"L'attachement" dans le couple [++]
Seriez-vous prêt à "forcer" (on va dire "inciter fortement" plutôt) votre LTR à travailler (alors qu'elle ne veut pas bosser et que ce n'est financièrement pas indispensable pour vous deux) pour qu'elle puisse avoir les "moyens" de vous quittez si un moins disant sentimental à votre endroit lui venait à l'esprit ?
A contrario, accepteriez-vous un piston de la part de votre LTR dans votre boulot avec le risque qu'en cas de rupture, vous perdriez nécessairement votre poste ?
En résumé, voyez-vous la "possibilité" de la rupture comme un bon indicateur de la valeur des sentiments qui vous lie à l'autre ? Est-ce pour vous un principe vital que votre LTR ai les moyens financiers de vous quitter ?
A contrario, accepteriez-vous un piston de la part de votre LTR dans votre boulot avec le risque qu'en cas de rupture, vous perdriez nécessairement votre poste ?
En résumé, voyez-vous la "possibilité" de la rupture comme un bon indicateur de la valeur des sentiments qui vous lie à l'autre ? Est-ce pour vous un principe vital que votre LTR ai les moyens financiers de vous quitter ?
De part mon education et en quelques sortes ma tradition maternelle, il est normal que ma ltr travaille, pour lui permettre de rester seulement pour moi et d'avoir son independance. L'argent est un sujet sensible dans un couple. Mon experience me laisse a penser qu'il faut eviter d'etre trop naif mais plutot etre tres clair.
1ère question : je ne forcerais pas pour la simple raison que je ne serais pas attiré par une fille qui ne travaille ou n'étudie pas. Elle n'a pas pour autant besoin d'être une femme d'affaires, mais travailler fait partie de la vie. Après on peut imaginer une difficulté à reprendre le boulot pour elle par exemple suite à un congé de maternité, là oui j'inciterai mais plus dans son propre intérêt et dans le nôtre donc dans le mien aussi. C'est à la fois une question d'argent pour moi mais plus encore de volontarisme dans la vie. C'est aussi une question de vie sociale qui doit être enrichie par les deux conjoints. Bien sûr des gens arrivent à avoir une vie sociale très réussie sans travailler mais je doute qu'ils soient nombreux...
2ème question : Oui si je ne trouvais pas de solution par moi-même ET si je sentais que mes nouveaux supérieurs me permetteraient de faire mes preuves et de me faire reconnaître pour mes qualités. Non définitif si c'est juste un piston. Attention je suis peut-être naïf sur cette question mais me connaissant je ne suivrais que mon instinct (qui m'amène parfois à faire des conneries mais j'en ressors grandi
).
Pour finir intégrer la possibilité de la rupture dans notre relation, qu'elle l'intègre de son côté et moi du mien, est pour moi signe de maturité des deux personnes et c'est une base saine indispensable au bon fonctionnement du couple. Ca doit être là depuis le début, sinon c'est pas bon quand ça vient sur le tapis...
Et toi Eleonie qu'en penses-tu ?
2ème question : Oui si je ne trouvais pas de solution par moi-même ET si je sentais que mes nouveaux supérieurs me permetteraient de faire mes preuves et de me faire reconnaître pour mes qualités. Non définitif si c'est juste un piston. Attention je suis peut-être naïf sur cette question mais me connaissant je ne suivrais que mon instinct (qui m'amène parfois à faire des conneries mais j'en ressors grandi

Pour finir intégrer la possibilité de la rupture dans notre relation, qu'elle l'intègre de son côté et moi du mien, est pour moi signe de maturité des deux personnes et c'est une base saine indispensable au bon fonctionnement du couple. Ca doit être là depuis le début, sinon c'est pas bon quand ça vient sur le tapis...
Et toi Eleonie qu'en penses-tu ?
Silversharp, tu retournes un peu le sujet sur une nécessité "alimentaire" des revenus dans le couple, moi, je posais la question d'un point de vue purement "sentimental".
En ce moment, comme pour toi, je ne peux pas me passer de travailler pour des raisons bassement financière (nécessité budgetaire de mon ménage), mais ma question va au-delà de ça....
En ce moment, comme pour toi, je ne peux pas me passer de travailler pour des raisons bassement financière (nécessité budgetaire de mon ménage), mais ma question va au-delà de ça....
J'en suis venu à poser la question ici car dans les premiers mois de ma relation [je suis en LTR depuis plus de 10 ans] mon homme m'avait dit, alors que nous étions encore dans nos études respectives, qu'il lui était indispensable que sa copine/conjointe/femme devait matériellement pouvoir se libérer de lui quand elle le voulait. Au début, ça m'avait choquée de voir les choses sous cet angle : il n'était pas prêt à accepter mon choix de ne pas travailler malgré son amour pour moi. C'est un peu plus tard (quand on est jeune, on ne comprend pas tout) que j'ai saisi l'importance de sa position : on voit tellement de couple (plus de 40 ans en général) qui finissent par ne rester ensemble que par pur arrangement matériel ("repasse-moi mes chemises et je te filerais des tunes pour faire les courses") que c'est maintenant un principe de vie plus qu'indispensable à mes yeux.silversharp a écrit :Et toi Eleonie qu'en penses-tu ?
J'ai toujours eu en horreur les femmes dépendantes (matériellement et affectivement).Autant je déteste les filles qui envoyent 10 textos par jour,autant je n'aime pas celles qui sont oisives et qui attendent ma carte bleue pour aller faire du shopping.
Ce dernier point sera l'avantage de mes enfants si un jour j'en ai,mais certainement pas de ma femme.
Le travail est un révélateur d'indépendance à mes yeux.Même si je suis milliardaire,je préfèrerai que ma femme s'occupe d'un salon de coiffure,d'une animalerie,qu'elle serve dans un restaurant plutôt qu'elle ne foute rien de ses dix doigts.
Si elle est plus nantie que moi,ça ne me posera aucun problème.Mais accepter un piston venant de sa part ,sachant tout ce que cela implique comme complications une fois la rupture consomée (chaque jour peut voir la fin de notre relation),je ne le ferai pas.
Car s'il y a une valeur qui permet à un couple d'être heureu et épanoui c'est bien la liberté d'agir de chacun des deux conjoints.
RR
Ce dernier point sera l'avantage de mes enfants si un jour j'en ai,mais certainement pas de ma femme.
Le travail est un révélateur d'indépendance à mes yeux.Même si je suis milliardaire,je préfèrerai que ma femme s'occupe d'un salon de coiffure,d'une animalerie,qu'elle serve dans un restaurant plutôt qu'elle ne foute rien de ses dix doigts.
Si elle est plus nantie que moi,ça ne me posera aucun problème.Mais accepter un piston venant de sa part ,sachant tout ce que cela implique comme complications une fois la rupture consomée (chaque jour peut voir la fin de notre relation),je ne le ferai pas.
Car s'il y a une valeur qui permet à un couple d'être heureu et épanoui c'est bien la liberté d'agir de chacun des deux conjoints.
RR
Tu refuses de faire à ta femme (pour de bonnes raisons) ce que tu accepteras de faire avec tes enfants ???Asles a écrit :[...] autant je n'aime pas celles qui sont oisives et qui attendent ma carte bleue pour aller faire du shopping.
Ce dernier point sera l'avantage de mes enfants si un jour j'en ai,mais certainement pas de ma femme.


Tu ne rends pas service à tes enfants en leur proposant moins de limite qu'à ta femme, je te l'assure.
C'est bien résumé. Au delà de l'attachement matériel, il faut aussi savoir ne pas créer un attachement psychologique (par la domination par exemple) mais en général, on évite cet ecceuil plus facilement si l'indépendance financière de chacun est déjà une réalité.Car s'il y a une valeur qui permet à un couple d'être heureu et épanoui c'est bien la liberté d'agir de chacun des deux conjoints.
Le travail n'est pas une nécessité, c'est un pretexte à la socialisation ! (je parle hors du contexte de sécurité materielle).
J'accepterait sans probleme que ma nana arrette de travailler si les moyens le permettent.
En revanche, ce que je n'accepte pas, c'est la désocialisation que ca entraine.
Qu'elle s'occupe des gosses, qu'elle bosse dans des assos, qu'elle soit benevole au restos du coeur ou qu'elle cherche du boulot, ok, pas de soucis !
Mais qu'elle reste a la maison devant la télé a se desocialiser/perdresa confiance en soi, qu'elle ne vive que par moi, qu'elle finisse par ne plus voir que ce que je fait de mal => NON ! WARNING ! OUT !
J'accepterait sans probleme que ma nana arrette de travailler si les moyens le permettent.
En revanche, ce que je n'accepte pas, c'est la désocialisation que ca entraine.
Qu'elle s'occupe des gosses, qu'elle bosse dans des assos, qu'elle soit benevole au restos du coeur ou qu'elle cherche du boulot, ok, pas de soucis !
Mais qu'elle reste a la maison devant la télé a se desocialiser/perdresa confiance en soi, qu'elle ne vive que par moi, qu'elle finisse par ne plus voir que ce que je fait de mal => NON ! WARNING ! OUT !
A mon humble avis, ce que Asles voulait dire, c'est qu'une femme comme Gabrielle dans Desperate Housewive, c'est hors de question. Après, on ne peut exiger de ses enfants qu'ils aient un travail. Pour eux, c'est normal de subvenir à leur besoin. Pour un adulte, non.Eleonie a écrit : Tu ne rends pas service à tes enfants en leur proposant moins de limite qu'à ta femme, je te l'assure.
Bah travailler pour avoir de l'argent c'est quand même d'abord une question de survie et de confort ce qui est le plus important de tout. Personnellement je ne gagne pas assez pour subvenir seul aux besoins d'une famille. Donc c'est nécessaire d'avoir 2 revenus.Eleonie a écrit :Silversharp, tu retournes un peu le sujet sur une nécessité "alimentaire" des revenus dans le couple, moi, je posais la question d'un point de vue purement "sentimental".
Pour être clair, d'un point de vue purement sentimental je pense que travailler ou non n'a aucune importance. C'est pas pour son travail que j'aime une femme... Mais travailler est une des conditions presque incontournables pour que les sentiments puissent continuer à s'épanouir. Sinon il y a trop de risques de décalage. J'ai vécu ce genre de situation quelques mois. On vivait ensemble, je travaillais, elle pas et dès que je rentrais elle voulait sortir, forcément elle n'avait vu personne de la journée ou presque. Et moi j'étais crevé. Idem le w-e, elle voulait toujours bouger et moi me poser au moins un sur deux.
Ca depend comment on voit les choses, j'ai peut-être mal interprété les propos de Asles :boubou a écrit : ... Après, on ne peut exiger de ses enfants qu'ils aient un travail. Pour eux, c'est normal de subvenir à leur besoin. Pour un adulte, non.
Je l'interprète ainsi : "mes enfants pourront être oisifs à loisir, ma CB leur sera disponible sans conditions".Asles a écrit :je n'aime pas celles qui sont oisives et qui attendent ma carte bleue pour aller faire du shopping.
Ce dernier point sera l'avantage de mes enfants si un jour j'en ai, mais certainement pas de ma femme.
Il n'y a pas que par le travail rémunéré qu'un enfant gagne de la valeur vis-à-vis de ses parents. Pour moi, un enfant doit comprendre que rien ne lui est dû sans effort de sa part. Personnellement, je conditionne le fait de leur faire à manger, de les vétir ou les divertir par une indispensable sociabilisation au sens général du terme : autant vis-à-vis de ses parents que du reste de la société.
--> c'est un point de vue souvent source de conflit dans un couple aprés la naissance d'un enfant : vaut-il mieux lui offrir un maximum d'opportunités et d'expériences financées par ses parents ou bien lui expliquer qu'il va bien lui falloir se sortir un peu les doigts du cul pour obtenir ce qu'il désire quitte à devoir faire des choses qu'il n'apprécie pas vraiment (au risque certain de limiter ses expériences) ?
Je penche plutôt pour la seconde solution : la maturité vient à celui qui arpente le chemin, pas à celui qui se contente de poser le pied sur son but.
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Tu évoques la sociabilisation qu'entraine le travail (ou n'importe qu'elle activité sociale) et qui est une bonne chose. Mais, personellement, je voyais plutôt les choses sur l'aspect de la liberté matérielle que t'offre un minimum de rémunération.Pour être clair, d'un point de vue purement sentimental je pense que travailler ou non n'a aucune importance.
Il s'agit ici non pas de savoir ce qui lui faut à elle pour que TU te sente bien avec elle, mais de savoir quelle doit être sa marge de manoeuvre matérielle si jamais ELLE ne se sent pas bien avec toi afin de pouvoir te quitter.