Merci pour votre soutien les gars, ca fait plaisir !
Bon. Après une période de perte de confiance quasi totale et de retour dans les limbes de l'AFCisme le plus abyssal, je me suis peu à peu repris en main.
Je tiens à signaler qu'il n'y a aucun numclose dans ce FR. Mais je le post car je pense qu'il témoigne d'une nouvelle avancée dans mon parcours.
Il y a quelques jours
Dans le métro. Assis sur un strapontin, je fais un EC prolongé avec les yeux bleus d'une jolie femme qui marche sur le quai. Tel Indiana Jones, je me précipite hors du wagon alors que les portes se referment ! Je la suis le temps d'un couloir. Elle a les bras chargés de deux sacs.
M : bonjour, je peux vous aider ?
E : (à la fois surprise, gênée et souriante) Ca va aller, merci.
M : Je vous ai vue chargée, je me suis dit ; ca serait bien de donner un coup de main à cette demoiselle...
E : (sourire gêné)
M : vous allez loin ?
E : (sourire gêné) Je prends direction XXX, d'ailleurs c'est là.
M : bon très bien... bonne soirée à vous
E : Au revoir
Pourquoi je n'ai pas continué ? Tout simplement parce que j'ai encore une foutue barrière de censure qui m'entrave et me dit : "tu l'embêtes laisse-là tranquille et pars avec dignité". Alors que je pense que si je m'y prenais autrement, il y aurait moyen de rebondir et d'aller plus loin.
Plus tard dans la rue. J'avise une fille superbe, une HB selon les critères de ce site. Pas de mon niveau. Je lui demande un renseignement auquel elle répond avec un sourire qui me tue sur place. Je me contente de lui répondre "merci de votre sourire". Elle baisse les yeux. Et je me casse.
Le but était d'oser aborder cette fille : mission réussie. Le reste se fera plus tard.
Plus tard encore, le soir dans le métro. Une jolie brune élégante. Pas de EC. Elle sort du wagon. Je suis pas en forme mais je lui dis juste : "excusez moi, je voulais juste vous dire que vous avez de la classe". Elle sourit tout en ne sachant plus ou se mettre ! Je lui dis "bonne soirée". et je me casse. Content, parce que j'ai l'impression de lui avoir fait plaisir et qu'elle se souviendra de moi.
Aujourd"hui.
Aujourd'hui je me suis fait une après midi métro, parce que je le sens bien, le métro. J'ai abordé une jeune femme qui s'est assise à côté de moi et qui lisait "l'herbe du diable et la petite fumée" de Castaneda. Fluff sur le livre que j'ai la chance d'avoir lu. Je suis nerveux, mais j'essaie le plus possible de rester concentré sur ce que dit la demoiselle. Elle sourit plusieurs fois. Des blancs. Elle relance la conversation. Je relance. Je me demande quand la numcloser alors que les stations défilent. J'essaie de la taquiner sur le fait que la drogue ce doit être son truc pour lire des trucs pareils. Mais je suis nerveux et le ton n'y est peut-être pas. Avec un sourire, elle me souhaite bonne journée et sort du wagon.
Nouveau wagon. EC furtifs avec une très jolie jeune fille en face de moi. Je souris. Elle fuit mon regard... puis sourit sans me regarder. Tandis qu'elle fuit mon regard, j'en profite pour faire des EC assez longs avec une brunette de 17-18 ans en mini-jupe. Elle est avec sa mère, me fixe des yeux, et s'arrange à plusieurs reprises pour croiser et décroiser les jambes et découvrir le dessous de ses cuisses au maximum : je me régale de la vue de cette paire de cuisses rebondies avides de caresses et de sa paire de seins prêts à surgir de son décolleté. Mais lui parler devant sa mère ? Bof.
Métro Concorde, ligne 1. Le couloir. Une jolie blonde marche près de moi. sans réfléchir je lui parle
M : Bonjour.
E : (souriante) Bonjour
M : la journée s'est bien passée ?
E : Très bien, et vous ?
M : (nerveux) excellente ! Puis je connaître votre prénom ?
E : Audrey. Et vous ?
M : (nerveux) Nuevo. Vous revenez d'où comme ça ?
E : Des cours. Je fais des études pour être podologue et pédicure
M : intéressant... pourquoi cette passion des pieds, vous êtes fétichiste ?
E : Non. Ca m'intéresse, c'est tout.
Petit blanc. On est sur le quai. Je veux la jouer décontract' mais je suis nerveux. Elle aussi. Elle tapote fébrilement sur son bras. Petit fluff sur ce qu'elle fait. je me rends compte que la conversation n'est pas des plus intéressantes. Le métro arrive.
E : bon Nuevo je dois partir de ce côté. A bientôt.
M : On pourrait peut-être se revoir.
E : Sur cette ligne, à l'occasion
M : si vous me laissiez votre téléphone, ou votre mail...
E : (fait non de la tête en souriant, me lance un dernier regard prolongé, histoire de me laisser gentiment sans me vexer, au cas où, puis elle part.)
Fort de ces expériences de métro, je crois pouvoir dire que je suis encore TROP NERVEUX. Evidemment, on ne peut pas du jour au lendemain parler avec des filles qui nous plaisent comme si on avait toujours fait ça, alors qu'on commence à le faire à 32 balais.
Règle à se rappeler : faire RIRE. Car pour l'instant je ne suis pas drôle et ça me fout mes accostes en l'air. Ne pas faire de cocky : en ce qui me concerne, le fait que je sois nerveux rend mon cocky cassant, voire peut-être désagréable... Jouer plutôt le MEC CHALEUREUX et COOL, comme je l'ai fait avec un jeune touriste espagnol que j'ai guidé dans le métro en plaisantant (bordel je lui ai même fait un kino au secours !).
Bon. Malgré tout, bilan quand même TRES positif. Parce que j'ose. Parce qu'un "non" ne me fait presque plus rien alors qu'avant j'en faisais tout un fromage.
Bastille. Je sors du métro. Sur le point de traverser une rue, une fille près de moi. On traverse. De nouveau a côté d'elle.
M : je vous jure que je ne vous suis pas
E : (elle pique un GROS fard) Sorry, I'm English
(c'est bien ma veine je suis une bille en Anglais)
M : I say I'm not following you, I swear it. It's because I have to cross the street
- elle éclate de rire et me dit des trucs que je comprends à moitié.
Elle me dit en souriant qu'elle est chez des amis, qu'elle part demain et reviendra l'année prochaine. C'est donc mort. Au revoir et ciao.
Fin de la journée. Demain, rendez vous Net avec une jolie blonde quadra. Je vais la jouer cool et relax.
J'ai rencontré un camarade aujourd'hui. Il a pas mal dragué dans la rue dans le passé. Lassé des rateaux, il s'est mis sur Meetic et me dit que les occasions s'accumulent. Selon lui, des filles qui lui disent "non" dans la rue acceptent de le voir grace à Meetic et MSN. Du coup je me demande : est-il nécessaire de dépenser son énergie dans le SPU ?
Bonne drague à tous.
Amicalement.
Nuevo.
C'est super casse-gueule pour un parfaite inconnu de lui parler de fetichisme au bout de deux minutes de conversation.