?Mmmm,ce n'est ni la première que tu aimes ni la dernière,alors pourquoi s'accrocher à quelque chose que jamais tu ne possèderas ?
La relation doit permettre à l'autre de grandir.Si tu fais stagner une personne ou si la personne fait de même pour toi,alors cette relation n'est pas constructive.
J'ai horreur de tout ce qui me tire vers le bas.

Leur reflexe pavlovien est de repondre : "Jolie, intelligente, independante avec une forte personnalite et un bon boulot." Je me permets vraiment de douter que ce soit la femme ideale pour fonder une famille mais bon celui qui ose repondre: "Jolie, devouee, integre et soucieuse de l'education de ses enfants." passe pour un taliban. J'en ai fait l'experience.

C'est une des raisons pour lesquelles j'ai tant d'admiration pour ma mère.Malgré son travail TRES prenant (directrice de Pme donc souvent au four et au moulin),elle a su prendre de son temps pour s'occuper de 5 enfants (allant même jusqu'à passer des soirées à jouer aux cartes ou au monopoly),mener de front sa vie professionelle et sa vie de femme (elle a 45 ans,elle en fait 10 de moins).
Donc,très peu demandeur en affection,une femme comme ça m'irait PARFAITEMENT.Mais bon,je sais que m'en trouver une comme ça c'est comme la mer à boire.La barre est placée trop haute pour la plupart des femmes,mais je la maintiendrait ainsi jusqu'à ce que je trouve la moins pire de toutes.

RR

silversharp a écrit :Blusher, quand on est AFC comme je l'ai été il faut du temps et du courage pour admettre que l'autre ne nous aime plus et qu'on vit tout seul dans un "nous" qui n'appartient plus qu'au passé. Il est très dur de décider de quitter quelqu'un avec qui on a vécu plusieurs années. Mais c'est encore plus dur pour celui qui est quitté, qui n'a pas décidé et rien vu venir. Il n'a déjà pas les ressources pour gérer cette perte. Alors pourquoi et encore plus comment aider l'autre à nous quitter, que cela soit matériellement ou autre ? Quand on est vraiment mal d'une rupture il n'y a qu'une seule chose à faire : tenter de sauver sa peau.

C'est mon dernier post sur ce sujet.

On est d'accord.

Quand l'avion de l'amour commence a piquer du nez, rappellez vous qu'il n'y a qu'un parachute a bord! (Doc Love)

Question:Jusqu'où serais-tu prêt à aller par amour ?
Je me souviens d'une amie qui m'avais posé la question un jour,ma réponse bien que courte était mûrement réfléchie:Nulle part.

Tu veux reflechir encore un peu avant d'appeler ca de l'amour?

Parce que si 'ou' est a prendre de maniere litterale i.e geographique alors non, je n'irai pas vivre a Ouarzazate pour faire plaisir a ma LTR, meme si j'attends qu'elle le fasse pour moi sans broncher.

En revanche pour une personne de ma famille (parents, frere, epouse et/ou enfants le cas echeant) j'irais jusqu'a donner un organe, ou ma vie si ca sauvait la leur. Je n'ai jamais eu l'ombre d'un doute la-dessus.

Ce doit etre l'influence d'un pere medecin militaire, d'une mere infirmiere et d'un frere officier de police. Ils ont vu tellement de drames humains dans leur boulot qu'ils se sont fait un point d'honneur de m'inculquer un certain sens du devoir.

Il y a un point qui m'interpelle dans tout ça : le fameux "en cas de rupture" qui revient dans tes questions...
Je ne vois pas l'intérêt de construire une relation en prenant en compte la séparation, et je conçois encore moins perdre mon temps à pousser ma femme à devenir autonome en prevoyant de la dégager par la suite.

En ce qui concerne son indépendance financière maintenant, c'est un point qui est important pour moi dans la mesure où nous n'avons pas encore de famille. On est jeunes, on sort beaucoup, et j'aime bien que ma femme me remette mes tournées. Un couple, c'est une histoire à deux, et la carte bleue pour payer le resto, c'est chacun son tour.
Néanmoins, on garde à l'esprit que cela n'a qu'un temps, celui de la jeunesse, et que par la suite, si nous fondons une famille, nous devrons reprendre des rôles plus conventionnels : un bon salaire pour moi et l'éducation des enfants pour elle.

Yoshi a écrit :Néanmoins, on garde à l'esprit que cela n'a qu'un temps, celui de la jeunesse, et que par la suite, si nous fondons une famille, nous devrons reprendre des rôles plus conventionnels : un bon salaire pour moi et l'éducation des enfants pour elle.

Je me demande si ce sont mes arrières pensées féministes qui me crispe sur ce sujet ou alors je suis une femme complétement anormale....

Y a t-il une âmes masculine charitable sur ce forum qui pense comme moi qu'une femme mariée peut se consacrer à autre chose qu'élever ses enfants ou du moins partager cette tâche équitablement

Il y a pour moi plus de nécessité à conserver de la liberté quand la vie de famille se met en route que quand la LTR n'est pas encore là. On jette plus facilement / on se fait jeter plus facilement à 25 ans quand on peut encore se demmerder de trouver un boulot si on en a pas, voir même retourner chez ses parents (c'est toujours mieux que de dormir sous les ponts) plutôt qu'à 40 avec pour seul horizon, la vie auprés d'un mec qu'on aime plus mais qu'on ne peut plus quitter par manque de moyen financier....

Y a t-il une âmes masculine charitable sur ce forum qui pense comme moi qu'une femme mariée peut se consacrer à autre chose qu'élever ses enfants ou du moins partager cette tâche équitablement

Pourquoi? C'est si degradant d'elever ses enfants?

C'est surement du a mon education mais je considere qu'une femme dotee d'un minimum d'instinct maternel fera de l'education et du bien-etre de ses enfants sa priorite, loin devant ses considerations professionnelles.

Ma LTR a fini ses etudes de Pedagogie l'an dernier et travaille dans une creche et souhaiterait continuer a travailler, mais a temps partiel, si elle avait des momes.

Quand je vous dis que ca existe, les filles bien!

<- Simple message préventif, il conviendra de conserver un minimum de courtoisie et de tenter de comprendre les opinions des autres dans le débat qui s'annonce, si toutefois il a lieu. Merci

->

Blusher a écrit : C'est si degradant d'elever ses enfants?

Pourquoi ne pas poser cette question aux hommes ?

Je crois qu'il ne s'agit pas de sacrifier l'éducation de ses enfants pour sa vie professionnelle mais plutôt de se répartir ce devoir (qui demande des sacrifices), afin que chacun des deux membres du couple puisse jouir de la vie.

Je vois pas en quoi c'est anormal de la part d'un membre du couple, homme ou femme, de demander un partage des tâches familiales "obligées", pour pouvoir s'investir dans sa vie privée ou professionnelle.

Dans une famille, il y a des choses qu'on DOIT faire (éducation des enfants, entretien du lieu de vie, etc.), et qui prennent forcément sur notre vie personnelle (passions, profession, ...).
Je trouve ça normal que ça soit réparti équitablement.
Je vous suis plus, les gars...

Qualifiez-moi de féministe si vous voulez, mais si être féministe c'est encourager l'égalité sociale entre l'homme et la femme, alors OUI, j'en suis un (tadaaaaaaaaam !)

Petite remarque : J'espère que la raison de cette légitimation de la répartition inégale des tâches n'a pas d'origine primitive. Du genre instinct maternel => la femme doit s'occuper des gosses, le mec bosse et ramène de quoi bouffer, c'est normal. On n'est plus des animaux, la société évolue, et l'humain avec.