FTS

En fait, je ne cherche pas trop à m'amuser. C'est plaisant de batifoler, je l'ai fait, mais ça ne m'intéresse plus trop. Je cherche plutôt cette belle femme espiègle et magnifique avec laquelle écrire une histoire, quelle que soit sa longueur jamais garantie jamais prédite, toujours à renouveler.

Et ce n'est pas amusant ça ? Ca ne t'enthousiasme pas ? C'est exactement le problème de ton profil AUM.

Blusher a écrit :Donc tu ne sors jamais faire la fête ou même boire un verre dans un lieu qui permettrait la socialisation avec des inconnues?

@Blusher : conférences nationales / internationales, universités étrangères, études de terrain, bibliothèques, instituts de recherche, etc., etc. On peut socialiser partout. Mais bars, boîtes de nuit, non. Ça m'horripile.

Je crois que ce qui était important dans le post de Blusher, il me corrigera si j'ai tort, c'était l'idée de "faire la fête". Là, tu nous parles de ton gagne-pain.

Qu'est-ce qui te fait vibrer ? Qu'est-ce qui t'amuse ? Qu'est-ce qui te permet de te détendre ?

Que veux-tu partager avec tes conquêtes, outre ce qui sera construit par une relation de long terme ? Je veux dire, que veux-tu partager au premier RDV ? Au moment où vous n'avez pas encore de relation ?

Je crois que c'est d'autant plus important que:

csm a écrit :Si je suis sur adopte, c'est aussi parce que je ne cherche pas nécessairement une femme ayant le même profil intellectuel / de travail que le mien. Je sais d'expérience que ce n'est pas si agréable que ça...

En fait, je ne cherche pas trop à m'amuser. C'est plaisant de batifoler, je l'ai fait, mais ça ne m'intéresse plus trop. Je cherche plutôt cette belle femme espiègle et magnifique avec laquelle écrire une histoire, quelle que soit sa longueur jamais garantie jamais prédite, toujours à renouveler.

Edit 2: édité une 2ème fois après le post qui suit d'Aristophane.

Post édité pour cause de post édité du VDD.

@Aristophane : "Mais tu parles de quoi? Du parcours scolaire? De l'intelligence?"

Je parle du fait qu'être en couple avec une autre chercheuse, universitaire, historienne, voire mathématicienne ou sinologue, n'est pas aussi idéal qu'on se l'imagine. Les affinités profondes peuvent tout aussi bien être sources de tension que de points de rencontre. D'ailleurs, je trouve bien plus intéressant de partager des mondes distincts que de se battre sur les mêmes territoires.

@Iskandar : boire et s'abrutir de musique jusqu'à lever les inhibitions de la femme (et les siennes éventuellement) pour s'éclater ? Outre que je cois qu'il s'agit d'un piège subjectif (celui de la fausse intensité du sentiment de vivre), je crois qu'il faut arrêter de me prendre pour une quille. Je vous rassure, je sais faire rire et me distraire, danser même mais pas nécessairement là où la danse est "perte de soi". D'ailleurs, je vais radoter, 90% de mes rendez-vous se passent très bien et les femmes manifestent le désir de me revoir. Ce n'est pas ça le problème.


Bref, j'ai fait les modifications conseillées, je vous tiens informer si ça s'améliore. En l'état le profil est un peu plus humoristique, léger et prometteur de rires. On verra bien si ça ne tenait qu'à ça.

Bonjour csm.

Penses-tu réellement que nous aurions pris le temps de te répondre comme nous l'avons fait, si nous te prenions pour une "quille"?

Tu arrives ici, sans crier gare, et tu laisses comprendre ( peut-être involontairement) que tu ne souhaites que des idées; voire des solutions; clés en main...

Tu es issu du monde universitaire, tu sais donc ce que sont des codes, des conventions, des rituels. Cela d'autant plus que tu possèdes une certaine connaissance de la civilisation chinoise ( où le "rituel" au sens le plus large conserve de l'importance).

Et tu postes directement une demande d'aide, sans avoir la plus élémentaire politesse de te présenter?

Fais-tu cela en soirée, face à de parfaits inconnus?

Je ne saurais dire si cette petite pointe d'irritation indique une difficulté personnelle, compensée par une certaine arrogance. Le fait d'utiliser des tournures de phrase t'évitant de t'adresser directement à nous, et donc te permettant d'éviter d'utiliser le tutoiement, est un élément parmi d'autres indiquant un certain positionnement...

Tu dis être une personne élégante, raffinée. Soit. Etre congruent, c'est bien aussi, non?

Pour ce qui a trait au type de femmes susceptible de te convenir, j'avais compris, je te remercie.

Il s'agissait seulement pour moi de t'inciter à clarifier cela pour toi.

Tu pourras être aussi diplômé, sportif, raffiné, que sais-je encore, que tu voudras, le fait est que cela ne semble pas attirer le genre de femmes qui te conviendrait, tu l'a dis à plusieurs reprises.

Ta présence ici pourrait t'être utile, mais évite la condescendance. Il y a beaucoup d'hommes sur ce forum qui sont aussi diplômés, intelligents, élégants et bien mis que toi, et ils ne leur vient pas à l'idée de réagir de la sorte.

Cela dit sans hostilité aucune. A mon humble niveau, je ne demande qu'à pouvoir te donner un coup de pouce.

Tiens-nous au courant de la suite.

A bientôt sur la board.

Bon après, je pense qu'il a compris; se présenter c'est bien (et utile, en plus de poli), mais pas de raisons de bloquer dessus.

boire et s'abrutir de musique jusqu'à lever les inhibitions de la femme (et les siennes éventuellement) pour s'éclater ? Outre que je cois qu'il s'agit d'un piège subjectif (celui de la fausse intensité du sentiment de vivre), je crois qu'il faut arrêter de me prendre pour une quille. Je vous rassure, je sais faire rire et me distraire, danser même mais pas nécessairement là où la danse est "perte de soi".

La fête en ce qu'elle représente une occasion de désordre et d'outrance se retrouve dans toutes les cultures comme un temps-fort de socialisation. On renforce le lien social en mettant justement en suspens les régles usuelles de vies en société. C'est une soupape cathartique longtemps associée à des célébrations d'ordre religieux. Si elle a désormais largement perdu ce caractére religieux elle n'en permet pas moins d'établir la différence entre le profane et la sacré (merci tonton Roger Caillois).

Sortir par instant du labeur studieux et de l'attitude sérieuse qui transparaît dans ton profil pour atteindre des états que tu qualifies à juste de titre de "perte de soi" c'est le meilleur moyen de se réinventer et de jouer avec les codes habituels de socialisation pour mieux se les approprier. Cet espace de jeu (au sens de mimicry: jeu consistant à jouer à être un autre avec des personnes se livrant au même jeu, re-merci Tonton Roger) est incontournable.

Au passage, la naissance du sentiment amoureux et les élans du désir ne sont-ils pas également accompagnés par des sensations de "perte de soi"?

En fait, je ne cherche pas trop à m'amuser. C'est plaisant de batifoler, je l'ai fait, mais ça ne m'intéresse plus trop.

Cela résume comme cela a déjà été mentionné l'impression générale à la lecture de ton profil AUM: une invitation à l'ennui. On ne doute pas que tu évites ce-faisant le piège subjectif de la fausse intensité du sentiment de vivre. Cela étant dit, il se dégage de ce genre d'affirmation péremptoire un je-ne-sais-quoi psychorigide et prompt à juger.

As-tu déjà entendu parler de sortir de sa zone de confort?

D'ailleurs, je vais radoter, 90% de mes rendez-vous se passent très bien et les femmes manifestent le désir de me revoir. Ce n'est pas ça le problème.

Au temps pour moi, je croyais avoir lu:

Je pourrais te montrer les 30 dernières femmes auxquelles j'ai envoyé des charmes. Peut-être 6 ou 7 ont visité et 0 a ouvert le dialogue.

Ne crois pas que j'ai à ton encontre de sombres desseins. A la réflexion, je me suis même dit que tu pourrais jouer de manière assez contre-intuitive sur ce qui peut apparaître comme un défaut.

Il y a à Amsterdam une auberge de jeunesse qui a eu la bonne idée de s'adresser à une agence de pub particulièrement créative. Le Hans Brinker Hostel a ainsi misé sur le fait d'assumer son caractère cheap et de piètre qualité pour attirer les clients: et ça marche! Ils font un tabac.

http://adsoftheworld.com/media/print/hans_brinker_girl

C'est ce que les experts marketing appellent : advertising your flaws.

Dans ton cas:

Psychorigide, j'ai horreur de m'amuser, je préfère les colloques aux bars à cocktails. Je suis sélectif et mon métier me laisse peu de temps pour les futilités.
J'ai horreur des boîtes de nuit et de bars où on s'abrutit à l'alcool. Je cherche une fille avec qui parler doctement de sujets pointus en prenant des notes. etc. Si toi aussi... etc.

Cela pourrait être une idée bien décalée pour attirer l'attention et trouver la perle rare. (Elles existent, je suis en couple avec une universitaire qui lit des pavés de recherche à la plage. Ce qui ne nous empêche pas de faire la fête comme des abrutis.)

PS:

Je cherche plutôt cette belle femme espiègle et magnifique avec laquelle écrire une histoire, quelle que soit sa longueur jamais garantie jamais prédite, toujours à renouveler.

Le Diable est dans les détails. D'aucuns auraient choisi de vivre une histoire.
Quant à la longueur, si c'est une thèse de doctorat vous pouvez partir sur 300 pages.

J'ai moi-même compris ça tout récemment sans savoir encore bien l'appliquer : celui qui danse comme un demeuré emmanché au milieu de la piste ne laissera pas le souvenir d'un demeuré emmanché. Juste celui de quelqu'un qui s'amuse, se fout de ce qu'on pense et les gens se rappelleront que "mais siiiii le type qui dansait tout seul au milieu, on s'était super bien marrés" (j'ai dit "marrés", pas "moqués").
Tandis que le croque-mort qui sirote son verre dans un coin parce que "la techno c'est pas son truc", c'est son droit, mais faut pas être surpris de rester seul dans son coin.

Cela dit, je moralise, je moralise, mais j'applique pas encore bien. J'apprends.

@Blusher : "Au passage, la naissance du sentiment amoureux et les élans du désir ne sont-ils pas également accompagnés par des sensations de "perte de soi"?"

-> Non, par une amplification du sentiment d'exister. C'est tout au contraire que la conscience de soi, cette conscience à deux, s'en trouve justement portée à des niveaux sans antécédent.

"La fête en ce qu'elle représente une occasion de désordre et d'outrance"

-> Oh oui, travestis moi la morbidité juvénile du fun techno-moderne dans la tradition dionysiaque, fais-moi rire encore.

"ce genre d'affirmation péremptoire"

-> Ou pas, selon le niveau de références philosophiques de chacun.

"As-tu déjà entendu parler de sortir de sa zone de confort?"

Apprends-moi à vivre, que je continue de rire. Sors moi les poncifs de la séduction.

"Au temps pour moi, je croyais avoir lu"

Si tu vois une contradiction entre ces deux propositions, nous n'avons logiquement plus rien à nous dire.

"Le Diable est dans les détails."

Effectivement, j'ai écrit et publié un livre pour une très belle relation que j'ai eu par le passé. Elle le méritait, nous le méritions. Tu viendras me revoir quand au lieu de flotter dans le vécu tu auras publié le moindre quatrain. Ou plutôt quand tu seras capable d'objectiver la profondeur du vécu que tu essayes de me vendre comme si je ne le connaissais pas. Je rêve de trouver un nouveau Charles d'Orléans.

Last but not least, pour le psychorigide, tu ne m'en voudras pas de voir dans ton fun un cadre autrement plus aliénant que celui de la discrimination qualitative et du choix. Briller est facile, durer l'est moins.

Sur ce et pour mettre un terme à ce torrent d'insultes, de jugements effectivement très péremptoires et de leçons de moraline, je vous salue définitivement.

Eh eh eh, à se demander comment et pourquoi tu es arrivé sur ce forum... Une erreur ?
L'espace d'un instant j'ai cru que tu venais chercher un conseil

Et puis après je t'ai lu.

C'est particulier tout de même de jouer encore au concours de celui qui a la plus longue avec quelqu'un qui a pris de son temps pour te répondre sincèrement. Particulier et visiblement peu constructif ni respectueux des avis divergents exprimés sans animosité ni insultes.

Bon courage à toi. Sincèrement et sans arrières pensées.