Attention, vous êtes sur le point de répondre à un topic dont le dernier message date de 7 mois. Est-ce bien nécessaire de remonter un si vieux topic ?
Bonjour,
Oui, pas pour l'auteur, mais pour d'autres qui trouveront con de se foutre un stylo dans la bouche et de ne pas comprendre ce que veut dire "devenir optimiste".
Perdre le sourire, est déjà un pas vers la dépression, et en plus c'est tout à fait faisable de le faire consciemment, si par exemple on a un groupe d'ami, avec tous que des problèmes (ben ouai, jouer les heureux dans ces moments là, est mal vu...A votre détriment ! )
Tout abord il faut savoir de quoi on parle: ici d'une émotion "heureuse" qui passe par trois phases: Une émotion subjective "on pense être heureux", une émotion comportementale "on sourit" et une émotion physiologique "on sent qu'on est heureux". Les trois sont liés, et selon les personnes ils ont une composante, plus que d'autre. Ces personnes sont en deux catégories: les intériorisants, et les extériorisants.
Les intériorisants sont plus dans le physiologique (comme pas mal des timides).
Les extériorisant, sont plus dans le comportemental, avec des patterns physio assez faibles.
Reprenons: chez l'homme chaque émotion, et notamment les émotions de base ( donc on met de coté la honte, le mépris et autres) ont une expression mimique qui lui est propre. Un mouvement de l'orbiculaire pour la surprise, retroussement des lèvres pour le dégoût, froncement de sourcil pour la colère. Ce sont des mouvements mimiques UNIVERSELLES. Les papou, les français, et les japonais ont tous une même expression pour une même émotion.
Or, en de base comment se passe cet enchaînement ? Un stimulus (interne ou externe) change l'activité cérébrale, et cette activité va provoquer une mimique.
Cependant, comme les acteurs, on peut utiliser cette mimique sans pour autant avoir de stimulus.
Ceci est important, car l'expression facial a un effet de rétro-controle: inhiber le sourire, sur plusieurs mois, c'est aussi inhiber l'émotion "être heureux". A l'inverse, on peut augmenter le ressenti émotionnel, en accentuant une mimique.
Ceci marche très bien pour les extériorisants.
Chez les intériorisants, le stimulus provoquerait plus volontiers une réaction physiologique, mais l'expression comportementale n'est pas totalement inhibée, il est juste incomplet. Exemple: Un demi sourire.
Cependant ceux là, ont tendance, vous savez à avoir ce petit sourire rêveur. Pourquoi ? Parce qu'ils sont en train de penser à quelque chose d'heureux.
Autrement dit, faire comme Harry Potier avec son patronus, c'est à dire penser coûte que coûte à un évènement heureux passé, c'est pas des conneries pour dissiper une émotion négative.
Conclusion: sourire rend heureux. Devenir exagérer dans son comportement, par exemple au lieu d'avoir un fin sourire et dire "elle est bien bonne" à une blague mieux vaudrait plutôt se forcer à rire aux éclats, ce qui va multiplier votre ressenti (sur le long termes ! ) à être heureux. Voyez le cercle vertueux, vous souriez de plus en plus , vous êtes donc de plus en plus heureux, en réponse à cela vous souriez de plus ou en plus. A l'inverse, vous pouvez aussi inhiber une tête de mélancolique, voire la mélancolie (non pathologique ) en souriant pendant les moments difficiles et éviter votre tête d'enterrement.
Deuxième point: devenir optimiste. C'est un choix philosophique, rien d'autre. Vous êtes nés pessimiste, et alors ? Desproges était pessimiste, et pourtant on le voyait rarement faire la gueule, et son sourire le rendait bien beau !
Personnellement, je suis un pessimiste de nature. Pourtant, de plus en plus, je me rends compte du bien fait de l'humour Juif, cet humours si particulier prenant tout en dérision (et pour un intello, c'est dur ! ).
Cordialement.