La communauté vs Buyer Remorse

Note : 41

le 19.02.2016 par Dreamyy

43 réponses / Dernière par Mr.Smooth le 27.02.2016, 10h19

Pour celles et ceux qui veulent discuter et demander des conseils rencontres et séduction; comment faire avec cette fille ou ce mec; et plus généralement, comment pécho / trouver l'amour à l'ère du swipe left, notamment quand on est ni mannequin, ni un ninja de la drague.
Effectivement il est préférable d’éviter le BR. (En réponse Kero et à Pepis)
Ce que vous dites est juste sur l'art de l'éviter.

C'est un sujet que l'on retrouve facilement sur le forum, et on y trouve les réponses adéquates. Vous le redites encore, mais une piqûre de rappel ne fait jamais de mal. :)

Sinon concernant mon sujet, j'ai voulu à travers 2 cas bateaux, m'amuser à discuter sur un autre sujet. Plus un prétexte pour discuter psychologie et tenter de mieux appréhender un thème qui m’apparaît ses derniers temps.

(Il est probable que j'ai mal formulé la question. C'est une déformation professionnel que de coder mon écriture et de parler ainsi. Je m'en excuse si je n'ai pas été clair depuis le début. )

Si j'ai bien compris, j'attend la prochaine pleine lune...
:D

EDIT :

[quote="kero"] Mais ensuite, ça se dégonflait. Je crois que ça venait du fait que je donnais l'impression de trop projeter sur la fille. D'en attendre trop, trop rapidement. Il me manquait une certaine distance.

Mais il y a sans doutes d'autres avis.[/quote]

Après avoir remarqué ca chez toi, qu'as tu fait ? quelle est la suite de l'histoire?
Ok, le jargon cache des réalités observables. Mais il n'empêche que dans cette discussion on est sur du concept, de la modélisation qui n'a pas vraiment de pertinence.

Les raisons pour lesquelles une fille se désintéresse peuvent être multiples, et vouloir en faire un concept est une grosse erreur, tout comme c'est une grosse erreur de vouloir avoir une approche "scientifique".

Et en parler "pour le sport" peut paraitre innocent, mais il n'empêche que ça influence la vision de la séduction de ceux qui en parlent ici, influence ceux qui vont nous lire, et ensuite on peut se retrouver à vouloir répondre à des attitudes des filles avec une grille de lecture stéréotypée et une pression énorme lorsqu'on a un rencard avec une magnifique brune aux yeux verts.

Alors que ce qui est important est ce qui se passe là, maintenant, avec cette brune et pas de mauvaises anticipations qui font d'elle une sorte de concept qui réagit en terme de BR, BS, etc.

Après pour être un virtuose et s'ancrer pleinement dans le présent, de manière détachée, légère et séduisante, c'est un tout autre travail et un autre débat.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] A lire le 25.02.16, 11h05 par Popovski
  • [+3] 100% d'accord le 25.02.16, 11h58 par ChantePaul
  • [+2] Ca va mieux en le disant le 25.02.16, 14h00 par Fate
  • [0] Trop dogmatique le 25.02.16, 14h43 par Mr.Smooth
  • [0] Du grand n'importe quoi le 25.02.16, 18h14 par Onmyoji
  • [0] le 26.02.16, 01h03 par pacman2
Venusian a écrit :Ok, le jargon cache des réalités observables. Mais il n'empêche que dans cette discussion on est sur du concept, de la modélisation qui n'a pas vraiment de pertinence.
Bah, dès lors qu'on réfléchit aux dynamiques des relations humaines, il est logique de modéliser un minimum non ? On ne peut pas penser un problème sans le modéliser. On le fait tous, tout le temps. Ne serait-ce que lorsqu'on tire une conclusion sur le degré d'intérêt d'une fille.

Pour penser un problème, il faut mettre des mots dessus. À partir de là, on est dans la modélisation. Qu'on attribue à un comportement une étiquette toute faite (BR ou autres), ou qu'on le pense de manière plus ... littéraire, ça ne change rien au fond.

Je ne sais pas, moi. Par exemple, si moi, en tant que prof, faisant face à un élève qui pose des problèmes de comportement, j'essaye de comprendre les logiques qui expliquent ces problèmes (mauvaise éducation ? mauvaise estime de soi ? rapport problématique à la violence ?), afin de construire une réponse adaptée (voire, modifier ma manière d'agir), je modélise inévitablement. J'analyse son comportement, pour rattacher la situation à une classe de problème. Qu'y a-t-il de mal à cela ? L'attitude qui consiste à dire "de toute manière, il n'y a rien à comprendre" (qui est celle que tu défends ici) me semble juste stérile.

Pourquoi ce qui est valable dans ses relations de travail, dans ses relations avec des amis, dans mes relations avec mes élèves (réfléchir à la manière dont les relations fonctionnent et agir en conséquence) serait une mauvaise chose dans le domaine de la séduction ?
Venusian a écrit :Les raisons pour lesquelles une fille se désintéresse peuvent être multiples, et vouloir en faire un concept est une grosse erreur, tout comme c'est une grosse erreur de vouloir avoir une approche "scientifique".
En fait, je comprends pas ce que tu dis. Oui, il peut y avoir plein de raisons, dont beaucoup n'ont rien à voir avec nous. Il peut aussi y avoir certaines raisons qui tiennent à notre attitude. Qu'y a-t-il de mal à tenter de comprendre les comportements de ceux qu'on a en face ?

Si on se retrouve dans la situation où plein de filles ne veulent plus nous voir après un premier rencard, qu'y a-t-il de tordu à se demander: "pourquoi ?"

Au passage, ça n'a rien de "scientifique" au sens ou certes, ce n'est pas une science exacte, et ça n'a pas vocation à le devenir. Dès lors qu'on est dans les relations humaines, on est dans un domaine qui relève de la logique des sciences humaines.

Mais sous prétexte que ça ne peut pas être une science exacte, on devrait s'interdire de réfléchir à la logique des choses, des comportements, des réactions ? Ce n'est pas parce qu'on est dans la nuance, dans l'implicite, dans le domaine de l'émotionnel, qu'on ne peut pas réfléchir aux logiques qui organisent les comportements, il me semble.

En bref: inutile de passer d'un extrême à l'autre.
Venusian a écrit :Et en parler "pour le sport" peut paraitre innocent, mais il n'empêche que ça influence la vision de la séduction de ceux qui en parlent ici, influence ceux qui vont nous lire, et ensuite on peut se retrouver à vouloir répondre à des attitudes des filles avec une grille de lecture stéréotypée et une pression énorme lorsqu'on a un rencard avec une magnifique brune aux yeux verts.
Je ne vois pas en quoi lire quelqu'un qui explique qu'il fait face à des filles avec lesquelles tout semble bien se dérouler avant qu'elles ne disparaissent, et lui expliquer que probablement il calibre mal ses avances, amenerait à imposer des grilles de lecture hors de propos. Encore une fois, si tu fais abstraction du vocabulaire technique, on est juste dans une réflexion visant à comprendre ce qui se joue dans des relations humaines.
Venusian a écrit :Alors que ce qui est important est ce qui se passe là, maintenant, avec cette brune et pas de mauvaises anticipations qui font d'elle une sorte de concept qui réagit en terme de BR, BS, etc.
Sauf que le comportement que tu as avec une fille ici et maintenant est susceptible d'avoir un impact sur la suite de l'histoire. Si quelqu'un a un comportement, "ici et maintenant", qui est inadapté à une situation, il est censé faire quoi ? Continuer à agir de la même manière, parce que de toute manière il n'y a pas à réfléchir et juste à agir comme on le sent ?

Dans ce cas, il sert à quoi ce forum ?

Bref, franchement, Venusian, j'ai l'impression qu'à force de vouloir déconstruire ce qui pouvait être inutilement compliqué, tu vas d'un extrême à l'autre et au final, tu compliques encore plus les choses. Ou pour le dire autrement, ce n'est pas parce que l'école US des PUA a modélisé certaines choses de manière idiote (tout en apportant des choses intéressantes), qu'on doit abdiquer toute possibilité de réfléchir rationnellement aux relations de séduction. Inutile de jeter le bébé avec l'eau du bain.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+3] 100% d'accord le 25.02.16, 14h44 par Mr.Smooth
  • [0] Oui le 25.02.16, 15h02 par Thedaze
  • [+2] Absolument le 25.02.16, 18h14 par Onmyoji
  • [+1] 100% d'accord le 26.02.16, 01h05 par pacman2
  • [+2] 100% d'accord le 26.02.16, 22h55 par LeBeauGosse
Le problème est qu'on ne peut pas faire abstraction du vocabulaire technique. C'est une vision d'ensemble et non juste un langage.

De plus, je n'ai absolument jamais défendu l'idée "qu'il n'y a rien à comprendre", mais plutôt celle qu'il vaut mieux identifier ce qui parasite notre capacité à séduire plutôt que de chercher à analyser par le biais de concepts généraux; même si c'est que tu fais en tant que prof avec tes élèves.
D'ailleurs, en passant, on gagnerait beaucoup à ce que les méthodes d'apprentissage de l'éducation nationale évoluent vers ces apprentissages "en creux", ou l'on fait tomber des barrières, plutôt que de monter des murs selon des plans préétablis.

Et je ne vois pas ce qu'il y a d'extrême, je n'ai pas poussé le curseur dans l'autre sens, mais plutôt sur une autre voie, totalement différente.

Enfin, si il y a des théories et concepts que j'affectionne - car il y en a tout de même - c'est plutôt du côté des sciences comportementales et cognitives, comme l'analyse transactionnelle par exemple. Mais je ne vais jamais m'appuyer sur un concept en science comportementale pour modéliser un comportement en séduction.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [0] Des exemples ? le 25.02.16, 15h52 par Onmyoji
  • [0] Développe stp le 26.02.16, 01h06 par pacman2
Kero, Venusian, c'est toujours pareil : c'est "où on place le curseur".
Vous vous rappelez comme moi à quel point la conceptualisation partait loin, jusqu'à perdre tout lien avec la réalité des choses - sur FTS et ailleurs, à l'époque.

(et ça camouflait non pas une volonté de mieux comprendre, mais un besoin de se planquer dans le concept, rassurant car sensation de contrôle, pour échapper à la réalité, plus angoissante car moins maîtrisable).

L'idéal, c'est de pouvoir avoir un cadre commun, qui parvienne à décrire et à rester pragmatique, sans pour autant simplifier ou complexifier à l'extrême.

Il me semble qu'on y parvient pas trop mal, d'ailleurs.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] Absolument le 25.02.16, 15h45 par kero
Et je répond à ce point spécifique, très important selon moi :
Sauf que le comportement que tu as avec une fille ici et maintenant est susceptible d'avoir un impact sur la suite de l'histoire. Si quelqu'un a un comportement, "ici et maintenant", qui est inadapté à une situation, il est censé faire quoi ? Continuer à agir de la même manière, parce que de toute manière il n'y a pas à réfléchir et juste à agir comme on le sent ?
Ce que je voulais dire en parlant du "ici et maintenant" est qu'un des facteurs de réussite les plus importants pour arriver à séduire est de savoir être dans l'ici et maintenant. En relation avec la partenaire, à l'écoute, sans parasitage (pensées, anticipations, grille de lecture stérotypée, etc.).

Par définition lorsqu'on arrive à lâcher prise, et être vraiment dans le moment et la relation, on ne peut pas agir de la même manière vu que chaque moment est unique.

Alors, oui, là effectivement on est dans l'extrême, et il y a des constantes et évidemment il faut savoir identifier un comportement qui provoque toujours les mêmes échecs.
Mais on est loin des modèles comportementaux comme le buyer's remorse.
Pour apporter ma pierre à l'édifice, selon moi, ceci :
De plus, je n'ai absolument jamais défendu l'idée "qu'il n'y a rien à comprendre", mais plutôt celle qu'il vaut mieux identifier ce qui parasite notre capacité à séduire plutôt que de chercher à analyser par le biais de concepts généraux;
est un élément de réponse à cela :
Sauf que le comportement que tu as avec une fille ici et maintenant est susceptible d'avoir un impact sur la suite de l'histoire. Si quelqu'un a un comportement, "ici et maintenant", qui est inadapté à une situation, il est censé faire quoi ? Continuer à agir de la même manière, parce que de toute manière il n'y a pas à réfléchir et juste à agir comme on le sent ?
Analyser un concept comme le BR ça revient à se demander pourquoi une fille emballée rappelle pas. On a pas besoin du mot. Par contre on a besoin du concept général puisqu'il est à l'origine de la question.
Donc je me demande comment tu comptes résoudre un tel problème en t'interrogeant sur le parasitage des capacités de séductions puisqu' elles fonctionnent bien a priori
(C'est une vraie question). Mais c'est juste une question de dosage. Ici c'est quantitatif mais le qualitatif ça peut être d'avoir eu du résultat. Alors qu'un autre jour où l'on aurait été moins en forme la fille aurait rappelé finalement car séduite mais sans que ça aille trop vite, si l'on prend l'une des explications possibles au br)

Sinon on peut très bien être dans le moment présent et reconnaître une situation familière où l'on change son type de réponse habituelle ("tiens là faut pas que je dise que j'ai un problème avec l'autorité à mon potentiel employeur". "Tiens d'habitude je commence à les chauffer grave à ce moment là et souvent après c'est la fin du rendez vous et même si elles sont emballées elles rappellent pas") pour pas reproduire les mêmes effets.

Ça me paraît pas incompatible. Et "le pouvoir du moment présent" c'est joli mais c'est limité. Faut se concentrer sur l'échange, écouter et observer. Y avait pas besoin d'en faire un bouquin et ça résout pas tous les problèmes.

Quant à l'éducation le problème actuel est plutôt de savoir apprendre à réfléchir dans des cadres plutôt que "comme on veut parce que c'est moins difficile et pas contraignant (c'est pour ça que je me rebelle contre les maths et l'orthographe)".
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+1] 100% d'accord le 26.02.16, 01h12 par pacman2
Je l'ai déjà dit : les raisons pour lesquelles une fille de rappelle pas peuvent être multiples. Elles peuvent se trouver dans mon comportement, comme ailleurs. Pas assez flirté, pas été assez intéressant, démontré trop d'intérêt, etc etc.

Sinon, je suis à peu près d'accord avec toi sur le fait de reconnaitre une situation familière et de savoir y réagir, je l'ai dit aussi dans mon post.
L'expérience apporte cette acuité, et la capacité à être dans le présent la faculté à réagir de manière congruente.

Par contre je ne comprend pas pourquoi tu viens me parler de bouquin, j'ai pas parlé de livre. Peut-être que tu fais référence à celui d'Eckart Tolle, mais je vois vraiment pas ce que ça vient foutre ici.

Et pour finir :
"comme on veut parce que c'est moins difficile et pas contraignant (c'est pour ça que je me rebelle contre les maths et l'orthographe)"
Pareil. Je n'ai jamais avancé de tels propos, c'est de la pure interprétation et mauvaise foi.
Surtout que c'est juste hyper foireux d'opposer les deux trucs "pensée vs ressentis". On parle de ne pas mettre des fausses barrières et des pensées limitantes, la première chose c'est d'éviter d'opposer corps/esprit, présent/rationnel et ce genre de lieux communs.
Je ne comprends pas le manichéisme qui se forme si souvent dans un sens comme dans l'autre.

Le problème est beaucoup plus complexe que ça. On confond trop souvent "rationnel" et "rationalisation", "biais de pensées" et "pensée" , "sentiment/ressentis" et "irrationnel".

Je vous recommande à tous de jeter un oeil à ce que raconte Bergson sur le flux de pensée, l'instinct, la notion de temps (voir Essais sur les données immédiates de la conscience, et l'Evolution créatrice).


D'autre part, avoir pris du recul sur la fuite en avant technique du FTS, c'est sain. Par contre ce qui est encore plus sain c'est aussi de se rendre compte que malgré tout, bah les techniques marchent, c'est juste qu'on les intègre à nous même, selon notre propre expérience.
Il y a des schémas dans les grandes masses. Ca ne veut pas dire que TOUS fonctionnent comme ça et qu'il FAUT appliquer ça ou ça. Mais réfléchir n'as jamais été incompatible avec le fait de profiter de l'instant. La contemplation est la réflexion n'ont jamais été opposées (c'est juste qu'il y a un temps pour tout, encore qu'on peut vraiment être en pleine contemplation et en pleine conscience de celle-ci, des pensées qui s'en émanent)

D'autre part; c'est la notion qui est en jeu ici c'est celle de retour, de feedback.
Etre honnête, réfléchir, se poser des questions, ça permets d'avoir un meilleur retour, et donc de s'améliorer en agissant.
Pourquoi s'améliorer? Pour avoir ce que l'on veut dans la vie.
Or, il faut analyser une situation, la regarder pour ce qu'elle est, la voir et l'avoir ressentis, racontée, pour progresser, en tirer des leçons.

Enfin je sais pas c'est basique.
    Notes et commentaires reçus par ce post :
  • [+2] Pertinent le 25.02.16, 17h18 par Onmyoji
  • [+1] 100% d'accord le 26.02.16, 01h15 par pacman2
  • [+1] +1 le 26.02.16, 15h53 par Pepis
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