M'ouvrir à la banalité

Note : 22

le 19.01.2012 par tkmp

49 réponses / Dernière par Carbon__to__Gold le 06.12.2012, 20h36

Etat d'esprit / psychologie / dev perso / vie intérieure.
Un forum pour celles et ceux qui s'intéressent au dev perso, à l'équilibre intérieur, à la psychologie. Surmonter ses blocages, ses croyances limitantes, nourrir et développer ses forces, etc.
Alors puisque les questions de Sophie sont pertinentes je vais y répondre.
- es-tu heureux ? (oui - non - ne sait pas - s'en fout)
- dans ta journée, fais tu des choses qui te font plaisir ? lesquelles ? ont-elles un lien avec des individus ?
- y-a-til des choses que tu ne fais pas mais que ca te ferait plaisir de faire ? lesquelles ? ont-elles un lien avec des individus ?
- à quoi prends tu du plaisir de façon générale ?
-Mix entre ne sait pas et s'en fout. Mais j'aimerais tendre vers le oui. Peut-être que mes 30 ans me travaillent.

-Ca dépend. Je fais des choses c'est sur, je résous des problèmes dans ma tête (qui sont utiles - ou pas forcément) et quand j'ai trouvé la solution je passe au suivant. J'imagine que ça me plait sans en être trop sur à 100% lol. Désolé c'est un peu flou mais j'ai du mal à vraiment isoler la notion de plaisir chez moi. Ca m'effraie un peu d'ailleurs. Ce que je sais c'est que quand j'ai assimilé un concept je m'en lasse presque immédiatement et j'ai du mal à y revenir. C'est pourquoi j'ai experimenté une multitudes d'activités personnelles, sans forcément pousser. Dès que j'ai capté comment un truc fonctionne son application m'interesse beaucoup moins. J'aimerais changer de travail comme de chemise aussi mais ça n'est hélas pas possible.

-Oui il y'a des choses que je ne fais pas et qui me feraient plaisir, en lien avec des individus. Ca j'en suis sur. Y'a des choses que je fais pas et qui me frustrent.

-C'est une bonne question. Actuellement et depuis quelques années ce qui m'amuse le plus c'est d'analyser un tas de trucs, et de résoudre ou de comprendre. Mais je ne suis pas sur que ça m'apporte vraiment du plaisir en tant que tel. J'intellectualise beaucoup de choses sans les faire, et au final je sais pas si ça m'aide vraiment dans la vie. Je crois que ça ne me rend ni heureux ni malheureux. J'ai juste besoin d'être stimulé intellectuellement en permanence. Je peux m'endormir pour de vrai très vite si j'ai rien à faire dans ma tête. :o


Sinon oui bien sur je suis capable de parler. J'ai également de l'humour, un peu particulier mais que mes amis apprécient: parfois un peu vulgaire, mais j'ai aussi un autre mode humour grinçant que je peux me permettre de sortir de temps à autre. J'ai même l'esprit assez vif pour ça.

Un autre problème (décidement, il en a plein cui là :mrgreen: ) c'est que si je connais un peu un sujet de discussion je vais avoir tendance a partir très vite dans la théorie et les détails techniques puisque c'est ce qui m'interesse. Et c'est justement ce qui saoule mes interlocuteurs lambdas => de là aussi vient mon manque de skill en fluff, je veux tout de suite parler technique dans les topics que je maitrise. Pas spécialement pour show off, juste parceque c'est naturellement ce que j'aime et j'aime échanger des connaissances/des experiences avec d'autres.

Bref je suis pas un cas desespéré mais je suis un peu special. Pas creepy non plus, probablement un peu trop geek dans les sujets que je connais bien. Mais j'ai hélas une aptitude assez faible pour nouer des contacts et mettre mes interlocuteurs à l'aise => ce qui m' empêche de nouer des rapports sociaux de base facilement, et qui fait que je ne les apprécie pas spécialement. Je n'ai par ailleurs plus du tout ce problème quand je suis sur la même longueur d'onde avec des amis proches: je suis même assez étonné qu'ils m' estiment et me considèrent comme quelqu'un de charismatique alors que je suis une personne assez calme et froide avec des connaissances plus éloignées.

Bref, je raconte un peu ma life, j'imagine que ça fait un peu de bien.
Merci à vous de me lire en tout les cas.
tkmp a écrit : -Mix entre ne sait pas et s'en fout. Mais j'aimerais tendre vers le oui. Peut-être que mes 30 ans me travaillent.
Le début de ta phrase m'a fait très peur ! Etre heureux c'est quand même important, non ? :D
tkmp a écrit : -Ca dépend. Je fais des choses c'est sur, je résous des problèmes dans ma tête (qui sont utiles - ou pas forcément) et quand j'ai trouvé la solution je passe au suivant. J'imagine que ça me plait sans en être trop sur à 100% lol. Désolé c'est un peu flou mais j'ai du mal à vraiment isoler la notion de plaisir chez moi. Ca m'effraie un peu d'ailleurs. Ce que je sais c'est que quand j'ai assimilé un concept je m'en lasse presque immédiatement et j'ai du mal à y revenir. C'est pourquoi j'ai experimenté une multitudes d'activités personnelles, sans forcément pousser. Dès que j'ai capté comment un truc fonctionne son application m'interesse beaucoup moins. J'aimerais changer de travail comme de chemise aussi mais ça n'est hélas pas possible.
Il faudrait peut-être que tu trouves une activité qui te stimule intellectuellement. Rejoint un club d'échec, un club de robotique, etc... Sinon il y a le trading, c'est comme un puzzle sans fin et c'est accessible facilement et gratuitement. Et l'avantage c'est que tu peux pratique H24 si tu le souhaites :wink:
tkmp a écrit : -Oui il y'a des choses que je ne fais pas et qui me feraient plaisir, en lien avec des individus. Ca j'en suis sur. Y'a des choses que je fais pas et qui me frustrent.
Qu'est-ce qui t'empêche de faire ces choses ?
tkmp a écrit : Un autre problème (décidement, il en a plein cui là :mrgreen: ) c'est que si je connais un peu un sujet de discussion je vais avoir tendance a partir très vite dans la théorie et les détails techniques puisque c'est ce qui m'interesse. Et c'est justement ce qui saoule mes interlocuteurs lambdas => de là aussi vient mon manque de skill en fluff, je veux tout de suite parler technique dans les topics que je maitrise. Pas spécialement pour show off, juste parceque c'est naturellement ce que j'aime et j'aime échanger des connaissances/des experiences avec d'autres.
Ce n'est pas un gros problème, il faut juste que tu apprennes à en parler de façon plus intéressante. Holden avait cité un bon exemple, si tu dis que ta passion c'est les maths, plutôt que de te lancer dans l'explication de formules, tu peux expliquer que les maths sont partout et que c'est grâce à ça que les gens ont internet, qu'ils peuvent utiliser des téléphones portables, etc... Si tu relies ta passion avec ce qui les intéresse dans la vie, tu vas directement les captiver et ça reste intéressant pour toi :wink:
gekko a écrit :
tkmp a écrit : -Mix entre ne sait pas et s'en fout. Mais j'aimerais tendre vers le oui. Peut-être que mes 30 ans me travaillent.
Le début de ta phrase m'a fait très peur ! Etre heureux c'est quand même important, non ? :D
C'est important quand tu te poses la question. Je me la suis déjà posée, mais le reste du temps je suis tellement occupé à penser à d'autres trucs que j'en oublie le bien-être. Ca me sort de l'esprit la plupart du temps.

C'est juste que maintenant, je me pose cette série de questions fondamentales: le bonheur, être heureux, qu'est ce qui me fait plaisir, quel est le but de ma vie ?... etc.

Le truc c'est que j'ai vécu sans but pendant des années, hormis celui de m'occuper l'esprit. Et actuellement je me sens un peu vide. J'arrive parfois à tellement me focus sur certaines activités que ça me donne des buts momentannés: je me cadre des objectifs et j'y travaille, ça devient une sorte de quête sur laquelle je m'attèle sans relache. Mais une fois que j'ai atteint mon but ou que je suis lassé, je passe à autre chose. C'est comme ça que j'ai pratiqué certain sport assidument puis laissé tomber 6 mois après, ou que j'ai appris la musique par intermittence sur plusieurs années avec des périodes ou je jouais 10h/jour, ou que j'ai lu des énormes séries de livre en très peu de temps.

Maintenant ce sont souvent des activités que je pratiquais seul dans le but d'évoluer, d'apprendre, de comprendre et surtout qui maintenaient ma tête en ébullition.

Aujourd'hui, ayant fait le tour de la grande majorité des activités susceptibles de me plaire je me sens assez vide. Sans but, sans objectif à part le taff et quelques broutilles à côté qui m'occupent. Mais j'ai perdu mon inner fire, cette force qui me faisait vivre mes passions. Et j'ai aussi perdu pas mal de connaissances avec qui partager ces moments.

Le fait est que ces dernières années mes multiples groupes de potes se sont etiolés et même si j'ai gardé un bon contact avec la quasi totalité de mes amis proches, une grande partie de ces proches ont quitté la région parisienne pour diverse raisons. Et le reste de mes amis sont casés et vivent leurs vies de couple avec un train-train assez perturbant.

J'ai toujours été assez indépendant et farouche, je sais pas si j'ai vraiment envie d'une vie de couple classique, mais je crois avoir envie d'experimenter un peu avec les femmes que je ne connais que trop peu et avec qui je suis mal à l'aise (et que j'ai l'impression de rendre mal à l'aise aussi d'ailleurs=> probablement un peu creepy tout compte fait :mrgreen: ) .

D'ou ma question initiales sur mes problèmes de communication en général avec les relations de surface comme au boulot. Ca ne résoudra probablement pas toutes mes questions existentielles d'avoir quelques relations de plus, mais à défaut, ça me permettra surement de passer des bons moments.

Je m'apperçois que ce que je raconte là ne ressemble plus trop à mon premier texte: c'est marrant. Je crois que je parle assez librement de moi-même, ça m'arrive peu et le supposé anonymat du net m'aide. Ca fait un peu de bien en tout cas.

Merci d'avoir lu mon walloftext. :)
tkmp a écrit : Aujourd'hui, ayant fait le tour de la grande majorité des activités susceptibles de me plaire je me sens assez vide.
[...]
Mais j'ai perdu mon inner fire, cette force qui me faisait vivre mes passions. Et j'ai aussi perdu pas mal de connaissances avec qui partager ces moments.
Tu as peut-être fait le tour de ce qui te plaît en activité individuelle pour l'instant, et le fait d'avoir perdu de vue des connaissances te pousse vers les relations humaines.

Les relations sociales et la séduction sont peut-être tes nouvelles passions et tu n'as par conséquent pas perdu ton inner fire, c'est juste un nouveau domaine :wink:

Et puisque tu as l'habitude de tout penser et faire seul, tu te retrouves "coincé" et tu ne sais pas trop comment progresser dans ce nouveau domaine, d'où ton arrivée sur FTS certainement, non ?
Je m'apperçois que ce que je raconte là ne ressemble plus trop à mon premier texte: c'est marrant. Je crois que je parle assez librement de moi-même, ça m'arrive peu et le supposé anonymat du net m'aide. Ca fait un peu de bien en tout cas.
C'est tout l'intérêt d'avoir un point de vue extérieur, on te pose les questions qui te font réfléchir sur toi même :wink:
Etre heureux ne veut absolument rien dire, il y a un tel conditionnement à être heureux, à chercher le bonheur dans notre culture moderne qu'on se sent coupable de ne pas l'être, comme une pathologie. Et c'est un peu un mot parapluie, on y met tout et n'importe quoi dedans. Son flou définitionnel m'amène à dire que se poser cette question c'est aller dans le mauvais sens. Suis-je heureux ? Bonne question. Comment le mesurer ? Bonne question. Réponse ? Mauvaise question.

Toutes ces questions doivent être plus précises, exemple : est-ce que ce que je fais à ce moment-là m'enthousiasme ?

S'ouvrir à la banalité également. Bien sûr je comprends ce que tu veux dire (qui est considéré comme banal), la banalité est quelque chose qui est répété plein de fois, dans ton cas c'est plutôt de tout calculer qui devient banal, à la limite tu t'ouvres au nouveau.

On est tous des animaux sociaux, comme le soulignait justement Gekko, la solitude imposée est un étouffement à un moment ou un autre. Maintenant je pense que ce monde "social", c'est souvent un monde qu'on a échappé à un moment de notre enfance/adolescence pour diverses raisons (notamment protection), et qu'on a été amené dans une certaine mesure à haïr ou se convaincre qu'il était mauvais et chiant pour se rassurer dans notre petit monde à l'écart. On est maître de notre petit monde, là où tout calculer est facile et efficace, alors que le monde social c'est autre chose, on se fait rejeter, attaquer et ceci par des personnes qu'on jugeait avec un certain mépris. Bref sortir de son cocon et s'ouvrir aux autres représente une violence franchement importante qui rebute.

Je le dis souvent mais la première méthode à apprendre est celle de désapprendre, de se libérer de nos préjugés et d'aller sur le terrain (j'étais souvent aigri et critiquais "les gens" avant), à l'image de l'ethnologue (et non pas du psychologue par pitié!), d'avancer le coeur ouvert. Le parcours est long mais le voyage en vaut la peine, bien qu'on s'en rende pas compte tout de suite. On ne peut pas s'identifier, se comprendre soi-même sans se confronter aux autres.

Et la séduction est le meilleur chemin, à mon humble avis !

EDIT : Je viens de voir que tu as 31 ans. T'as donc déjà bien plus d'expériences que la plupart des gens qui te donnent des conseils, ça change un peu mais je crois que y a des bons trucs qu'ont été dit quand même. Souvent, plus on avance dans l'âge plus il est difficile de désapprendre, de s'ouvrir, mais bon t'es encore jeune. Je dirai simplement que faut pas prendre au pied de la lettre ce qu'on dit et s'ouvrir à tout tout d'un coup (genre le mec qui veut être trop cool), mais de faire ce qui t'enthousiasme, de lâcher-prise, d'être moins sérieux et de ne pas te sentir coupable si une ou plusieurs personnes t'emmerdent à mourir.
@Gekko: En fait je connais FTS depuis quelques années, j'ai plus lu que posté mais j'ai un peu participé de temps à autres. Les concepts présentés ici, les discussions et les posteurs me plaisent en général. Je pense que c'est un des rares espaces de discussion du net vraiment enrichissant sur le plan de la compréhension de soi et des dynamiques sociales. Et j'y revient toujours de temps à autres, aujourd'hui avec quelques questions existentielles un peu classiques ma foi, mais que j'ai du mal à résoudre seul => d'où ma venue pour demander des avis aux membres du forum.

@LittleNeapolis: tu as un point de vue rafraichissant, j'avais jamais vu les choses de cette manière là. C'est vrai que c'est assez facile de se créer son petit monde et d'y évoluer comme on veut en évitant les autres. Le truc c'est que je n'ai jamais été un "sans-amis", j'ai toujours eu au moins une part de social dans toutes les étapes que j'ai vécu. J'ai fais partie de plusieurs groupes/cercles/bandes du collège jusqu'a aujourd'hui. J'ai eu quelques copines aussi, bref.
Maintenant, je vis aussi une énorme partie de ma vie dans ma tête et je peux pas l'expliquer pourquoi mais c'est une sorte de fierté (idiote ? ) pour moi. Le fait de m'autosuffir intellectuellement avec mes activités/taffs m'a toujours paru comme étant une force alors que c'est peut-être une grosse connerie. Je me suis toujours dis que les mecs qui se casaient avec une meuf à 25 pour plus en bouger devaient vraiment s'ennuyer dans leur vie, ça me paraissait être un sacrifice énorme. Et surtout, c'était rentrer dans le moule social que je rejetait - pour une raison qui m'échape.

Maintenant que c'est moi qui commence à me faire chier, je me pose sérieusement la question: est-ce que j'ai besoin de me mettre en couple ? Cette question fait s'écrouler tout le petit modèle d'autosuffisance que j'ai mis des années à bâtir et dont j'étais fier. Bref ça remet en cause mon style de vie au complet et je me retrouve assez pommé dans un univers de sentiments diffus dans lequel je n'arrive pas bien à cerner ce que j'ai vraiment envie de faire ou non. Quelquepart avoir envie de me caser a un arrière gout d'échec pour moi - ca parait probablement super con mais c'est le cas. En même temps j'en ai envie, en même temps ça détruit la réalité que je me suis construite: core dump du cerveau.

Conclusion: va surement falloir que je reparte sur des bases plus saines.
tkmp a écrit : Maintenant que c'est moi qui commence à me faire chier, je me pose sérieusement la question: est-ce que j'ai besoin de me mettre en couple ? Cette question fait s'écrouler tout le petit modèle d'autosuffisance que j'ai mis des années à bâtir et dont j'étais fier. Bref ça remet en cause mon style de vie au complet et je me retrouve assez pommé dans un univers de sentiments diffus dans lequel je n'arrive pas bien à cerner ce que j'ai vraiment envie de faire ou non. Quelquepart avoir envie de me caser a un arrière gout d'échec pour moi - ca parait probablement super con mais c'est le cas. En même temps j'en ai envie, en même temps ça détruit la réalité que je me suis construite: core dump du cerveau.

Conclusion: va surement falloir que je reparte sur des bases plus saines.
Plus tu avances dans la vie et plus tu évolues, tes envies changent, etc...

Tu n'as peut-être pas forcement envie de te caser mais simplement de fréquenter plus de femmes. Avoir quelques FFs et des ONS de temps à autres peuvent te suffir... Mais pour le savoir il faut essayer !

Comme dirait Blusher, prends ton cuir and hit the road !
tkmp a écrit :J'ai décidé de faire ce thread car j'ai un problème dans les rapports sociaux avec les connaissances/collègues de boulot/femmes: je ne sais pas avoir de discussion qui ne présente aucun interêt à mes yeux, le "fluff".
Je crois que tu devrais aller voir un psy ! Je déconne. :mrgreen:
Pas d'inquiétudes ton soucis est très courant et ça s'arrange avec le temps.

En fait tu as très bien cerné le problème, c'est ton paradigme de pensée, les objectifs sur lesquels s'appuient ta manière d'observer et d'interpréter le monde.

Ce n'est pas parce que tu ne vois pas d'intérêt qu'il n'y en a pas. Ton mental n'as pas besoin de valider la discussion. L'intérêt est souvent social et émotionnel : développer et entretenir du lien social, partager et échanger des émotions...
Tu ne communiques peut être pas assez de manière émotionnelle.

Le point positif c'est que tu es en train de prendre conscience de tes erreurs et tu te laisses une chance d'évoluer. C'est la raison pour laquelle tu es déstabilisé. Ce n'est pas une régression, c'est un passage perturbant mais nécessaire.

Je penses qu'il te suffit de tester des manières de dynamiser les discussions par des blagues, de taquineries, des expressions émotionnelles, des changement de rythme, de sujet...
En étant plus actif et plus impliqué tu va déjà être plus intéressé par la discussion, ou plutôt par l'échange.
tkmp a écrit : Maintenant que c'est moi qui commence à me faire chier, je me pose sérieusement la question: est-ce que j'ai besoin de me mettre en couple ? Cette question fait s'écrouler tout le petit modèle d'autosuffisance que j'ai mis des années à bâtir et dont j'étais fier. Bref ça remet en cause mon style de vie au complet et je me retrouve assez pommé dans un univers de sentiments diffus dans lequel je n'arrive pas bien à cerner ce que j'ai vraiment envie de faire ou non. Quelquepart avoir envie de me caser a un arrière gout d'échec pour moi - ca parait probablement super con mais c'est le cas. En même temps j'en ai envie, en même temps ça détruit la réalité que je me suis construite: core dump du cerveau.
Tes envies détruisent la réalité que tu t'es construite ? Quelle prison !

Plus sérieusement, tu évolues. Donc tu changes. Si tu ressens comme un échec de changer, ça révèle surtout un problème dans ta manière de voir d'avant. Donc le problème ne vient pas de ce que tu vis maintenant, mais de ce que tu vivais avant. A partir du moment où tu en prends conscience, fait le deuil de tes erreurs passées (tout le monde en fait), puis va de l'avant. Ce serait quand même bête de refuser de se conformer rigidement au moule social traditionnel pour se conformer rigidement à de l'anti-conformisme...
Ouai mais les LTR, ça fait mal.
Alors qu'avoir une maîtresse que tu vois de temps en temps, avec qui c'est cinéma, balades, virées à l'étranger et j'en passe, c'est 100% de bon temps et pas de prise de tête. Et ça se termine comme ça, un jour, ipso facto du non-engagement.

Mais je cherche à convaincre personne.
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