ça devrait te faire peur tant c'est un axe de défense archi-éculé des violeurs. "C'est elle qui m'a provoqué" "elle était habillée de façon sexy"... Si on ajoute à cela le fait que tu admets toi-même ne pas avoir pu te contrôler la dernière fois (en te masturbant en pensant à elle, ce qui est effectivement une situation anormale), il y a là une urgence à consulter non pas un psychologue mais un psychiatre. Après, quand le médecin estimera que tu peux de nouveau te contrôler, il t'orientera vers un psychologue. Et non, les psychiatres ne sont pas là que pour vous prescrire des médicaments.Juggy a écrit :
Franchement, si tu la connaissais tu comprendrais ce que je veux dire. Je dis pas que la responsabilité est entièrement sur elle, dans la mesure ou si ça se trouve elle totalement inconsciente de ce que ça peut provoquer chez moi, mais elle a une attitude naturelle qui tend à exciter les hommes et ce depuis longtemps. Je parle pas seulement de la tenue vestimentaire en elle-même, ya aussi sa façon de marcher, de parler, de toucher les gens quand elle leur parle, elle est dans une logique de séduction permanente. C'est rentré dans ses façons de faire avec le temps et aujourd'hui ça fait partie d'elle, mais oui elle se comporte avec moi à peu près de la même façon qu'elle pourrait se comporter avec un mec qu'elle veut se faire, qu'elle en soit consciente ou non.
Là samedi, quand elle a enlevé le dernier haut disons "décent", c'était pas seulement un simple décolleté qu'elle présentait, c'était un tout petit top ultra-serré et ouverts sur les cotés pour donner une impression de presque-nu et un shorty moulant en latex ras la f****. A la limite, bon c'était sa tenue de soirée, elle allait pas se changer pour moi ok, mais bon elle aurait pu enlever ça brusquement et normalement pour apparaître comme ça devant moi d'un air "neutre", mais non, même se déshabiller elle s'est sentie obligée de le faire d'une manière sensuelle et avec tous les gestes provocateurs possibles, comme d'hab.
Franchement quand t'es face à ton frère, est-ce que tu te sens obligée de prendre le plus de temps possible pour déboutonner ta ptite chemise en le regardant fixement, de l'enlever en tirant les bras vers l'arrière histoire de bieeeeeen faire gonfler ta poitrine face à lui et dans un soupir plus qu'équivoque, de tirer ton débardeur comme un élastique vers l'avant histoire d'en montrer encore plus et de palper/caresser tes énormes seins pendant 10 secondes pour voir si tout est bien positionné, le tout les jambes croisées et pour ensuite te passer la main dans les cheveux de manière équivoque en le regardant quand il te parle, quand c'est pas pour carrément sortir ta langue sur la lèvre supérieure de temps en temps l'air de rien... voilà, c'est tout plein de trucs comme ça, qui font monter la pression en moi, pas seulement son corps en lui-même. Elle a pris ces réflexes-là depuis un moment et moi, ben désolé, mais ça m'excite. Je dis pas qu'elle veut me chauffer car c'est avec tout le monde qu'elle se comporte de cette façon, elle est au naturel quand elle fait ça, mais sur moi le résultat est le même.
C'est-à-dire ? A quel moment tu estimeras que ce sera suffisamment grave ? Si tu n'as pas pu te contrôler ce jour-là, qu'est-ce qui te garantit que tu le pourras à l'avenir ? Sachant que les hôpitaux publics proposent des consultations avec des psychologues, que les consultations psychiatriques sont remboursées par la Sécu, je ne comprends pas tes objections.Juggy a écrit :
Je prend note du conseil généralisé d'aller consulter un psy, je pense que j'y penserais si un jour ça devient vraiment trop embarrassant, mais pour l'instant on va dire que ce n'est pas suffisamment "grave" à mon sens pour que ça vaille le coup de mettre je ne sais combien par séance. J'ai un ami qui a consulté un psy pendant une période, quand il m'a dit les chiffres j'ai halluciné, ça m'a plutôt refroidi mais bon.
Un jour mon frère a dit à ma mère que ça le gênait qu'elle se balade à poil dans la maison. Ma mère a arrêté. J'ai déjà fait des rêves érotiques qui impliquaient des membres de ma famille et j'étais dégoûtée au réveil. J'estime que ces réactions sont normales. Les pensées incestueuses sont à refouler par un moyen ou un autre et non pas à "accepter". Pas de relativisme sur ce point. Pourquoi ? Premièrement parce qu'elles sont destructrices pour les individus (voire les groupes) concernés. Deuxièmement parce qu'elles ne sont quasi jamais réciproques ce qui signifie que les pulsions de l'un sont assouvies en exerçant une violence sur l'autre.