Lors d'un stage j'ai rencontré un autre stagiaire qui vient du Bénin et qui faisait ses études en France. Ses études étaient financées par des bourses et, surtout, il cumulait deux emplois en plus de ses études/bourses.
Si le mec n'était pas entré dans la vie active... je ne sais pas ce que c'est, alors !!!
En fait, ton copain est beaucoup plus proche des salariés qui font des cours du soir ou reprennent des études que des autres étudiants.
1) il fait la démarche d'aller dans un autre pays pour poursuivre ses études... bref, il coupe "de fait" le cordon avec ses parents (ce qui ne veut pas dire que ses parents n'existent plus pour lui... juste que ses parents ne pourront plus l'aider/l'assister dans la poursuite de sa vie)
2) il prend son indépendance financière et son mode de vie en main en prenant 2 boulots en plus de ses bourses au lieu de se contenter de ses bourses
Donc, à mon sens, ton exemple va plutot dans le sens qu'à l'encontre de ce que dis Electrik.
Ton copain n'a pas pris un petit boulot pour payer des extras sachant que père et mère pourraient assurer l'intendance en cas de fin de mois difficile... il a pris ces boulots pour avoir les moyens financiers de vivre COMME IL LE SOUHAITAIT... et non pas comme lui aurait permis ses bourses d'étude. Et je parie même qu'il renvoyait du fric à sa famille (au sens africain : parents, frères/soeurs, cousins...)
Il me semble que ce qui fait l'adulte, c'est LA CAPACITE A SE DOTER DES MOYENS DONT IL A BESOIN POUR VIVRE COMME IL L'ENTEND au lieu de vivre selon ce que ses moyens lui permette. Enfin... c'est peut-être une idée (partielle j'en conviens)
Enfin, la "mini dépendance financière" comme le fait de demander à ses parents de se porter caution pour un loyer me parait anodine, non ?
A mon sens : non! Il y a des adultes "dans la merde", qui ne peuvent pas louer un appart'... parce qu'ils n'offrent pas assez de garanties financière (revenus trop faibles) ou sont trop justes financièrement pour économiser 2, 3 voire 4 mois de loyer !
Normalement, pour les revenus modestes, il y des dispositifs d'aides (logements conventionnés, CAF, APL, etc.) mais dans certains cas... quand on est juste au dessus du plafond... dans une ville chère comme Paris... cela peut être compliqué. Pas ingérable fondamentalement... mais compliqué.
Souvent, ce qui rend la situation ingérable, ce sont d'autres problèmes : perte d'emploi, dépression, etc. qui font justement que l'adulte n'a plus cette capacité à se doter des moyens nécessaires (économiser, trouver du boulot, demander de l'aide...)
Donc... pour en revenir à ton sujet... l'enfant dont les parents se portent caution... est toujours un enfant.
Pour relativiser... les bailleurs souhaitent de plus en plus "ceintures et bretelles"... et demandent souvent en plus de la caution financière cette caution solidaire d'un membre de la famille. J'ai du me porter caution solidaire de ma mère en retraite (donc revenu connu à l'avance et fixe) !!!
Pour conclure:
- si la caution solidaire est requise... ce n'est pas nécessairement signifiant car exigence d'une société qui accepte de moins en moins le risque (tout en prenant des marges pour risques accessoirement)
- mais s'il n'y a pas indépendance financière... donc pas la capacité, par exemple, d'économiser pour payer une caution... il me semble qu'on ne peut pas parler d'adulte... l'importance étant moins dans le montant que dans la dépendance
Parler de sexualité avec ses parents pendant l'adolescence ne me parait ni incestueux ni anormal (au contraire). Par contre, à l'âge adulte, ça devient quand même moins naturel
Tout dépend de quoi on parle... si c'est de généralité... quel que soit l'age... aucun problème. Et cela peut inclure "je ne trouve pas le clitoris de ma copine", "je ne lui donne pas de plaisir", "ma femme me trompe"... si les réponses sont du style "avez-vous consulté un sexologue ?", "qu'est-ce qui te fait penser cela ?", "cela arrive parfois... qu'est-ce que tu veux faire ?"
Par contre, raconter comment on a commencer par lécher sa copine avant de la pénétrer doucement puis plus rapidement, etc... me semble déplacé ("bragging ?")... ou alors des questions du même degré d'intimité comme, pour reprendre les exemples précédents "alors tu mets ton doigts ici et...", "avez-vous essayé la levrette ?" ou "que lui fait son amant que tu ne lui fasses pas déjà ?"
Fondamentalement, la question tourne autour du respect de l'intimité de la personne (et du couple). Aucun problème tant que cette intimité est respectée, problème quand ce n'est plus le cas...
Et je répond d'avance à l'objection : qu'est-ce que l'intimité ? Par... faudra que j'y réfléchisse ("est-elle universelle ?" : prochain sujet de philo pour le BAC ?

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